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MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie "
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MessageSujet: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Dim 1 Juin - 3:12


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
Chaque année, on fête l'arrivée au pouvoir de Michael Gordon en donnant d'abord une grande fête publique où la mairesse fait un discours et où Harmony Chanteloup chante l'hymne national américain puis en donnant ensuite une petite fête plus privée où se retrouve les gens importants et influents. Cette année, après le terrible événement qui s'est déroulé lors des portes-ouvertes de l'Académie Weins, Veronika Baker a décidé de changer les choses : les portes de la fête privée seront ouvertes aux étudiants de l'Académie Weins mais également à toutes les personnes ayant vécu ou "côtoyé" la fusillade afin de rendre hommage aux victimes et de permettre à tout le monde de prendre un nouveau départ.

La présence est obligatoire pour les membres de l'Académie car l'établissement a estimé que l'hommage aux victimes était quelque chose de très important et que l'invitation à la fête privée était une opportunité que les élèves ne pouvaient pas refuser puisqu'ils n'avaient rien à payer. La seule obligation étant de venir en tenue de soirée, l'établissement a fait son possible pour que tous les étudiants soient habillés décemment même lorsqu'ils n'en avaient pas les moyens. Le personnel et les citoyens qui sont invités à la fête ont eux aussi le code vestimentaire à respecter et refuser de faire acte de présence à cette soirée serait très... mal vu.

L'action se déroule donc après la grande fête de l'après-midi où, cette fois, les présences n'étaient pas obligatoires. La soirée a lieu dans l'hôtel de ville et la sécurité est très bien assurée. Ne pensez pas à partir avant au moins trois heures de présence, cela ferait mauvais genre. Rassurez-vous, tout est gratuit et qui sait, vous pourrez peut-être aborder quelqu'un que vous n'auriez jamais pu croiser en dehors de cet événement ?

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Dim 1 Juin - 3:14


« Informations »


" Quelques règles et détails "
  • A votre disposition, un RP commun où tout le monde pourra intervenir sans limites.
  • Vous pourrez ouvrir pleins de RPs dans l'hôtel de ville avec qui vous voulez.
  • Vous pourrez participer à n'importe quel RP se déroulant dans l'hôtel de ville et ce sans demander l'avis ou l'autorisation des personnes y écrivant. Cain et Calypso sont en train de se draguer en buvant du champagne ? Eh bien Rebecca peut débarquer pour leur parler de sa joie d'être en vie sans demander les avis et autorisations des joueuses : tous les RPs sont libres et sans ordre de passage.
  • Vous pouvez passer d'un RP à un autre tout en gardant une certaine cohérence, néanmoins ! (vous ne pouvez pas être à la fois au bar et aux toilettes, par exemple !).
  • C'est une soirée chic et tout le monde est donc en tenue de soirée.
  • Puisque tout le monde peut RP avec tout le monde sans obligation de durée, profitez-en à fond !
  • Les limites minimums de lignes sont les mêmes que celles du règlement !
  • Le lieu : Le City Hall est un monument historique, certes ouvert pour la soirée mais ne vous attendez pas non plus à en visiter les combles ou les salles d'archives. Vous serez accueillit dans le vaste hall où vous présenterez vos invitations puis serez dirigés ensuite vers la salle de réception principale où se tiendront buffets en tous genre, bar, et autres service dinatoires. Dans les nombreuses alcôves les banquettes et tables permettent quelques discussions feutrées et les serveurs chargés de plateaux ne sont jamais loin.
    Les discours et hommages se tiendront en salle de conférence ; ceux appelés à s'exprimer seront invités à rejoindre l'estrade en temps voulu. Les jardins extérieurs, le fumoir et les WC sont évidemment à votre disposition.    


En fonction du groupe :

  • Policiers : Si vous pouvez participer à l'intrigue, vous serez là en tant qu'invités d'honneur (vous avez "sauvé" l'Académie) ou alors en tant qu'invité tout court car il faut bien que les flics, eux aussi, passent du bon temps. Si vous n'avez pas le temps de répondre à l'intrigue, nous dirons que votre personnage est resté au commissariat pour continuer d'assurer la sécurité de la ville.
  • Citoyens : N'hésitez pas à poster quelque soit votre boulot et si jamais vous ne voyez pas comment votre personnage peut avoir été invité dans l'hôtel de ville (ou si vous avez un doute concernant votre idée !), n'hésitez pas à MPotter Jason ou Calypso. Le personnel de l'Académie fait parti des invités, évidemment, et certaines personnalités tels que les journalistes, les ambassadeurs, les chefs d'entreprises, etc... sont également invitées.
  • Étudiants : Cette soirée était normalement réservée à une élite particulière et peu d'entre vous ont eu la possibilité d'y mettre les pieds. Ce soir, c'est une grande opportunité pour vous de rencontrer des gens et de créer des liens. Que vous soyez content ou pas d'être ici, le résultat est le même : vous devez faire acte de présence pendant au moins trois heures. La soirée a également pour but de faire un hommage aux victimes mais ça ne doit pas vous empêcher de vous amuser, n'est-ce pas ?
  • Clandestins : Si vous avez envie de participer à l'intrigue, envoyez un MP à Jason ou Calypso et vous vous mettrez ensemble au point pour que votre personnage puisse intégrer la soirée sans difficultés.


Les jeux sont faits, rien ne va plus ~
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, c'est à vous !


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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Dim 1 Juin - 19:19

Mini intrigue ~ Soirée à la mairie

 Tenue de soirée exigée, champagne gratuit, présence de tous le gratin, fête organisée pour Gordon mais aussi en mémoire des élèves disparus lors de la récente fusillade. Toute cette petite organisation semblait faite pour dire à quel point Gordon, Weins et la vie en général était absolument géniale. Tout ce qu'il détestait en somme. Il avait fumé cinq cigarettes avant de venir, il avait traîné le plus possible mais finalement, il n'avait pas vraiment pu retarder plus le moment de son arrivée et il avait fini par se pointer à l'hôtel de ville. Autour de lui, des hommes en costumes cravates, des femmes en robe longue. Une soirée de la haute société presque, à part les étudiants comme lui. Il laissa promener son regard un peu partout, repéra le bar et avisa un serveur venir vers lui. Il lui fit un signe de tête et pris la coupe de champagne qu'il lui proposait.

Du champagne, des cravates et des costumes. Quelle ambiance vraiment. Il comptait les minutes. Il se fixa quatre heures de présence avant de tenter de partir en douce. Cette soirée en mémoire des morts avait pour lui quelque chose de malsain, comme si on fêtait le fait d'être encore en vie. Certes, il y avait aussi l'anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Gordon, mais selon lui il n'y avait rien de "fêtable". Il trempa ses lèvres dans le champagne et grimaça. Mon dieu mais pourquoi devait-il subir ce genre de chose ? La vie n'était pas suffisamment compliquée comme ça ? Il remit une mèche de cheveux en place et resta parmi les autres étudiants, observant sans vraiment se mêler aux conversations pour le moment. Il avait au moins fait l'effort de mettre un costume, avec chemise et cravate assorties. Au moins il avait de la gueule. Certes le blouson rouge qu'il avait enfilé avant gâchait un peu l'effet, mais il s'en fichait. Il avait chaud avec. La matière de ses vêtements n'étaient pas faites pour l'hiver. Il avait mauvais effet parce qu'il n'avait pas de coupe vent à trois mille dollars ? Et alors ? Son costume valait au moins autant, vestige d'une époque encore récent où il pouvait se payer ce genre de vêtement. Il s'était quand même forcé à laisser le blouson aux vestiaires. Il se sentait maigre dans le costume et il n'avait pas tord. Même s'il était vêtu comme un pingouin comme les autres, cette fête avait tout pour lui déplaire. Il priait presque pour croiser des gens qu'il appréciait, pour pouvoir passer le temps avec eux. Car il était quasiment sur de voir des gens à qui il n'avait pas envie d'adresser un seul mot.



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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Dim 1 Juin - 21:39



I ain’t got time for you baby
Either you’re mine, or you’re not
Make up your mind sweet baby
Right here, right now’s all we got
A little party never killed nobody
So we gon’ dance until we drop, drop


Les pieds d'Hypathie se posèrent sur le tapis rouge d'allée avec une aisance déconcertante.
Chaque année, c'était la même chose : on louait Gordon ô notre bienfaiteur et l'Hôtel de Ville se remplissait de paillettes et de bulles de champagne. Son monde. Elle descendit, de la limousine noire et prit le bras que lui tendait son père tandis qu'Amber les suivait.
La dynastie Lockhart à son apogée.
Regardez-les, ils sont beaux, ils sont riches, ils sont puissants et influents, dangereux et sans pitié. Une famille qui semble unie dans la quête pour la gloire et le pouvoir mais qui, une fois les yeux clos, les regards tournés, s'arrachent avec haine et férocité. Les Lockhart sont des fauves et il s'agit de savoir les caresser dans le sens du poil, sinon...

Keith salue les rares invités déjà présent : évidemment, le Sénateur de l'Etat de New-York se doit d'être parmi les premiers. Il quitte le bras de sa délicieuse fille pour aller saluer, avec son épouse, une mannequin de première classe, saluer la maire et prendre un bon bain de foule. Quant à Hypathie, la voilà seule sur le tapis. Quelques photos, autographes de rigueur auxquels elle semble se prêter avec bon coeur. Surtout, n'oublie pas de sourire. Et son sourire est éblouissant ; naturel. La jolie blonde aux yeux de glace semble authentiquement ravie d'être ici et peut-être même honorée, même si elle est conviée à cette réception depuis deux ans déjà. Elle accueille chaleureusement les quelques condoléances pour le décès de son « petit ami » Hugo Farrell, tombé pendant la fusillade. Certains s'essaient même à l'enlacer - elle se raidit instantanément sous les étreintes, sous quelques pleurs des parents déjà présent mais se force avec brutalité. Elle ne doit rien montrer, sinon une joie qu'elle n'éprouve pas et des sentiments qu'elle ne comprend pas. La liste des noms des victimes doit être là, quelque part, et elle mettrait sa main au feu qu'une partie de la foule la connaît par coeur.
Que lui importe ?
Une commémoration. Les gens naissent, les gens meurent : au final, cela revient au même et gagner dix, vingt ans, cinquante ans, fait-ce une différence ? Les morts ne gardent pas de souvenir. Elle passe facilement outre - mais comment ne pas être indifférente quand la Mort fait partie de vous ?
Comme lors de toutes les réceptions, Allegra revêt avec excellence son masque d'humaine, un sourire large et humble, un ton de voix souple et doux ; à l'intérieur, un coeur de pierre vomit sa détestation et son mépris. Les yeux, susurre la voix dans sa tête. Les gens verront dans tes yeux ta monstruosité. Mais leurs yeux sont remplis de larmes et d'illusions, ce monde-là est trop beau et trop nouveau pour eux, ils ne s'émerveillent que de la poudre et des artifices. Certains ont dû dépenser une fortune en habits de fête alors qu'elle a simplement appelé un créateur en vogue pour lui faire une robe sur-mesure, payée par son cher paternel. Pour une majorité d'entre eux ce soir, c'est une unique occasion de découvrir un univers auquel ils n'ont pas le droit de rêver. Elle, elle s'y noyait.
Mentalement, elle se nota d'aller saluer la mairesse - mais elle était occupée pour le moment, et les convenances voulaient que l'on attende avant d'importuner un hôte. Les invités commençaient à affluer et elle se retira à l'intérieur du City Hall. Les jardins seraient l'endroit le plus plébiscité au début, et elle ne tenait pas à être prise au milieu d'un mouvement de foule. Et puis, l'atmosphère était plus douce à l'intérieur. Sans passer inaperçue (comment aurait-elle pu ?), elle n'attirait pas non plus l'attention de manière démesurée, ce qui lui convenait à la perfection. Elle laissait volontiers les lauriers à d'autres, préférant briller dans l'ombre même si ce soir elle devrait assumer un triple rôle : élève témoin, proche des victimes et personnage public.
Que la vie était dure... shh.

Un serveur s'approche, plateau rempli de coupes en cristal. Elle accepte avec plaisir, murmurant un « Je vous remercie. » poli.

Là, dans l'entrée, elle se tient, majestueuse dans sa robe de dentelles et de pierres brodées, flammes noires qui couvrent sa peau blanche, attendant que la Soirée commence.


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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Lun 2 Juin - 1:15

« Mais pourquoi tu ne mets pas une robe noire toute simple ? »

Calypso regarda d'un air consterné le grand noir adossé au mur de sa chambre : elle avait l'impression de parler à un sourd.

« Je t'ai déjà répondu que le noir est une couleur tellement facile à porter que tout la salle en portera. Déjà que les mecs seront en costard et que c'est généralement noir, ajoute à ça le fait c'est aussi un hommage aux morts du coup il y aura forcément des abrutis qui vont se ramener en tenues de deuils et, pour terminer, les gens préfèrent mettre du noir parce que ça leur permet de passer inaperçu ou d'être sûr de ne pas faire de faute de goût. Je ne veux pas être confondue avec une vulgaire mère de famille et j'ai bien l'intention de profiter de cette soirée pour commencer à prendre mon indépendance et me faire de nouveaux contacts hors boulot. »
« Et avec une belle robe c'est plus efficace ? »
« Pas spécialement mais je me sentirais plus à l'aise et on n'a pas trop envie de faire affaire avec une coincée habillée comme tout le monde et dont on ne se rappellera même plus l'existence passé une heure du matin donc non, je ne mettrais pas de robe noire toute simple. »

Taleh leva les yeux au ciel, incapable de comprendre ce raisonnement sans doute trop féminin pour lui. Calypso haussa les épaules et continua à s'entourer les yeux d'un fin trait de crayon noir. Elle avait volontairement opté pour un maquillage très léger et discret : sa robe était déjà suffisamment impressionnante pour ne pas en rajouter en fioritures. C'était une Nordique qui la lui avait confectionnée. Dès qu'elle avait entendu dire que les élèves de Weins allaient être invité à la très classe soirée privée de l'hôtel de ville, la couturière et styliste de génie était venue trouver Calypso pour lui proposer de porter une de ses créations à la soirée. La blonde avait évidemment accepté : pas besoin de tourner en rond dans des magasins pendant des heures, rien à payer et en plus elle rendait service à une Nordique en lui faisant sa pub : toutes les deux en sortaient gagnantes. La couturière était occupée à terminer les quelques retouches nécessaires et Taleh, déjà en costard, attendait impatiemment de partir du Quartier. Il avait insisté pour accompagner Calypso en tant que garde-du-corps professionnel et la blonde lui en était reconnaissante. Elle ne se sentait pas rassurée après s'être pris une balle pendant la fusillade et la présence du grand noir l'aiderait à se sentir plus à l'aise. Elle n'était pas vraiment sortie depuis la fusillade et aujourd'hui, elle allait retrouver ce monde d'hypocrites qui ne lui avait pas manqué. M'enfin, au moins elle allait pouvoir retrouver H. et ensemble elles pourraient critiquer les autres tout en faisant semblant d'être aimables. Eh bah oui, elles faisaient elles-aussi partis de ce monde de faux-culs.
La couturière entra dans la chambre, après avoir frappé, juste au moment où Calypso mettait la touche finale à son maquillage : un rouge-à-lèvres d'un beau rouge sombre. La blonde enfila la magnifique robe que lui confiait la Nordique et Taleh hocha la tête en signe d'approbation. Sven passa la tête par l’entrebâillement de la porte et déclara que Calypso allait mettre minable les autres filles de la soirée. La blonde ricana en affirmant que les autres filles avaient sans doute sortit l'artillerie lourde elles-aussi. La robe d'un beau bleu nuit avait de sublimes motifs qui lui donnaient toute son originalité. La Nordique hocha la tête, autorisant son modèle à sortir ainsi habillée. Calypso enfila un manteau en fourrure noire long et chaud, prit un petit sac à main tout simple qu'elle abandonnerait de toute façon aux mains de Taleh, enfila les chaussures à talons assorties créées par la styliste et quitta l'appartement. Elle monta dans la grande voiture luxueuse qui ne sortait du Quartier que pour les grandes occasions, fila à l'hôtel de ville et posa le pied sur le tapis rouge comme si elle s'apprêtait à devenir Présidente à la place de Gordon. Elle franchit l'épreuve du tapis haut la main, suivie par un Taleh très professionnel, prit la pause pour les photos, écouta des abrutis s'enquérir de sa blessure puis entra dans le City Hall. Les autographes ? Calypso n'en signait jamais, trop parano quand au risque de se faire subtiliser sa signature.
Taleh prit le manteau et le sac à main de Calypso pour aller déposer l'un au vestiaire et vider l'autre pour ne prendre que le nécessaire avec lui et laisser le reste avec le manteau. La blonde avait tressé ses cheveux en une grande tresse complexe et élégante qui reposait sur l'épaule blessée, empêchant ainsi quiconque de poser sa main dessus au risque de ruiner la chose. La blessure la lançait toujours mais depuis sa discussion avec Alonso, Calypso faisait de gros efforts et elle parvenait maintenant à supporter la douleur sans trop de difficulté. Le duo se promena dans le City Hall et Calypso demanda un verre de limonade, moyennement tentée par le champagne pour l'instant. Taleh la fit faire demi-tour sans lui demander son avis et elle obéit, sans se douter que le géant venait d'apercevoir Frederic Host et qu'il avait moyennement envie que la blonde lui explose l'autre rotule. La grand noir trouva H. et l'indiqua d'un discret mouvement de menton à son amie : il n'avait eu aucune difficulté à la trouver grâce à sa grande taille. Calypso se dirigea nonchalamment vers sa meilleure amie et une fois à sa hauteur elle fit trinquer son verre avec le sien pour signaler son arrivée et lança un léger :

« Toute cette petite fête pour moi ? Oh ma chère Allegra, vous êtes trop bonne... »

Calypso fit un clin d’œil à son amie, parfaitement consciente que la blonde en noire, qui elle au moins portait magnifiquement cette couleur, jouait parfaitement son rôle de petite fille parfaite.

« Tu es arrivée depuis longtemps ? J'ai raté quelque chose peut-être ? »

La Nordique sourit tandis que Taleh s'adossait à un mur, surveillant ainsi son amie tout en gardant ses forces pour le reste de la soirée. Calypso n'était pas en retard mais elle avait volontairement évité d'arriver parmi les tout premiers à la soirée.

« Ça fait longtemps que l'on ne s'est pas croisées. Tu m'as manqué, ma belle. »

Calypso pressa affectueusement la main de son amie. Elle ne se sentait pas capable d'enlacer son amie sans risquer de souffrir à cause de sa blessure mais l'intention était là. Calypso était quelqu'un de tactile et si elle pouvait l'être affectueusement, comme avec ses amis, elle pouvait aussi l'être méchamment lorsqu'elle l'estimait nécessaire. Calypso aperçu de nombreuses têtes connues et sourit à celles qui croisaient son regard : ils pouvaient venir, elle était prête.

la robe de Calypso:

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Lun 2 Juin - 3:37

Une soirée, quelle bonne idée, mais non.... enfin obligation incite à telle est l'ordre de la vie. Une hiérarchie est instaurée pour instaurer la paix et l'ordre, mais il y a toujours des failles dans le système comme les sorties obligatoires. Un système, quelque qu’il soit, a toujours des failles quoique l’on dise. Telle est la vie, pleine de faille, mais avec des bonnes choses aussi. Les humains sont faits comme ça, ils ont des hauts et des bas, des qualités et des défauts. Puisque le système est basé sur des êtres humains, il est normal qu’il y ait des défauts de fabrications. Thomas était vraiment fatigué et une soirée n'allait pas l'aider à récupérer les heures perdues de sommeil. Des heures envolée qui lui manquaient dont il ne se souvenait pas... Enfin, il allait survivre à cette épreuve plus ou moins dure dépendant des rencontres. D'ailleurs, il quitterait dès que l'opportunité se manifesterait. Mettant un complet pas trop usé et d'une bonne couture, il se prépara lentement mentalement et physiquement à entrer dans la danse. Il devrait faire son gentleman, prendre une champagne et discuter de politique peut-être ou discuter avec des élèves. On verra. Il n'y était pas et il se moquait pas mal avec qui il parlerait tant que cela n'était pas chiant ni trop long. La deuxième requête mentale serait probablement non respectée par contre. Il était dur de sortir des griffes d'une soirée comme celle-ci. Enfin, il pourra se faire une idée concrète rendu là-bas. Faisant son nœud de cravate, qui était bleu foncé, losangé de lignes grise, il descendit au premier étage de son condominium et prit un médoc pour son mal de tête avant de jeter un regard sur sa montre. Il était l'heure attachant les lacets de ses souliers de cuir noir de qualité, il remarqua pour la première fois que son plancher de céramique à l'entrée comportait des minuscules motifs celtiques aux quatre coins. Il n'avait jamais remarqué vu que cet apparemment était neuf d'à peine quelques semaines. Le professeur de physique aimait changer d'air et déménageait de temps en temps. Sortant de sa maison, il regarda sa façade en pierre une dernière fois avant de se diriger vers l'hôtel de ville. La soirée s'annonçait longue. Après avoir présenté sa carte d'identité au garde à l'entrée il se prit un martini et s'accota sur un mur tout en savourant le goût de son breuvage. Comme on le dit, il faut trouver un petit plaisir dans chaque moment de la vie. Le volume de la soirée n'était pas à son plus haut, la soirée venait juste de commencer à son grand regret. Il voyait défiler, élèves, citoyens et professeurs devant lui. Certains le saluaient sans plus. Le bruit des coupes qui s'entrechoquaient donnait des ondes au cerveau de l'enseignant c'était douloureux. Se massant la tempe, il ferma les yeux un quart de seconde. Juste pour se redonner de la contenance. Il ne devait pas mal paraître dans une soirée comme celle-ci. Ennuyeuse, longue et chiante. Telle était la définition du professeur d'une soirée. Pourquoi les soirées d’apparences existaient? Bonne question, en tout cas, il espérait que quelque chose d’inattendu se pointe comme un cheveu sur la soupe. Quelque chose de bien et de révélateur, quelque chose qui pourrait redonner un vrai sourire au professeur qui affichait son plus beau faux sourire. Pourquoi serait-il heureux de se présenter à une soirée aussi plate que celle-ci? Anyway, obligation exige presque toujours patience et il en a et s’il n’en avait pas il ne serait pas professeur.

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Lun 2 Juin - 4:40



Zip discret d’une fermeture éclair dans son dos, une paire de mains ajuste ses boucles blondes et une bouche colorée de rouge lui jette un sourire dans le miroir, murmurant un « voilà » entendu. La Mairesse esquisse un sourire à son tour, hoche la tête en signe de remerciements et abandonne son reflet, pivotant sur ses talons hauts. « Votre discours était poignant sur la place, j’ai bien vu se lever quelques mouchoirs. » Lui glisse Elizabeth, sa secrétaire et assistante personnelle sans l’ombre d’une ironie. Veronika rit en revanche, tirant une cigarette de la boite en or blanc dont elle ne se sépare jamais avant de laisser à l’autre femme le soin de lui tendre un briquet allumé. « Poignant c’est possible, mais avoue tout de même que la moitié de ces spectateurs n’a entendu que ce qu’elle voulait, je pourrai même parier ma paire de louboutin qu’une partie aura versé une larme uniquement pour faire comme les autres... » La brune hoche la tête, enflammant l’extrémité de sa propre tige puis emboîte le pas à sa patronne, direction l’entrée du City Hall.

La soirée d’ordinaire réservée aux personnalités influentes sera ouverte cette fois à plus grand public, incluant les victimes proches ou lointaines de cette récente tragédie ainsi que ses sauveurs, la moindre des choses en somme. Elle y tenait, on aura bien voulu la dissuader mais peine perdue car lorsqu’on connaît l’oiseau Baker, on sait bien que ses décisions sont irrévocables. Madame n’a pas tenu la robe de juge pour rien, qu’on se le dise et les résultats qu’elle obtient en tant que Mairesse sont assez irréprochables pour qu’on daigne lui « foutre la paix » ; pour rester poli. Ainsi la voilà, juchée sur ses éternels talons aiguilles alors qu’on ouvre à peine les imposantes doubles portes. Un marathon de salutations et autres formules de politesses toutes faites s’annonce mais la sexagénaire ne se plaint guère. Elle fera tout simplement son travail, dos plus droit qu’une lame et tête haute comme à ses habitudes, l’élégance collée à la peau en délicate opposition avec son franc parlé. Les personnalités de marque défilent les unes après les autres, véritable valse de prénoms et exercice bien loin de la simplicité qu’on lui prête. Car tous à leur manière doivent bénéficier du petit détail signifiant qu’ils ne sont pas n’importe qui. Demander à l’un comment vont ses jumeaux, complimenter madame pour ses récentes bonnes œuvres, à monsieur manifester un minimum d’intérêt pour la récente entrée en bourse d’une de ses filiales... travail de mémoire pour le moins gigantesque et bien peu de répit entre chacun d’eux. Une bonne demie heure et Veronika n’a pour ainsi dire pas bougée, faisant ainsi qu’on ait aucun mal à la trouver à peine arrivé.

« Les grands noms sont là, la file devrait se calmer un peu. » Lui chuchote Elizabeth, la jeune femme n’ayant pas quitté ses côtés car ce bateau est également le sien. La Mairesse soupire à peine à travers un sourire de circonstances, saisi au vol une coupe de champagne lorsqu’un serveur passe non loin puis s’écarte légèrement. Désormais, les prochains viendront la saluer. Ce genre de festivités, elle y prend part depuis qu’elle est en âge de marcher et elles ne sont plus à ses yeux qu’une formalité en matière d’endurance. Néanmoins, cette fête s’annonce assez différente des autres car le gratin n’est pas seul invité. Profitant du calme qui sera -elle n’en doute pas- de courte durée, Veronika observe les étudiants, les professeurs et les policiers ajoutés à la haute société New Yorkaise... « J’ai toujours trouvé en ces fêtes une sorte d’évidence. » Confie-t-elle, un fin rire aux lèvres. Avalant une gorgée de champagne sa secrétaire lui jette un regard inquisiteur, observant plus attentivement la foule. « Le maintien de chacun est tellement révélateur de la personnalité et des habitudes... Regarde la fille Lockhart et la jeune Storm, deux petites oiselles bouffies d’orgueil tellement à l’aise dans leur rôle qu’elles pourraient tout aussi bien être nues, elles paraderaient tout de même. » La brune pouffe légèrement, secouant la tête mais elle n’ira pas contredire ; c’est évident. Poursuivant, Veronika désigne un jeune homme d’un mouvement de menton. « Intéressant ce garçon, il présente bien malgré un costume de collection dépassée et il ne semble pas en vrai décalage avec le décor, pourtant il me fait l’effet d’un coq relativement déplumé au milieu d’une horde de paons... Qui est-ce ? » « Frederic Host. Il a été pris à parti par les terroristes dans le gymnase. Sa mère est décédée il y a peu de temps et il est entré dans le programme des soins pris en charge par l’académie d’ailleurs. » Ah oui tout de même, le « déplumé » n’était pas exagéré ; lui ne doit pas avoir la tête à la fête et ça se comprend bien, à en juger par son expression il doit d’ailleurs songer que cette soirée est tout sauf en adéquation avec un hommage aux défunts. Enfin, il ne doit pas être seul à réagir de cette façon...

Quoi qu’il en soit, Veronika a bien hâte de rencontrer de nouvelles têtes. Qui plus est voilà une occasion en or de vérifier par elle même les résultats de l’académie. Ne prétendent-ils pas former l’élite de demain ? La blonde sourit pour elle, reprend une gorgée de champagne.... elle attend de voir ça.  
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Lun 2 Juin - 10:03

C’était un honneur, mais un honneur à la saveur particulière cette année. Nous devions nous réjouir de la présence de Gordon dans nos vies, en fêtant dignement l’anniversaire de son arrivée au pouvoir, mais nous ne pouvions pas oublier également, que certains êtres œuvraient dans l’ombre pour détruire ce fragile Eden. La cérémonie avait été intense, et je n’avais pu retenir une larme quand j’entendis Mademoiselle Chanteloup entonner l’hymne national que je chantais du bout des lèvres, presque dans un murmure ou une prière silencieuse. J’étais habitée, tellement plus que lorsque j’allais à la messe étant enfant… Non, cela n’avait même rien à voir.

Quelques temps après, mes pieds se posèrent sur le tapis et mes yeux se levèrent vers la mairie. L’information avait fait l’effet d’une bombe à l’école. Mais d’une bombe positive. Toute l’école, tous les élèves étaient conviés à la grande fête privée, donnée par madame la mairesse en personne. En tenue de soirée, évidemment. Je n’étais pas spécialement douée dans l’art de m’apprêter. J’aimais être belle et désirable, comme tout le monde, mais dans ce genre de soirée, il fallait plus. Il fallait incarner l’Avenir, porter fièrement les couleurs de notre Académie. Alors avec de l’aide, j’avais opté pour cette magnifique robe bleue. Ce n’était pas la première fois que j’avais la chance d’être conviée à cette fête, privilège de mon statut de platine, mais cette fois, c’était différent. Parce que même des Plombs – comme ce Host qui avait au moins eu la décence de s’habiller correctement était présent – ainsi que les proches des victimes. Il y avait un tout autre enjeu qu’un simple amusement, et tout mon être se devait de rendre hommage à cet événement. Alors je m’avançai sur le tapis, ma longue robe bleue flottant derrière moi et mes cheveux ondulés dansant sur mes épaules. Contrairement à d’autres, je n’avais pas de cavalier, mais il était vrai que j’espérais – sans que je ne l’avouerais jamais – croiser certaines personnes ce soir, dont Daniel. Enfin, nous n’avions pas eu l’occasion de discuter au sujet de cette soirée, mais si on nous voyait ensemble, la rumeur risquerait de s’amplifier… et le connaissant, il serait capable de me lancer un défi pour poursuivre mon apprentissage.

Quand j’entrai dans le hall, je fus comme transcendée. Ce lieu était celui de Gordon, là où sa politique, sa vision salvatrice trouvait les moyens de s’accomplir et de se réaliser. J’étais transportée à chaque fois que je venais. Et c’était comme une évidence pour moi : un jour je contribuerai à ce paradis. Dans la Police ou à la mairie. Et si je pouvais devenir l’assistante de Gordon, ce serait le rêve accompli. En attendant, j’avais déjà effectué des stages au sein de la Mairie, sous les ordres de Madame Baker, et même si cela s’avérait épuisant, j’avais hâte de recommencer, pour prouver ma valeur, marquer des points pour l’avenir et contribuer à notre bien être à tous.

J’avisai quelques élèves que je connaissais de visu – car je connaissais tout le monde sans réellement les connaitre – mais pour le moment, aucun avec qui j’avais des atomes crochus. Beaucoup de Plombs et de Zincs… Quelque chose en moi n’appréciait pas. En même temps, si cela pouvait leur ouvrir les yeux sur les bienfaits de notre gouvernement, cela n’en serait que mieux. Mais où étaient donc James ou encore Rebecca ? Au moment où l’un des serveurs me tendit une coupe de champagne, je remarquai l’un de mes professeurs. Les convenances voulaient donc que j’aille le saluer. Je bus une gorgée, juste une, je savais, je me connaissais, je devais espacer les prises d’alcool, et je m’approchai de lui, sourire aux lèvres.

« Bonsoir, Monsieur Thorn. Cette soirée promet d’être dans les annales. Notre école a beaucoup souffert et j’ai l’impression que tout le monde a compris que cette soirée était un gage de paix et de tolérance. »

Car cela ne pouvait être que cela : rappeler au monde entier que l’école était une école, un lieu d’apprentissage, de vie en communauté ou l’on devait pouvoir s’épanouir et agir pour le bien commun. Voilà pourquoi ils avaient accepté certains membres de l’Académie, même si cela m’avait choquée au début : il fallait bien donner une chance à tout le monde. Weins et Gordon était ainsi, ils nous offraient à tous une seconde chance. Je restai donc quelques instants à converser avec mon professeurs quand je repérai enfin  madame le maire, notre hôtesse.

« Voulez-vous bien m’excuser ? »

Je souris à mon professeur, avalai une nouvelle gorgée et fondis la foule, adressant quelques regards et quelques salutations à certaines connaissances, cherchant toujours certaines personnes sans les trouver. Par contre, je passais devant deux têtes connues…

« Calypso, Allegra, vous êtes ravissantes. »

Sourire de politesse et formules toute aussi vide de sens. Nous n’avions pas vraiment de choses en commun, mais je me devais d’avoir une parole ou un geste gentil pour tout le monde, même celles et ceux qui commettaient des erreurs. Ceci étant, je ne m’attardais pas. Mon but était d’adresser mes salutations à notre hôtesse. Quand j’arrivais enfin face à elle, mon cœur se gonfla. Mon orgueil aussi quelque part. Dire que j’avais eu la chance de travailler pour elle, pour cette femme forte et déterminée qui avait réussi et travaillait main dans la main avec Gordon. Je ne devais pas laisser transparaitre mon émotion, mais c’était tellement d’honneur ! J’espérais qu’elle se souvienne de moi. Oh je n’étais qu’une petite stagiaire parmi des dizaines, mais peut-être que…

« Madame le Maire. Cette soirée est comme chaque année particulièrement réussie, même si elle possède une saveur particulière aujourd’hui. Notre école a été meurtrie en son sein et c’est une chose réconfortante que de savoir que nous pouvons compter sur votre présence et votre générosité. »

Je lui avais parlé ! A cette femme ! Si personne ne m’arrachait à elle, il y avait fort à parier que je lui tiendrais la jambe des heures ou que je me ridiculiserais d’une façon ou d’une autre, mais je ressentais tellement cette soirée comme une nouvelle chance, pour chacun de nous…

La tenue de Jade:

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 3 Juin - 0:27

Est-ce qu'il existe un paradis plus réel, intense et beau qu'une soirée mondaine en l'honneur de Gordon ? Absolument pas. Non, si la journée porte-ouverte était, avant la vague sanglante, fabuleuse, cette fois-ci c'est mille fois plus impressionnant. La crème de la crème de New-York est là, rassemblée dans le merveilleux hôtel de ville. Peut-être que le Président viendra faire une visite surprise ? Enfin, les espoirs sont minces mais les espoirs sont là, qui sait ce qu'il peut bien advenir durant cette fête ? Pas de tueurs armés de fusil d'assaut, ce serait pour le mieux. La salle est baignée dans une lumière. À l'intérieur, diverses personnes discutent, probablement de toutes sortes de sujet passionnant. Il y a même un petit banquet et des verres, ce qui est sûr, c'est qu'elle ne mourra pas de faim ce soir. Elle scrute la salle de son oeil de lynx de Platine habitué à observer les gens et à les juger. Eh oui, elle est comme ça Rebecca. C'est utile pour reconnaître les faux patriotes, les futurs plombs et les gens peu fréquentables. Décidément, lorsqu'elle sortira de l'académie Weins, elle mettra tout en oeuvre pour pouvoir se retrouver une fois de plus à un tel évènement, auprès des personnalités importantes. Jamais Rebecca a ressenti une envie aussi brûlante d'accéder aux hautes sphères de la société, jamais l'ambition l'a rongé autant qu'en ce moment précis, entièrement magique selon elle. On ne peut pas lui en vouloir, c'est le rêve de n'importe quel platine, de se retrouver ici, non ?

Du coin de l'oeil, elle repère la silhouette d'une personne qu'elle connaît que trop bien. Elle était trop obnubilée par tout ce qui se passe, complètement aveuglée par la douce lumière du gouvernement qui l'éblouie, pour se rendre compte de sa présence. Host. Frederic Host. Ou Freedie, comme elle aime bien l'appeler. La Platine ne conçoit toujours pas que les Plombs aient le droit d'assister aux célébrations. Qu'ont-ils fait pour mériter une telle récompense, ceux-là ? Rien mis à part peut-être cracher comme des ingrats sur le système qui les nourrit, protège, héberge et leur fournis une éducation presque donnée. Si Rebecca serait la directrice de Weins, elle les aurait gardés tous les Plombs au bercail pour qu'ils puissent nettoyer l'académie de fond en comble avec le concierge. Le problème est qu'elle n'est pas directrice et respectant celui-ci, elle s'abstient de contester la décision. Néanmoins, la brunette n'est pas d'une intolérance irascible. Les Plombs plus dociles peuvent très bien venir, pour qu'ils puissent voir ce qu'ils pourraient manquer, mais les autres... Il y a de quoi s'indigner. Elle se console à l'idée que si les organisateurs ont décidé d'accueillir tous les élèves, c'est qu'il doit y avoir une raison. Surement en lien avec la fusillade, puisque c'est l'un des thèmes de cette soirée. En tout cas, les Plombs devraient se sentir privilégiés et pas qu'un peu, pense la Platine. Malheureusement, le temps n'est pas à la réflexion concernant qui doit entrer ou pas. Elle a un petit compte à régler avec ce cher Freedie. Elle avance avec élégance, vêtue de sa robe dorée et de ses talons hauts. De la marque Boulou, pour l'occasion. Une fois à une distance raisonnable (elle est trop dédaigneuse pour ça) du garçon, elle lui lance un sourire forcé. Douce sera la vengeance...

« Salut, Frederic... Belle soirée n'est-ce pas ? D'ailleurs, pas mal le costume. Il te va bien, quand même. »

Comme si son avis à propos de la soirée la préoccupait vraiment, tant qu'il ne dit pas de sottises ou crache volontairement sur celle-ci... Puis, pour ce qui est du costume, ordinaire. Un pas mal ne signifie pas que c'est joli forcément.

« Tu aimes ce que tu bois, au moins ? Profites-en. On ne sait jamais quand une telle occasion de boire, selon toute vraisemblance, des boissons aussi luxueuses peut se reproduire. Ce n'est pas donné, pas à n'importe qui en tout cas et pas tout le temps. »

Voilà des mots lourds de sous-entendus. Après tout, combien lui restait-il à ce paria depuis qu'il ne peut plus aspirer tel un vampire l'héritage de ses parents ? Rebecca ne sait pas tout. En fait, elle ne croit pas si bien dire. Puis, ce n'est qu'un Plomb. On donne rarement du champagne aux gens de son espèce, il devrait s'estimer chanceux. Sinon, la Platine a conservée une robe de rechange (qui lui appartient depuis relativement longtemps) qu'elle a discrètement enfouie dans son manteau. C'est pratique lorsqu'il y a des accidents. Rebecca, paranoïaque ? Nan.

« J'espère que ton amie sera là. Alanis Pendcastle, c'est ça ? Tu n'es pas le seul à t'aventurer en ville après les cours. Ne t'inquiète pas, je garderais votre petit secret. Ça provoquerait beaucoup trop de vagues pour rien et je pense que ça fera plus de mal à elle qu'à toi ou moi. Simple conseil, fait attention. Prend ça comme un nouveau départ, nous sommes quittes maintenant, j'avais beaucoup de rancune, tu sais. Ne recommence jamais, envisage de racheter tes erreurs passées, de nettoyer ton présent, planifier raisonnablement ton futur et je veillerais à ce que les choses se passent un peu mieux pour toi. J'ai les préoccupations des brebis égarées à coeur. Passe une bonne soirée. »

Elle tourne les talons avec un sourire ravit aux lèvres. À-vrai-dire, elle s'en fichait un peu de ce qu'en pense Frederic. Elle voulait seulement lui faire un peu peur (même si ça ne dure que quelques secondes), lui pendre une épée de Damoclès de plus au-dessus de sa tête. Bien sûr, elle ne dira rien à Alanis, elle est relativement innocente malgré le fait qu'elle bénéficie de relations douteuses. C'est pour ça qu'elle a précisée qu'elle ne dirait rien, ce n'était pas dans ses plans de dévoiler quoique ce soit. Rebecca voulait seulement ramener le Plomb à l'ordre, question qu'il se cache un peu mieux. Si ça n'avait pas été elle qui aurait découvert ce rendez-vous discret, cela aurait pu être quelqu'un d'autre. Quelqu'un de mal intentionné. Il devrait me remercier, en fin de compte, pense la brunette.

La Platine passe devant Calypso et Allegra, leur lance un sourire complice qui sous-entend un truc du genre : Je suis allé l'embêter un peu, question qui ne prenne pas trop ses aises. Elle n'a pas particulièrement envie de leur parler, se contentant que de leur dire un traditionnel « bonjour » puis « Passez une bonne soirée » avec politesse et le sourire. Elle ne les a pas ignorés, au moins. Seulement, est-ce possible ? Rebecca les respecte, elle est polie et courtoise, toutefois, elle a d'autres préoccupations pour l'instant. Finalement, elle suit les pas de Jade plus tôt et la rejoint auprès de la grande et puissante Mairesse. Elles ont eu le temps de discuter un peu avant son arrivée mais Rebecca a espoir de bien s'incruster dans la conversation. Et puisqu'elle semble plutôt portée vers la soirée, ça ne va pas être difficile. À l'intérieur, la Platine a l'impression de flotter sur un petit nuage aux couleurs du drapeau américain. À l'extérieur, elle semble en parfait contrôle d'elle-même et de son corps. Combien de temps cela durera-t-il ? Impossible de le savoir.

« Bonjour Jade. Bonjour à vous madame la Mairesse. Je me présente, Rebecca Dawson, mais vous pouvez m'appeler Rebecca, ou comme vous voulez, tant que c'est raisonnable. Je suis désolé m'incruster ainsi dans votre conversation mais je ne pouvais résister à l'envie de m'entretenir avec des gens de bonne compagnie. »

Inutile de mentir sur ce détail, elle le pense sincèrement, tout comme la suite.

« Votre soirée est une réussite, madame Baker. Il est évident que l'ascension du Président Gordon doit être fêtée en grand. Après tout, j'ose croire que nous assistons au tout début d'une nouvelle ère qui s'étend sur l'ensemble de notre grand pays et cela grâce à des gens comme vous. J'ai beaucoup de respect envers vous. Un départ en force suite au drame à l'académie, il n'y a rien de mieux. Et pourtant, ce n'est pas tout... »

Léger silence, très court.

« J'admire votre façon de trouver plusieurs utilités à une seule chose. Voyez-vous, il est certes important de rendre un dernier hommage aux victimes ainsi que préparer une fête pour les survivants, question de faire chuter un peu la pression accumulée à l'académie mais ce n'est pas tout. Il y a tant de gens différents réunis, Harmony par exemple, sans compter le corps de police et autres membres importants de la communauté. C'est parfait pour les académiciens en quête de relations, de point de repère, une fois leurs études terminées. C'est une occasion pédagogique extraordinaire que vous nous offrez là, pour tous les élèves. Je vous remercie grandement, madame, pour avoir rendu cet évènement possible avec votre équipe. »

Elle n'a jamais arrêté de sourire. Comment faire autrement ? Tout est si... parfait.

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 3 Juin - 22:02



Il s'en était passé du temps depuis la fusillade qui était survenue à l'académie alors que Gordon devait venir nous dire bonjours. J'aurais tellement aimé le rencontrer, lui montrer tout ce que je savais faire et surtout pouvoir le voir de mes propres yeux. Mais le destin semblait en avoir décidé autrement. Cette journée avait été pour moi très éprouvante. En plus d'avoir bouleversé l'ordre établis par Gordon et par Edmund, nombreux avaient été blessé ou bien tuer. Triste journée. Être invité dans une réception privée pour l'occasion, afin de penser à eux, me semblait très étrange. Non seulement parce que je savais que je ne me sentirais pas à ma place là-bas mais également parce que pour moi s'amuser en l'honneur de personnes mortes était peu commun, irrespectueux presque. Mais pourtant en tant que Platine il était de mon devoir de venir. Je ne me sentirais pas à l'aise dedans, comme un fauve en cage dans une prison dorée.

De plus je devais porter une robe de soirée. J'avais l'habitude de porter des habits assez courts et mettre une robe longue était assez désagréable. Le tissus de la robe nommée Poséidon que je portait était très soigneux, presque trop pour moi. Il s'agissait de mousseline m'avait-on dit lorsque je l'avais acheté. Elle était blanche et bleus un peu comme si j'avais eu des écailles sur ma peau. C'était très délicat et peut-être beaucoup trop pour moi. N'importe qui m'aurait pourtant rassurer en me disant que j'étais belle, que j'étais parfaite. Rebecca l'aurait dit si elle n'était pas déjà partie, presque pressés d’assister à la réception. Je l'aurais été sans aucun doute si cela avait été pour d'autres raison. Ce que je pensais c'était qu'il s'agissait surtout d'oublier les atrocités de la fusillade, en dansant, en parlant et en buvant. Mais une autre fois, une autre réception en d'autre occasion m'aurait plu. Vous rendez-vous compte : une réception à la mairie à laquelle une petite fille d'un quartier plutôt pauvre avait été invité. Certes comme tout les autres. Je respirais, m'observais dans le miroir. J'attachais mes cheveux dans un chignon coiffé à la perfection, afin de laissé mon porte de tête nu puisqu'il n'y avait pas de bretelles. J’accessoirisais par quelques bijoux. Le chignon que j'avais fait dont je ne me souvenais plus le nom mettais beaucoup de temps à être créer normalement, mais je m'étais entraîner dès que j'avais reçut l'invitation. Excitation et peur, joie et curiosité. On me regarderait, on dirait que je ne fais pas partis de ce monde, on me dirait corrompu pour ceux qui n'approuvait pas le pouvoir de Gordon. Naïve, stupide, peureuse … tant d'adjectif résonnerait dans ma tête lorsque je les verrais. Les yeux rivés sur moi. J'avais peur. Je ne voulais pas affronter tout ces regards, pourtant je le devais. Il s'agirait juste de profiter de la soirée, de s'amuser comme il fallait, de rencontrer des gens et faire comme tout le monde. Je me maquillais légèrement, mit mes talons et me regardant dans le miroir à nouveau, c'est la tête haute que je m'observais. Je pris un sac à main contentant très peu de chose, mais l'essentiel, mon manteaux noir et partis. Un taxi m'attendait en bas et je n'hésitais pas à monter dedans, déterminée à montrer à tout le monde qui j'étais et que je n'avais pas peur d'eux. Que la force de mon amour pour Rebecca et pour Gordon soit en moi pour se soir !

C'est la boule au ventre que je montais les marches jusqu'à l'hôtel de ville. La ville lumineuse derrière moi, j'aurais tellement adoré enlever mes talons et m'aventurer comme une publicité à travers la ville. Une publicité, oui j'aurais tellement adoré en faire une, pour montrer la force platine. La mairie était très belle. Ils l'avaient décorés pour l'occasion. Je poussais la porte et donnais mon invitation, donnais mon manteau et me rendait dans le lieu de la réception. Je ne me sentais pas à ma place, moi qui venait d'un quartier misérable que tous essayait de raser sans trop de succès. Heureusement que Jason y habitait. Cela aurait été presque agréable qu'il soit là ce soir. Mais ce ne serait pas le cas. Imaginez un peu le scandale si ce clown magicien se trouvait parmi les convives, une belle petite grenade à la main, faisant ainsi d'autres morts. Comme s'il y en avait pas eu assez. Je m'approchais du buffet, la tête droite, le regard assuré et me servit une coupe de champagne en espérant ne pas m'endormir à cause de l'alcool mélangé aux bulles. En y réfléchissant bien ce jour était tout de même particulier. C'était le jour où Gordon nous avait tous sauver de notre misère. Le jour, l'anniversaire du début d'un avenir meilleur dessiné par le président parfait qui nous avait si gentille-ment débarrassés de tant de douleur, de malheurs et de destins tragiques. Il était notre sauveur, notre dieu. Je levais mon verre, seule, à la gloire de Gordon.

Me retournant vers la salle pour observer le monde, j'y vit nombreux élèves : Calypso Storm bien évidemment, Jade Thomas également, H.Allegra Lockhart aimant tellement les grandes réceptions, Frédéric Host, Rebecca qui discutait avec Madame le maire. Et non loin un professeur qui s'ennuyait. Tous avaient eu l'obligation de venir. Quelle soirée ! Mais au moins je savais ne pas être seule à qui cette soirée déplaisait, il suffit de voir les têtes des autres. J'étais mal à l'aise et j'essayais donc de me concentrés sur ceux que tous pouvaient bien se dire. Les discussions tournaient autour de beaucoup de chose : politique, famille, fusillade, Gordon. Bref tout un monde auquel je n'appartenais pas. Je ne voulais pas parler des événements qui s'étaient passés à l'académie , ni entendre un plomb me dire que Gordon était un minable à cause de ça. Quelqu'un voulut venir me  parler. Des personnes passèrent devant lui, l'arrêtant dans sa course. Finissant mon verre rapidement, je me servis une autre coupe, en prit une autre dans ma main libre puis sortis jusqu'à enfin trouvé un banc dans un couloir, non loin de la réception pour éviter qu'on ne me prenne pour une voleuse. Je m'assis et commença à boire ma coupe de champagne.

la robe de cookie (me demandait pas comment elle l'a eu):

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 3 Juin - 22:05

Qui dit soirée, dit costume, qui dit costume dit se faire remarquer… Je n’aimais pas du tout cela. Mais, quelque part, nous étions « obligés » de faire acte de présence à cette fête mondaine. Je savais que je ne m’y sentirai pas du tout à ma place mais j’avais pour espoir d’y retrouver quelques personnes que je connaissais. J’étais alors devant le miroir de la chambre en train de me préparer quand avec nostalgie je me suis souvenu du temps où Fred et moi faisions chambre commune. Depuis son départ, je n’avais pas retrouvé de colocataire à temps plein. Je ne savais pas vraiment si j’en étais satisfait ou non, mais ce dont j’étais certain, c’était que parfois ça manquait cruellement d’ambiance et de discussions.

Enfin, quoi qu’il en soit, désormais apprêté comme il se devait pour une soirée mondaine, je pris mon courage à deux mains et m’engagea vers la sortie du bâtiment pour me rendre à la Mairie. J’espérais juste pouvoir passer le plus inaperçu possible d’autant que les Plombs ne sont pas les plus appréciés qui soient. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle j’avais mis un costume passe partout : chemise blanche et pantalon et veste noirs. J’avais songé à la veste de velours bordeaux mais c’était peut-être un peu too much. Je n’avais pas beaucoup de costumes cela dit, donc un jour viendrait où je devrai surement le sortir aussi.

Quand j’arrivai devant le grand bâtiment, je pouvais déjà entendre le son de la musique de fond, les rumeurs qui allaient et venaient au gré des mouvements de chaque personne. Les couleurs se mélangeaient agréablement, surtout avec les robes toutes plus colorées les unes que les autres que les jeunes femmes portaient. Les jeunes et les plus vieilles d’ailleurs. Les hommes quant à eux, restaient souvent dans le cliché du costume noir et blanc, ce qui me fit sourire. J’étais un cliché… et oui !

J’avançais lentement, espérant ne pas avoir à faire trop semblant de m’intéresser à telle ou telle personne, mais ce fut loupé quand je tombais directement sur le groupe de gratin. Sourires, saluts, politesses… tout ça ne me gênait pas et me paraissait même normal, sauf qu’en cet instant et en ce lieu tout semblait faux et surfait. Cela me prodiguait un étrange sentiment fort désagréable. Je n’étais de toute manière pas à ma place dans ce monde de riches, n’importe qui aurait pu le voir. Heureusement pour moi, il y avait bien trop de monde pour être remarqué… Bien que pour ma part j’avais déjà repérer Fred. Une des rares personnes avec qui j’aimais bien parlé à l’époque même si nous étions aussi semblables que différents.

Je m’approchais donc de lui avant qu’une jeune femme l’interpelle. Je ne la reconnaissais pas. Les filles changeaient bien trop avec leur maquillage et leurs habites tout près du corps. Mais à en croire sa tenue aussi bien vestimentaire que physique, elle était dans les plus hauts rangs de l’Académie… car ça j’en étais sûre, c’était une étudiante de Weins, je l’avais déjà vue. Je pris donc un verre de champagne comme le serveur venait de me le proposer et attendit qu’il eut fini avec elle. Une fois fait, je m’approchai un sourire aux lèvres.

« Alors, déjà en train de draguer Fred ? » dit il un sourire amusé accroché aux lèvres.

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 3 Juin - 22:56



Les réceptions, les soirées, les galas, c'était son domaine. Il s'y connaissait très bien, il pouvait y croisé plus d'un client ou d'une future victime, il savait ce qu'il fallait faire et ne pas faire. Son traître d'esprit lui soufflait de marquer le coup, de faire quelque chose qu'il ne devrait pas faire, mais sa conscience lui murmurais comme une douce mélodie « patience, patience, tu auras ta revanche ! ». Cette réception qu'avait prévu le maire de la ville en l'honneur de l'anniversaire de l'ascension de notre cher président Gordon, était pitoyable. Qui plus est Edmund Weins comme pour combler la perfection de cette soirée avait obligés tout les élèves à y participer. Et encore heureux que ce n'était que le soir. Daniel avait beaucoup hésité avant d'y aller. Son whisky l'attendait sagement dans le bar et il avait tant de chose à faire que d'aller dans une réception à laquelle on ne cesserait de dire « Mon Dieux heureusement que Gordon n'est pas venus ! Vous vous souvenez de la fusillade ? ». Mais comment pouvait-il se souvenir de ce qui s'était passé, ils n'étaient même pas là ! Des hypocrites que tout ses gens ! Balançant son verre de Whisky encore plein sur le tapis du salon, il prit ses clés de maison et sortis. Maxime l'attendais comme il le lui avait ordonné. Dans son beau costume, Daniel faisait fier allure et on aurait put croire à un être totalement innocent qui ne ferait que s'amuser ce soir. Ho oui il comptait s'amuser. Devait-il écouter la voix qui lui soufflait de faire quelque chose de défendus, ou bien sa conscience. Il y aurait sans doute Calypso Storm ce soir, Jade serait là également, Allegra sans aucun doute. Non cela de servait à rien de démarrer les hostilités tout de suite, il valait mieux attendre d'être sur place et de profiter de la moindre erreur qui surviendrait. Amusez-vous qu'ils disent ? Daniel ne s'en priverait pas.

Il descendit de la voiture. Rappelant à Maxime qu'il l'appellerait s'il avait besoin des ses services ce soir, il pensa à la possibilité de ne pas rentrer chez lui cette nuit, mais chez une charmante demoiselle. Allons, ce n'est pas comme si le nombre de vos conquêtes n'était pas déjà assez imposant, monsieur Lassiter. Mais il pourrait, il le savait. Cela semblait tellement simple. En réalité dans cette réception il y avait plusieurs personnes à qui il aurait parler. Mais celles-ci seraient sûrement occupés à discuter avec le maire par exemple. Lorsqu'il rentra dans la salle, c'est ce qu'il vit : Jade Thomas, sa chère petite élève en manipulation, en grande discussion avec Rebecca et Madame Le maire. Calypso et Allgra discutaient comme deux bonnes vieilles amies ensemble, Frédéric était en discussion avec lui-même jusqu'à ce que Win Denver vienne le rejoindre. Cookie filait loin comme une souris devant un chat et le professeur Thomas Thorn s'ennuyait. Une soirée comme on en voyait rarement. Certains n'avaient pas leur place ici et il suffisait de voir comme des platines telles Rebecca pouvaient lécher les bottes d'une personne qui lui était supérieur. Il ne dirait rien sur Jade, puisqu'il n'avait rien à dire, elle savait ce qu'il pensait de sa platinerie ou alors elle ne le savait pas et c'était tant pis pour elle. Calypso et Allegra étaient toutes les deux dans leur éléments de perfection et d'apparence. Quand aux deux plombs, même si Daniel les aimait disons bien, ils n'avaient rien à faire là, tout comme Cookie et Thomas Thorn.

Pourquoi était-il venus s'il s'agissait juste de critiquer tout ceux qui se présentait devant lui ? Il suffisait de venir à l'académie pour le faire. Il était venus par obligation, par curiosité et par une folle envie d'information. Il trouverait tout ce qu'il voulait ce soir il suffisait juste de laisser parler les gens une fois qu'ils auraient bu. Soudain quelqu'un l'approcha. Il reconnu un homme d'affaire à qui il avait fait du chantage. Ce dernier interpella le jeune homme avec beaucoup de violence, tenant le col de sa chemise.

« Toi ! J'ai tout perdu à cause de toi !

Daniel trouva cela fort agaçant qu'on vienne l'embêter si abruptement dans sa soirée d'amusement. L'homme déjà à moitié saoul ne fut pas difficile à faire lâcher prise. Lassiter lui expliqua que même si c'était le cas, il ne pouvait rien y faire maintenant et qu'il n'avait aucune preuve que sa perte fût à cause de lui. En lui promettant de se venger, le balourd s'en alla. Daniel soupira. Il ne pouvait même pas aller dans une réception sans qu'on vienne lui chercher des comptes. Ce genre de soirée était fait pour passer un bon moment non pour régler ses problèmes. On faisait ça dans la journée et le soir on se retrouvait dans un bar pour oublier tout notre problème en se rappelant qu'on était tous dans la même galère.

Le jeune homme se servit d'une coupe de champagne sur le plateau d'un serveur. Le champagne, boisson délicieuse et qui déliait les langues. Il ne fallait pas trop en abusés pour les moins aguerris par l'alcool fort, mais on pouvait en boire lorsque l'occasion se présentait. La réception était florissant de monde. Daniel avait une liste de nom en tête qui concernant les gens intéressants à voir. Et il attendait patiemment que l'une de ces personnes avec qui il aimerait passer la soirée se manifeste. Il observa chacune d'elle tout en buvant la boisson gazeuse dans son verre.

un petit costume:

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 3 Juin - 23:12

Mini intrigue ~ Soirée à la mairie

 Jared Davies était heureux de pouvoir assister à cette soirée donné en l'honneur de Gordon. Il se disait qu'il allait pouvoir rendre hommage à ce grand homme, à ses années de pouvoir, à tout ce qu'il avait apporté mais aussi parler avec d'importantes personnalités qu'il n'aurait pas pu côtoyé dans la vie de tous les jours. Il avait enfilé son plus beau costume, il avait ciré ses chaussures, il s'était coiffé de façon méticuleuse. Il n'était pas question d'être mal habillé pour une nuit de ce genre. Il préférait être habillé sur son trente et un et mal à l'aise mais il voulait présenter bien parmi les gens de la haute société. Le bâtiment était magnifique, la raison de cette fête toute autant et il abritait surement des gens qui devait l'être. Il se devait de l'être au moins autant.

En rentrant dans la salle de réception, il fut subjugué par la beauté des lieux. Il fut rapidement accaparé par un serveur qui lui tendit une coupe de champagne, qu'il prit sans réelle envie. Il ne voulait pas boire mais il trempa quand même ses lèvres dans l'alcool gazeux en grimaçant. Il n'avait jamais vraiment aimé ce breuvage. En regardant autour de lui, il repéra la maire de la ville, déjà entourée. Il hésita avant de rester loin d'elle. Elle était surement trop occupée pour entendre les compliments d'un petit jeune adolescent comme lui. Il resta en retrait et regardait autour de lui, admirant les jolies robes des femmes et les costumes des hommes. Tout ce beau monde avait l'air à l'aise, à l'exception de lui. Pourtant il était heureux de participer à cette fête en l'honneur de Gordon. Il pensait aussi à ses camarades morts dans la fusillade, songeant qu'ils auraient aimé être là.

Il aperçut une jeune demoiselle s'écarter de la fête pour aller s'asseoir plus loin. Soucieux, il s'approcha de la jolie blonde en robe bleue ( Cookie chou donc ). Il lui suivit du regard et la vit se mettre à l'écart. Inquiet pour elle, il s'avança. Elle paraissait jeune. Peut être une autre élève de l'académie Weins, comme elle, qui avait aussi la chance d'avoir été invité à cette fête. "Bonsoir mademoiselle ... Est ce que tout va bien ? Vous n'êtes pas souffrante ?" Pour Jared, c'était la seule explication qui lui valait de s'écarter de cette fabuleuse réception. A l'intérieur, il entendit un homme crier, mais la santé de la jeune fille l'inquiétait plus.


Harmony
Harmony V. Chanteloup
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Sam 7 Juin - 21:19

La journée avait été riche en émotion et Harmony tournait en rond depuis presque dix minutes lorsque sa garde-du-corps parvint à l'immobiliser. La blonde n'était pas stressée, elle n'était pas effrayée et elle n'était pas sous l'emprise d'une drogue quelconque et pourtant elle ne tenait pas en place. Cela n'avait, en soit, rien d'exceptionnel vu l'individu mais la femme sentait bien qu'il y avait autre chose que la joie de vivre qui agitait Harmony. La petite blonde avait chanté devant la ville entière et elle avait conclut avec l'hymne américain, réussissant par là-même à arracher des larmes à la femme imperturbable qui lui servait de garde-du-corps. Harmony avait toujours eut cette capacité de transmettre ses sentiments et ses émotions à travers ses chants, tout en « forçant » les autres à les ressentir à l'identique, et lorsqu'elle avait entonné l'hymne national, ça avait été comme un moment arraché au sablier de la vie, un instant intemporel. Ça lui arrachait la langue de l'avouer mais la femme était bien obligé d'admettre que Harmony avait éblouie plus d'une personne. Ce soir, la fête avait lieu dans l'hôtel de ville avec tout le gratin de la société et, petit changement de l'année, tous les élèves et professeurs de l'Académie Weins en plus des proches des victimes. Bref, ça allait être un bordel monstre et la femme n'avait pas du tout envie d'y aller mais elle devait assurer la protection de Harmony et la petite blonde ne pouvait pas rater l'événement.

« Qu'est-ce qui vous arrive, mademoiselle ? »
« Ho rien du tout ! Je suis juste tellement contente d'aller à cette soirée ! Je vais pouvoir revoir pleins de personnes qui me manquaient depuis que j'ai quitté New-York pour aller chanter en France, tiens d'ailleurs quelle heure est-il en France en ce moment ? Vous pensez que c'est trop tard pour dire à Marie que je lui fais un gros câlin ? Je ne l'ai rencontrée que quelques minutes mais je trouve que c'est vraiment quelqu'un d'incroyablement adorable ! Ha j'ai hâte de retourner en France ! Et j'ai hâte d'aller à cette soirée ! Ha que la vie est géniale ! »

La garde-du-cors ne dit rien, hocha la tête et soupira d'un air désespéré : cette fille était vraiment complétement folle. Elle n'arrivait toujours pas à admettre que tout le monde n'était pas gentil et qu'il fallait donc arrêter de faire des câlins à tout bout de champs. Mais qu'importe le nombre de fois où la garde-du-corps le lui faisait remarquer, la chanteuse oubliait la mise en garde dans la seconde et prenait un autre individu dans ses bras.
Les discours de Harmony étaient compliqués à suivre et pour l'instant, Hunter Stanton était une des rares personnes à pouvoir tenir face à la petite blonde plus d'une heure sans se pendre. La garde-du-corps, elle, avait développé la capacité fort pratique de n'entendre que ce qui l'intéressait, c'est-à-dire pratiquement rien de ce que disait Harmony. C'était reposant pour l'esprit comme pour les oreilles car la petite blonde ne s'arrêtait jamais de parler, de poser des questions et de disparaître sans prévenir. Épuisante. Cette fille était épuisante. Mais atrocement attachant, malheureusement ! Sans cette aura adorable et attachante qui l'entourait, nul doute que Harmony aurait dû se trouver un autre garde-du-corps depuis longtemps...
La styliste qui devait habiller Harmony arriva en portant la robe que la blonde allait mettre pour la soirée. Comme d'habitude, la robe avait été créée spécialement pour la chanteuse et n'importe qui d'autre aurait eut l'air ridicule en la mettant. Mais, étrangement, cette robe allait parfaitement à Harmony et loin de lui donner un air ridicule et grossier, ça lui donnait un air féérique et adorable. Bref, tout ce qu'elle était. La robe était rose avec des fleurs et des froufrous partout mais Harmony la portait à la perfection, même si sa garde-du-corps restait persuadé que la petite blonde allait se vautrer à un moment ou un autre. La robe était assez imposante et large mais la styliste avait diminué la largueur et enlevé la traine de façon à ce que Harmony ne se vautre pas lamentablement en courant chercher un biscuit et qu'elle ne prenne pas trop de place en général... Le coiffeur arriva quelques minutes après la styliste et entreprit immédiatement de mettre des fleurs assorties à la robe dans les cheveux de la chanteuse, achevant par là-même de lui donner ce côté bonne fée ou ange gardien. Dès que la petite blonde fut parée, la garde-du-corps la fit monter dans le véhicule et l'emmena directement à l'hôtel de ville. Harmony sortit de la voiture sous les flashs, les hurlements de joie de la foule et elle leur répondit en faisant de grands gestes et de grands sourires. Harmony était heureuse d'être là et la foule le lui rendait bien.
La petite blonde entra dans le hall, se fit immédiatement accoster par des gens la félicitant, lui posant des questions, etc... et elle tenta d'y répondre sous l’œil amusé de sa garde-du-corps qui avait rejoint la sécurité de la soirée. Soudain, l’œil de la chanteuse repéra ses deux petits chéris : Win et Frederic. Elle ne savait pas s'ils l'avaient vu mais elle délaissa sa cour et courut vers eux avant de se jeter sur Frederic, l'enlaçant de dos et projetant autour du trio une douce odeur de fleurs écloses et cueillies récemment. Une fois le câlin pour Frederic terminé, la blonde se jeta dans les bras de Win et le serra contre elle puis elle se recula, pris la main du garçon et celle de Frederic :

« Ho je suis si heureuse de vous revoir ! Vous m'avez tellement manqué ! Comment allez-vous ? Ha  j'ai attendu cette soirée avec tant d'impatience : j'étais sûre que je pourrais vous y retrouver ! »

Et ni une ni deux, la petite blonde claqua un petit bisous sur la joue de Win et sur celle de Frederic sans se soucier des gens autour et du fait qu'elle n'avait toujours pas lâché leurs mains. Typiquement Harmony...

robe de Harmony en un peu moins encombrante !:

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Dim 8 Juin - 0:59

C'est trop lumineux. Elle n'est pas dans son environnement naturel, loin de là. Où sont passés les petits espaces confinés de sa chambre, le fond de la classe, la noirceur des nuits où l'insomnie la torture sans relâche ? La clarté illumine sa peau déjà trop blanche, qui se fond déjà très bien dans sa robe déjà blanche et bleu gris. Sa robe n'est pas spécialement belle, elle n'est pas laide non plus. Disons simplement qu'on n'a pas perdu de temps avec elle pour la préparation, ce n'est qu'une Plomb qui de toute façon pourrait être parfaitement à l'aise avec une robe aux couleurs de l'arc-en-ciel. Pourtant, elle porte des vêtements peu colorés, monotones. Sa peau l'est autant si on exclut le maquillage mauve autour des yeux. Certaines personnes pensaient qu'elle serait plus jolie et présentable avec un peu de maquillage, en même temps, il fallait bien qu'elle se doute d'un peu plus de couleurs pour ne pas ressembler à la dame blanche fraîchement sortie de sa tombe. Par contre, à son coup, elle porte un petit foulard vert émeraude. Ça ne va pas du tout avec le reste de son habillement mais la blonde s'en fiche éperdument, elle tenait absolument à mettre ce foulard, inutile de chercher la raison. Elle estime seulement que le vert est une couleur porte-bonheur, donc utile en cette funeste soirée. C'est tellement malsain de célébrer des meurtres, en plus la salle est pleine de gens qu'elle ne connaît pas. Ils sont bien habillés, élégants et beaux. Ils savent quoi dire à qui. Ils ne se sentent pas mal dans leur peau, nue comme un ver dans une marée de mots qui volent de gauche à droite. Eloïse ne se sent pas à sa place, elle a l'impression d'être un poussin jaune parmi une foule de poussins bleus. C'est gênant. Discrète, silencieuse, à peine expressive, elle se faufile un peu partout en évitant de regarder la plupart des gens dans les yeux. Elle ne voudrait pas avoir une conversation avec la mauvaise personne. Et si un haut placé s'attendait à ce qu'elle fasse des éloges d'elle-même, ou de quelqu'un d'autre, ou pas d'éloges du tout ? La vérité est que la jeune Plomb ne sait pas quoi dire, tout bêtement. Il y a trop de mots, d'expressions, de rimes, de figures de style, d'intonations, de citations et de sujets de conversation. C'est tellement divers qu'elle ne sait plus quoi dire et se retrouver dans une soirée mondaine pour la première fois de sa vie ne l'aide pas du tout. Pour l'heure, elle évite de parler à quoique ce soit en réfléchissant à des mots complexes et soutenus. Il peut toujours y avoir des imprévus, des gens un peu trop bavards qui veulent vous tirer les vers du nez. Elle se planque vers un buffet. Elle hésite avant de prendre un de ces délicieux biscuits au chocolat et quelques fruits. Elle voit les autres en manger mais redoute tout de même que la nourriture soit empoisonnée. Le dernier grand événement a fini en bain de sang, à ses yeux, elle a toutes les raisons de croire que tout le monde va mourir d'ici quelques minutes. Elle regarde les invités, ils ont l'air en parfaite santé pour la plupart. Aucun signe d'empoisonnement. Personne ne vomit leurs tripes ou s'étouffe en tombant par terre. La Faucheuse n'est pas dans les parages. Eloïse avale lentement et avec hésitation un petit biscuit chocolaté. Elle prend bien le temps de vérifier que rien ne cloche avant d'avaler. Elle attend cinq minutes. Pas encore morte. Ça devrait aller pour la nourriture. La blondinette mange, avec un manque total d'assurance.

« Bonjour, mademoiselle. »

Eloïse se retourne vers la personne qui a osé lui parler. C'était un garçon. Académicien ou riche jeune homme venu de nulle part ? Ça n'a aucune importance, parce que c'est un inconnu. Un inconnu qu'elle ne veut pas connaître.

« Euh... Bonjour ? »

« Vous êtes jolie ce soir mademoiselle, quel est votre nom d'ailleurs, si ce n'est pas indiscret ? »

Eloïse n'arrive pas à y croire. Pas parce qu'il vient de dire qu'elle est belle, vraiment, elle s'en tape royalement. Il l'a abordé pour la draguer, c'est sûr. C'est donc un pervers envahissant, elle le sent, Poussin l'approuverait. Elle recule un peu, anxieuse.

« Hm... Je... Je me le demande aussi ! Si ça ne détraque pas votre jovialité, je voudrais décamper un peu plus loin je me sens... pas très bien. »

Il fallait absolument que la jeune Cohen utilise des mots qui sortent de l'ordinaire, c'est la grande classe ici.

« Avez-vous besoin d'aide ? » Réplique le garçon perplexe.

« Oh non, j'ai simplement besoin d'une grande bouffée d'air. »

« Puis-je vous accompagner ? »

« Non, l'observation du ciel est une activité à faire en solitaire ou avec certaines personnes... »

« Je vois... »

Eloïse tourne les talons à la vitesse grand V. Peu importe qui était ce garçon, elle ne veut pas le revoir. Surement que cela a blessé son orgueil de mâle séducteur de voir une fille lui échapper d'une manière aussi burlesque, ridicule. La Plomb s'en fiche, ce garçon ne lui inspirait pas confiance alors tant pis. D'ailleurs, il devrait la trouver plus étrange qu'attirante désormais et c'est tant mieux. Néanmoins, elle ne ment pas en disant partir prendre une grande bouffée d'air frais. Elle quitte la grande salle, puis passe vers la réception. Elle n'a pas le choix pour sortir un peu, toute manière. Et c'est là qu'une vision d'horreur se présente à elle. Elle est outrée. Jared avec... cette Platine ? Bon, Jared est lui aussi un Platine mais Eloïse peut être possessive pour un rien. Impulsive et émotive comme elle est, ça ne lui prend pas deux secondes avant qu'une horrible, mauvaise et méchante jalousie s'empare de sa personne. Elle s'approche avec calme. La Plomb a l'air trop tranquille, c'est mauvais signe. Elle imagine déjà le garçon dire des mots doux à Kennedy, devenir plus que des amis pour que finalement celui-ci décide de l'ignorer pour passer tout son temps avec elle. Eloïse sait que Jared est infiniment plus populaire qu'elle, ça l'irrite violemment de se sentir aussi... Remplaçable.

« Jaaaareeeeeeed ! Quelle coïncidence ! Je ne savais pas que tu serais là, vraiment ! » Elle sourit d'un air narquois. « C'est amusant non ? Cette soirée est superbe, c'est l'euphorie ! »

Eloïse s'assoit auprès de Cook, l'autre avec qui Jared préfère passer la soirée qu'elle. Non mais oh, qu'est-ce qu'elle a de plus qu'elle, cette Platine ? Après tout, la Plomb est une sorcière ! Dû moins, c'est ce qu'elle pense.

« Tu dois t'appeler Coooook non ? Eloïse, enchanté. Dooooonc, vous deux, qu'est-ce que ça faisait de pouvoir discuter seul à seul, loin du groupe, en toute intimité ? Ça doit être trèèèès... Emballant, n'est-ce pas ? »

Que de questions suggestives. On dit que la jalousie est un sentiment laid mais on dirait que ce sentiment a rendu Eloïse beaucoup plus bavarde. Reste à voir si c'est une bonne chose...

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JE SUIS: un cas désespéré, le lavage de cerveau ne m'a pas encore eu


MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Dim 8 Juin - 2:26



This is survival of the fittest
This is do or die
This is the winner takes it all
So take it all
So take it all
So take it all



Elle ne se sentait pas prête.
Deux heures avant de partir, elle était encore affalée sur son lit, les cheveux propres mais emmêlés, le visage bouffi de sa non-nuit, et les pensées embrouillées comme d'habitude. Elle ne savait pas quoi mettre, pas quoi dire, pas quoi faire. Comment était-elle censée agir ? Ce genre d'évènement la rendait malade. Elle se sentait perturbée, angoissée, un mal-être sans nom - sans forme - sans fin. Les morts la hantaient, la réveillaient la nuit et elle devait tenir sur ses réserves de « dopants » pour se maintenir debout.
La fusillade ? Elle ne l'avait pas vécue, son système ayant fait un "shutdown" de plusieurs heures et l'ayant plongée dans un pseudo coma dont elle n'était sortie qu'une semaine après. Hello darkness my old friend, i've come to talk with you again

Elle avait paniqué, on l'avait rapatriée en urgence à Weins et depuis elle était sous médicaments et devrait avoir un suivi psychologique poussé et obligatoire. Bien sûr, Spencer s'arrangeait pour ingurgiter le moins de médicaments et se soigner à sa façon.

Depuis le début du mois, Spencer plongeait, se noyait. Elle avait eu beau se débattre, elle ne faisait que s'entraîner vers le fond, faible et folle. Honnêtement, elle se demandait si elle ne mourrait pas avant d'avoir fini l'année. Elle ferma les yeux, et lorsqu'elle les rouvrit, Spencer fut frappée de plein fouet par une résignation monstrueuse. Elle devait y aller. On ne lui laissait pas le choix. Le retour à Weins après l'incident avait été catastrophique, elle ne souhaitait pas réitérer l'expérience.
Alors... alors elle allait y aller. De plus, l'Académie s'était débrouillée pour que chaque élève reçoive un habit convenable pour la réception. Ferait-elle cet effort ? Elle ne savait pas s'il s'agissait d'insulter Gordon ou de rendre hommage aux morts. Compte-tenu des derniers évènements, peut-être valait-il mieux encore la jouer soft. Et puis, Spencer n'avait plus la force de se battre à poings levés en ce moment. Elle se sentait vidée et faiblarde, abandonnée et idiote. La remise en question guettait, bien qu'elle s'efforçât de la rejeter loin dans un coin de sa tête. À terre, à genoux ou debout, jamais elle n'abandonnerait, plutôt crever. SALOPE, PLUTÔT CREVER !

Sur ce cri de désespoir, elle partit se préparer.

Lorsqu'elle sortit de sa chambre, Spencer avait du mal à considérer ce qu'elle faisait. Elle était propre, coiffée, habillée, prête à aller parader dans une réception qu'elle haïssait, remplie de gens qui la débectaient pour passer trois heures de présence obligatoire à raser les murs. Pourtant... pourtant, en tant que résistante, en tant qu'élève et en tant que "dommage collatéral", elle se sentait contrainte d'y aller. Si elle avait crevé... non, si elle avait crevé, elle n'aurait pas aimé que tout le monde vienne. Elle aurait aimé qu'on lui foute la paix bordel de merde, et surtout, que les gens qui la détestaient ne viennent pas verser de fausses larmes et des condoléances creuses sur sa tombe. Mais si c'était obligatoire... damned.


Le City Hall l'impressionna beaucoup. Bien trop hors de son monde, hors de portée des gens comme elle. Alors que ses chaussures dorées se posèrent dans l'enceinte du bâtiment, elle eut soudain peur et se mit à chercher frénétiquement des Plombs du regard. Des amis, qui pourraient la soutenir avant qu'elle ne craque et qu'elle parte d'ici en courant. Cet endroit l'embarrassait. Elle se sentait trop à l'étroit dans sa jolie robe dorée, dorée... comme les Platines. Beurk. Spencer frissonna sous le froid de Décembre, mais aussi sous l'émotion. Puis, du coin de l'oeil, elle aperçut Win, Fred et... une fille bizarre, style poupée Barbie mais moins que Storm ou Lockhart, plutôt "Mon petit poney" en fait, qui se dirigeait vers eux, l'air extasiée. Sa tête rappelait vaguement quelque chose à la Britannique mais bon, privée de toute information extérieure à Weins et ne s'intéressant pas du tout à autre chose qu'à elle, le nom de la blondasse ne lui revenait pas en tête. Par contre, elle ne la laisserait pas toucher à Fred sans s'être assurée de son identité.

« Heeeeey les mecs ! » Sans tact ni délicatesse, elle marcha droit sur eux, recouvrant d'un coup son assurance de rebelle invétérée. « Je suis contente de vous voir, la salle est pleine d'horribles personnes moches et riches. » Elle rit, fort. Exprès. Ça sonne faux, elle sur-réagit, mais la fille qu'elle ne connaît pas la dérange. Ses yeux trope grands trop bleus la dévisagent avec surprise. « Et toi, t'es qui au fait ? »

Désormais, elle s'en fichait un peu plus d'être insouciante. Elle avait retrouvé ses amis.


Spoiler:

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Dim 8 Juin - 22:56

Poule Party ~ Soirée à la mairie

Comme tous les étudiants étaient invités, la salle était pleine à craquer et les gens ne cessaient d'affluer. Il ne peut que repérer la mairesse au loin, entouré de nombreuses autres personnes inconnues ou connues, comme Jade Thomas, une Platine de Weins. Il crut même voir Allegra rentrer à travers le verre de sa coupe de champagne. Mais non, lui resterait là. Il n'avait aucune idée de quoi dire aux dirigeant de la ville. Il était présent par obligation, pas par plaisir comme beaucoup d'autres étudiants Platines. Il buvant son champagne en caressant sa chevalière. Il n'avait jamais apprécié ces soirées mondaines où tout le monde souhaitait se montrer sous son meilleur jour, dans ses plus belles plumes, ses plus beaux costumes. Toutes ces poules de luxe se cambrant pour montrer leurs parures lui donnaient envie de fuir ce monde qui n'était pas le sien. Il se forçait à bien s'y tenir, ne serait-ce que pour tous ces morts à l'Académie. Même si une fête pour leur rendre hommage était une mauvaise idée, ce serait leur seule chance de commencer leurs deuils. Et lui plus que les autres en avait besoin.

Et ça claque, les talons font un bruit absolument infernal. Il regarde les chaussures, tentant de s'occuper au lieu de se ruer vers le bar pour profiter des boissons gratuites. Non, il reste planté, sobre, observant les gens, prenant ça et là des informations, repérant des regards. Une paire de claquette se rapproche de lui et il entend Rebecca en tournant la tête. Il ne peut retenir un soupir d’agacement. Elle l'énerve rien qu'avec son sourire. Le courant ne passe pas entre eux, il ne passera surement jamais. Comme si quelque chose ne pouvait pas coller entre eux. "Bonsoir à toi aussi Rebecca. Ta robe est ... splendide, elle éblouit la pièce entière." Ahrem. Ou pas du tout d'ailleurs, elle fait plutôt mal aux yeux. Il l'écoute parler et l'envie de boire le délicieux champagne disparait au fur et à mesure de ses mots. Il fixe un point pour rester calme. C'est une fille, c'est une étudiante, on est en public. Alors il lui fait un grand sourire bien hypocrite avant de finir son deuxième verre d'un trait. Il y a dans le timbre de voix de cette fille quelque chose qui lui tape sur le système. Il ne peut tout simplement pas supporter l'idée qu'elle lui fasse la morale, elle qui est occupé à prier Gordon toute la journée depuis sa bulle jaune. "Comment te dire ... Si j'étais un grossier personnage, je te dirai d'aller voir ailleurs si j'y suis, mais je ne suis pas un grossier personnage. A la place, je vais te remercier de la considération que tu me portes. Je ne pensais pas la mériter, il faut croire que je me trompais. Tes paroles pénètrent en moi mais malheureusement elles m'appellent à aller profiter des nombreuses avantages de cette boisson à bulle. Excellente soirée mademoiselle." Il la salue brièvement. Il abuse des considérations et des gentillesses et des amabilités et des mondanités. Il avance en boitant légèrement.

Elle a raison sur un point : ses excuses se font désirer. Il avait juré de prendre ses bonnes résolutions et il allait devoir les tenir. En prenant une nouvelle coupe pour occuper ses mains et sa bouche beaucoup trop ouverte ce soir, il balaie la salle du regard et il la voit. Et comment ne pas la voir : elle est sublime. Elle porte une magnifique robe, élégante, ses cheveux sont parfaits, comme elle l'a toujours été. Lui qui sait que ce n'est parfois qu'une façade se laisse avoir par le reflet qu'elle offre et son coeur s'arrête une seconde avant de s'emballer. Il se sent mal à l'aise dans la même pièce qu'elle. Il a envie de s'approcher d'elle pour lui parler enfin, lui présenter des excuses en bonne et due forme, il le veut vraiment, il a envie d'aller lui parler. Mais il reste figé sur place, avant de détourner le regard. Ce n'est pas le moment ni le lieu. Mais quand ? Et où ? Oserait-il seulement se pointer au Nord comme une fleur ? Non. Il n'en a plus le droit, il se fera fracasser le crâne en trois secondes. Alors il doit passer par un tiers. Il aperçoit Taleh derrière la blonde. ... Ce serait comme demander à Boogie d'avoir un entretien privé avec Jason Lecter, il finirait écartelé, décapité, les yeux enfoncés dans ses orbites et les moindres os triplement fracturés avant d'avoir prononcer le moindre mot. Et puis à coté de la blonde, il y en a une autre, qu'il connait. Mais est ce aussi l'idée du siècle ? Mieux vaut Allegra que Taleh mais on ne sait jamais avec elle, ses ongles griffent.

Il entend une voix de garçon à coté de lui et sa tête se dévisse quand il se tourne sous la surprise. Tout perdu à ses pensées et à ses conspirations, il en a oublié qu'il n'était pas seul dans la pièce. A coté de lui, Win a également un verre à la main. Au moins voilà une personne qui ose encore se montrer avec lui en public. Ce qui est rare parmi toutes les autres. Il fait tourner sa chevalière et tente une réponse. "Elle ? Bien sur que non, c'est une Platine avec des échasses en guise de chaussures et des prières à Saint Gordon qui sortent de bouche ! Détestable, vraiment. Mais je n'allais quand même pas faire semblant de renverser mon champagne sur elle. C'est tellement cliché. En plus ça ne se verrait même pas avec la couleur de sa robe." Et le revoilà parti à parler, à balancer des phrases à la suite d'autres. Il aperçoit le verre de Win. Le sien tremble dans sa main. Il se force à respirer. Il ira voir Allegra après.

"Alors dis moi tu passes une bonne soir ..." Un violent câlin le coupe dans sa phrase et il entend une voix amie qui l'a aidé à sortir d'une impasse. Il se tourne en l'entendant. C'est elle. C'est l'OVNI. Harmony. Il soupire, mais il est quand même content de la voir. Il l'apprécie même s'il la trouve bizarre. Elle caline Win, puis les embrasse tous les deux sur la joue. Venant d'elle, cela ne le surprend pas. Il avale une bonne gorgée. "Bonsoir Harmony ... Tu es là pour ... pour chanter ou pour les petits fours ?" Prétexter un ravitaillement pour aller parler à Allegra serait une bonne idée. Il observe Calypso partir en direction du bar et rejoindre une autre tête connue : Caïn. Décidément tout son carnet d'adresse est réuni au même endroit. Il nota de lui demander ce que ces deux là pouvaient bien avoir à se dire et une bouffée d'angoisse lui monte à la gorge. Est-elle au courant de leur récente amitié ? Va-t-elle mettre ses menaces à exécution ? A-t-elle un plan machiavélique ? Il doit respirer. Respirer. Se calmer. Elle ne va pas le tuer maintenant, elle ne peut point faire cela. Pas ici. Pas maintenant. Il doit la voir avant.

De nouveau derrière des voix féminines. Une tornade rousse a rejoint la blonde. Il a Spencer dans son champ de vision. Il serre son verre beaucoup, beaucoup trop fort. L'arrivée de son amie rouqine ne change rien à ses problèmes. Tout lui revient, une nouvelle fois, de façon brutale. Il doit lui parler. Vite. Il ose espérer que ce n'est pas ce qu'il croit, qu'il est une nouvelle fois totalement paranoïaque. Mais il n'y parvient pas pour le moment. Sa respiration est hâchée. Sa main tremble. Il regarde son verre et prend une nouvelle longue gorgée de bulle pour se calmer. Machinalement, ses yeux passent de Spencer à Harmony. "Harmony, mon amie Spencer. Spencer, je ..." Mais oui d'ailleurs qui était-il pour Harmony ? Son amie aussi ? Une vague connaissance ? Il choisit la solution de facilité avec un léger sourire pour cacher son mal être intérieur qui chamboulait ses tripes. " ... mon amie ausi, Harmony, chanteuse je crois ?" Il regarde Spencer. Il a besoin d'un soutien. Il est entouré d'amis, donc il peut se détendre. Il passe son bras autour de ses épaules, la serrant quand même un peu trop. Il se force. Il est bien. Il doit se sentir bien.

"Ma couleur est partie. C'est dommage je l'aimais bien. Du coup t'as vu, mes cheveux ont des reflets." Étranges reflets bleutés qui n'apparaissent qu'au soleil. On dirait un personnage de film idiot pour ado. Il espère que personne ne voit que sa main tremble. Il la resserre sur le verre et regarde le buffet. "Quelqu'un veut grignoter quelque ..." La flûte de champagne explose sous ses doigts, coupant sa main au centre. Il échappe un gémissant de douleur, s'écartant par réflexe de Spencer pour ne pas qu'elle soit blessée. Discrétion assurée. Il observe les éclats de verre à terre ainsi que les restes de sa boisson, comme un miroir de sa propre existence fracassée à ras du sol. Il se dégoûte. Alors qu'un agent armé de serpillière et d'éponge accourt en s'excusant du dérangement, Frederic s'écarte et serre le poing. Ce n'est qu'une égratignure. "Excusez moi. Je reviens."

D'un pas qu'il espère rapide, il s'enferme dans une cabine de toilette et regarde son reflet. Ses traits sont tirés, ses yeux sont fous et flous, il saigne de la main. Il passe son doigt sur le tatouage et caresse les contours de la cicatrice en forme de croix que l'encre recouvre. Il ne se reconnait presque pas. Seul ce petit détail sur son visage lui permet d'affirmer avec certitude qu'il est bien en train de s'observer dans un miroir. Il passe sa blessure sous l'eau. Il a déjà bu deux verres et demi de champagne. Il doit rester calme. Il devient complètement dingue et cela dure depuis trop longtemps. Il pensait pouvoir faire face encore un peu mais il doit se rendre à l'évidence. Frederic n'est plus capable de se gérer ni même d'encaisser ses emmerdes. Il desserre la cravate qui serre son col avant de l'enlever. Elle finit dans le sac poubelle. Il déteste ces accessoires futiles. Il essuie le sang sur ses doigts, se sourit à lui même. Il doit affronter ses emmerdes.

Il sort et avance vers Allegra. Elle ne risque pas d'apprécier de servir de messager. Mais pour le moment il s'en fiche. Cette situation ne peut plus durer. Quelqu'un doit faire le premier pas et ce ne serait jamais Calypso. Il a causé des tords, il doit les réparer. La vie ça fonctionne comme ça. Il fait un détour par le bar, attrape deux verres de vin blanc en s'excusant une nouvelle fois pour avoir massacré une flûte. Un excellent vin, de très bonne qualité. Il respire, longuement et se dirige vers elle. Qu'elle le voit ou non, il approche. L'acte trois de la plus grande tragédie new yorkaise est en route. Scène première. "Tere, mademoiselle Lockhart. Jolie robe." Sans autre forme de politesse, il lui tend son verre de vin, avant de se rendre compte qu'une fois de plus, l'estonien a remplacé l'anglais pour la saluer. Tant pis, elle se passera de traduction. Ils ont mieux à faire après tout. Il la regarde. Il se souvient de la dernière fois qu'ils ont été proches. Mais il n'est pas là pour parler de cela. Elle n'en a surement pas envie non plus. Leur jeu idiot de chat et souris a été conclu par sa victoire et si elle n'a pas poursuivi la partie, ça la regarde. Il lève le verre et goûte le vin, se réchauffant une nouvelle fois avec l'alcool. "Du Chardonnay. Délicieux d'ailleurs. Goûte le s'il te plait. Ca me fait plaisir de t'offrir cet alcool gratuit." Sa mauvaise foi est tellement haute. Mais de nouveau ses ventricules se serrent. Il ne peut pas tourner autour du pot longtemps, d'autant plus qu'il devrait aller sauver Spencer et Win des griffes d'Harmony, puis s'assurer que Caïn est en vie. "J'ai besoin de toi. C'est ... Je te demande au nom de ... de notre amitié ?" S'il en a existé une un jour. "J'ai besoin de ... Il faut ... Il faut que je parle à Calypso. Rapidement." Fin du premier monologue. L'autre doit maintenant répondre. Frederic a été franc. Rien ne sert plus de mentir quand il faut se mettre à nu devant les offensés.


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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 10 Juin - 2:03

Eva hâte légèrement le pas alors que la porte qui cache la réception se profile devant elle. La brune aurait aimé arriver un peu plus tôt pour assister au départ réel des festivités, mais a été retardée sans vraiment le vouloir. Un simple problème d'horaire dont elle n'a eu conscience que trop tard. Une erreur stupide en somme, qui s'est déjà évadée de ses pensées à présent. Enfin rentrée dans la salle, la luminosité augmente et elle se fond dans la masse. Celle-ci est déjà assez grande, alors l'infirmière suppose sans grandes chances de se tromper que la plupart des personnes attendues sont déjà arrivées. Son regard se pose sur quelques robes, costumes, reflets provoqués par des bijoux ou visages. Certains lui reviennent rapidement, d'autres sont inconnus et pour d'autres encore, elle ne saurait les ranger dans une de ces deux catégories. Le bruit de ses pas se perd dans le brouhaha ambiant, comme ses yeux dans la foule. Des murmures à peine audible, des rires discrets, d'autres plus francs, tous emprisonnés par les murs. Les discussions sont si mélangées qu'il est quasiment impossible d'en entendre – surtout si l'on n'écoute pas avec attention. Un mot vous renvoie à un autre comme un échange continuel, égal, qui ne s'arrêtera pas avant un certain temps encore. L'infirmière marche tranquillement tandis que le tulle de sa robe flotte à peine derrière elle, comme une fumée sage et docile qui l'entourerait continuellement. Son esprit envahi de songes,  elle se dirige jusqu'au bar pour prendre une flûte de champagne, puis se retourne vers la salle pour, encore une fois, observer les invités de la fête.

Il y a encore des visages qui semblent ne pas avoir oublié la fusillade. Elle n'y a été mêlée que de très loin, lorsqu'elle a dû soigner les blessés ou plus récemment, quand elle a refait le bandage de sa fille à peine découverte, ou plutôt retrouvée. Eva se demande combien de temps encore on parlera de cet incident. Peut-être faudra-t-il attendre qu'un autre plus sanglant encore se produise, pour que ce dernier lui laisse aimablement la place, certain d'avoir bien fait son boulot éphémère. Cela ne l'étonnerait pas vraiment, elle a comme l'impression que certaines personnes ont besoin de ressasser inutilement ce qui leur fait mal, encore et encore. De triturer la plaie, l'écorcher jusqu'à ce qu'elle s'infecte, ou du moins, jusqu'à ce qu'on leur donne une autre blessure pour les occuper. Alors, quand malgré toute cette adversité, l'ouverture parvient à se refermer, l'individu demeure dans une mélancolie profonde, sans cause. C'est sur cette réflexion qu'elle boit la première gorgée de son verre.

La robe d'Eva :

Clandestins
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COMMENTAIRES : La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin, surgir l’œuvre du malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes, car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’éternel quand sur toi, s’abattra la vengeance du Tout-Puissant !

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 10 Juin - 23:07

Ézéchiel ajusta son col et lissa à nouveau sa veste. L'austérité de son habit et la rigueur toute militaire de son port conféraient à sa tenue un côté martial étrangement synchrone, l'un soulignant l'autre, et n'était sa bible, on aurait pu le prendre pour un agent de sécurité. Il s'avança vers le Hall, observant en marchant le ballet des voitures qui déposaient les invités, le va et viens des employés municipaux et des agents de police chargés de la sécurité. La chose avait plus des allures de meeting politique que de cérémonie de recueillement, c'était une idée tellement déplacée de rendre un hommage aux victimes en même temps qu'on célébrait l’avènement de Gordon, mais d'un autre côté, il y avait une sorte de logique grinçante, cynique même d'"arroser" la dictature avec le sang des innocents. Le prêtre se demandait combien des personnes présentes se feraient la même analogie macabre, et comment les suppôts du tyran se comporteraient pour l'occasion. Mais patauger dans la fange n'était pas la raison pour laquelle il s'était invité à la soirée, il y venait en premier lieu proposer son aide et la parole du Très-Haut aux survivants, passés par les flammes et la mort mais encore fragilisés par la brutalité de leur expérience. Qui d'autre mieux que lui saurait trouver les mots justes pour apaiser leurs tourments ?.

Il s'avança sur les marches de l’hôtel de ville, rejoignant la file d'attente devant le portique de sécurité. Ils n'avaient pas lésiné sur les moyens, du moins pour les effectifs. Les patrouilles autour du bâtiment étaient trop espacées, les caméras ne couvraient pas tous les angles, quand aux policiers, ils avaient plus l'air d'être conviés à une sauterie que réellement en service. Un dispositif impressionnant par le nombre d'agents déployés, mais sommairement efficace pour un groupe  d'hommes bien mené. Les vieux réflexes avaient la vie dure, décidément, et il espérait qu'aucune démonstration de force n'aurait lieu durant la soirée. Non qu'il craignit pour sa propre sécurité, mais il se sentait le cœur léger d'avoir remisé au placard son holster pour l'occasion. Les armes étaient bien les dernières choses à amener ici, avec les faux sentiments.

Le flic prit son temps pour le fouiller, vérifier qu'il ne trimbalait pas d'armes et ne représentait pas de menace sérieuse. Le prêtre, lui, vit 12 points vitaux exposés en permanence et moitié moins de façons de se débarrasser de l'importun en cas d'urgence, mais tout se passa pour le mieux, jusqu'au moment de contrôler son identité. Ézéchiel leva un sourcil interrogateur et tendit sa bible au fonctionnaire :

"Les voici, mes papiers, les seuls dont l'honnête homme devrait se prévaloir, au demeurant" L'autre le regardait, interdit et bouche bée, il ne s'y attendait manifestement pas et le règlement ne devait pas comporter de mentions pour ce cas ci. "Désolé mon père", tenta il de bredouiller, "mais les consignes sont strictes, vous devez me présenter vos papiers...euh...officiels". Le curé conserva son calme, sans cesser un instant de fixer la baudruche en uniforme qui lui tenait tête. Ces gens étaient entraînés à marcher sur les autres, tout en se faisant marcher dessus par leurs supérieurs, et ainsi de suite, c'était ainsi que fonctionnait l'enfer qui leur servait de vie, sous le règne de l'indécence et du vice. Il fit mine de prendre une profonde inspiration, comme s'il allait souffler cet idiot, tel l'inutile fétu de paille qu'il était, puis releva la tête et enjoignit au policier de l'imiter.

"Vous voyez cette inscription au frontispice ? vous savez lire ?". Le flic prit une mine courroucée, jusqu'à ce qu'il comprenne que ça n'impressionnerait pas son interlocuteur, et au moment où il ouvrait la bouche pour protester, Ézéchiel enchaîna : "In God we trust, la devise de ce pays pour lequel tant d'hommes et femmes de bonne volonté ont sacrifié leurs existences, et aussi l'affirmation que nous sommes les enfants du Tout Puissant. Partout où je marche, Il m'accompagne, car le monde est sien, y comprit cette ville, ce bâtiment même.". Le flic était perdu, il ne savait plus quoi dire, ni que faire, et la file s'allongeait, en même temps que le nombre de témoins potentiels de la scène. Il préféra abandonner et laissa le prêtre autoritaire avancer. "La sagesse n'a pas de prix, mon fils, remercie le Seigneur de t'en avoir fait cadeau". Il entra dans le Hall...

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 0:29

Comme à chaque fois, je buvais les paroles de Rebecca. Elle avait les mots, elle disait si bien les choses. Elle ferait une merveilleuse assistante pour Gordon, bien meilleure que moi, je devais le reconnaitre. Elle semblait si à l’aise, si peu impressionnée par ce vaste hall, par le fait de parler à la Mairesse. Tellement de pouvoir, d’assurance, de splendeur ici. Je me sentais toute petite. Je devais faire si pâle figure à côté d’elle, presque effacée et peu intéressante. Et surtout, j’accaparai Madame Baker qui devait avoir fort à faire. Elle était bonne et généreuse au point de nous accorder du temps, de s’intéresser à nos parcours, mais je ne devais pas abuser de son temps.

« Un réel hommage qui appelle à la communion et à la réunification. Nous avons oublié de nous accepter et de communiquer. Merci pour cette soirée qui nous rappelle que nous sommes tous protégés, et qu’on ne devrait pas encourager les animosités. »

Sur ces paroles, je pris congé de Madame la Mairesse et de Rebecca. C’était des dissensions qui avaient mené à ce carnage. Certes, tous nos concitoyens n’étaient pas bien intentionnées, et il fallait ouvrir l’œil, les observer, mais nous devions aussi peut-être essayer de ne pas aggraver les scissions. Cette « fête », ouverte à tous les élèves sans exception, était un appel, peut-être, à être un peu moins… divisé ? Je n’en savais rien, je n’avais pas la prétention d’être suffisamment intelligente pour saisir la complexité et la sagesse des choix de la Mairesse. Mon regard parcourut la pièce. Toujours pas de James à l’horizon, et les autres Platines… éparpillées ici et là. Alors peut-être qu’il fallait que je me lance, que j’aille vers les autres, dans un signe de… paix ? Bon, ce terme était exagéré, nous n’étions pas réellement en guerre les uns contre les autres. Mais si pour une fois, nous pouvions avoir un moment de répit et être juste… nous… Mais vers qui allais-je tourner mes pas ? Des groupes se formaient, certains papillonnaient… J’entr’aperçue Miss Chanteloup, la grande chanteuse. Si j’aurais pu, j’aurais couru vers elle pour avoir la chance et l’honneur de lui parler, mais je m’imaginais bien mal piquer un sprint dans cette tenue. Porter une robe aussi longue et aussi belle n’était pas dans mes habitudes, et je ne désirai pas me couvrir de ridicule en tombant lourdement. D’autant qu’elle semblait plus qu’occupée. Alors qui ? Calypso avait disparu de mon champ de vision, laissant Allegra seule. Une zinc, c’était toujours mieux que des plombs n’est-ce pas ? Parce qu’il y en avait toute une concentration et je n’étais toujours pas très à l’aise en leur présence. Certains étaient sans gêne, inutilement agressifs. D’autres cachaient de lourds secrets, comme Win. Alors qu’avec les Zincs, la relation n’était pas la même. Je crus apercevoir Daniel entre deux mouvement, mais le perdit vite de vue. De toute manière, ne sachant pas réellement comment je devais me comporter avec lui en public, peut-être valait-il mieux ne pas aller le voir et imposer ma présence. Cela semblerait trop… louche. Peut-être nous croiserions nous, mais pour notre équilibre mental, mieux valait ne rien précipiter. Et s’il voulait me parler, il me trouverait. C’était ainsi que cela marchait.

Je fis quelques pas quand je tombai presque nez à nez avec… un prêtre ? Mon sourire disparut de mon visage et une sorte de colère sourde s’éveilla en moi. Je les détestais, eux et tous ceux de leur espèce, pour les mensonges qu’ils instillaient, les fausses promesses et les faux dieux qu’ils agitaient devant des âmes en peines. Leur Dieu m’avait pris mes sœurs et protégé leurs meurtriers. Il n’avait pas défendu ma famille, il m’avait privée de mon frère, il avait oublié ses précieux enfants… Je mourrai d’envie de lui balancer le contenu de mon verre à la figure. Mes doigts se crispèrent sur la coupe de champagne…  Sois forte et polie Jade. Sois forte et contrôle la situation.

« Bonne soirée mon père. Votre présence va certainement réconforter les familles des victimes que Dieu a rappelées à lui. »

Si j’avais eu du venin dans la salive, je lui aurais craché à la figure. Dieu… comment un dieu d’amour avait pu laisser un tel massacre se produire ? Je me sentais mal. Tellement mal, me souvenant de toute cette douleur que j’avais ressenti à la mort de mes sœurs, à ce Dieu qui m’avait abandonnée, cette… mascarade à l’église quand on les avait mises en terre. J’avais presque envie de vomir, aussi, je m’écartai prestement du prêtre, en espérant bien qu’il ne chercherait pas à ramener la pauvre brebis égarée que j’étais dans le « droit » chemin. J’avais un chemin aujourd’hui. Et pour le moment, il me conduisit auprès d’Allegra... qui n’était plus seule. Mince. Et je n’avais pas envie de me forcer, plus maintenant, après avoir vu ce prêtre. Mon salut prit tout à coup le visage de James ! Enfin, il était là ! Tant pis pour mes bonnes résolutions, je savais que les choses iraient bien si je restais auprès de lui, car il me rattraperait et m’apaiserait. Sans mot dire, sans même le saluer, je m’adossais à ses côtés et je bus cul sec le reste de mon verre. Je voulais oublier ce prêtre et ces putains de souvenirs mais…

« Empêche-moi de boire un autre verre, s’il te plait… »

Il me fallait un garde-fou. Manque de pot pour lui, c’était tombé sur lui, bien qu’il ne devait absolument pas deviner la raison pour laquelle je lui demandais cela. Pour lui, je n’étais sans doute qu’une jeune fille superficielle qui craignait d’être un peu pompette alors que ce n’était pas décent, mais moi, j’avais déjà succombé aux mauvaises sirènes par le passé, celles qui vous font tout oublier, et grâce auxquelles vous aviez l’impression de nager dans le bonheur. Je me repris tout à coup, réaffichant un sourire de circonstances et repoussant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

« Excuse-moi, le champagne… Je…  Je veux dire, cette cérémonie est grandiose, mais j’ai du mal à trouver  ma place. Tout le monde se disperse alors qu’on devrait être … soudés. C’est comme si on n’avait pas retenu la leçon. Je suis désolée, tu n’as peut-être pas envie de discuter avec moi, mais… Ce n’est jamais très agréable ce genre de soirée quand on est seule, alors, à moins que tu attendes quelqu’un ou que tu ne veuilles pas de ma présence, tu veux bien être mon cavalier quelques minutes ? »

Je lui jetai un regard de chien battu. J’avais confiance en James, je le connaissais bien, pour prêcher avec lui dans les écoles de la ville, mais je m’en voulais de le monopoliser. Toutefois, j’avais besoin d’un ami ce soir, de quelqu’un qui m’aide à garder mes certitudes et à laisser le passé où il était.

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 14:35


Si votre ramage se rapporte à votre plumage...


Il grouille. Il chante. Son buffet impérial...
Paires de souliers Italiens filant sur la moquette soyeuse de l’entrée et costume du même « Made In » il slalome tel un fantôme. Effleurement léger du plat de sa main contre un dos nu manquant de le heurter lorsqu’une jeune femme recule, elle s’excuse, bafouille en rougissant le temps d’un sourire de la part de l’homme et le voilà disparu, maestro ombrageux d’une foule entière. Vivier riche en tous sens qui s’étale autour, se livre à son regard d’acier et aucun ne se doute que pour un seul ici ils ne sont même plus vivants ou morts... Associations de données diverses, volée de chiffres et de lettres, vous n’êtes rien ou au mieux pas grand chose. Votre valeur pour lui, ne dépend que de l’intérêt qu’il vous porte sans cela... Hunter Stanton n’a que faire de votre existence.

La horde de sauterelle s’est étalée sur le City Hall, virevolte entre satin et escarpins, éclatant de rires et se tapissant en murmures. Belle mascarade, la dénigrer serait aussi grossier que de mauvaise foi. Qui ici dedans pourrait sans l’ombre d’une hypocrisie prétendre qu’il n’est pas satisfait d’un verre offert ? Vous mentiriez messieurs dames. Une main tendue refermée sur une flûte, inclinaison de la tête en guise de remerciement au serveur et le psychiatre s’éloigne. Par pure politesse il salue politiciens, professeurs et élèves avec aux lèvres un sourire identique pour l’un et l’autre, trouve la Mairesse flanquée de quelques Platines. Pas du Loup à l’approche des brebis, il se glisse aux côtés de la sexagénaire et glisse les doigts sur son épaule. On ne l’aura même pas vu venir... « Bonsoir Madame Baker, mesdemoiselles. » Lâche-t-il, une fois l’attention de l’élue obtenue. « Votre invitation m’honore, je vous en suis reconnaissant c’est une bien belle soirée. » Certes, à peu de choses près qu’il n’a pas été sans noter le pourcentage à crever le plafond d’un coup de pub pour Gordon mais comme pour beaucoup d’autres choses en ce bas monde, il n’y accorde aucune importance. Ce qui en découle en matière de réactions en revanche ; voilà de quoi l’occuper. Il remercierait bien volontiers Madame la mairesse pour un tel étalage mais se gardera de cela, sans trahir ses petites manies. Quelques formalités échangées puis il sourit aux étudiantes et à la secrétaire, s’éclipse comme il est arrivé. Vautour parmi les Canaris dorés...

Proche de l’entrée, le dos infiniment droit et le port de tête haut il porte son verre à ses lèvres à une allure parfaitement réglée, scrutant visages et gestuelles jusqu’à voir son attention ferrée par la gauche. Changement infime dans l’atmosphère, comme un parfum venu vous chatouiller les narines quand un représentant de l’église fait son entrée... Inattendu, quoi de plus intéressant pour l’heure ? Sans même le regarder il abandonne son verre à moitié vidé sur une table et allonge quelques pas en direction de l’homme, s’arrêtant à une distance respectable sans pour autant se montrer intimidé. « Bonsoir mon Père. » Nul doute que le « sage » homme aurait attendu un moment pour trouver un interlocuteur ne se contentant pas d’un rapide salut avant de prendre ses jambes à son cou. La présence de ces représentants d’église laisse souvent mitigé, Hunter ne l’ignore pas mais dans son cas, le personnage incarne aussitôt une question à laquelle répondre. Outre la tragédie de presque cent morts, qu’est-ce qui vous pousse à être de la fête mon père ? Est-ce aussi simple, aussi généreux que l’hommage aux défunts ? Oh allons... pas de ça entre nous. « Hunter Stanton, enchanté. Oserais-je vous demander où se situe votre église ? » Information possiblement utile ; les étudiants ne sont pas tous étrangers au culte et recommander une adresse particulière est un plus en son genre. Et à n’en pas douter cet homme là n’a pas tout du sage et simple curé sans quoi Stanton ne le sait que trop bien... il ne lui aurait même jamais adressé la parole. La soirée s’annonce... passionnante.

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H. Allegra Lockhart
H. Allegra Lockhart
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 20:00



I'm the American dream! I'm the definition of white trash balling,
I'm right back on 'em, with the - I can't call it
[...]
What you mean we ain't fuckin', you take me for a friend?


« Toute cette petite fête pour moi ? Oh ma chère Allegra, vous êtes trop bonne... »

La voix de Calypso fit sourire Allegra. Enfin un visage allié. « Je suis arrivée il y a quelques minutes seulement ! Non, absolument rien - j'attendais juste que la maire en ait terminé avec les parfaites Platines pour aller la saluer. » Difficile de cacher le sarcasme dans sa voix. Puis, la discussion se fait plus affectueuse. « Tu m'as manqué aussi. Les derniers évènements n'ont pas été faciles mais il faut absolument que l'on se voit plus souvent. Je m’ennuie en ce moment… et tu as toujours les bonnes idées pour nous divertir. » Clin d'oeil. C'était génial de pouvoir parader avec Calypso au beau milieu de tout New-York : la Reine et son âme damnée, ou presque. Elles échangèrent quelques mots,  puis furent interrompues par… Jade Thomas. Ah. Qui leur délivra un compliment de circonstance : effectivement qu’elles étaient ravissantes, voyons. «  Tu es très élégante aussi Jade. Passe une merveilleuse soirée. » Voix suave, aucunement honnête. Jade. Cette Platine si étrange, si proche de Daniel d’après ce qu’elle a entendu – oh, bien sur qu’Allegra sait. Allegra sait beaucoup de choses, a des yeux et des oreilles qui traînent, facilement monnayables et tout aussi influençables. Elle n’a pas eu à attendre longtemps, après son entrevue spéciale avec Lassiter, pour entendre une vague et ténue rumeur de flirt avec Jade Thomas. Pour le moment, elle laissait faire, mais une petite discussion avec lui s’imposerait… rapidement. Elle devait être sûre qu’il lui restait fidèle. Son dernier jouet avait disparu de manière suspecte et désormais, elle n’aimerai pas avoir un nouvel intérêt cassé.

Calypso et H. se séparèrent ensuite, chacune ayant des personnes à voir, des yeux à éblouir. D’ailleurs, il était temps d’aller voir la maire, désormais. Rebecca l’occupait déjà, la dévorant des yeux, répandant sûrement des miracles sur Gordon. Un fin rictus naquit sur les lèvres d’Allegra. De flatteries en flatteries, cette soirée était le plus gros mensonge auquel elle ait assisté. « Madame Baker, bonsoir. » Allegra sourit poliment. « Je me permets de m’immiscer dans votre conversation avec Rebecca, mais sinon je ne trouverai jamais le moment opportun pour venir vous parler. Vous êtes très élégante, comme toujours. Cette soirée est une réussite, à l’image des années précédentes. Il est vraiment regrettable toutefois que pèse sur cette commémoration le souvenir de l’incident… Heureusement, nous sommes ici pour célébrer la vie qui continue, malgré la tragédie nous restons tous profondément soudés. » Elle feint un air triste, affecté. « En tous cas, appeler à l’unité de tous est une belle manière de sublimer la mémoire des défunts. » Ça fait beaucoup ? Non, pas tant que ça. Après tout, ce n’est qu’un monde de superficialité, et c’est à qui encensera le mieux. Honnêtement, Allegra ne connaît pas tant la maire – c’est plutôt son père qui est en contact avec elle. Elle ne l’apprécie ni ne la méprise, simplement, elle se borne à faire son devoir de fille de sénateur.

Puis, elle la salue, et s’en retourne faire un tour. Il y a encore des personnes qu’elle doit saluer, ou à qui elle doit parler. Daniel par exemple… mais il est hors de sa vue. Alors qu’elle va pour reprendre une coupe, elle entend une voix.


 « Tere, mademoiselle Lockhart. Jolie robe. »

Tere ? Vraiment ? Sans même connaître ce mot, elle sait qu’il n’y a qu’une personne dans tout New-York pour la saluer en estonien. Elle se retourne, un air parfaitement indicible sur le visage. Un petit sourire mais des yeux de glace, sans aucun doute. Il lui tend un verre de vin qu’elle prend du bout des doigts. C’est intéressant, tiens. Frederic Host, le paria, l’éclopé. Cela fait bien longtemps qu’ils ne se sont pas parlés. Ils auraient pu, s’il n’avait pas autant déconné. Quel abruti. Banni du Nord, rejeté de tous : comment aurait-elle dû maintenir le contact ? Entre lui et Calypso, il n’y avait même pas à réfléchir. « Du Chardonnay. Délicieux d'ailleurs. Goûte le s'il te plait. Ca me fait plaisir de t'offrir cet alcool gratuit. » Evidemment. « Frederic. Quel plaisir. Je suppose que du vin gratuit est effectivement tout ce que tu peux m’offrir, si ce n’est pas tout ce que tu peux t’offrir. » Offrir un verre de vin, c’est courant, cela se fait. Mais préciser qu’il est gratuit ? C’est tellement… bas. « Alors, que me vaut le plaisir de ta visite ? Je suppose que tu ne viens pas me voir uniquement parce-que je suis une attraction vivante ce soir, ou que tu as envie de papoter. J’ai hâte d’entendre ton histoire. » Rictus, encore. Elle accroche leurs regards. « J'ai besoin de toi. C'est ... Je te demande au nom de ... de notre amitié ? » Elle rit.

Son rire la prend au dépourvu, elle qui ne rit pas souvent, mais là… C’est comique au possible. Elle se reprend rapidement et le considère avec condescendance. Petite moue. Son rire fut suffisamment insultant ; aura-t-il le courage de poursuivre ? Oui. Visiblement, ce qu’il doit lui dire tient à cœur. « J'ai besoin de ... Il faut ... Il faut que je parle à Calypso. Rapidement. » La consternation succède au rire. Décidément, Host a le pouvoir de faire jouer le spectre de ses émotions. « Donc… si je comprends bien… » Elle trempe ses lèvres dans le vin, prend son temps, mais réfléchit. « … tu veux que je joue les messagers ? Cela se comprend. Je veux dire, si tu approches Calypso dans un rayon de moins de dix mètres je suis sûre que tu serais atomisé. Et donc tu te tournes vers moi, ton ancienne amante et la meilleure amie de la Reine, pour transmettre ta pieuse demande ? Et dis-moi, est-ce une question de vie ou de mort ? Et puis, on dit "s'il te plaît", lorsqu'on est poli. » Sa voix est plus tranchante. « Je ne suis pas un messager. Ce sont les autres qui bossent pour moi, tu sais que je ne suis pas celle à qui on demande d’exécuter des missions. » Changement de registre, c'est un jeu auquel elle excelle. « Je pensais que tu me considérais comme autre chose qu’un simple relais, Fred. » Sa main libre se pose sur son bras, elle se penche, apporte ses lèvres près de son oreille. « C’est d’accord. Je dirai à Calypso que tu veux la voir. » Elle peut sentir la tension se relâcher, un soulagement apparemment intense. Mais ce n’est pas terminé. Elle s’éloigne, siffle son verre de vin. « Sans garantie. Et à deux conditions. Je veux savoir de quoi il s’agit, et tu me seras redevable. Pour n’importe quoi. Oh bien sûr, tu n’es pas obligé d’accepter. Dans le cas contraire je pourrais tout à fait lui suggérer autre chose. » Sourire machiavélique. Autre chose ? N’importe quoi. Un joli mensonge enrobé de sucre que Calypso croira sans problèmes, mettant Frederic en danger. Ou sinon… sinon, il devait avoir bien d’autres ennemis.

Allegra ne fait pas cela contre lui, elle le fait pour elle. Elle veut savoir ce qui pousse Frederic à se jeter dans la gueule du loup. Elle veut savoir à quel point son désespoir est profond, et peut-être veut-elle même s’en repaître. Quant à sa dette… ce n’est que le juste retour. Il s’y attendait, non ? Qui sait si demander de l’aide à Allegra n’est pas plus dangereux que de parler à Calypso ?

« Cela dit, n’aies pas peur Fred. Je ne te ferai pas de mal. J’ai juste envie de savoir ce qui pousse un revenu d’entre les morts à vouloir encore la défier. »

Après tout, il a bien le droit de savoir pourquoi elle veut savoir.




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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 21:58

Malgré notre passif, malgré celui de Fred, j’appréciais beaucoup ce garçon que je voyais comme quelqu’un à sauver. Et, à présent que tout était clair entre nous, la relation se faisait plus légère et plus sérieuse à la fois. Une amitié était-elle en train de se solidifier ? Quoi qu’il en soit, j’étais bien content de le retrouver dans ce type de soirée que je trouvais toujours très ennuyante. Les riches ne savaient décidemment pas faire les choses de manière simple. C’était plus fort qu’eux. Il fallait des milliers de petits four, du champagne, du vin de qualité et j’en passe… je ne me sentais vraiment pas dans mon élément et surtout, quand je voyais tout ça, je pensais à tous ces gens qui mourraient de faim de par le monde. Je me contentais pourtant d’un verre que ma main tenait fermement… C’était drôlement paradoxal quand on y pensait. Et plus le temps passait, plus je me surprenais à avoir des gestes en totale inadéquation avec mes pensées. C’était quelques fois assez effrayant.

Heureusement je pouvais compter sur des gens comme Frédéric. Pour le moment. Je m’amusais d’ailleurs à le taquiner lorsqu’il me rappela qui était la jeune femme et en quoi il ne pouvait pas la draguer. Pro-Gordon… Tss. Le genre de personne que je ne supporte pas spécialement. Enfin…. Une exception venait d’arriver coupant directement Fred dans son élan. Harmony. Cette fille, elle m’avait plu au premier coup d’œil et nous étions pourtant si différents. Je ne l’expliquais pas. C’était comme si j’étais attiré par l’inatteignable. Impensable et quelque part je n’aimais pas vraiment ça. Enfin, quelle importance ! Elle me fit également un câlin et la bise comme à Fred et demandant comment nous allions. A peine eut-elle finit que Fred enchaîna sur les raisons de sa présence. Pour ma part, je ne parlais pas plus que ça. Manque d’envie ou gène ? Peut-être un peu des deux. J’écoutais sans vraiment prendre part à la discussion qui de toute manière ne dura pas bien longtemps puisque Spencer fit aussi rapidement irruption.

« Salut Spencer ! Comment tu vas ? » dis-je en lui donnant un petit coup poing fermé sur l’épaule genre bons potes.

Je l’observais du coin de l’œil. J’aurais presque dit qu’elle était jalouse d’Harmony alors que les deux filles n’avaient absolument rien avoir. Enfin, une nouvelle fois ce fut Fred qui prit les devants avant de … de… non l’enfoiré il venait de s’éclipser me laissant là avec les deux filles qui ne se connaissaient pas visiblement. Que devais-je faire. Je me sentais encore plus perdu. Je n’étais pas dans mon élément et avec une compagnie inattendue. Pourtant j’étais quelqu’un de social et d’agréable normalement. Mais ce soir…

« Vous vous amusez bien les filles ? »

Oui question bateau mais il fallait bien commencer par quelque chose non ? J’avais juste pris le premier truc qui me passait par la tête. Pathétique, je sais, je sais. Et pour noyer ça, je finis même mon verre d’un trait, en prenant un autre… de l’eau d’ailleurs. Et au loin je vis Jade… Platine et platinisatrice en puissance… Mon regard s’assombrit. Comme j’aurais donné n’importe quoi pour m’échapper de cette soirée et aller à l’hôpital clandestin donner un coup de main. Malheureusement, il n’existait plus. Je me demandais, si en tant qu’étudiant de Weins, j’avais le droit de monter une association… C’était une question à soulever discrètement… Bref.

« Vous allez rester toute la soirée où c’est juste pour passer et écouter le discours et l’hommage ? »

Et pendant que je parlais, l’envie d’aller visiter les environs et surtout les lieux interdits me prenait de plus belle. Et si nous pouvions apprendre quelque chose d’important ici, pendant que tout le monde se goinfrait et se délectait de ces boissons horriblement chères ?

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James J. Miller
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DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

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COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 17 Juin - 0:38

La soirée allait être grandiose et riche en émotions, James en était sûr. La mairie avait invité toute sorte d'individus mais tous avaient en commun le fait d'avoir été directement ou indirectement liés au drame des portes-ouvertes. Les élèves de Weins ainsi que le personnel avaient été invités mais également certaines familles, des journalistes précis, des individus quelconques. Bref, ce soir il y allait avoir énormément de monde à l'hôtel de ville et James n'avait pas l'intention de louper son entrée. Pas qu'il s'intéresse à la gloire ou aux flash mais le Platine avait envie d'arriver à l'heure, en hommage aux victimes. La soirée devait permettre de fermer la porte du massacre pour ouvrir celle de l'avenir flamboyant que Gordon avait préparé pour eux. Il était grand temps que les gens cessent de regarder en arrière et fassent un pas vers leur futur. La tragédie des portes-ouvertes avait été terrible mais le deuil avait été fait et on devait maintenant laisser les morts là où ils étaient. Ce n'était bon pour personne de rester trop près des morts. Les victimes avaient eu le droit à leur deuil et ce soir serait leur dernière soirée en tant qu'individus entre vivants et morts. Ce soir, les morts allaient pouvoir rejoindre le paradis ou n'importe quel autre lieu que Gordon avait aménagé pour eux, dans Sa grande sagesse. Ce soir, les vivants allaient pouvoir se tourner vers l'avenir et embrasser leur futur alors que les morts reposeraient en paix. Ce soir était un grand soir et James ne serait pas en retard. Justin non plus.

Le Platine s'inspecta une dernière fois dans la glace, remit droit son nœud-papillon déjà droit et tourna sur lui-même pour vérifier qu'il n'avait pas de pli sur son costume bleu. James inspira profondément, glissa une petite prière pour que les morts reposent en paix puis quitta la chambre et se mit en chemin vers l'hôtel de ville. Il y avait des voitures pour emmener les étudiants qui ne voulaient pas marcher mais James avait envie de prendre l'air et d'utiliser ses muscles et ses jambes. Il avait besoin de se sentir vivant avant de faire un dernier adieu aux morts. Le Platine était religieux depuis quelques temps déjà mais depuis la fusillade, ça avait empiré au point qu'il confondait Gordon et Dieu et qu'il faisait des prières beaucoup plus souvent qu'avant. Mais pour autant, James n'allait pas forcer la main aux gens comme l'avaient fait les chrétiens des siècles plus tôt. James respectait les croyances et les pensées de chacun. Justin, non. Justin n'était pas spécialement religieux mais il avait bien l'intention de forcer le monde entier à accepter la toute-puissance de Gordon et celui ou celle qui se dresserait en travers de son chemin risquerait bien vite de le regretter. Autant James laissait passer les bavures et les insultes, autant Justin ne les supportait pas. Depuis quelques temps, Justin ne disait rien et n'agissait plus beaucoup, laissant son cher James faire le boulot à sa façon, mais depuis la fusillade, Justin avait décidé de se radicaliser encore plus : il était grand temps de nettoyer les merdes peuplant ce monde et le polluant. Il était temps que tout ces anti-Gordon profiteurs et prétentieux apprennent la punition et comprennent qu'ils n'auraient pas toujours la bonté de Gordon pour les protéger. Il était grand temps qu'ils payent pour ce qu'ils faisaient, ou plutôt ce qu'ils ne faisaient pas.

L'hôtel de ville apparut soudain dans le champ de vision de James et le Platine accéléra l'allure, comme le cheval sentant l'écurie. Il foula le tapis rouge sans prêter attention aux flashs et aux questions concernant son acte héroïque. James ne voulait pas être acclamé comme un héros et il n'avait pas l'intention de les laisser le mener par le bout du nez. Il avait prit une grande décision en risquant sa vie lors du massacre mais il n'en était pas spécialement fier : il avait fait ce qu'il avait à faire, voilà tout. James alla directement saluer la mairesse, une femme impressionnante qu'il admirait beaucoup :

« Je ne vous remercierais jamais assez d'avoir ouvert cette soirée à des gens comme mes camarades et moi. C'est un geste d'une grande bonté que vous avez fait là, madame Baker, et je suis vraiment heureux de vous voir à la tête de la ville. Vous êtes quelqu'un d'incroyable et sur qui on peut compter : je suis fier de vous avoir rencontrée au moins une fois dans ma vie. »

Il s'était ensuite dirigé vers un groupe d'amis avec qui il avait plaisanté à propos des petits-fours présentés à la perfection. James avait prit un verre de champagne qu'il avait bu lentement tout en mangeant assez pour ne pas finir complétement beurré à vomir sur la moquette. Il avait aperçu la grande, ou petite, Harmony Chanteloup mais n'était pas allé la gêner, préférant attendre un moment plus sympathique pour l'aborder. Le Platine avait ensuite été discuter avec quelques Plombs puis il leur avait conseillé de ne pas hésiter à approcher Harmony car elle avait la réputation d'être très abordable. Les trois Plombs avaient hésité puis ils avaient adressés trois mots à la chanteuse qui s'était aussitôt émerveillée sur leurs tenues et qui leur avait finalement tenu la jambe pendant au moins dix minutes, au plus grand bonheur du trio. James, lui, avait regardé le tout en souriant d'un air presque paternel : c'était ses brebis et il comptait bien les ramener sur le bon chemin de façon douce afin que personne ne soit blessé. Ou presque.

« Empêche-moi de boire un autre verre, s’il te plait… »

James tourna la tête vers Jade, quittant ses brebis égarées des yeux. La Platine n'avait pas l'air bien et James aperçu au loin un prêtre à l'air vraiment étrange. Qu'est-ce qu'il venait faire là, lui ? James ne l'avait jamais vu et il ne voyait pas non plus comment le prêtre pouvait avoir un quelconque lien avec une des victimes. Avait-il été invité par la mairesse ou bien était-il venu pour essayer de récupérer une ou deux personnes choqués dans son église ? James allait le surveiller car ce soir était une soirée de paix, pas une soirée pour influencer les gens...

« Excuse-moi, le champagne… Je…  Je veux dire, cette cérémonie est grandiose, mais j’ai du mal à trouver  ma place. Tout le monde se disperse alors qu’on devrait être … soudés. C’est comme si on n’avait pas retenu la leçon. Je suis désolée, tu n’as peut-être pas envie de discuter avec moi, mais… Ce n’est jamais très agréable ce genre de soirée quand on est seule, alors, à moins que tu attendes quelqu’un ou que tu ne veuilles pas de ma présence, tu veux bien être mon cavalier quelques minutes ? »

James sourit à la Platine et passa un bras autour de ses épaules, l'entourant par là-même de son aura protectrice. Le Platine ne laisserait jamais tomber quelqu'un et Jade était une fille géniale qui n'avait aucune raison de se sentir rejetée.

« Ne sois pas si négative, Jade. Les gens ne sont pas dispersé, au contraire. C'est juste que tu ne regardes pas de la bonne façon. Je ne vois pas de personnes éloignées les unes des autres mais bien un grand groupe uni et fort. Nous sommes au même endroit, pour les mêmes raisons et lorsque l'un de nous trébuche, un autre est là pour l'aider. Les trois garçons là-bas, ils allaient mal tout à l'heure : ils étaient comme toi, ils avaient l'impression de ne pas être à leur place ici. Je leur ai proposé d'aller voir Harmony et regarde-les maintenant, ils rient, n'hésitent pas à s'approcher des autres personnes les entourant. Ils sont heureux et soulagés d'avoir trouvé un groupe sur qui compter. Et toi, tu allais mal et pourtant tu as su que tu pouvais trouver en moi un roc auquel t'accrocher pour ne pas couler. Tu voulais un cavalier, Jade ? C'est avec plaisir que je te proposes de l'être pour le temps que tu veux. Quelques minutes, une heure, une soirée, une semaine... Tu n'es pas seule, Jade. Tu ne seras jamais seule : tu pourras toujours compter sur moi, fais-moi confiance. »

James sourit à son amie et prit son verre dans la main, le donna à un serveur qui passait par là et récupéra un autre verre qu'il donna à Jade :

« Si tu ne veux pas boire d'alcool, ils ont fait un punch sans alcool absolument délicieux ! Tu devrais goûter ! »

James, une fois assuré que Jade allait mieux, observa la salle d'un air heureux :

« Je trouve la soirée très réussie : les adultes parlent avec les étudiants, les professeurs rient avec les policiers... Les barrières tombent et même si nous sommes ici à cause d'une tragédie, nous en sortirons unis et plus forts. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, après tout... »

James sourit et plongea son regard dans celui de Jade :

« Ça va mieux ? Quand tu te sentiras prête, aujourd'hui ou dans un an, sens-toi libre de me confier tes pensées, Jade. Parfois il vaut mieux parler que de tout garder pour soi... On peut t'aider à porter ton fardeau, ne te fatigue pas inutilement. » Il lui pressa affectueusement l'épaule « Tu m'as l'air occupée ces derniers jours, Jade, comme si tu avais rencontré quelqu'un... Un petit-ami en vue ? » James lui jeta un regard amusé. Il n'avait absolument pas l'intention de la mettre mal à l'aise, il voulait la faire rire et il respecterait sa réponse quel qu'elle soit. Jade était son amie et il ferait tout son possible pour qu'elle aille mieux et retrouve ce sourire qui lui allait tant. « Ha ça me fait plaisir de te voir sourire. Tu rayonnes quand tu souris et c'est apaisant... »

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MessageSujet: Re: MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie " Icon_minitime1Mar 17 Juin - 15:54



Soirée à la Mairie

Le Detective Bureau du Commissariat Central n’avait jamais été aussi… excité.

Des agents couraient dans tous les sens et on entendait, par dessus le brouhaha des conversations, des exclamations ravies et des tirades d’impatience. Ce soir, en l’honneur de l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Michael Gordon, président des Etats-Unis d’Amérique, l’Hôtel de Ville était ouvert au grand public et le Commissariat entier, tout le NYPD avec toutes ses divisions, avait reçu des invitations. Le bureau des Affaires Internes, celui des Affaires Communautaires, des Services de Patrouille, des Transports, du Logement, du Transit, des Affaires Criminelles, du Crime Organisé, de la Lutte contre le terrorisme et du Renseignement : les dix divisions du New York Police Department seraient là. Bon, pas tous – on pouvait difficilement convier 30 000 membres des forces de police, d’autant plus que la majorité d’entre eux devait assurer leur devoir envers la ville. Disons plutôt que les invitations avaient été formelles, mais que suite à une réunion de tous les directeurs de tous les bureaux, seuls quelques policiers triés sur le volet avaient eu l’autorisation de se déplacer pour assister à la cérémonie. Il s’agissait principalement des membres émérites, ceux qui étaient décorés ou qui avaient travaillé de près ou de loin avec la Mairie ou l’Académie Weins. En effet, la cérémonie se doublait d’une commémoration pour les victimes de la fusillade qui avait lieu à l’Académie.

L’agent Tess Sayers faisait parties des agents choisis pour se rendre à la fête. Le bureau des affaires criminelles était celui qui mobilisait le plus de ressources pour assister à l’événement, d’où la frénésie qui s’emparait du troisième étage du Commissariat Central.

« Oh my god Tessie ! You look stunning ! » Tess se retourna, radieuse. Cela faisait deux bonnes heures qu’elle et ses collègues restaient indécises devant les robes qui leur avaient été livrées, toutes plus belles les unes que les autres… et elles devaient faire un choix. Après avoir essayé une robe rouge assez osée, qui lui donnait un air de diva, Tess s’était tournée vers une robe plus décente mais très colorée – elle avait vraiment eu un coup de cœur pour celle-ci mais Anna, une de ses collègues, l’avait suppliée pour l’avoir, et Tess avait cédé. Toujours sans tenue pour le grand soir, elle avait continué à fouiller dans l’arrivage et avait fini par tomber sur la robe. Oh, elle n’avait rien d’exceptionnel, vraiment : une robe longue bleue-violacée sur laquelle se dessinaient de jolis et fins motifs dorés, assortie d’un petit gilet doré. La robe en elle-même paraissait assez insignifiante, n’attirant pas tous les regards, mais une fois enfilée… « And it brings out the color of your eyes ! You look like a princess ! » L’irlandaise rit, sentit le rouge lui monter aux joues. « Fine, I’ll take this one. » Elle se sentait comme une gamine, à choisir une tenue merveilleuse pour un bal. À vrai dire, la majorité des femmes ici présentes ressemblaient à des enfants – et messieurs les agents ricanaient ou désespéraient. On entendait un chef d’équipe râler que la commissariat n’était pas une cabine d’essayage, bon sang, y’en a qui bossent ici… Mais c’était l’endroit le plus commode pour faire livrer les tenues. « Okay girls, I’m done ! See you tonight ! » Tess se déshabilla délicatement et remis la robe sur son cintre : une fois les tenues choisies, la consigne était de désengorger l’endroit, afin d’évacuer petit à petit. Elle remit sa tenue civile, la robe sous le bras, son sac à main à l’autre, elle sortir du NYPD et put enfin prendre une bonne bouffée d’air frais.

Elle rit.

Pour la toute première fois depuis le fiasco de l’interrogatoire de Lecter, elle se sentait légère, presque heureuse, rendue extatique par sa belle robe de soie. Elle marcha jusqu’à sa voiture, salua ses collègues au passage et conduisit jusqu’à chez elle, où le calme de son appartement, rangé pour une fois, lui fit un bien fou. En fait, on suffoquait là bas ! Heureusement que les chefs avaient mis leur veto à l’atelier coiffure/maquillage, sinon, le Commissariat se serait vraiment transformé en loges de défilé. Déjà que tous les bureaux, canapés, et toutes les chaises étaient assaillis de sous-vêtements, vêtements, chaussures des deux sexes, alors si en plus il fallait s’occuper du reste… Non, non, pour la finition, chacun chez soi. Tess avait poliment décliné l’invitation d’Anna à venir chez elle avec les autres filles pour se coiffer : elle ne se sentait pas encore trop à l’aise à l’idée de jouer les princesses avec ses collègues. Pas assez insouciante, sûrement. Elle préférait la quiétude de sa salle de bain pour se préparer sans hâte.

En fait, elle appréhendait un peu cette soirée. L’excitation retombée, elle se demandait si elle avait bien sa place ce soir.

Lorsque Samson Hugher avait proprement saboté son interrogatoire avec Lecter, alors qu’elle avait tout prévu, elle était entrée dans une colère noire et ne s’était pas montrée pendant trois jours. Oh, elle avait continué à travailler, mais chez elle, apprivoisant sa rancœur. Seul Eugene avait le droit à des nouvelles. Tous les autres étaient passés à la trappe. Tout prévu. Pas d’enregistrement vidéo ni audio, rien, rien, elle et lui dans la même pièce avec seul Eugene derrière la vitre sans tain. Elle avait prévu de faire quelque chose, d’obtenir quelque chose de cette entrevue et il n’y aurait pas eu de conséquences car elle se serait débrouillée pour arriver à ses fins, même si ça impliquait de compromettre Eugene et de brouiller les frontières de la légalité. Mais non. Ç’aurait été trop beau que ça marche comme elle l’avait prévu. Damned.
Puis elle était revenue, et personne ne lui avait rien dit sur l’enquête. Personne ne s’était risqué à faire la moindre remarque – mais ils l’attendaient au tournant. Heureusement, le temps avait passé et les bruits de couloir s’étaient tus, mais elle continuait de haïr avec précaution son supérieur.

Et maintenant, voilà qu’elle était conviée à une soirée mondaine avec le gratin de la ville. Elle hésitait entre l’exultation et la panique.
Mais pour le moment, il lui restait à peine trois heures pour se préparer, et elle allait devoir faire vite.

*
* *
Lorsqu’elle appela Eugene pour lui dire de venir la chercher, Tess Sayers ne se sentait plus tout à fait elle-même. Moulée dans sa robe, elle se sentait l’âme d’une héroïne romanesque, et ses cheveux blonds-roux remontés en un chignon travaillé lui donnait un air très élégant qu’elle ne se souvenait pas avoir eu récemment. Elle espérait qu’elle se fondrait sans problème dans le paysage. Eugene arriva quelques minutes après, costume de rigueur. Ils se dévisagèrent et éclatèrent de rire. « You usually don’t look as good. »  « Yeah ? That’s because I don’t want every girl to fall for me, you know. Strategy. » Ils rirent encore. Puis Tess lui adressa un léger clin d’œil : « You don’t need that. » Ils se sourirent, puis Eugene lui tendit le bras : en avant pour la soirée ! C’était tellement excitant, en fait… Arrivée à la voiture, Tess découvre Anna, Wendy et Ash serrés sur la banquette arrière, qui l’accueillent avec des sifflements. Et roule, c’est parti pour le bonheur. Rires et idioties fusent dans l’habitacle mais Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien de se retrouver entre amis… et collègues. Mais surtout amis. Tess avait sous-estimé ses soutiens au sein de son unité, visiblement, Anna, Wendy et Ash l’appréciaient plus qu’elle ne l’aurait pensé.

Ils se garèrent plus loin que l’Hôtel et durent donc marcher un peu avant d’arriver au nouveau centre du monde pour la soirée, et lorsque ce fut fait, Tess eut du mal à contenir son émerveillement. Ils arrivaient un peu après l’heure convenue mais la foule emplissant les jardins et le décor donnait un vrai air de fête à l’endroit. De belles robes, de magnifiques jeunes hommes, des collègues flics, des politiciens… C’était vraiment la plus belle réception à laquelle Tess ait jamais assisté.

Les yeux brillants, elle se laissa guider par Eugene, retrouvant par-ci des collègues, par-là des têtes connues. Fermant les yeux une seconde, elle prit un instant pour se dire que tout allait bien.

Et tout irait bien.


La tenue de Tess:


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