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Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul
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MessageSujet: Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Icon_minitime1Mar 3 Fév - 1:00





« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ Il était une fois, dans un bar douteux :

« Mesdames et Messieurs, faites attention à bien vous couvrir ! Les températures seront proches du zéro toute la journée et il se pourrait bien qu'il se remette à neiger. Rien de bien inquiétant mais couvrez-vous pour ne pas tomber malade ! »

Décembre 2099.
Cela fait plusieurs jours que la neige tombe, s'accumulant délicatement sur la ville. Les températures restent proches de zéro et le ciel couvert continue de déverser son flot de flocons. Les habitants sont maintenant habitués à la neige et aux risques qu'elle amène. Les chutes se font plus rares et on commence à s'habituer au New-York blanc.

Samedi 8 décembre 2099.
La journée avait pourtant si bien commencé... Le soleil brillait et les habitants se promenaient tranquillement dans la ville, profitant des commerces, des cinémas ou tout simplement des rencontres au coin de la rue ou dans un café. La matinée s'étant déroulée sans flocon, New-York se détend pour apprécier l'ambiance pré-fêtes de fin d'année. On se met à chercher des cadeaux, à rêvasser, à discuter... Et lorsque les flocons recommencent à tomber, on n'y fait pas vraiment attention. Erreur. Terrible erreur.
L'après-midi est déjà bien entamée lorsqu'une gigantesque tempête de neige fait son apparition à New-York. Les vents sont terriblement puissants et les flocons virevoltant violemment rendent les rues dangereuses. La population n'a pas le choix : il faut vite trouver un abris avant de terminer recouvert de neige. Les habitants s'engouffrent dans les voitures, dans les magasins ou dans les recoins de rues. Et la neige s'accumule encore et encore jusqu'à bloquer la circulation et les entrées des bâtiments. Il n'y a plus de possibilités de sortir : il faudra rester où vous vous trouvez jusqu'à ce que la tempête se soit calmée...

Vous vous trouvez actuellement dans un bar. Mais pas n'importe quel bar, oh non... Vous vous trouvez dans le "Jesus loves alcohol" et il a ouvert il y a, grand maximum, quatre jours. Avec un nom comme ça, on pourrait penser qu'il vaut le détour mais... non.
Le bar est petit, miteux et ça sent le renfermé et le moisi. Le barman est tout sauf aimable, la serveuse, une femme frôlant la cinquantaine, vous cracherait bien à la gueule si ça ne tenait qu'à elle. Et, comble du désastre, les prix sont exorbitants pour finalement se retrouver avec quelque chose de dégueulasse et de, généralement, coupé à l'eau. Si vous vous attendiez à passer la tempête au chaud avec un chocolat chaud ou une bonne vodka, vous allez vite être déçu. Ici il faut payer cher pour avoir de la merde.
Et pourtant, ce n'était pas ce qu'il y avait sur le flyer largement distribué en ville ! On y vantait un bar accueillant, avec des petits prix et une qualité hors du commun. Bref. C'est de la bonne grosse publicité mensongère. Mais peut-être qu'en vous alliant tous, vous réussirez à avoir vos boissons gratuites et buvables ? Bon courage...


Règles : Votre personnage peut être entré avant ou pendant la tempête mais il ne pourra pas sortir tant que Edmund Weins n'aura pas posté la fin de l'intrigue.
L'intrigue durera jusqu'au21 février alors n'oubliez pas de la faire passer en priorité sur tous vos autres RPs.
Il n'y a pas d'ordre de passage afin que l'intrigue soit efficace et dynamique alors n'hésitez pas à poster dès qu'un personnage à répondu !

Participants : Paddie Pleasance & Jared Davies & Zachary Gaunt & Theodore Traum



Autres lieux d'intrigue : dans un tabac-presse-librairie , dans un magasin de "luxe", dans une voiture de police et dans une animalerie.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Icon_minitime1Mar 3 Fév - 12:20

Ce qui avait attiré tous les enfants dans les rues pour une partie de bataille de boules de neige et la construction de bonhommes était devenu au fil des heures l'objet d'inquiétude.
La neige annoncée la veille s'avérait bien plus drue que ce que les médias avaient prévu et les charmants flocons virevoltant dans l'air était devenus des petites lames portées par un vent de plus en plus furieux et qui vous donnait l'impression d'avoir le visage tailladé. Theodore venait de quitter l'ambulance de soins d'urgence. Il avait passé ces dernières heures à distribuer des couvertures de survie aux sans abris et marginaux qui ne voulaient pas rejoindre les centres d'accueil d'urgence qu'il avait fait ouvrir dans la plupart des quartiers avec l'aide de la mairesse de New York. Comme souvent, il avait un peu trop tiré sur la corde et il dépassait largement le temps de travail réglementaire. Qu'à cela ne tienne, lorsque Theodore est sur le terrain, la gravité et l'importance de sa "mission" le maintienne debout et alerte, même si cela fait des heures qu'il tourne avec son ambulancier attitré dans la ville. C'est ce dernier qui avait insisté pour arrêter là leurs rondes, il avait une épouse assez tolérante avec son travail mais pour la pérennité de son couple, il valait mieux qu'ils rentrent. Et la météo dégénérait suffisamment rapidement pour que cela devienne un peu dangereux de rester dehors. Theodore avait cédé un peu amer mais ils avaient faits tout ce qui était humainement possible pour aider ceux qui avaient choisi de rester dans la rue.
Traum s'apprêtait donc à retrouver ses pénates lorsque la chute de neige se transforma finalement en véritable tempête. Rester debout face au vent, continuer à marcher dans la neige qui se massait au sol, affronter le froid, cela devenait de plus en plus difficile. Et inenvisageable dorénavant. Malgré son épais manteau doublé et les multiples épaisseurs de tissu qui le couvrent, le froid commence à pénétrer ses os et Ted doit trouver un abri rapidement. Quel qu'il soit. A travers les flocons serrés et énormes qui lui fouettent le visage, il distingue l'éclat d'une enseigne. Un bar. Au petit trot, le médecin s'approche de l'établissement et sans prendre le temps de jeter un oeil sur la grille des tarifs ou la présence (ou non) d'une éventuelle clientèle présente dans les lieux par les larges baies vitrées, il pousse la porte qui s'ouvre avec un tintement et la referme prestement non sans laisser entrer une bourrasque de flocons.

L'endroit est sombre, pas très accueillant et tient plus du repaire de pirates que de l'établissement bien sous tous rapports. La saleté sur le sol n'est pas un effet de style. La vétusté du mobilier n'est pas un quelconque nouveau design. Une odeur de tabac froid, d'alcool et de crasse lui fait froncer le nez. Une serveuse entre deux âges le dépasse en reniflant avec mépris tout en le dévisageant. Une lugubre mélopée crachotante est audible par des enceintes qui datent du XXème siècle. Tapant du pied sur le sol pour en éliminer la neige, Theodore remarque l'absence de paillasson et comprend la présence de ces flaques d'eau que le plancher absorbe lentement un peu partout dans la salle. S'avançant vers le bar, il retire son manteau, son écharpe, ses gants, les accrochant au dossier bas d'un tabouret qui doit dater de la guerre de Sécession et s'empare d'une carte poisseuse abandonnée là. Bon sang. Mais qu'est-ce-que c'est que ces prix? Traum ne cache pas sa surprise, un sourcil s'arquant de plus en plus au fur et à mesure que son regard parcourt les tarifs des consommations.

Faut consommer si vous voulez rester. Je vous sers quoi?
Euh... Le propriétaire de la voix nasillarde et endormie lui fait face de l'autre côté du comptoir, un torchon sale posé sur une épaule et les poings sur les hanches. Ted baisse de nouveau les yeux sur la carte. Un café serré. C'est de circonstances. avance-t-il avec un sourire qui n'obtiendra pour toute réponse que le gargouillement et les crachotements infâmes d'une antique machine à expresso qui vomit une sorte de purée noirâtre. C'est pas d'un touillette dont il aura besoin mais de couverts à en juger par l'aspect de son café qui ne tarde pas à atterrir devant lui dans une tasse ébréchée et une sous-tasse qui a du servir de frisbee à un labrador. Merci. Un grommellement inintelligible lui répond tandis que l'homme massif s'éloigne de lui, son regard torve se posant sur la porte de son établissement qui tinte de nouveau annonçant l'entrée d'un nouveau client...ou plutôt d'un nouveau pigeon à plumer.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Icon_minitime1Ven 6 Fév - 22:12

Mini-intrigue : Ce bar est nul

Déboussolé, Jared essayait vainement d'avancer contre la neige malgré ses yeux clos. Il voulait les garder fermer pour ne pas avoir trop de flocons dans les rétines mais c'était peine perdue. Quoi qu'il fasse il n'y voyait rien, yeux ouverts ou fermés. Il devait se rendre à l'évidence, mère nature était en train de montrer sa grande supériorité en leur envoyant cette tempête de neige. Serrant son sac contre lui, Jared tentait de trouver un abri. Il se mit finalement contre les murs pour tenter de se protéger un minimum.

Cette journée avait pourtant bien commencé, il avait acheté des livres de cours, il avait parlé longuement avec des Plombs. Et puis la neige avait supris tout le monde, lui compris. Il se retrouvait pris au piège dans cette tempête, sans savoir que faire pour y échapper. Les gens étaient déjà rentré chez eux. Il était trop loin de l'Académie Weins pour espérer y rentrer à pied. Il devait trouver un endroit où aller en attendant que la neige ne cesser de tomber. Mais autour de lui il ne semblait y avoir que des habitations. Il hésita, ne bougea pas. Au bout d'une minute quand il se remit à claquer des dents, il s'aventura sur sa gauche dans l'espoir de trouver un endroit où aller.

Un homme pénétra dans un bâtiment. Il s'avança dans la même direction et ne put s'empêcher de sourire en voyant de la lumière. Trop heureux pour tenter de comprendre dans quoi il s'embarquait, il poussa la porte et rentra. Ah au moins ici il faisait chaud et il ne neigeait plus ! Pourtant l'ambiance qu'il trouva était loin d'être chaleureuse ou même amicale. C'était un bar, ou alors une taverne, un endroit mal famé où il ne serrait jamais rentré dans d'autres circonstances. Il déglutit et regarda autour de lui, sans voir le moindre visage amical ou connu. Il se terra dans un coin en tentant de se faire petit.

"Et toi là bonhomme ! Si tu restes faut payer." Surpris, Jared leva les yeux vers la voix et vit un homme derrière le comptoir. Frissonnant encore de froid, il balbutia. "Que ... comment monsieur ?" "Si tu veux rester dans mon bar tu dois consommer." Oh bien sur. Jared hocha la tête et s'avança. "Bien sur monsieur ... je ... un jus de fruit ?" L'homme grogna et farfouilla. Jared entendit des bruits de bouteille et il en sortit une poussiéreuse. "J'ai que du sirop de menthe." "C-Ca ira merci ..." "Sept dollars." Surpris, Jared le fixa un instant. Ce prix lui sembla exorbitant. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas bu un verre dans un bar m'enfin quand même ... L'homme serra le verre d'eau avec très peu de sirop en regardant le Platine d'un air mauvais. "Un problème ?"

Jared hésita un instant. Peut être qu'en d'autres circonstances il aurait refusé de payer une telle somme pour un verre d'eau et très peu de menthe. Seulement l'homme le ferait ressortir s'il ne payait pas et il n'avait aucune envie de se retrouver dans la tempête. Il tendit un billet sans rien dire, mais il ne put s'empêcher de dire merci. Il s'assit sur un tabouret crasseux et lâcha un soupire. L'homme à coté de lui avait un café qui avait une drôle de tête. Malgré lui il fixait le liquide noir. "Euh .. eh bien euh ... b-bon café monsieur ..." dit-il avant de boire une gorgée de sa propre boisson. La menthe se sentait à peine.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Icon_minitime1Dim 8 Fév - 15:36

Froid. Trop froid. Même la chaude laine ne pouvait arrêter ça, elle ne sentait plus ses doigts. Seul son nez dépassait, un nez écarlate qu'elle ne sentait plus. Paddie entra dans la première boutique qu'elle trouva: Plus de place... Une deuxième. Et puis trois. Toujours pas... Elle tenta alors sa chance dans un bar un peu écarté. Personne ne bloquait l'entrée, c'était déjà un bon point: il restait de la place! Elle ne fit pas l'état des lieux et courut aux toilettes. Hommes et femmes n'étaient pas différenciés. La porte se referma. Personne ne se soucierait jamais de se qui pourrait se passer à l'intérieur. Personne. C'était l'endroit parfait pour le danger, qui était là, tapis dans l'ombre, sans cesse à attendre une occasion de se présenter... Personne pour se soucier, personne pour entendre. Ainsi, personne n'entendit le cri effroyable que laissa échapper Paddie.

La glace était sale, il fallait prendre un bout de papier pour pouvoir apercevoir son reflet, ce que la jeune femme fit avec dégoût... Et regretta aussitôt.

"Mes cheveux! Mon dieu mais que s'est-il passé avec mes cheveux!"

Fébrilement, elle enleva ses gants, sans que son regard ne se détache de la glace. Sa crinière autrefois rousse foncée était maintenant d'une couleur noire. Ses cheveux, trempés, étaient collés à son crâne et formaient entre eux de grosses mèche que l'on aurait dit grasses. Le tout était saupoudrés de gros flocons qui n'avaient encore eu le temps de fondre. Paddie enfonça gants et écharpes dans son sac à main puis pris sa brosse à cheveux. Dieu merci, elle gardait sa brosse à cheveux sur elle tout le temps, pour des cas urgent. Mais jamais elle ne s'était imaginée un jour que le cas serait SI urgent... Ils étaient tout juste récupérable. Se maudissant de ne pas avoir de bonnets, elle entreprit de démêler tout ça et de se faire une queue de cheval. Bien, elle avait l'air plus crédible, à présent. Elle enleva ses bottes et en vida la neige qui n'avait pas encore fondue à même le sol. Quelqu'un ferait bien le ménage! Sa jupe n'avait rien. Si elle avait du mal à se dégeler les orteils, ses multiples paires de collants superposées l'avaient quelque peu préservée du froid. Recoiffée, elle se remit un peu de fard afin de camoufler la rougeur de son nez. Prête à chauffer la scène, elle ouvrit triomphalement la porte.

Certaines personnes la regardèrent, sûrement pour essayer de comprendre pourquoi la porte avait été ouverte si brutalement... Mais, ne voyant aucune explication, ils retournèrent rapidement à leurs conversations, toutes tournées vers le froid et la tempête qui faisait rage. Pinçant les lèvres, Paddie alla au comptoir. Elle demanda une limonade, et ce que le serveur lui servit la surpris. Où étaient donc les bulles?

"Huit dollars."

Paddie ouvrit des yeux ronds.

"Hum... Non, pas huit dollars.
-Alors retournez dans le froid ma p'tite dame, je ne vous oblige à rien."

Paddie grimaça. Il avait touché là où il fallait... Le sourire cruel du serveur dégoûta Paddie. Avec la marge que se faisait le bar en vendant leurs boissons à des prix exhorbitants, c'était un miracle qu'il n'ait pas de dents en or! Mais elle comprit à son hygiène dentaire que la dent aurait pourrie de tout façon. Elle tendit délicatement quelques billets, tâchant d'estimer un dernier instant l'allure du bijoux qu'elle aurait pû s'acheter avec cette somme... De petites boucles d'oreilles, peut-être? Le serveur lui arracha l'argent des mains et ses derniers espoirs s'envolèrent. Sirotant sa "limonade", elle regarda autour d'elle. Soudain, elle aperçut, à quelques pas d'elle, un jeune homme tout à fait... A son goût. Charmand, même. Alléchant. Parfait... Sa douce chevelure dorée était encore toute humide d'avoir eu à supporter la tempête, mais son sourire illuminait son visage faisant oublier tous ces défauts. Cependant, cet homme ne lui était pas inconnu. Paddie se concentra un peu... Oh, Jared! Jared Davies! Le Platine qui s'intéressait tant à elle. Du moins, c'était ce qu'elle pensait!  Heureusement qu'elle s'était remaquillée! La jeune femme afficha un sourire et, s'approchant de la table, entendit le dialogue du jeune homme.

"Euh .. eh bien euh ... b-bon café monsieur ..."

Oh, Jared était timide... Cela ne le rendait que plus attendrissant! De plus, sa voix, bien qu'elle manquait de fermeté, était douce. Il avait de ses voix à vous bercer le soir, ou a vous chuchoter des mots doux à l'oreille. Du moins, c'était ce qu'elle avait pu voir, les rares fois où elle avait été au cinéma... Depuis la disparition de l'électronique, l'industrie de la cinématographie avait eu quelques peu de mal à se relever et les projections se faisaient rares, bien qu'elle n'était pas très concernée, habitant à New York. Non, le problème, c'était surtout le prix. Car les cinémas n'avaient aucun scrupules à afficher des prix exhorbitants, prétextant leurs efforts à retrouver la qualité des films d'antan.
La phrase du jeune homme lui avait permit de remarquer l'autre à côté de lui. Il n'avait pas l'air très bavard! Toutefois, pour faire bonne figure, il fallait bien lui parler. Elle s'assit, un air enjôleur sur le visage, croisa les jambes sur le côté afin qu'elles ne soient pas cachées par la table.

"Bonjour Jared, j'espère que tu ne m'as pas oublié? Et bonjour monsieur! Alors, vous savourez bien "les services de la maison"? "

Paddie exagéra quelques peu la fin de sa phrase afin de relever son ironie. Sirotant quelques instant son sirop afin de laisser son petit effet se faire, elle enchaîna:

"Je me demande comment un café comme celui-ci a-t-il pu survivre autant de temps. Des prix exhorbitants, une hygiène plus que douteuse, c'est un miracle pour eux que cette tempête ai éclatée sans crier gare! Je doute qu'ils aient beaucoup de clients, le reste du temps. Mais c'est tant mieux. des escrocs comme eux ne mériteraient pas de s'enrichir! Et puis, leur politesse, parlons-en. Pour rien au monde je ne leur laisserais de pourboire! De toute façon, ils m'ont tout pris, je n'ai plus de monnaie. Vite que la tempête se calme!"

Paddie parlait beaucoup, mais elle ne voulait pas que le silence s'impose. Elle voulait capter l'attention de Jared ne serait-ce qu'un instant. Le voir se tourner vers elle, sourire, parler, rire... Oui, elle voulait lui plaire. Indubitablement! En même temps, un garçon aussi parfait ne pouvait qu'aller avec une fille aussi parfaite qu'elle... Non? Et puis, se rapprocher d'un Platine ne pouvait pas faire de mal à sa réputation au sein de l'Académie. Certes, quelques plombs la regarderaient mal, mais qu'importait: elle ferait partie des meilleurs! Et elle serait au bras de son alléchante proie...

HRP:

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Icon_minitime1Sam 14 Fév - 1:31



« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ Il était une fois, dans un bar douteux :

Le temps passait, lentement mais sûrement. Chacun trouvait l'activité qui lui allait, ou à défaut de la trouver, la cherchait plus ou moins efficacement... Certains profitaient de la tempête pour draguer, pour rencontrer de nouvelles personnes, pour lire, pour boire, pour pleurer ou pour rêver ; d'autres s'activaient à reconstruire le monde, à parler de tout, mais surtout de rien, ou à tenter, sans succès, de draguer la serveuse ou de marchander son verre auprès du patron. Et puis la tempête commença à perdre en puissance puis, finalement, elle disparut. Quelques flocons tombaient ça et là mais rien n'empêchait les gens de se promener librement. Sauf l'énorme quantité de neige bloquant les portes et rendant l'ouverture de fenêtres impossibles.
Conclusion ? Personne ne sort tant que les déneigeuses et les agents d'entretien ne sont pas passés...


Lorsqu'il devint évident qu'ils devraient encore attendre ici un bon moment, les gens commencèrent à montrer leur mécontentement en soupirant, en se plaignant ou en commandant de l'alcool fort. La serveuse refusa de servir un homme sous prétexte qu'il refusait de lui donner un pourboire immédiatement (Zachary) ; une femme, prostituée à ses heures perdues probablement, se colla à un homme respectable (Theodore) et tenta de lui voler son portemonnaie ; un vieil homme profita du ton qui montait pour poser sa main gauche sur les fesses d'une charmante étudiante (Paddie) tout en remettant son dentier en place de la main droite et le voisin de l'étudiant (Jared) vola son verre et le but à tout de vitesse avant de tout recracher en glapissant que ce n'était pas de l'alcool et, la stupidité aidant, il s'en prit à l'étudiant, l'accusant de l'avoir trompé. Mais ce fut la réaction du patron qui provoqua l'indignation générale. En effet, ce dernier se saisit d'une craie et tripla tous les prix et, poussant le vice encore plus loin, exigea des clients qu'ils consomment tous pour rester dans le café, sachant que personne ne pouvait de toute façon sortir. Et à défaut d'un verre à chaque demi-heure...
La réaction ne se fit pas attendre et des voix jaillirent pour s'offusquer, pour demander à être remboursé, pour appeler au meurtre, etc... et en moins de temps qu'il n'en fallut à la serveuse pour cracher, la révolte faisait rage. Les gens se mirent à hurler, à s'insulter copieusement puis ce fut un véritable carnage que le patron, malgré son fusil sortit de sous le bar, ne parvint pas à calmer. Les gens demandaient à être remboursés, d'autres cherchaient à attendre les boissons alors que la serveuse utilisait son plateau comme arme ; certains tentaient de se faire tout petit alors que d'autres en profitait pour raconter tout et n'importe quoi, s'énervant tantôt contre le patron, tantôt contre le gouvernement, tantôt contre la petite brunette qui refusait de coucher avec eux ou contre le gros moche à cause de qui tout avait, soit-disant, commencé. Bref, accusant tout le monde pour n'importe quoi.
Comment allez-vous réussir à tenir alors que le bar commence à devenir un véritable champ de bataille ? Tenterez-vous de voler quelque chose ? De faire revenir le calme (bon courage...) ? De prendre la défense du patron, en espérant peut-être avoir une réduction pour la prochaine boisson ? De demander à être remboursé ou, du moins, à ce qu'on vous laisse vivre tranquille jusqu'à ce que la porte soit déneigée ? Dans tous les cas, bon courage...


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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Icon_minitime1Jeu 19 Fév - 23:13


Héhéhé...il avait senti le truc arriver à des kilomètres. Les bulletins météo avait annoncé de la neige mais Gaunt avait senti dans ses tripes que ça allait être un putain de blizzard. A se comporter comme un animal il en devenait un, dis donc. S'il commençait à sentir les catastrophes naturelles avant qu'elles n'arrivent, c'était quoi la prochaine étape? Pisser au coin de la rue pour marquer son territoire?
Bref. Gaunt avait donc prévu de faire sa patrouille bien loin du central, dans une zone décidée plus ou moins par lui et quand la tempête lui tomba dessus, il se trouvait pile devant ce nouveau bouboui fraîchement ouvert en ville. Oh, ce n'est pas la curiosité qui l'avait amené ici. Si Zachary était oenologue ou critique "gastronomique" ça se saurait. Non, la raison de sa présence ici c'était "tâter le terrain". Voir quelle tronche a le tôlier et s'il y a moyen d'envoyer ici un petit groupe de sauvageons qui lui en doivent une pour pouvoir organiser un beau racket en bonne et due forme. En échange de monnaie trébuchante, Gaunt prétendait assurer l'établissement d'une quiétude certaine contre ce vilain petit gang.

Quelques minutes avant que la chute de neige ne se transforme en tempête, il était déjà peinard au fond de l'établissement un verre de scotch - dégueulasse et hors de prix - devant lui. Il eut tout le loisir de voir les pauvres hères débouler dans ce faux abri et de lire sur leurs visages l'effroi à la découverte des tarifs affichés. Il ne masqua un sourire franchement goguenard quand le patron décréta que si les gens voulaient rester ici, ils allaient devoir raquer. Y a pas de petit profit...décidemment, ce bonhomme commençait à lui plaîre mais sa serveuse. Parlons-en de ce petit boudin qui restait plantée à côté de sa table en attendant...en attendant quoi d'ailleurs? Zachary pivota sur son siège pour lever le nez sur la serveuse.
T'as un problème, Miss Monde?!
Ruminant un chewing-gum, elle leva les yeux au ciel d'un air blasé avant de lâcher d'un ton vulgaire.
Y aura plus d'picole tant que t'as pas craché un pourboire.
Bordel de merde. Zach' plissa les paupières avant d'enfoncer un auriculaire dans son oreille l'air de se déboucher les tympans. Se redressant sur son siège, il se tapota la poitrine du poing tout en s'éclaircissant la voix par une courte toux.
Un pourboire, ça arrive à la fin de la prestation. Tu mates une stripteaseuse, elle est bonne, tu lui files de la tune. Tu te fais servir, la nana est agréable, tu lui files de la tune. Toi... Il esquissa une petite moue, un index posé sur le menton. T'es ni bonne ni agréable, je te laisse deviner la suite ou je t'aide? Je vais t'aider...parce que je suis un mec bien. Alors, ton pourboire... Il fit mine de fouiller la poche de sa veste avant d'en sortir un majeur fièrement dressé. Il ouvrit la bouche pour poursuivre lorsqu'une clameur commença à s'élever dans l'établissement. Se levant, il poussa la serveuse sans ménagement sur le côté pour trottiner vers le groupe de réfugiés qui commençaient à se taper dessus. Le regard pers de Gaunt fila jusqu'au comptoir où le patron fouillait sous le bar - oulà  mauvais présage. Quand à la serveuse...Zach' la chercha du regard mais ce fut le plateau de cette dernière qui lui cueillit le côté du visage. Réflexe conditionné par des années de baston, le ripou abat le poing en réfléchissant encore moins que d'habitude. La femme s'écroule au sol dans l'indifférence générale.

Ces foutus civils...et il est en service en plus! Il doit réagir et faire quelque chose. Toujours délicat avec les gens près de lui et qui le gênent, Zachary se faufile jusqu'à une table et gripe dessus. A ses pieds s'étale le début d'une bagarre quasi générale. Foutus civils...avec un air blasé au possible, Zach' lâche un "hé" que personne n'entend. Il réitère un peu plus fort. Mais la foule n'a d'attention que pour cet enfoiré de taulier qui pour le coup a vraiment très mal joué son coup. Sautant sur sa table, Zachary appelle la foule, fait de grands gestes pour attirer l'attention. En vain. Va falloir régler ça à la texane. Et qui dit Texas...tout en haussant les épaules, fataliste, encore et toujours superbement ignoré pour le moment, Gaunt extirpe son arme de service de son holster et sans sommation tire un coup en l'air. Chorale de cris de surprise et de terreur. Et le silence tombe brusquement sur l'assemblée qui enfin se tourne dans sa direction. Bordel, il en chialerait si c'était pas si minable.
Je suis le lieutenant de police Zachary Leland Gaunt, du commissariat central de New York et actuellement toujours en service. commence-t-il d'une voix forte en balayant du regard la foule. De sa main libre, il écarte les pans de sa veste pour montrer la plaque qu'il porte à la ceinture. Arpentant la longue table de long en large, il poursuit. On est peut-être coincés ici mais on est pas coupé du monde. Je peux tout à fait récolter vos identités et appeler mes collègues au central pour organiser quelques futures arrestations. Et il le fera. Le ton ne laisse pas présager le contraire. Sautant au sol, il fend la foule jusqu'à atteindre le comptoir. Aussi, je vous recommande à tous d'aller vous installer et de prendre une conso pour ceux qui n'ont encore rien acheté à notre hôte. Posant sa main encore armée sur le zinc, Gaunt lève le regard sur le visage rouge du taulier. D'un petit signe de la tête, Zachary indique le fusil à pompe. C'est dingue comment cette arme est devenue celle qu'on trouve le plus fréquemment sous les bars. Le patron qui veut défendre son établissement doit avoir un pompe. C'est à se demander si c'est pas fourni avec les murs. Plissant les lèvres, il baisse la voix pour ne s'adresser qu'au patron.Range moi, ça avant que je ne te réclame un permis de port d'arme et le numéro de série de ton flingue. Se penchant un peu plus en avant, il poursuit sur le ton de la confidence. Parce que je sais que t'as ni l'un ni l'autre, hum? Un demi-sourire étire les lèvres de Zachary qui s'écarte légèrement du comptoir. Quel silence éloquent...tu sais ce que tu vas faire? Tu vas prendre la tune de ces gens, tu vas leur servir ta merde et tu mouftes plus. Et peut-être...je dis bien peut-être...que je te foutrais la paix. La paperasse, ça me fait chier mais pour toi, je ferais ça avec plaisir.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul Icon_minitime1Sam 21 Fév - 15:20



« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ CONCLUSION :

La tempête a duré quelques heures : du blanc à perte de vue, des flocons qui tourbillonnent, et un froid glacial. Cette vague de l’Hiver 2099 ne vous a pas épargné, et enfin lorsque le vent et la neige semblent stopper leur course folle, il règne sur la ville un silence sans pareil.
Les rues sont très enneigées et il est toujours difficile de marcher normalement – certains ont de la neige jusqu’aux genoux et il faut porter les jeunes enfants. Néanmoins, il est possible de sortir : libérés, délivrés, les citoyens de New-York se précipitent dehors et profitent de cette accalmie pour rentrer chez eux ou se réfugier ailleurs : personne ne sait combien de temps durera cette trêve avec le temps.

Vous aussi, désormais, vous êtes libres. Ce qui s’est passé pendant ces quelques heures passées en huis-clos vous auront plus ou moins marqués, mais ce que vous retiendrez surtout, et ce pour quelques années encore, c’est cette exceptionnelle tempête de neige qui s’est abattue sur vous sans prévenir : un événement sans précédent que les experts météorologiques n’avaient pas vu venir et pour lequel ils ne prévoyaient pas de renouveau.

Hébétés, frustrés ou soulagés, vous pouvez enfin respirer à l’air libre, et après quelques pas mal assurés dans le tapis blanc et froid, vous vous décidez à rentrer : il ne fait pas bon trainer ici. Les voitures et autres moyens de transports sont encore bloqués, et tandis que certains choisissent de se réchauffer en attendant la fonte, il vous paraît clair que vous avez subi assez d’aventures pour votre journée…

* Let it snow, let it snow, let it snow *




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