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Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre)
Theodore Traum
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MessageSujet: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Jeu 23 Oct - 22:14

Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Cwclp

Comme tous les ans, New York se pare de bleu, de blanc et de rouge. Bandes bicolores et étoiles blanches fleurissent aux vitrines des commerces, les Etats-Unis s'apprêtent à célébrer l'anniversaire de l'arrivée de Gordon au pouvoir. Le rayonnement de cet homme est tel que son succès politique est devenu une fête nationale. Pour Theodore, c'est un second Halloween...et beaucoup moins amusant que celui où les enfants viennent frapper à votre porte en vous menaçant d'un mauvais sort si vous ne leur donnez pas de bonbon. Ce n'est pas un maléfice qu'il y a à craindre avec le Gouvernement mais une disparition en bonne et due forme.
Les réjouissances dans la ville sont multiples mais la plus importante, la plus grande et la plus prestigieuse est la réception organisée par la Mairie de New York. Triés sur le volet, les heureux élus s'y retrouvent et jacassent avec légèreté bien abrités de la populace derrière des murs immaculés et un service d'ordre impeccable. Ou comment se tenir éloigné des réalités de la vie en refusant catégoriquement de descendre de scène. Theodore Traum est un habitué des projecteurs et des médias mais il n'a jamais oublié que pour un homme béni par la providence, combien sont en train de littéralement crever dans les rues. Malgré le drame qui a frappé Weins, cette célébration huppée est maintenue et on hésite pas à entrouvrir les portes pour y accueillir les étudiants endeuillés et les héros de ce jour funeste. C'est pour honorer la mémoire des disparus, pour célébrer la vie. Malgré ces belles paroles, Ted ne peut s'empêcher de penser à ces parents angoissés à qui il a du annoncer le trépas de leur enfant. Il ne peut s'empêcher de se souvenir de ces visages d'adolescents couverts de poudre de ciment ou de sang qui le fixaient hargards, perdus, choqués. Il ne peut effacer cette sensation affreuse d'une main dans la sienne dont la pression se relâche jusqu'à ce qu'elle devienne parfaitement molle. Indécent. Ces réjouissances sont indécentes pour lui, pourtant, il y sera présent.

Assis au bord de son lit, faisant face à son reflet, Theodore soupire en croisant son propre regard. Sur la table de chevet se trouve le carton d'invitation pour la soirée de la mairie. A la lumière de la petite lampe, on remarque que la signature de la mairesse n'est pas un simple coup de tampon apposé par un secrétaire. La main de cette femme influente a creusé le papier et Theodore sait qu'ils ne sont pas nombreux ceux à avoir reçu une invitation "personnalisée". Avec finesse, Mrs Baker fait appel à son honneur, à sa droiture et à ses bonnes manières. Cela ne se fait pas de décliner la demande d'une dame.
Moins subtilement, la direction de l'hôpital dont il est le chef des urgences lui a fait comprendre qu'il serait fort dommageable qu'il ne s'y présente pas. On lui a gentiment octroyé deux jours de congé exceptionnel, sans aucun autre choix que celui de les accepter. Les voix des autres chefs de secteur résonnent encore à ses oreilles "T'en fais trop, Ted. Profite de ces deux jours, Ted. Prends du temps pour toi. La mairie maintient sa soirée, ça tombe bien. Vas-y, bois du champagne et détends-toi." Le piège s'est parfaitement refermé et le voilà face à son miroir, vêtu d'un costume noir simple mais dont la coupe parfaite n'échappera pas aux yeux exercés qui seront présents à la célébration. Ted adresse une grimace à son reflet avant de se lever et de s'approcher du miroir. Ajustant sa cravate comme on aiguise la lame de son sabre, il accroche un sourire à ses lèvres révélant ce visage affable et aimé qui a fait de lui une personnalité appréciée par nombre de new yorkais de tout horizon et de toute origine. Cette énième représentation n'est qu'un simple exercice de théâtre auquel Theodore est trop bien rodé pour le redouter. Et après, on ira se demander pourquoi il se tue tellement au travail. Face aux malades, aux nécessiteux et à la détresse, il n'a nul besoin de se bâtir un masque.

Une petite foule de journalistes fait le pied de grue devant la mairie, appareil photo à la main, micro dégainé prêt à être agité sous le nez de celui ou celle qui daignera accorder quelques minutes aux médias. La voiture de Theodore est rapidement repérée. Ce "bon docteur" ne rechigne jamais à répondre à une poignée de questions et c'est docilement qu'il se prête au jeu. Réponses feutrées quand on l'interroge sur le drame de Weins, Ted ne fait pas de politique, il ne mentionne donc que le drame humain et se garde bien de dire que dans cette triste affaire, absolument tout le monde est une victime. Avant d'abandonner les micros et les flashes, il promet de catapulter une pluie de petits fours par les fenêtres pour les journalistes si la soirée s'éternise. Lançant les clefs de son véhicule à un voiturier avec nonchalance, Theodore s'avance enfin vers l'imposant édifice jusqu'au cordon de sécurité où on doit montrer patte blanche.
Bonsoir, Docteur Traum. annonce la voix rocailleuse d'un grand gaillard affichant deux têtes de plus que lui et qui est loin de lui être inconnu.
Bonsoir mon petit Jerry. Comment va ton petit cow boy? lâche Ted en même temps que son invitation.
Oh vous vous rappelez de mon fils?
Jerry...je suis médecin et physionomiste. Je n'oublie jamais un patient, surtout quand il débarque déguisé en cow boy, le crâne ouvert sur au moins trois monstrueux centimètres avec une mère qui redoute déjà le trauma sévère et le coma.
Oui, je sais. Ma femme devient la reine de l'exagération et du scénario catastrophe dès que le petit a un pauvre bobo.
Ah, ces mères...imagines comment la mienne a réagi quand il m'est arrivé "mon petit accident". soupire-t-il en tapotant affectueusement sa prothèse. Bonne soirée, Jerry.
Bonne soirée, Docteur Traum.

Les formalités les plus plaisantes sont expédiées. Il est temps de s'aventurer dans le panier de crabes...ou la corbeille aux serpents. Inutile de guider Theodore en ces lieux, ou de garder un oeil sur son dos, c'est un citoyen honorable et au-dessus de tout soupçon, qu'aucune disgrâce n'a frappé depuis qu'il est sur le devant de la scène. Des accords mélodieux parviennent à ses oreilles avant même qu'il n'atteigne à la salle de réception principale. Comme toujours, on a mis les petits plats dans les grands et une fois la double-porte menant à la petite fête poussée, cela devient une évidence.
L'opulence...elle est partout. L'éclat des lumières se réverbère sur les robes satinées ou piquetées de minuscules pierres scintillantes. Le cliquetis des talons d'escarpins accompagne le brouhaha discret des convives. Des groupes se font, se défont et pour la première fois, il y a énormément de jeunes visages dans cette foule. Des serveurs sinuent entre les invités et Ted saisit au passage une flûte de champagne avant de tenter de se diriger vers une alcôve. Poli et courtois, il salue les membres de la bonne société new yorkaise, les privilégiés auxquels il appartient. C'est avec sincérité qu'il demande des nouvelles des rejetons et de leurs études, de l'avancée des grands projets des uns et des autres. Il feint un parfait intérêt quand on mentionne les derniers potins à propos d'untel ou d'unetelle alors que dans son crâne, un petit Theodore Traum se passe une main sur le visage dans une expression de profond ennui appelant silencieusement à la rescousse un petit vent frais pour chasser l'odeur des parfums capiteux et hors de prix de ses pairs.
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Samson
Samson H. Hugher
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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Dim 26 Oct - 17:26

Décidément cette soirée était fantastique ! Il y avait du champagne à volonté, des petits-fours délicieux, les femmes étaient absolument sublimes, les décolletés plongeants à souhait et surtout... surtout... Samson était le Roi de la Soirée ! On se l'arrachait, on lui demandait des autographes, on lui lançait des regards aguicheurs, on lui demandait de raconter ce qu'il avait fait, on l'appelait « héros », on l'adulait, on... Ha... un rêve devenu réalité ! Depuis le temps que Samson rêvait d'être adulé de la sorte ! Il aimait qu'on chuchote son prénom autant qu'on le crie et ce soir il était clairement au septième ciel ! En plus il avait vu passer les fesses de Calypso Storm, parfaitement moulées dans une robe digne de ses plus grands fantasmes, et rien que pour ça, il ne regrettait pas d'être venu ! Il y avait pleins de petites jeunes filles fort charmantes qui s'étaient collées à lui pour le remercier, lui promettre fidélité éternelle, etc... Haha jamais Samson n'avait été aussi populaire ! Pitié, que cette soirée et cet enchaînement de belles fesses ne s'arrêtent jamais ! Comment ? Pervers ? Obsédé ? Oseriez-vous seulement le dire au Roi de la Soirée ? Évidemment que non et c'est justement ce qui rendait la soirée aussi parfaite aux yeux de Samson. Il pouvait se permettre de regarder de façon appuyé les décolletés et personne ne le giflait, au contraire les femmes semblaient apprécier (du moins c'est ce qu'il s'imaginait....) ! Il pouvait gonfler le torse en présence d'autres hommes et personne ne faisait de réflexion sur son ventre. Il pouvait enfin se la péter sans qu'on ne le critique ! Depuis le temps qu'il attendait ça !!

Samson n'avait pas encore eu le temps d'aller draguer Calypso mais il était sûr qu'il obtiendrait une place parmi ses clients : un héros comme lui ! La soirée avait beau avoir commencé depuis un bon moment, le flot d'admirateurs ne se tarissait pas et Samson en profitait pour mettre en avant son honnêteté, son sens du devoir, son bon goût personnel et surtout son célibat dû au fait qu'il se tuait au travail pour la sécurité de la ville. Si Tess avait été dans le coin, nul doute qu'elle se serait étouffée avec son verre de champagne. Samson était un lâche, paresseux et imbu de lui-même mais il était doté d'une chance de cocu telle que même les malédictions de Jason Lecter ne semblaient pas l'atteindre. Il évitait les balles, les fautes et surtout il se retrouvait toujours au bon endroit au bon moment. C'était une sorte de don qui faisait des jaloux car Samson ne cessait de monter en grade sans pour autant travailler avec acharnement. Le policier dirigeait une équipe mais très clairement, il passait plus de temps à chercher un crayon soit-disant disparu sous son bureau lorsqu'on avait besoin de lui là où Tess semblait ne pas connaître le sens du mot « vacances ». Tess se tuait à la tâche, travaillait jusqu'à ne plus savoir les jours de la semaine et Samson pendant ce temps-là ? Eh bah il regardait des pornos, se grattait l'entrejambe d'un air perplexe ou flânait devant les vitrines de lingerie féminine en prétextant une mission importante. Samson était un con. Un vrai. Mais personne ne semblait s'en rendre compte ce soir...

La soirée était faite pour rendre hommage aux morts et célébrer les vivants et les héros si bien que Samson, en sa qualité de sauveur, était mit sur un tel piédestal que l'image qu'on se faisait de lui ne ressemblait en rien avec la réalité. Mais qu'à cela ne tienne : ce soir, le rêve l'emporterait sur la vérité. Samson avait été le chef de l'équipe de police qui avait éliminé les terroristes. Il avait sauvé des élèves et des citoyens d'une mort certaine et pour cela, on ne cessait de le remercier et de le féliciter. Samson avait, en soit, effectivement été un héros le jour de la prise d'otage car au lieu de prendre la fuite, il avait courut en avant et son intervention éclair avait permis à la police d'empêcher un véritable massacre. Le plus risible dans l'histoire, c'est que Samson avait foncé vers l'ennemi en se disant que ses hommes passeraient devant lui, lui servant ainsi de bouclier humain. Mais non. Ses hommes, impressionné par le courage de leur supérieur, l'avaient laissé en première ligne, courant derrière le futur héros. Samson n'avait pas été blessé et il avait pu s'attribuer tout le mérite de cette aventure folle mais à chaque fois qu'il y repensait, il se disait qu'il avait quand même agit comme un idiot. Et non pas qu'il était un idiot. La prise de conscience n'en était pas encore là...

« Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je vais vous laisser le temps de reprendre mon souffle. Je reviens très vite ! »

Samson quitta son groupe d'admirateurs dans le but de se poser un peu, pour faire le vide dans ses pensées, déjà pas très nombreuses. Il se posa quelques instants et se rendit compte, une poignée de secondes plus tard, qu'il se tenait à côté de Théodore Traum. L'individu, médecin, était connu pour son engagement envers la société et il avait soigné de nombreux étudiants après la fusillade. Sauf qu'il ne les avait pas sauvé comme Samson l'avait fait ! Nananère !

« Monsieur Traum ! C'est un honneur de vous rencontrer ! Je vous félicite pour avoir soigné les pauvres étudiants de l'Académie Weins. Vous faites un boulot formidable ! »

Samson ne songea même pas à se présenter : allons il était le héros de la soirée ! Son nom était sur toutes les lèvres ! Il but une gorgée de champagne tout en observant une magnifique femme brune avec une robe couleur crème danser sur la piste de danse. Son cavalier était laid et ne lui convenait absolument pas. Samson lui conviendrait parfaitement, par contre...

« Que pensez-vous de la soirée, Monsieur Traum ? Je la trouve admirablement réussie ! »

Et pour cause : il était adulé comme personne...

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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Mar 28 Oct - 9:39

A quelques mètres devant lui, un attroupement attire son attention. Au centre se trouve un visage lui aussi connu pour être placardé régulièrement dans les journaux. Samson Hughes, un des policiers gradés de la ville. l'un des héros de la soirée, entouré d'une petite foule l'homme semble intarissable. La célébrité est une bénédiction autant qu'une malédiction et Ted le sait à juste titre. Il ne peut d'ailleurs s'empêcher de réprimer un sourire en voyant le policier profiter pleinement de sa notoriété. Même s'il arbore volontiers l'attitude d'un adolescent que l'on a tenu cloîtré dans un pensionnat de garçons et que l'on libère soudain dans un gynécée, l'homme ne rayonne pas dans cette soirée. Il irradie. Le convive parfait pour une soirée de ce genre où on se doit de mettre en avant le fait que la vie continue coûte que coûte.
Se détachant de son groupe d'admirateurs et d'admiratrices, le policier se poste à ses côtés. D'abord silencieux avant de se rendre compte de la présence de Traum. En guise de préambule, Samson s'annonce honoré de rencontrer l'urgentiste. Un sourire apparaît sur les lèvres de Theodore. Moi de même, Monsieur Hughues. Mon travail commence souvent là où s'arrête le votre. Si je peux exercer pleinement le mien, c'est que le votre est irréprochable. Puis viennent les classiques louanges sur le métier du médecin. Métier formidable, en effet, surtout dans le service qu'il dirige où la vie et la mort n'est qu'une question de seconde, où la plus infime erreur peut être fatale et où on a pas le droit à l'échec. Theodore hoche la tête en silence, pensif en entendant l'expression "pauvres étudiants". Les rescapés sont aussi blessés que ceux qui ont vu couler leur sang. Combien de temps leur faudra-t-il pour ne plus entendre les hurlements de leurs camarades et des civils qui ont été assassinés?  

Oh, je n'ai pas soigné tout le monde, Mr Hughes. Je suis à la tête d'un service. Et si nous n'avons pas à déplorer plus de victimes, c'est que j'ai la chance d'avoir une équipe formidable. Trop humble pour être honnête diraient ceux qui ruminent une obscure forme de jalousie ou d'envie mais les paroles de Theodore n'ont pas une once de duplicité. C'est ce qui l'a rendu si populaire auprès du personnel des urgences, cette manière simple et respectueuse qu'a l'homme de s'effacer pour honorer le travail de tous. Aucun employé n'est négligé ou méprisé, cela se sait et son bureau croule sous les demandes de stage et les candidatures à un poste. Je lui transmettrais vos félicitations. C'est toujours agréable de savoir que son travail est apprécié. Et à en juger ce charmant parterre de jeunes femmes qui vous dévorent des yeux, vous n'allez pas me contredire. annonce-t-il en penchant la tête vers de Samson tout en levant sa coupe dans la direction de la cour pépiante qui attend le retour du nouveau coq.

Comment trouve-t-il la soirée lui demande son compagnon improvisé. Ted plisse les paupières tout en balayant du regard la salle. C'est un franc succès, il ne pouvait pas en être autrement. La ville avait besoin de cette manifestation festive et glamour. Faire disparaître le sang séché et les décombres sous un voile de paillettes envoûtantes. Un véritable tour de magie durant lequel on détourne l'attention du public pour mieux le tromper et l'émerveiller. Demain, on ne mentionnera que cela dans les journaux et sur tous les téléviseurs. La marche silencieuse organisée quelques jours plus tôt aura été oubliée. Et dans quelques semaines, le parterre de fleurs et de bougies à l'entrée de l'Académie Weins aura disparu. On dénichera un nom à cet acte innommable et il sera rapidement absorbé et digéré par l'histoire américaine. Ainsi va la vie. Nous sommes vivants et ils sont morts. Même toi, Ted, tu classeras cet événement dans les archives de ta mémoire. Et un jour pas si éloigné que cela, tu pourras te rappeler ce souvenir sans éprouver cette infinie tristesse. Buvant une gorgée de champagne, Theodore bat des cils avant de lâcher d'une voix légère. C'est une totale réussite mais comment aurait-il pu en être autrement? Les New Yorkais avaient besoin d'un peu de fraîcheur après les récents événements qui les ont frappé. L'attentat de Weins. Cette vendetta folle envers la population italienne et qui avait saturé la morgue. Ces règlements de compte sanglants qui commencent à déborder largement du Sud. La ville semblait être frappée de démence quartier après quartier, une chance qu'elle ne déborde pas dans le Nord. C'est une bonne chose de montrer à nos ennemis que nous sommes un peuples fier et qui ose toujours aller de l'avant quelles que soit les blessures qu'on lui inflige. Mais... Theodore prend une petite inspiration avant de soupirer. Maintenant qu'il se trouve en présence d'une personne dont l'attitude est si différente que la sienne, le spleen s'empare de nouveau de lui le temps d'une phrase. Mais je crains que les noms et les visages des victimes soient encore un peu trop vivaces dans mon esprit pour que je me réjouisse. Malheureusement. Un serveur se dirige au petit trot dans leur direction, prenant délicatement la flûte vide de Ted pour lui en remettre une pleine dans la main avant de faire de même avec Samson. Alors buvons, Mr Hughes. Que le monde soit un tableau noir et ce cher alcool, la brosse à effacer.

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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Lun 3 Nov - 23:56


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée se déroulait à la perfection et les conversations, les rires, les regards et les dégustations allaient bon train. Les étudiants de l'Académie Weins se mêlaient aux autres invités et ces derniers étaient suffisamment intelligents pour ne pas les harceler de questions concernant la fusillade. Les invités n'hésitaient pas à engager la conversation avec les étudiants et si certains se contentaient de parler sport ou télé, d'autres allaient jusqu'à proposer des offres de stage ou de travail. L'ambiance était bonne enfant et les sourires n'étaient pas tous crispés. Les Plombs se mêlaient aux autres sans rechigner car cette soirée leur permettait de découvrir une autre facette de leurs camarades. Les Platines dansaient avec des Plombs, des Zincs riaient avec des Citoyens. La soirée fonctionnait : tout le monde se mélangeait et personne ne restait à l'écart.
Certains préféraient rester accrochés au bar, d'autres prenaient l'air sur le balcon ou dans la cour, autour du buffet ou sur la piste de danse... partout où l'accès était autorisé, les invités se déplaçaient et admiraient la mairie tout en profitant de l'ambiance et de la compagnie. Harmony V. Chanteloup se dirigeait vers la scène, installée de manière à être visible de partout, lorsqu'un étudiant de Weins, un certain Jethro Mentworth, fit chuchoter les gens. Il se sentait mal et se dirigeait vers le psychiatre Hunter Stanton. La foule chuchotait, y allait de son petit commentaire sur la scène mais très vite, l'incident fut oublié et tout le monde tourna la tête et l'oreille vers la scène où la mairesse et Harmony V. Chanteloup se tenaient. La mairesse fit un discours sur l'importance d'être uni face aux attaques comme celle qu'avait essuyé l'Académie Weins. Elle parla des pertes mais ne s'attarda pas dessus, préférant continuer sur l'avenir : les survivants. Son discours aborda différents points importants comme Gordon, la sécurité en ville qui allait se renforcer d'avantage, le support aux victimes et surtout la volonté de construire le futur tous ensemble. Le discours était juste assez long pour tout dire tout en étant assez court pour ne pas perdre l'attention des spectateurs. La mairesse ne laissant rien au hasard, le discours fut une véritable réussite.
Laissant ensuite la parole à la chanteuse officielle, Mademoiselle Harmony V. Chanteloup, la mairesse se décala sur le côté. La chanteuse dit en quelques mots qu'elle n'était pas douée pour les discours et que sa spécialité, c'était chanter. Elle dit qu'elle allait chanter en mémoire de ceux qui étaient morts et en l'honneur de ceux qui avaient survécu (le chant : ici). Le chant qu'elle entonna était tellement juste et tellement rempli d'émotions que certaines personnes se mirent à pleurer dans la salle. L'horreur était passée et à la fin du chant de Harmony V. Chanteloup, les gens étaient enfin capables de faire un trait sur le passé. La note finale résonna et les spectateurs se tournèrent vers le futur.
La mairesse rejoint Harmony et annonça qu'elle offrait une médaille de bravoure à Monsieur Samson H. Hugher pour son action héroïque lors de l'attentat. L'intéressé monta sur scène sous les applaudissements, dit quelques mots sur l'honneur et sur le fait qu'il n'avait fait que son devoir, puis la mairesse annonça que la soirée pouvait continuer.

Samson H. Hugher descendit de scène et fut aussitôt assailli par les invités, Harmony V. Chanteloup chercha du regard ses deux prétendants et la mairesse retourna dans la foule. La soirée pouvait continuer et maintenant que le discours, le chant et la remise de médaille étaient passé, certains pouvaient rentrer chez eux. Tout avait été entendu et vu, quelque soit l'endroit où les invités se trouvaient. Les musiciens se remirent à jouer, les serveurs recommencèrent à piétiner le sol et l'ambiance redevint rapidement conviviale. La soirée pouvait continuer et si pour certain c'était le plus beau moment de leur vie, pour d'autres, l'enfer aurait été plus agréable.

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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Dim 9 Nov - 15:44

Mes yeux se portèrent tout naturellement sur la Mairesse et Harmony Chanteloup. Les deux femmes réunies, cela ne voulait dire qu’une seule chose : une surprise se préparait, un discours et certainement un chant. Je me frayais un chemin à travers la foule, doucement, sans forcer, mais à grand renfort de sourire, afin d’être idéalement placée. Et j’écoutais. Je me nourrissais des paroles de Madame Baker, de ses appels au courage, à la reconstruction. C’était tellement empreint de vérité. Nous devions agir pour le futur et la sécurité ! Oui, nous devions être prudent, assurer la sécurité de tous et leur montrer que notre société était puissante et belle. J’y croyais, j’avais foi en ces projets. Je me sentais à ma place et vivante. Concernée, impliquée. Je voulais avoir une part dans ce grand projet, je le désirais ardemment. Je souhaitais y participer, être un rouage de cette mécanique bien huilée. Il fallait que je travaille pour Madame Baker, ou pour l’Académie, parce tout était lié. Parce que c’était le futur en marche. J’applaudis fébrilement à la fin du discours, parfaitement transportée. Je ne me sentais plus seule, je me sentais un membre à part entière dans cette vision. Puis Harmony Chanteloup apparut au premier plan. Et le son de sa voix me transporta. Les paroles de son chant m’envahirent, oppressant mon être et en même temps libérant mon cœur. Mes yeux se fermèrent. Je ne pleurais pas. Je ne pleurais plus depuis cinq ans, mais quand la musique cessa, j’étais transcendée, émue jusqu’à l’âme. Je ne parvins même pas à applaudir, tant j’étais épuisée par ce déferlement d’émotion. En revanche j’applaudis à m’en faire mal aux mains quand Monsieur Hugher fut honoré. Il le méritait, réellement ! Cet homme était un héros ! Un héros comme on n’en faisait plus. Il avait sauvé l’Académie, même s’il faisait preuve d’une grande modestie.

Je me tins un peu en retrait quand la foule se précipita vers les héros du jour. Je ne voulais déranger personne. J’attendis donc quelque peu que la foule se disperse, et je vis que certains quittaient la mairie. J’eus un geste de la tête particulièrement réprobateur. Il y avait vraiment des gens égoïstes qui ne comprenaient pas les enjeux de ce qui se passait. J’attrapai un verre de champagne que je portai à mes lèvres. J’étais apaisée désormais, je savais qu’un verre ne me ferait pas de mal et ne rappellerait pas mes démons. Ils avaient été chassés par le discours et le chant. Dès que cela fut possible, je m’approchais de deux hommes. Monsieur Hughes, qui avait repris sa discussion avec un homme que je ne connaissais pas personnellement mais dont j’avais entendu parler par quelques discussions de couloirs entendues ici et là. Quelque peu intimidée, je me glissai à leur côté, gênée de les interrompre.

« Messieurs, veuillez pardonner mon impudence, je ne voudrais en aucun cas vous déranger. Je me nomme Jade. Jade Thomas, je suis élève à l’Académie et je… Eh bien, je voulais vous transmettre mes plus sincères félicitations, monsieur Hughes, et vous remercier au nom de tous les élèves pour votre intervention. Vous êtes un véritable héros, et New-York, le monde même en ont besoin. J’adorerais me rendre utile à la société… »

C’était vrai, il était grand temps que je m’interroge sérieusement sur mon avenir. Après tout, j’étais déjà en sixième année, parce que j’avais progressé beaucoup plus vite que prévu, et je ne pouvais pas éternellement demeurer à l’Académie. Même si j’adorerais ! Car cette école représentait tout pour moi, elle était une chance, l’avenir même des futures générations. Ah, si je pouvais contribuer encore des années à sa gloire, je le ferais bien volontiers ! Mai à quel titre ? Cela restait encore à définir. Je me tournai alors vers le second homme et lui adressai un grand sourire. Lui aussi était un héros, si ce qu’on avait dit à son sujet était vrai.

« Vous êtes Monsieur Traum, n’est-ce pas ? J’ai entendu parler de vous et de ce que vous avez fait après la fusillade. Vous avez pris en charge les blessés. Merci. Merci, monsieur Traum, de leur avoir permis de rentrer sains et saufs. Notre ville a une chance inouïe d’avoir des hommes tels que vous messieurs. J’espère qu’un jour je serais capable de rendre à cette ville et à l’Académie ne serait-ce qu’un dixième de ce que vous avez fait pour elles. Sauf que je ne vais pas m’aventurer dans la médecine, malheureusement, je n’ai pas le talent nécessaire. »

Non, je n’étais pas naturellement portée vers les sciences qui plus était. Peut-être que je travaillerai dans la politique, l’administration… L’athlétisme, en demeurant la meilleure et en faisant retentir l’aura de l’Académie et de New-York à travers le monde… Je l’ignorais. Mais j’étais entourée de modèles héroïques, d’exemples pétris de valeurs. L’inspiration était partout lors de cette cérémonie, et c’était une excellente chose !


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Faudrait que vous m'expliquiez un truc : pourquoi toutes les filles qui passent devant moi ne se retourne pas sur mon passage ? J'suis pourtant super sexy comme mec, bien plus que n'importe quel humain normal ! Non ?! QUOI ?! Tu oses dire que j'suis moche ?! Allez hop ! Prison toi aussi ! Le prochain qui ricane...
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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Mer 12 Nov - 23:58

Entrer dans les petits papiers de Samson n'était pas quelque chose de compliqué, surtout lorsqu'on avait une poitrine. Le policier était régit par l'instinct le plus primaire du mâle en recherche de la femelle. Toutes les fesses ou poitrines qu'il voyait passer lui rappelait à quel point il était sexy et à quel point il n'aurait aucune difficulté à avoir untel dans son lit. Et pourtant, Samson Harry Hugher était célibataire depuis plus de dix ans...
Dire que Samson était niais aurait été une grosse erreur : le policier était juste stupide. Samson n'était pas quelqu'un de foncièrement intelligent et son aveuglement était tel qu'il continuait de se penser supérieur aux autres. Et malheureusement pour la terre entière, son boulot ne lui indiquait pas son erreur... Samson était un policier médiocre et prêt à tout pour ne pas en faire trop. Il était parmi les premiers à quitter le commissariat, à prendre la fuite lorsqu'une affaire risquait de devenir trop dangereuse ou à envoyer quelqu'un de son équipe faire le boulot à sa place pour éviter de prendre des risques. Et malgré tout ça, Samson ne cessait de se trouver au bon endroit au bon moment, d'ouvrir la bouche quand il le fallait et surtout il arrivait toujours à tirer parti de ce qu'il ne faisait pas... Résultat, Samson ne cessait de monter en grade alors qu'il ne le méritait absolument pas. Mais le véritable soucis dans l'histoire, c'était bien le fait que Samson pensait le mériter. Il ne se rendait pas compte de son inutilité profonde et encore moins de sa chance de cocu. C'est pour cette raison que lorsque Theodore Traum dit qu'il faisait son travail grâce à celui, parfait, de Samson, le policier ne trouva rien à y redire. Il faisait son travail à la perfection, manageait son personnel comme il le fallait et ne faisait rien d'autre que récolter les fruits de son dur labeur. Sauf qu'il ne faisait que récolter les fruits des autres... Néanmoins, il fallait avouer que le sauvetage de l'Académie n'était que de son fait car, pour une fois, Samson avait été courageux et il avait montré à son équipe le chemin à suivre. Pour dire vrai, il ne serait pas capable de le refaire une seconde fois tant la première l'avait traumatisé : il avait risqué sa vie ! Quelle horreur !

« Oh, je n'ai pas soigné tout le monde, Mr Hugher. Je suis à la tête d'un service. Et si nous n'avons pas à déplorer plus de victimes, c'est que j'ai la chance d'avoir une équipe formidable. »

Tant de modestie... Samson aurait dû en prendre de la graine mais il était bien trop occupé à s'envoyer des compliments mentalement pour se rendre compte de la chose. Samson aurait dû dire quelque chose sur son équipe mais il n'avait rien à dire puisqu'il pensait avoir fait le travail à lui seul. Néanmoins, son instinct de chanceux lui fit ouvrir la bouche :

« Nous sommes deux hommes chanceux, monsieur Traum, nous avons tous les deux des équipes sur lesquelles on peut compter ! »

Samson avait cette capacité à savoir dire exactement ce qu'il fallait à un moment précis. Dans le cas présent, cela le faisait passer pour un homme intègre, modeste et généreux. Ce qu'il n'était pourtant pas pour un sous.

«  Je lui transmettrais vos félicitations. C'est toujours agréable de savoir que son travail est apprécié. Et à en juger ce charmant parterre de jeunes femmes qui vous dévorent des yeux, vous n'allez pas me contredire. »

Samson, là encore régit par son instinct de chanceux, rit de la chose comme s'il ne prenait pas au sérieux cette effusion de femmes dans son entourage. Et pourtant, il y attachait une importance toute particulière puisque pour la première fois, les femmes venaient d'elles-mêmes vers lui. D'habitude il devait faire le premier pas et la demoiselle s'enfuyait en prétextant une chose à faire. Néanmoins, Samson savait parfaitement que son charme était si grand que la femme prenait peur. Il n'avait rien à se reprocher, il était parfait et les femmes le savait !

« C'est une totale réussite mais comment aurait-il pu en être autrement? Les New-yorkais avaient besoin d'un peu de fraîcheur après les récents événements qui les ont frappé. C'est une bonne chose de montrer à nos ennemis que nous sommes un peuples fier et qui ose toujours aller de l'avant quelles que soit les blessures qu'on lui inflige. Mais... Mais je crains que les noms et les visages des victimes soient encore un peu trop vivaces dans mon esprit pour que je me réjouisse. Alors buvons, Mr Hugher. Que le monde soit un tableau noir et ce cher alcool, la brosse à effacer. »

Samson hocha la tête et but une gorgée de son verre de champagne. Il comprenait ce que Theodore voulait dire mais il n'y accordait pas une importance capitale. Des gens mourraient tous les jours et grâce à son intervention héroïque, il avait sauvé des vies alors il préférait se réjouir des vivants plutôt que de s'attrister sur le sort des morts. Samson était, malgré tout, un éternel optimiste et c'était aussi pour cette raison qu'il ne perdait jamais le sourire. Il faisait parti de ceux qui continuaient d'avancer, quelque soit les catastrophes l'entourant. Un séisme, un meurtre, une fusillade... Samson continuait à avancer et à rêver d'un monde meilleur. Car si Samson ne cessait de monter en grade, il n'était pas pour autant entièrement convaincu par le système régissant la patrie. Samson était perplexe et il continuait de se poser les bonnes questions. Néanmoins, plus il montait en grade et moins il se posait de questions. Le système était en train d’agripper Samson dans ses filets et si personne n'avait l'air d'en avoir quelque chose à faire, c'était néanmoins une mauvaise chose. Samson n'était pas foncièrement mauvais, au contraire c'était quelqu'un de bon. Si on passait outre tout le côté pervers, stupide et prétentieux, évidemment. Samson aurait pu être quelqu'un de pratique pour la Résistance car il était capable de raisonnements extrêmement intelligents. Il était capable d'aller jusqu'au bout des choses, de faire des choses que personne d'autre n'osait faire et surtout : rien ne le faisait reculer une fois qu'il s'était fixé un objectif. Il avait été capable d'affronter Jason Lecter dans sa cellule et il avait été le seul du commissariat à réussir à lui arracher des promesses. Samson n'était pas un élément à prendre à la légère car malgré sa stupidité légendaire, il était capable de rallier à sa cause des personnes totalement différentes. On détestait Samson, on le haïssait mais on continuait de travailler pour lui. Avoir des personnes fidèles derrière soit malgré la haine ? Peu de personnes étaient capables de le faire.

« Il ne faut pas oublier notre passé, il nous sert pour avancer et pour éviter de répéter les mêmes erreurs. »

Une phrase bien lourde de sens dans une bouche si avide de stupidités. Sans même s'en rendre compte, Samson venait de faire flotter le doute autour de lui car sa phrase pouvait signifier qu'il était pro-résistance tout comme elle pouvait signifier qu'il n'allait pas tarder à le devenir. Sauf qu'il ne l'était pas. Jusqu'à présent, rien ni personne n'avait fait un pas en avant pour l'entrainer dans son camps alors petit à petit, Samson coulait vers le gouvernement. Car pour l'instant, le gouvernement était le seul à le prendre en compte et à le féliciter d'exister. Samson n'était pas compliqué à satisfaire mais, pour le moment, le gouvernement était le seul à le faire. Au détriment de la Résistance...

La mairesse et Harmony V. Chanteloup montèrent sur scène. La mairesse fit un discours que Samson jugea parfait et qu'il applaudit sans hésitation. Il appréciait beaucoup la Maire de New-York car elle était attentive à la police et car on pouvait toujours compter sur elle. De plus, elle était loin d'être désagréable à regarder... Puis Harmony Chanteloup se mit à chanter. Et même Samson, malgré son égocentrisme profond, ne put s'empêcher de sentir son cœur se serrer. Le chant de la petite blonde le traversait de part en part et il dut gonfler le torse pour s'empêcher de pleurer. Comme par magie, la chanson semblait nettoyer l'âme de Samson de toutes les horreurs qu'il avait vu lors de la fusillade. Une fois la dernière note terminée, le policier se sentit plus propre, plus... humain. La chanson l'avait bouleversé mais maintenant il était prêt à tirer un trait sur la fusillade pour se concentrer sur sa prochaine mission. De belles paroles dans un si petit cerveau car, finalement, la prochaine mission retomberait sans doute entre les mains de Tess pour la punir de sa stupidité Lecter-ienne. Et puis Samson fut appelé sur la scène. Lui. Policier venant de la classe moyenne était demandé sur la scène au côté de la Grande Mairesse et de la Grande Chanteuse ? Haha enfin on lui reconnaissait une place à son niveau ! Ni une ni deux, le policier posa son verre et monta sur la scène. La remise de la médaille se fit comme dans un rêve et, trop ému pour dire un long discours, Samson se contenta de remercier la mairesse et de dire qu'il n'avait fait que son travail. Il descendit de la scène, légèrement poussé par la mairesse car il y serait bien resté, et retourna vers Theodore tout en souriant. C'était assurément le plus beau jour de sa vie ! Le policier ne pouvait s'empêcher de gonfler le torse, comme si la médaille n'était pas déjà assez visible et imposante. Les gens accoururent vers lui et se mirent à le féliciter, à l'admirer, etc... Samson se sentait sur un petit nuage et c'est à peine s'il parvenait à garder les pieds sur terre. Répondant aimablement, en riant ou en souriant à chacune des phrases et réflexions, le policier parvint à prendre la fuite juste à temps pour le faire passer pour quelqu'un d'infiniment modeste. Quelle blague...

« Messieurs, veuillez pardonner mon impudence, je ne voudrais en aucun cas vous déranger. Je me nomme Jade. Jade Thomas, je suis élève à l’Académie et je… Eh bien, je voulais vous transmettre mes plus sincères félicitations, monsieur Hugher, et vous remercier au nom de tous les élèves pour votre intervention. Vous êtes un véritable héros, et New-York, le monde même en ont besoin. J’adorerais me rendre utile à la société… »

Samson se tourna vers la magnifique jeune fille qui venait de lui parler. Ho eh bah si on lui avait dit qu'une fille aussi sexy lui ferait autant de compliments... Eh bien il aurait trouvé ça tout à fait plausible. Stupide crétin.

« Comme je l'ai dis plutôt, Mademoiselle, je n'ai fais que mon devoir. Je suis heureux d'avoir pu sauver des vies. Personne ne devrait souffrir alors si je peux faire la moindre petite chose pour vous aider, n'hésitez surtout pas. » Un massage ? Oh dites un massage... « Vous êtes étudiante à l'Académie Weins, non ? Un bel avenir vous attends dans ce cas ! Quoique vous fassiez, je suis sûr que vous ferez le bien autour de vous ! Avez-vous déjà une idée de ce que vous voulez faire plus tard ? »

La jeune fille parla ensuite à Theodore et Samson en profita pour reprendre une gorgée de champagne tout en se disant que la présence de cette fille et du médecin à ses côtés lui faisait décidément une bonne pub ! Les gens atour d'eux les regardaient, chuchotaient, et Samson se disait que pour rien au monde, il n'aurait changé une minute de sa vie. C'était le plus beau jour de sa vie. Et assurément le premier d'une longue lignée !

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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Dim 23 Nov - 13:24

L'échange est cordial et amical. Même si Samson ne le montre pas en sa présence, Theodore sent l'attrait pour la frivolité de son interlocuteur. Le sourire éclatant qui ne quitte pas le visage du policier et les étoiles presque enfantines qui envahissent son regard est certainement la manifestation la plus sincère qu'il ai pu voir dans ce genre de soirée huppée. Les hautes sphères composent un petit microcosme sclérosé où l'apparence soigneusement entretenue est un exercice courant. Peu importe les moyens dépensés pour l'organisation d'un tel gala, peu importe la magnificence exhibée, on affiche des mines blasées et on ne s'émerveille plus de rien par crainte de paraître pour un petit provincial qui s'extasie de tout. Que c'est suant cette attitude pincée et guindée. A croire que plus on est fortuné, plus on se fige dans la pierre.
Samson Hugher, lui, s'amuse, prend plaisir à goûter à la reconnaissance et à la célébrité. Tout le monde a droit à son quart d'heure de gloire et celui du policier durera le temps qu'on voudra bien lui octroyer. Ce soir, il est le centre de l'attention et l'objet de toutes les convoitises. Prenez garde Monsieur Hugher à ne pas vous laisser charmer trop profondément par les trompettes de la renommée. Elles sont ingrates et pourraient bien égrener les accords d'un requiem après une balade épique. La dernière phrase que lui adresse le policier fait légèrement froncer les sourcils du médecin. Se souvenir du passé pour ne plus sombrer dans les mêmes erreurs...un soupir file. Ah Monsieur Hugher...si seulement nous pensions tous de cette façon. Il était devenu évident pour Theodore que la société actuelle américaine était frappée par une forme bien virulente de la maladie d'Alzheimer. Par petites touches à peine perceptibles, les maîtres du pays étaient en train de transformer l'Histoire des Etats Unis. Génération après génération, jeune cervelle après jeune cervelle, ils transmettaient durant les cours un enseignement bien différent de ce que Ted avait reçu quand il était lui-même enfant ou adolescent. Dans une poignée d'années, il ne restera plus de personnes en vie encore suffisamment lucides pour se rappeler ce qu'était la vie avant la Nano-bombe et cet enseignement altéré deviendra la norme.  

Soudain bien silencieux, Theodore ne réagit que lorsque la musique d'ambiance cesse et que le brouhaha humain se taise dans un silence de cathédrale. Levant le nez vers l'estrade, il voit que la mairesse et la petite idole pop patriote s'y trouvent. L'heure était venue à l'hommage déclamé avec sincérité et ferveur. La femme de fer qui dirigeait New York avait la plume fine et savait quels mots employer pour susciter l'apaisement, l'espoir et la fédération. D'une voix claire à la sensibilité savamment dosée, elle dispensa au sein des invités la volonté de se relever et le courage d'avancer. Certains jeunes visages se détendaient, d'autres opinaient du chef et Theodore admirait silencieusement ce leadership qui clouait le bec, une fois de plus, à ceux qui avait osé prétendre qu'une femme à la tête d'une ville telle que New York ne pourrait faire preuve que d'une émotivité typiquement féminine frôlant l'hystérie. Puis vint le tour de la candide Harmony Chanteloup que Theodore avait vaguement aperçu aux urgences réconfortant les blessés légers qui y avaient été amené. La jeune fille lui avait paru alors encore plus angélique et ingénue qu'à l'écran. Avec simplicité, elle admet que les discours ne sont pas son fort et elle opte pour la façon la plus humaine, la plus universelle d'exprimer une émotion : l'Art. La voix fragile s'élève dans une ambiance musicale extrêmement discrète et un silence religieux, c'est une berceuse qui pourrait se briser à chaque couplet et qui remplit le médecin d'un sentiment doux-amer. May you stay in the arms of the angels. C'est tellement simple. Tandis que la chanson s'arrête, le temps reprend son court laissant les coeurs et les âmes emplis d'une sérénité presque olympienne. Et ce silence de recueillement qui dure avant que les applaudissements ne retentissent est la plus magnifique réaction au morceau venant d'être interprété. Theodore lâche un long soupir un peu vibrant, après les hommages et l'émotion vient le premier pas vers l'avenir. Samson Hugher est appelé sur scène. Héros et survivant, il devient le symbole de la victoire sur la peine.
Courage, honneur et devoir tels furent les leit motivs du policier. A l'écart de la foule qui commence à se masser à la volée de marches menant à l'estrade, Theodore sourit en portant sa coupe de champagne aux lèvres. Gentiment mais fermement, la mairesse met fin au discours exalté du policier - qui ne semble pas vouloir quitter si rapidement son promontoire - l'invitant à poursuivre la soirée. C'est radieux comme jamais homme ne le fut que Hugher obéit, accueilli par un groupe compact de curieux et curieuses les lèvres débordantes de questions, de félicitations et de remerciements. Rapidement, les deux hommes se retrouvent côte à côte, juste plus épiés qu'auparavant par les citoyens que Hugher attire. Vous faites sensation, Monsieur Hugher. commence-t-il en lui tapotant amicalement l'épaule peu de temps avant qu'une jeune femme n'arrive à leur hauteur. Visiblement intimidée, l'étudiante - il s'agit forcément d'une étudiante vue son jeune âge - se tourne dans un premier temps vers celui qui descend de scène. Humble et abordable, le policier réjouit tous les visages tournés dans leur direction avec sa réponse mesurée sans vanité. Puis la jeune inconnue se tourne vers Traum.

Au risque de répéter les propos de Monsieur Hugher, je n'ai fait que mon travail, jeune fille. Peu importe la voie que vous choisirez, si vous la suivez avec votre coeur et en accord avec vos convictions, vous ferez assurément de grandes choses. ajoute-t-il avec un sourire chaleureux. Mais où commence vraiment sa liberté quand on sort de Weins? Puisse le Ciel guider cette jeune vie sur un chemin juste. Véritablement juste et profondément altruiste car Theodore n'éprouve plus à l'égard de l'Académie, qu'il a pourtant aidé à bâtir, que méfiance et doutes. Levant une main, il appelle un serveur portant un plateau chargé de petits canapés à eux. Laissant le temps à ses deux compagnons de se servir, il reprend en s'adressant à l'étudiante. Un héros est quelqu'un d'ordinaire qui parvient à passer au-dessus d'obstacles extraordinaires. Votre sourire ce soir est déjà un acte héroïque.

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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Dim 30 Nov - 22:57

Des héros. Je côtoyais de véritables héros. Et j’étais si fière d’être là, dans cette Mairie, auprès de ces hommes de valeurs, à la grandeur d’âme sublime. L’Académie m’offrait cette chance, d’avancer sur le droit chemin, de côtoyer les étoiles vouées au bien d’autrui. Je serai éternellement reconnaissante à ce juge qui avait décidé de m’envoyer ici. Il avait embelli ma vie. Et ce héros, ce policier qui avait sauvé tout le monde était d’une humilité remarquable. Je lui souris et le remerciai. Il s’intéressait à mon cas ? Moi qui n’étais rien de plus qu’une petite étudiante qui se contentai d’aller en cours et de gagner des championnats d’athlétisme. Je me sens si petite, si insignifiante par rapport à eux.

« A dire vrai, je l’ignore. J’admire ce que fais madame la Mairesse, et j’aimerais être un appui aussi fort pour notre président. Je suis sa loyale et dévouée partisane, même trier ses dossiers me comblerait. Et parfois je songe à la Police. Votre rôle est si noble, vos actions si salutaires pour le peuple. »

Il me restait un peu plus d’un an pour décider. J’aurais l’occasion de faire de nouveaux stages d’ici là, peut-être que ma bonne étoile me guidera dans la bonne direction.  J’aimerais faire de grandes choses, comme monsieur Traum le laisse entendre. Je lui souriais. Tant de bonté était si difficile à croire. Voilà le monde auquel j’aspirais. De la paix. De la communion. Une liberté de parole et d’échange. Regardez… moi, simple étudiante, ancienne droguée, je pouvais discuter avec l’un des plus grands médecins de la ville de New-York et le héros de la soirée. N’était-ce pas un monde absolument parfait ?

« Je l’espère, monsieur Traum… Ce monde a tellement fait pour moi… »

J’avais une dette immense envers le système, et je comptais bien me vouer à la rembourser et plus encore. Je piochai sur le plateau d’un serveur, me délectant d’un petit four. Il fallait dire que je commençais également à avoir faim. Et les produits étaient ‘une telle qualité… si fins, si délicats… Surprise et touchée des propos de monsieur Traum, je m’essuyais la bouche, manquant de m’étouffer – mais attention, avec classe et discrétion. Il était inimaginable qu’une Platine tousse grossièrement.

« Merci monsieur Traum, vraiment. Et à vous monsieur Hugher. J’ai encore quelques stages à effectuer cette année. J’ai eu l’immense honneur d’en faire un auprès de madame Baker, mais j’espère avoir un jour l’opportunité d’en faire un au sein de la Police. Peut-être aurais-je la chance de pouvoir apprendre des choses à vos côtés. Oh bien sûr, j’ai conscience qu’avoir une étudiante dans les pattes ne doit pas être évident et vous avez des choses bien plus importantes à faire… »

Je devais respirer et me ressaisir. C’était idiot, j’étais l’ambassadrice de l’Académie Weins, envoyée à travers les écoles du pays pour présenter notre chère école, diffuser ses idéaux, convaincre les âmes égarées de notre bienveillance, et voilà que je n’arrivais pas à m’entretenir calmement avec deux hommes brillants ? Allons, tout cela était idiot. Je bus une gorgée, avant de reprendre, d’un ton beaucoup plus calme et posé cette fois.

« Navrée, je suis nerveuse. En tous cas, l’un comme l’autre, j’ose espérer que vous viendrez en notre école, pour nous parler de vos métiers, de votre dévouement à la cause. Vous allez susciter bien des vocations, je n’en doute absolument pas. Je suis triste de voir que certains ne comprennent pas l’enjeu de cette soirée… »

Mes yeux se perdirent sur quelques-uns de mes « camarades », des plombs pour la plupart mais également quelques zincs qui quittaient déjà la cérémonie. Ils avaient fait le strict minimum… leur part du contrat. Je secouais légèrement la tête. Décevant. Nous avions la chance d’être tous ensemble, de dire au revoir à nos amis pour tourner la page et aller de l’avant. De nous réunir tous… Ils gâchaient tout.  Je vis en revanche quelques demoiselles qui minaudaient et cherchaient sans le moindre doute possible à se faire inviter à une danse par le héros de la soirée. Et il n’était guère élégant de ma part de me l’accaparer, ainsi qu’avoir interrompu la discussion entre les deux hommes.

« Messieurs, je pense que vous avez d’autres… fans et il ne serait pas correct de ma part de vous ennuyer plus longtemps, mais sachez que j’ai apprécié votre bienveillance. Je vous souhaite le meilleur pour l’avenir. »

Le tout dit dans un sourire avant de faire un pas en arrière. J’avais le don ce soir pour mal tomber, ou me retrouver dans des assemblées où la danse était de mise. Elles n’attendaient que cela, ces demoiselles, que ces deux hommes à mes côtés les regardent et leurs accordent quelques pas de danse. Et elles étaient si jolies, probablement douées en danse et en mondanités. Alors que moi je voulais juste redevenir invisible.

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MessageSujet: Re: Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Mini intrigue - Soirée à la mairie (libre) Icon_minitime1Dim 28 Déc - 18:41


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée s'écoula tranquillement et sans incidents. Les étudiants discutaient, profitaient de la soirée et les autres invités n'hésitaient pas à ouvrir leurs cercles pour inclure la future élite du pays. La soirée permit à certains de se rencontrer, à d'autres de se parler mais surtout à tout le monde d'apprécier la générosité de la Mairesse de New-York.
Les rires et les discussions retentirent sans s'arrêter alors que certains invités regagnaient leurs appartements. Calypso R. Storm partit tout de suite après le discours de la mairesse, appelée pour une urgence dans le Nord. Samson H. Hugher profita de la soirée jusqu'à ce qu'un serveur le mette gentiment dehors. Les Platines furent les dernières à partir mais étrangement, la plupart des Plombs restèrent jusqu'au bout de la soirée. Les Zincs et les citoyens s'éparpillèrent un peu partout et lorsque la soirée se termina officiellement, les fantômes de la fusillade avaient disparus. Les cœurs et les âmes étaient plus légers et malgré la part d'ombre que la fusillade avait engendrée, les étudiants avaient repris espoir. Le futur n'était plus sombre : une lumière brillait au loin.

Globalement, la soirée s'était bien passée malgré quelques petits incidents par-ci par-là. La Mairie avait mis les moyens nécessaires pour faire de ce moment un grand événement et dans les jours qui suivirent, les étudiants et les invités n'avaient plus que cette soirée à la bouche. On en parlait, on se remémorait des instants, on riait, on se souriait : la soirée avait réussit là où les discours simples auraient échoués. Elle avait rassemblé les gens entre eux et après ce moment d'entente, la tension entre Plombs et Platines se calma. Certains Plombs redevinrent Zincs et il parut alors évident pour une toute petite minorité que la soirée de la Mairie avait réussi à étendre l'influence de Gordon. Mais cette toute petite minorité ne parvint pas à attirer l'attention des autres et c'est en cela que la soirée de la mairesse fut la plus réussie : elle resta à jamais dans les esprits comme un bon moment, un moment... magique... Et rien ni personne ne pourrait en changer le souvenir.

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