Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Lun 9 Juin - 23:44



J'avais pensé me trouver un endroit calme où je ne serais pas dérangée. Mais voulais-je être tout seule ou n'est-ce qu'un piège pour que les autres me remarquent ? Je ne pouvais pas demander à Rebecca d'être tout le temps avec moi d'autant que la politique étant sa grande passion il semblait évident qu'elle veuille parler avec le maire. Ah mais que faisais-je ? Moi qui aimait tellement faire la fête, qui était si joyeuse d'habitude, pourquoi cet air si maussade. Je devrais me réjouir non d'être dans un endroit comme celui-ci non ? Je prends un gorgée de l'un de mes verres de champagne. Je fixe mon regard sur le liquide qui reste dans la coupe. Oui je devrais, mais j'y arrive pas. Mais si quelqu'un me vois comme ça toute triste, comment je vais faire ? Je veux pas que les gens me voient comme une personne qui n'aiment pas les fêtes et qui ne sait pas s'amuser. Non ça ne va pas du tout, sourit ma chère, sourit et le monde entier verra ton magnifique sourire aux dents blanches. Oui c'est ça que je dois faire. Je relève la tête pour voir un jeune homme qui semble s'inquiéter que je reste toute seule. Je ne crois pas le connaître ! Je ne suis pas sûre ! Si pourtant il me dit quelque chose. Chose certaine, il ne me connaît pas et c'est probablement un platine. Pourquoi je pense que c'est un platine ? Parce que les plombs restent entre eux généralement et quelqu'un avec un si beau parlé ne peut pas être Zincs non plus. Bref chose sûre c'est un platine. Un copain.

Il me dit bonjour, comme quelqu'un de bien élevé avant de me demander si je vais bien, pensant alors que je suis souffrante. Comme mon cerveau mets du temps à comprendre, je me demande ce qui est le mieux à répondre. Non je ne suis pas souffrante, quand à la question de savoir si je vais bien cela me semble être une question piège. Comment je peux aller bien puisque je suis assise toute seule ici, mais en même temps en tant que Platine je suis sans doute heureuse d'être ici. C'est ce qu'ils pensent tous, lui aussi il semblerait. Le jeune homme est très beau dans son costume on ne peut le nier. Bon aller ma petite cookie soit toi-même, rayonne !

« Je ne vais ni bien ni mal, c'est juste que je me sens mal d'être ici. J'ai l'impression de ne pas avoir ma place. Et puis c'est horrible de voir penser à tout ceux qui ont vécus la fusillade. Je frissonne. Quel maudit événement ! Et moi qui voulais voir Gordon. Mais nous sommes à l'hôtel de ville pour fêter son arrivée, nous devrions être content.

Je lui souris alors comme je pouvais si bien le faire, d'une manière à lui indiquer que tout allait parfaitement bien, ce qu'il croirait je l'espérais. En même temps j'allais bien, même si j'étais à l'écart. Le jeune homme dont j'ignorais le nom n'eut pas le temps de répondre qu'une jeune fille blonde arriva soudain en criant le nom du garçon. Jared. Il s'appelle Jared. Je sursaute, n'ayant pas vu la fille arriver. Pourquoi arriver si silencieusement ? C'est un coup à avoir une crise cardiaque. Elle est belle comme fille. Sans doute est-elle plomb, je ne crois pas la connaître comme platine. Elle semble connaître le dénommé Jared, que je viens tout juste de rencontrer et lui parle comme s'il s se connaissaient depuis longtemps. Je ne me sens encore pas bien, comme si je rentrais dans une conversation qui n'était pas la mienne. Non mais attendez pourquoi je culpabilise, c'est elle qui est arrivée comme ça sans rien dire et qui s’assoit juste à côté de moi. Elle semble me connaître même si je ne me souviens pas de son nom. Selon moi c'est une fille qui doit être très intéressante et charmante. Tout les plombs ne sont pas odieux, d'ailleurs tout ceux que je connais ne le sont pas avec moi, je ne vois pas pourquoi elle le serait avec moi. Elle se présente à moi sous le prénom charmant Éloïse. Je ne sais pas ce qui se passe en elle, mais elle a un idée préconçue de notre discussion avec Jared. Nous venons d'échanger seulement deux paroles, comment peut-elle dire que c'est emballant. De plus notre conversation était honnête, propre et correct.

Je ne comprends pas tout mais la vitalité de ma sœur de siège, me redonne un peu de bonne humeur. Même si elle semble vouloir que je ne parle pas avec Jared, je pense que nous pourrions bien nous entendre. Enfin j'espère, je n'aime pas ne pas m'entendre avec les gens. Je décide de lui répondre comme je peux.

« Oui je m'appelle bien Cook. Enchantée de même. Non en fait Jared était juste venus me voir parce qu'il croyait que j'étais souffrante, que j'allais mal alors que cette soirée est superbe comme tu l'as si bien dit. Quel parfait gentleman n'est-ce pas ? Mais ce n'est pas une conversation privée, tu peux te joindre à nous. Et j'en serais même ravie.

Je lui souris. Oui avoir de la compagnie de si charmante personne ça ne peut être que bénéfique. Et je ne pense pas que Éloïse soit méchante. D'autant que même si elle adore probablement Jared vu comment elle lui a sauté dessus tel un chat sur une souris je me vois mal me mettre entre les deux. Moi j'ai Rebecca et elle est tout pour moi. Je suis sûre que si je me faisais draguer par quelqu'un je m'en rendrait même pas compte. Je me souviens avoir agacée un garçon une fois parce que je ne cessais de lui parler de ma copine. Ceux sont des choses dont on ne se rends pas compte.

« En tout cas Éloïse sache que j'adore ta robe. Elle est très belle.

Il semblerait que j'ai retrouver ma bonne humeur et c'est tant mieux. Tout à l'heure j'irais danser avec Rebecca et elle pourra retrouver sa Cookie chérie toute pimpante.

made by ℬlue ℐⅴy

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Jeu 12 Juin - 21:56

Mini intrigue ~ Soirée à la mairie

 Peut être qu'il passait à coté de la fête. Mais il était important pour Jared de savoir si sa camarade allait bien. On ne savait jamais elle aurait pu être vraiment souffrante et tomber tête la première sur le carrelage ? Quel drame cela aurait d'ailleurs été ! Une recrue de Gordon en moins ! Non vraiment il fallait s'assurer que la jeune fille était en bonne santé avant d'aller profiter de la reception. Il n'a pas pensé à lui prendre un vrai d'eau, vraiment quel mufle fait-il ! Il lui sourit pour se montrer rassurant. Elle lui répond avec un sourire. Au moins elle ne semble pas totalement malade et cela le rassure. Il n'aura pas besoin d'alerter les secours pour elle. Peut être est-elle simplement étourdie. Il s'assoit à coté d'elle pour écouter sa réponse.

Elle lui parle de la soirée, de Gordon, de son mal être. Il sourit doucement. Il pense la même chose. Il est à la fois heureux de se trouver à cette fête et en même temps mal à l'aise de la raison. Tous ces morts ont été un événement tragique. Pour lui il vaudrait mieux l'oublier, passer à autre chose. Mais il comprend aussi l'importance de cette soirée. Elle est importante pour tout ceux qui veulent rendre hommage aux disparus dans cette tragédie. Pour antant est-ce une raison de se mettre dans cet état ? Il en doute. "Ne t'en fais, j'imagine que la plupart des invités sont dans cet état d'esprit. C'est étrange de penser à tous ces pauvres gens. Mais je pense qu'il faut penser à eux tout en profiter de la soirée comme ils auraient aimé le faire. C'est aussi une façon de leur rendre hommage et de les laisser reposer en paix." Jared ne connait rien de la mort. Il ne la jamais expérimenté. Il ne sait pas ce que c'est, personne dans son entourage n'a succombé. La fusillade est son premier contact avec la faucheuse. Lui aussi est mal à l'aise. malgré tout il est vivant et son coeur continue de battre. C'est le plus important.

Il redressa la tête en entendant son prénom et il est surpris de voir Eloïse. Elle s'avance vers eux dans sa jolie robe et il ne peut que sourire de la voir ici. "Bonsoir Eloïse. Cela me fait plaisir de te voir." Il l'entend parler de sa présence avec l'autre jeune fille, qu'elle nomme Cook. Cela le surprend. Il ne comprend pas de quoi elle parle. Pour lui, il est juste venu en aide à une jeune fille qui aurait pu être dans le besoin d'assistance. S'imagine donc-t-elle autre chose ? Pourquoi donc ? Cook répond avant qu'il ait eu le temps de le faire et elle parle de son assistance, le qualifiant même de gentleman. Il se sent obligé e répliquer. "Enfin il ne faut pas exagérer, tout le monde aurait fait la même chose. J'ai simplement vu ... Cook c'est bien cela ? ... s'éloigner, alors je ne voulais pas qu'elle soit seule. Mais oui, assied toi donc Eloïse. Tu passes une bonne soirée ?" En parfait gentleman qu'il est même s'il ne l'avouera pas, il se lève pour lui laisser la place à coté de Cook. "Je vais me chercher à boire. Peut être voulez vous quelque chose mesdemoiselles ?" Après avoir écouter leurs réponses, il se dirige rapidement vers le buffet. Tout a l'air exquis. C'est vraiment une magnifique réception. tout le monde semble parler à tout le monde. Il aperçoit James, Caleb, même le psychologue de l'Académie.


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Ven 20 Juin - 21:49

L'interruption d'Eloïse n'a pas donné lieu à des échanges verbaux violents, il faudrait d'abord que les deux Platines aient compris le caractère beaucoup plus colérique de son arrivée. En tout cas, ils ont compris ce qu'elle a dit, c'est déjà un début fantastique car si elle avait eu besoin de se répéter, elle aurait été peu aimable et encore c'est un euphémisme. Il ne faut pas exagérer, dit-il. Voilà une leçon qu'on répète un peu trop souvent à cette très chère Plomb mais qu'elle en oublie les gains vertueux dès qu'une situation comme celle-ci se présente. Dans tout son élan d'égoïsme pur et possessif, la blonde fronce les sourcils lorsque Jared parle d'accompagner cette pauvre Platine parce qu'elle est soi-disant seule. D'abord, elle était autant seule, bon en compagnie d'un indésirable, mais bien dans son coin. Ce n'est pas une excuse, selon la demoiselle. Depuis quand on laisse ses amis en arrière-plan, hein ? La jalousie brûlante la force à croire que Cook est probablement plus belle selon les standards populaires ainsi plus intéressante et vivante. Le feu infernal qui consumait alors l'âme de la jeune fille s'est avéré n'être qu'un feu de paille. Une chaleur puissante mais éphémère, qui n'avait jamais eu d'avenir. Cependant, après les grandes flammes, il y a les cendres et une vague odeur de soufre. Elle sent un grand coup de pied invisible frappé directement sur son estomac lorsque le jeune homme lui demande si elle passe une bonne soirée. Sa capacité à camoufler ses émotions est limitée, on ne le dira jamais assez. Bref, elle s'est calmée. Le temps que ça durera est indéfini.

« Euh... Ça dépendra de ce qu'il en adviendra. »

Réponse sage pour une psyché perturbée. Eloïse a beau être la reine des impulsions et du manque d'organisation, elle sait très bien qu'être trop détestable, c'est mauvais pour les amitiés. Maintenant que l'objet de sa possessivité est là, il ne semble plus aussi éloigné qu'avant. Tout à l'heure, elle sentait que la situation lui échappait complètement, que son ami lui filait entre les mains comme de l'eau du robinet. Dès qu'elle est plus près, elle se sent mieux, plus influente sur le déroulement des évènements. Est-elle amoureuse ? Aucunement, toutefois, il est faux de dire qu'elle ne porte pas une affection particulière pour le Platine. L'idée de perdre son amitié l'a faucherait en moins d'une seconde. Pourquoi lui et pas un autre ? Une très bonne question qui n'aura peut-être jamais de réponse, les tréfonds de l'esprit d'Eloïse forment un labyrinthe qui change continuellement.
Cook parle. Elle est gentille, cette autre blonde venue de nulle part. Elle ne correspond au vil serpent qu'elle lui raccordait à sa personne. Celui qui siffle, mord, vol, avale, empoisonne et conserve tout pour lui, comme la présence de Jared. Peut-être c’était-elle trompée à son sujet ? L'idée n'a pas perdue de temps à venir. Cependant, rien n'est coulé dans le béton. La douce paranoïa, cette entité qui la tourmente, n'est pas tout à fait d'accord avec cette vision des choses. La paranoïa veut croire à une vilaine tentatrice, à une voleuse sans âme. La vérité est tout autre.

« Hm. Oui, c'est un gentleman. »
Réplique Cohen, déconcerté.

Gentleman, certainement. Parfait ? C'est une autre paire de manche. Elle n'idolâtre pas le Platine et sait très bien qu'il peut se mettre en colère (même contre une dame) lorsqu'on parle en mal du gouvernement. Ceci est un défaut notable pour Eloïse. Pourtant, elle ne jette pas le blâme entier sur lui. Elle avait mal agi l'autre jour, tout comme lui s'était laissé un peu emporté, même si à l'origine c'est de sa faute. Bien sûr, s'emporter est relatif, pour la Plomb, c'est ce qu'il a fait. Ce n'est pas ce qu'elle pensait durant l'incident, toutefois, elle le pense désormais avec un peu de recul. Finalement, ledit jeune homme demande poliment si quelqu'un veut à boire...

« Tant qu'il n'y a pas de poison qui rend malade ou qui mène à la débauche... »

Il est question du venin infect qui pourrait la tuer, selon Dame Paranoïa, l'émotion de la prudence excessive, de la crainte et de la peur. Cette partie d'elle-même qui croit aux conspirations les plus farfelus. Sinon, elle fait aussi référence à l'alcool. La psychotique n'aime pas boire, ça lui donne mal à la tête et se saouler ne lui apporte aucun bien-être. La sorcière ne boit pas de ces potions ce soir.

Jared part. Il est loin. Eloïse ne bouge pas, clouer contre son banc. Il n'est plus là. Une fois de plus. Encore. Encore... Bon sang, elle le retrouve et il repart encore ? Il dit qu'il va revenir, mais Dame Paranoïa suggère qu'il trouvera peut-être une compagne entre temps. Peut-être même qu'ils boiront ensemble, qu'ils bavarderont. Ils parleront dans son dos... Non. La blonde tente de chasser ces pensées de l'intérieur de sa tête. Il reviendra, il l'a indirectement promis. S'il fonce à la quête de la boisson et en propose, c'est qu'il reviendra. Il n'a pas le choix, c'est un contrat oral. Par la suite, l'impensable se voit exister. Cook complimente sa robe. Pourquoi complimenter une robe franchement ? Elle n'est pas vivante, à ce qu'elle sache. Était-elle magique ? Est-ce que Kennedy peut parler aux vêtements ? Est-ce que les robes utilisent un langage codé ? En tout cas, cette déclaration laisse la Plomb perplexe.

« C’est étrange de complimenter une robe si tu veux mon avis. Elles ne sont pas vivantes. À moins que si, qu’en sais-je ? Sais-tu comment parler aux vêtements ? Si oui, comment ? J’aimerais bien apprendre. »

Sérieuse ou non ? Difficile de le savoir, dans le doute, la plupart des gens croiraient à une blague légèrement étrange de sa part. L’étrange, c’est son domaine, après tout. Plus elle y pense, plus elle se dit qu’elle aimerait tellement être capable de parler aux serpents, tel un héros dans un certain livre...

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Sam 5 Juil - 15:43



J'étends les paroles que le dénommé Jared me dis afin de me réconforter de tout cette lassitude, lui aussi ne se sent peut-être pas à son aise, mais les mots qu'il prononce restent encré en moi. Je me demande alors si le destin existe. Et si c'était le cas, pouvons-nous imaginer un seul instant que c'était la destinés de tout ceux qui sont morts d'avoir succombé sous les balles et nous de survivre contre toute attente. Et si par ailleurs ses personnes avaient décidés de ne pas venir, d'aller au parc ou de s'acheter une glace, serait-ils morts également à ce moment précis, ou auraient-ils put éviter de rejoindre un être supérieur qu'on appelait Dieu ? Alors nous devons suivre notre destinée qui est aujourd'hui de boire du champagne à grandes goulées jusqu'à souffrir de maux de têtes et de se demander où nous sommes le lendemain matin. Nous sommes contraints de suivre le modèle, le chemin qui nous est destinés et donc de penser à tout ses êtres morts parce qu'ils devaient mourir, comme si des Dieux imaginaires pouvaient s'amuser avec nous en coupant un fil et détruisant une vie entière comme on détruit une toile d'araignée. Sauf que l'araignée, elle pouvait refaire sa toile non ? Les hommes ne pouvaient refaire leur vie. Bien sûr il y avait une autre théorie là-dessus qui disait qu'on pouvait avoir pleins de vies pour une seule âme. J'aurais aimé me réincarnée en papillon ou en fleur, je n'aurais pas forcément vécut longtemps puisqu'on m'aurait attrapés ou cueillit, mais j'aurais put sentir le force du monde sur mes ailes ou sur mes pétales. Malgré tout comme nous ne savons rien de l'avenir et de ce qui pourrait revenir au destin ou à nous-même, il faut continuer à vivre et à sourire.

Alors que je ne taris pas d'éloge sur le platine qui est venus me voir, ce dernier répond qu'il n'est pas un gentlemen et qu'il est juste venu combler ma solitude. Je hochais la tête tandis qu'il me demandait si je m'appelait bien Cook. On m'avait donné beaucoup de surnom : Cookie, sweetie, Chacha et j'en passe. Aujourd'hui on m'appelait ainsi et Jared ne saurait probablement pas ce soir comment je m'appelais exactement et c'était peut-être mieux comme ça. N'importe qui en entendant Kennedy Cook penserait que je suis un homme, ou encore s'ils entendaient simplement Cook qui était mon surnom. Seul les professeurs m'appelaient Charlotte ou Mademoiselle Cook. Étrange appellation n'est-ce pas ? Enfin pour ma part je trouvais que ça sonnait mal. Depuis le temps que je maudissais mes parents pour ce nom, qui pouvait savoir si un jour je ne serais pas fière de le porter. Je ne parle pas pendant que Jared et Éloïse entretiennent une conversation de politesse sur le comment du ça va et le comment se passe la soirée. La plomb est vraiment très étrange, mais intrigante. Je n'en ai jamais entendus parler, enfin ma cervelle de poisson rouge n'en a pas le souvenir précis. Pourtant mon devoir ne serait-il pas de connaître tout le monde dans l'académie ? J'en ferais ma prochaine mission et je parlerais à tout le monde. Oui c'est une bonne idée ! Comme ça je pourrais répandre la grandeur de Gordon partout. Certaines fois lorsque je parlais de Gordon j'avais l'impression de porter une cape doré et de traîner une traîne arc-en-ciel. La couleur c'était beau, remplis de vie. Soudain Jared se tourne vers nous deux afin de nous demander quel boisson nous désirons boire. Je lui sourit ;

« Une autre coupe de champagne me tenterait bien pour ma part, s'il te plait.

J'aurais put me lever également et laisser les deux parler tout les deux, mais le devais-je vraiment ? Après tout j'étais là avant et je savais très bien que l'ambition de Rebecca ne serait pas comblée avant un petit moment. Elle parlerait tant qu'elle pourrait avec madame Lemaire et je ne voulais pas lui enlever se plaisir là. Jared partis et je complimentais Éloïse sur sa robe, retournant à la réalité du moment. Mais la plomb ne semble pas apprécié. Elle me rétorque que c'est stupide de parler avec des vêtements car ils ne sont pas vivants. Puis elle se contredit prétendant qu'elle ne peut savoir avant de me demander finalement si je sais parler aux vêtements et si je peux lui apprendre. Je reste stupéfaite. Pardon ? De quoi ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte. Je n'avais jamais pensé à la possibilité que les vêtements soient vivants ou non. Mais la matière a été vivant à un moment, genre la laine à poussé sur le dos d'un mouton, non ? Donc on peut dire que c'est vivant à cause des molécules présents dedans enfin je crois un truc du genre. Quoiqu'il en soit je pense qu'il faut que j'informe Éloïse que je ne parle pas aux vêtements. Ce serait drôle à faire un de ses jours, car après tout les gens parlent aux objets, même si ceux-ci ne leur répondent pas ... ou peut-être pas dans la même langue, donc on les comprends pas. Tout s'explique !

« Je n'y avais jamais pensé qu'ils n'étaient pas vivants, mais c'est vrai qu'on peut pas savoir. Peut-être qu'ils le sont, mais qu'on comprends pas leur langue. En tout cas moi je ne la comprends pas, c'est dommage, sinon j'aurais été ravis de te l'apprendre. Peut-être que je parle aux choses dans l'espoir qu'ils me répondent un jour, ce serait logique, non ? En tout que cette robe soit vivant ou non, puisque nous n'en savons rien, elle te va parfaitement bien.

Je lui souris à nouveau. Tout comme elle m'a embrouillée tout à l'heure, je me suis embrouillée toute seule à essayer de lui répondre. Je suis bizarre je sais, mais au moins la plomb me fait avoir des réflexions que je n'avais pas avant. Comme si je regardais au-delà des choses et c'était fantastique à faire. Alors oui peut-être que quelqu'un d'autre n'aurait pas réagit de cette manière, aurait prit sa pour un jeu, aurait dit que la plomb était totalement folle de penser ça, mais ses réflexions sont plutôt justes n'est-ce pas ? Car après tout que savons-nous et qu'est-ce que nous ignorons ? Est-ce bon de tout savoir ? Non. Il faut laisser place à l'imagination, comme dans un pays imaginaire inventés de toute pièce, remplis de licorne, de poney, de papillons et de drapeaux américain. Le paradis dont on nous parle dans la Bible.

made by ℬlue ℐⅴy

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Dim 3 Aoû - 11:38

Mini intrigue ~ Soirée à la mairie

 Dans la salle principale tout se déroulait bien. Les invités profitaient de la soirée. Jared prit deux flutes de champagne, pour Cook et pour Eloïse. Lui n'en prendrait pas. Après tout il n'avait que deux mains. Il ne pouvait pas prendre le risque de jouer les acrobates en en prenant trois ou même de mécontenter la jeune Plomb. La pauvre petite risquait de se plaindre si jamais elle n'avait pas trop au même traitement que Cook. Il regardait les autres convives virevolter entre eux, repérait du regard d'autres personnes à qui il avait de parler. Seulement oserait-il ? Il ne voulait pas aborder de trop près la maire de la ville, même s'il rêvait d'échanger deux mots avec elle. Mais après tout qu'aurait-elle à faire avec un pauvre petit Platine sans importance comme lui ? Il ne pourrait pas tenir une conversation sur l'économie de la ville ou sur l'inflation.

Il valait mieux qu'il retourne en compagnie des deux filles et qu'il fasse plus ample connaissance avec Cook. Peut être une fille serait-elle plus apte à montrer à Eloïse le droit chemin ? Ou tout simplement un ami lui serait-elle bénéfique ? Personne d'autre n'était aller l'aider, que devait-il en conclure ? Il revient vers elle avec un sourire, entendant légèrement la fin de leur conversation sur les robes. Lui même ne connaissait rien aux chiffons et autres tissus. Il s'était habillé de façon élégante selon lui parce que c'était le principe d'une soirée de ce genre mais de là à dire si leurs tenues féminines étaient à la mode ou non ... c'était un monde presque aussi inconnu que l'économie de New York. Il tendit à chacune leur coupe. Tant pis pour lui. Sa conscience lui hurle qu'il faut satisfaire d'abord ces dames.

"Et voilà ... Je me permets de dire que je suis d'accord avec Cook, tu es magnifique Eloïse. D'ailleurs vous l'êtes toutes les deux." Les convenances, la politesse, les compliments. Peut être que Jared en fait trop. Mais il se doit d'être charmant avec elles. Cela fait parti de la vie, lui disait son père. Il faut être gentille avec la gente féminine. Et surtout il veut être gentil avec Eloïse. Pour lui montrer que tous les Platines sont des êtres charmants et qu'il n'y a aucun mal à vouloir le devenir aussi.

Mais quand même s'ils continuent à parler robe et chiffons, il va avoir du mal à tenir. Il ne se sent pas du tout à l'aise dans ce genre de conversation. Il reste debout avec un sourire bienveillant. "Alors damoiselles, que pensez vous de cette soirée ? Exquise non ? J'ai vu tellement de personnes intéressantes, savez vous que la maire de la ville est là ? J'aimerai beaucoup lui parler, à défaut de pouvoir voir Gordon en personne ... Qu'est ce que tu lui dirais Eloïse ? Si tu avais la chance de le croiser ?"

L'avis de la jeune fille l'intéresse car il est différent du sien. Elle ne se mettrait surement pas à ses pieds pour lui dire combien il était merveilleux. Pourtant il voudrait bien savoir ce qu'elle pense de lui, de cette académie qu'il a fondé. Au moins exprime-t-elle un minimum de reconnaissance.

[/quote]

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Dim 10 Aoû - 17:41

Enfin, il était plus que temps que quelqu’un puisse comprendre un minimum l’ultime vérité qu’elle raconte ! Dû moins, la vérité de son propre monde et il est faux de dire que celle de la réalité s’applique également à son monde. Après tout, les gens diront que c’est absurde mais pour Eloïse, ce genre de questions à tout à fait sa place dans un débat. Elle est satisfaite des mots de la Platine, ils sont justes, sages et un quelque peu amusants en même temps. Pourquoi amusant ? Allez savoir, la psychotique ricane légèrement. Oh non, elle ne se moque pas de l’autre blonde, ce serait très méchant. Elle trouve ça seulement drôle. C’est tout. Enjouée, elle sourit à la Platine d’un air amical.

« C’est logique oui. J’aimerais apprendre des langues cachées et comprendre ce qui nous entoure. Ce serait génial ! »

Dans un très bon livre, il y a un dialecte ancien permettant de parler aux serpents. Elle voudrait tellement pouvoir communiquer avec ces reptiles. D'abord, parce que ceux-ci sont très intéressants et ont l'air d'être d'agréable compagnie mais il y a une autre raison. Les gens ont peur de ceux qui discutent avec les serpents, c'est prouvé à mainte reprise à l'intérieur de ce livre fabuleux qu'elle a lue. Pourquoi voudrait-elle faire peur aux gens ? C'est évident, il y a de mauvaises personnes munies de langues peu appréciables, il est utile de pouvoir les tenir à distance. Après tout, elle n'a pas à endurer les malotrus, c'est une sorcière de bons sangs ! Ce don ne s'est pas encore manifesté chez elle mais la sorcière a espoir de réussir à parler fourchelangue un jour. Elle a découvert l'existence de cela depuis peu, il faut encore qu'elle peaufine ses pouvoirs et qu'elle découvre les merveilles qui l'attendent. Bref, Eloïse Cohen n'est pas prête de sortir de son délire de sorcellerie. Alors que ses folies vont à leur paroxysme à l'intérieur de son labyrinthe de pensée, un moment de lucidité survient. Ça lui arrive parfois, des moments où ses émotions ne sont plus les reines. Ceux-ci durent rarement longtemps. Beaucoup plus calme que tout à l'heure, elle garde au moins le sourire.

« Merci, la tienne l’est également. »

La Plomb n’a pas besoin de folie pour apprécier grandement sa sœur de banc. Elle est vraiment agréable, pour une Platine ! Tout comme Jared, sauf que lui, il peut s’emporter parfois. Peut-elle aussi ? Eloïse ne cherche pas à le savoir. Eh oui, elle peut être d’une étonnante sagesse lorsqu’elle n’est pas en train d’imaginer une guerre opposant les dragons aux licornes. Puis, il y a Jared qui revient avec deux coupes de champagne. Mince… de l’alcool. La sorcière n’aime pas la boisson, c’est comme ça. Elle évite de froncer les sourcils pour ne pas déranger le jeune homme mais ne boit pas. Une vague de flatteries survient alors.

« Flatteur, va ! » Réplique Eloïse, souriante et amicale.

C'est à cet instant qu'une lumière vient d'éclairer les pensées d'Eloïse, ou les obscurcir, ça dépend du point de vue. Elle voit une chose qu'elle n'avait pas vue avant ce soir mais qui sautait aux yeux. Jared est un aimant à gens sympathiques ! Eh oui ! Il était en compagnie de Cook, qui est une personne plus qu'aimable. Une poussée d'estime de soi vient lui murmurer qu'elle est aussi tout à fait formidable. C'est ça ! C'est pour ça que les amis du Platine doivent devenir ses amis également, ils sont géniaux ! Vous l'aurez compris, la précédente lucidité de la Plomb vient de partir en fumée et ne reviendra pas avant longtemps. Cela tombe mal puisque l'interrogatoire commence maintenant. Que pensez-vous de la soirée ? Qu'est-ce que tu dirais à la Mairesse ? Elle n'en sait rien, nom de Dieu ! La psychotique affiche une mine désemparée.

« Je... je lui dirais bonsoir ? C'est difficile à dire puisque je ne l'ai pas vraiment croisé et Dieu sait qu'il y a une différence entre ce qu'on dit et prévoit dire... »

Elle a réussi à formuler une réponse plutôt logique, c'est déjà un bon début.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Mar 19 Aoû - 14:40



Jared ce cher Jared, toujours parfait dans ses manières. Une éducation parfaite, le genre de garçon que j'adore. Politesse et convenance, certains pourraient être agacés par ce trop pleins de bonnes manières, mais je trouve ça charmant et tellement rare de nos jours. Nous vivons dans un monde où tout ça se perd même si Gordon tente de remettre les âmes malpolies sur le droit chemin. Mais qu'est-ce que réellement la politesse ? Est-ce que ça change d'une personne à l'autre ? Je suis sûre que pour certaines personnes être poli ce ne doit pas être le même chose et les manières de faire de Jared pourraient apparaître trop conventionnel pour une personne un peu originale. Oui comme Eloïse, mais elle semble appréciée le platine, si je ne me trompe. Qui ne pourrait pas l'aimer en même temps ? Il était platine, plutôt beau garçon, et poli. Des qualités qu'on recherche généralement chez un homme ou chez une femme. Moi j'avais Rebecca qui réunissait toutes ses qualités et bien d'autres encore. Si j'osais je dirais que c'était la femme de ma vie. Serait-ce trop nunuche de le dire ? Jared devait le savoir non ? Comme tout le monde à l'académie. Mais que dis-je ? Je me considère célèbre à Weins alors que je ne pense pas que les gens puissent savoir qui est Kennedy Cook,  à part la niaise de service. Heureusement que j'avais des amis, sans eux je ne serais rien et ma capacité à me mettre dans des situations périlleuses ne seraient pas la même. Aller seule dans les égouts ? Stupide idée, c'était tellement plus amusant de le faire à plusieurs. J'essayerais d'y traîner quelqu'un. Je me demandais si ça plairait à Eloïse. Mais pourrais-je le lui demander ? Ce n'était pas forcément le meilleur endroit pour demander ça. D'autant que si des gens nous entendaient parler nous ruinerons la prestance de l'académie.  Non Cookie tu te tais, tu te concentre sur Jared et Eloïse et su arrête avec tes histoires foireuses. Ho mais je pourrais raconter les merveilleuses aventures de Rebecca. On a dit non ! Eloïse m'avait dit qu'elle aimerait parler langues cachées pour comprendre ce qui nous entoure. Je souris à nouveau. Évidemment ce serait génial. Parler avec des animaux serait un luxe qu'on leur envierait sûrement. Oui il faudrait un jour être capable de le faire. Après tout on éduquer bien des chats, des chiens ou même des animaux de cirque, mais c'était au dépend d'une féroce poigne.

« Apprendre les langues cachées, ce serait vraiment génial en effet. Je pense que ça doit être faisable mais avec beaucoup d'entraînement. Un jour l'être humain en sera capable je suis sûre, dès que les plupart auront arrêter d'être idiots et de faire tourner le monde autour de leur petite personne.

C'était cruel à dire, mais je pense que les hommes sont parfois trop égoïstes pour se rendre compte de ce qu'ils ont sous le nez. Si parfois ils arrêtaient deux secondes de faire ce qu'ils font, qu'ils observent le monde, les gens pourraient être surpris. Si les gens arrêtaient de voir que l'apparence d'une personne, et qu'ils allaient chercher au fond des cœurs, peut-être que le monde s'en porterait mieux. C'est comme Jason. On le craint, parce qu'il apparaît aux yeux du monde comme un être terrifiant qui commet des crimes certes – quoique je ne suis pas sûre que tout les problèmes de la ville soit de sa faute, je ne veux pas y croire – alors qu'en fait Jason Lecter est un homme comme les autres qui peut être capable d'aimer et de bonté. La preuve en ait que j'ai mon laisser-passé. Et j'aimerais que tout le monde voit ce que je vois quand je regarde le monde. Arrêtons de réfléchir, ce serait tellement mieux pour tout le monde. Je ne sais pas si Eloïse rejoindra ma pensée sur l'égoïsme du monde, mais je préfère dire ce que je pense plutôt que de mentir. Ce n'est pas beau de mentir, ni même de dire ce que les autres veulent entendre. C'est cruel car nous ne sommes pas authentique. Je regarde ma coupe de champagne. Est-ce que l'alcool me rend philosophe ? On dit que l'alcool fait parle les langues sur les choses les plus secrètes. Je prends un peu de boisson et tandis que ma chère camarade plomb, laisse un magnifique « flatteur » à Jared, je sors de mes pensées pour lui répondre.

« Merci du compliment. Tu es très beau aussi ce soir, Jared. N'est-ce pas Eloïse ?

Une robe, un costard, une cravate, des talons, une sorte de convention de  devoir mettre tout ça. C'est parfois triste à dire de devoir se mettre comme tout le monde. Jared continue à parler, certainement que les formalités sur les robes ne l'intéressent pas forcément. Après tout un garçons parlant chiffon c'est assez rare, j'ai put remarqué ça. Il nous demande alors comment se passe la soirée, comment on la trouve et tout le tralala. En parlant de la mairesse je me rends compte que Rebecca doit sans doute être en train de lui parler. Oui sans aucun doute. Jared lui aurait aimé rencontré Gordon. Nous aurions put s'il n'y avait pas eu la fusillade. Je réfléchis. C'est intriguant ! Je m'étais préparé psychologiquement à le rencontrer, mais que lui dire ? Je ne sais pas exactement ; Eloïse répond avec une normalité sans faille qu'elle lui dirait bonjours. Oui c'est une bonne solution également. Elle invoque Dieu. Je ne parle pas souvent de la religion, peut importe laquelle, je ne suis pas croyante. Mon seul seigneur c'est Gordon. C'est tout. Bon certes je ne prierais pas tout les jours dans une messe gordonnienne et je ne distribuerais pas des tracs à son effigie, mais il reste la personne qui égalise l'être suprême. Je suis toute souriante, sûrement l'effet du champagne. Il faut que j'arrête. Jared a posé la question à Eloïse, mais je me permet de répondre.

« Je pense que si je voyais Gordon je m’évanouirais. Il est presque un mythe, et on l'idéalise tellement que comme une célébrité telle Harmony Chanteloup, nous l'adulons. Donc l'évanouissement est mon option, même si je dois avouer que c'est pas le meilleur moyen de communiquer.

Je repris une gorgée de champagne, tout de même il fallait s'amuser, avant de reprendre.

« Mais cette soirée est magnifique. On a du champagne, il y a pleins de monde, pleins de couleurs, de robe, de vêtements, de nourriture. Tu peux rapidement perdre la tête avec tout ça. Tu as sûrement dû voir Rebecca parler avec la mairesse non ?

Je devrais aller la rejoindre non ? Mais dans ma tête je veux qu'elle passe une bonne soirée. Si elle veut me trouver, qu'elle le fasse, je ne veux pas être un poids. Et pour le moment mon objectif est de  mieux connaître Eloïse.

« Et toi Jared comment réagirais-tu ?  

made by ℬlue ℐⅴy

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Ven 19 Sep - 20:38

Mini intrigue ~ Soirée à la mairie

Le père de Jared lui avait donné une éducation qui manquait parfois de vigueur. le plus important pour lui était de respecter son prochain, de se battre pour s'en sortir quelques soient les moyens et surtout d'aider ses amis et sa famille. Il aurait pu mal tourner. Mais il s'en était tenu à ces principes avec des tous petits écarts. C'était son entrée à Weins qui lui avait appris la politesse. Il avait pris exemple sur les professeurs ainsi que sur les autres Platines qu'il côtoyait et il s'était mis à les éviter pour atteindre la perfection. Avec modestie, bien sur, mais au moins il restait un charmant jeune homme. Il était parfaitement à sa place en compagnie des deux jeunes filles. Ce comportement qui d'ordinaire était un peu décalé lui servait dans ce genre d'occasion. Il pourrait tenir une conversation polie sur des banalités ou sur des sujets importants, même pendant des heures sans donner l'impression de s'ennuyer.

Il leur laissait les places sur le banc alors qu'il restait debout, il leur apportait à boire, il les complimentait. Ce comportement trop lisse lui paraissait normal, il ne se voyait pas agir comme un malotru et faire le contraire. Il orienta habilement leur discussion sur un sujet qu'il connaissait bien, à savoir Gordon, parce que Cookie semblait aussi chanter ses louanges. Peut être qu'à deux, Eloïse verrait enfin la lumière.

"Eh bien ... je pense que je le remercierai de tout ce qu'il a fait. Mais j'aurai aussi peur d'être ridicule devant lui, il doit entendre ce genre de discours. J'essayerai de m'inspirer de sa modestie. Car j'imagine que c'est un homme modeste, sinon il aurait déjà essayer de tous nous convertir par la force !"

Il échappe un rire. Il blague, il rit. Cela peut changer une ambiance. Il ne sait pas vraiment de quoi il parle. Pour lui tout le monde devrait croire en Gordon. Il ne conçoit pas que des opposants puissent exister. Il ne pense pas qu'on puisse, comme Eloïse, ne pas voir qu'il oeuvre uniquement pour le bien des citoyens. Selon ses livres d'histoire, cela s'apparente à des hérétiques, à des païens qui ne croyaient pas en Dieu aux temps jadis. On les passait au bucher où on les pendait. Aujourd'hui les sanctions ne sont plus aussi fortes et c'est peut être pour ça qu'Eloïse refuse d'y croire. Mais pour le moment c'est vers Kennedy qu'il se tourne, cette si charmante et jolie jeune fille.

"Oui, Rebecca. Nous avons cours ensemble. Elle en a de la chance. J'irai lui parler sans doute après, savoir quelle impression cela fait de parler avec madame le maire."

Il fait le fanfaron, le fier, mais en vrai il ne l'aurait pas fait lui même. Sans doute par crainte de paraître exactement ce qu'il est, un simple élève Platine qui n'est pas à sa place en parlant à une telle personnalité politique comme le maire. Même s'il en a envie.

"Mais tu as raison, l'alcool doit délier les langues. Je prendrai un verre avant d'oser aller la voir. Elle doit être charmante, tout comme Rebecca. Nous irons ensemble Eloïse, cette dame doit avoir tellement de chose à raconter ! J'adorerai tout savoir de l'administration de New York, y travailler doit être exaltant, tu n'es pas d'accord ?"


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Dim 28 Sep - 16:34

Une barrière s'élève alors qu'un pont se forme ailleurs. Si auparavant Eloïse se sentait en présence d'ami, ce sentiment s'est plutôt transformé en un rejet silencieux, subtil. Tout cela est mixé à une tonne d'incompréhension et probablement un peu d'ignorance d'autrui entre les Platines et la Plomb. La blonde ne comprend pas pourquoi Cookie s'évanouirait à la vue de Gordon. Elle l'aime, alors en quoi quitter son corps temporairement pourrait l'aider à passer du bon temps ? Elle estime cela, sur le moment, complètement illogique, ce qui est paradoxal compte tenu de la situation. Celle-ci s'abstient de couper sèchement la parole de la fille qui parle, ce serait impoli.

Malheureusement, une forte anxiété surgit et fait trembler la jambe droite de la psychotique. Elle a l'impression qu'un tremblement de terre vient d'éclater dans son corps, qu'une grande catastrophe se prépare. Évidemment, ça ne l'aidera pas à socialiser. Pourquoi une telle peur demanderez-vous ? C'est simple : elle n'est pas d'accord. Tout bêtement. Eloïse n'adule pas le Président, n'apprécie guère particulièrement la musique de la chanteuse dont Kennedy fait référence. Ce n'est pas son monde. Son univers, lui, est fait de magie, de poussins et autres créatures extraordinaires, il n'y a pas de pseudo demi-Dieu pro-américain. C'est limite une agression, est-ce que ses amis voudraient profanés ce qu'elle a de plus précieux au monde ? En tout cas, Eloïse reste sur la défensive, inquiète et se contente de hocher la tête lorsque Cook affirme que ce n'est pas le meilleur moyen de communiquer.

Jared répond finalement et ce qu'il dit a tôt fait de faire lever un sourcil à la demoiselle en blanc. Gordon, modeste ? Voilà une drôle d'idée. Elle ne dit pas non au sujet du jeune homme mais pour un homme d'État tel que lui, la psychotique l'a toujours imaginé comme étant quelqu'un à l'égo gonflé à la manière d’une montgolfière. Fatalement, elle ne comprend pas le raisonnement de son ami. Celui-ci lui paraît incohérent à ses yeux. En dépit de son opposition, elle ne réplique rien une fois de plus. La jeune fille ne cherche pas à débattre, ni à parler. Dû moins, c'était avant que monsieur Davies fasse une... blague.

« Hahahaha, quel humour ! » Dit-elle, extrêmement nerveuse.

Au départ, elle ne croyait aucunement que ce n'était qu'une plaisanterie, à ce moment son coeur a arrêté de battre. C'est un réflexe de Plomb, si on veut. Maintenant qu'elle a comprise, son rire un tantinet faux s'est déployé tout seul, sans préavis. Se sentant idiote, elle fixe l'intérieur de son verre sans en boire une gorgée.

Certes, la blonde a apprécié grandement sa conversation au sujet des langues mais au point de dire que c'est une magnifique soirée, elle reste perplexe. Si cela avait été une magnifique soirée, elle aurait pu ramener son défunt ami de toujours à la vie et lui parler du bon vieux temps, manger un peu avec lui et repartir tôt et s'assoupir en sa compagnie. Ça, c'est amusant, pense la demoiselle. Hélas, elle ne ressent point la joie qui est manifestement omniprésente chez la Platine. À voir Cook être autant heureuse d'être là, avec plein de monde comme elle dit, la Plomb se sent un brin mal dans sa peau. Elle n'aime pas être entouré d'une panoplie d'êtres humains qui veulent la juger, la critiquer et encore, il faut la voir lorsqu'elle est complètement paranoïaque. Pourtant, sa compagne est tout à fait en harmonie avec cela. Elle doit avoir beaucoup d'amis, en conclut amèrement la jeune versatile. Jalouse de son caractère extraverti ? Peut-être, en tout cas, elle ne dirait pas non à pouvoir être aussi heureuse. Par la suite, les deux Platines parlent de Rebecca. C'est une fille qu'elle ne connaît guère adéquatement, autant dire qu'elles n'ont pas fait connaissance réellement mais celle-ci l'a déjà croisé, entendu son nom ici et là. Ne voulant pas avoir l'air totalement conne une fois de plus, elle fait des signes approbateurs à l'occasion, sans savoir pourquoi parfois.

Son verre tombe par terre et un morceau de verre se détache alors que Jared lui parle d'aller voir madame la Mairesse. Une réaction incontrôlée et impulsive qu'Eloïse a malheureusement été incapable de contrôler. Elle déglutit sa salive fortement avant de parler.

« Aa...lle... Allez voir la Mai...Mairesse ? Je ne serai pas quoi lui dire et si elle me détestait ? Je n'aime pas qu'on m'insulte. »

C'est seulement après avoir exprimé sa plainte auprès de Jared qu'elle se rend compte du dégât qu'elle vient de causer. Il y a de la vitre un peu partout, cela dit, personne n'est blessé. Dû moins, elle ne voit aucunement des pieds touchés par les petits projectiles coupants et espère n'avoir fait de mal à personne. Affligée, elle n'ose pas regarder quelqu'un dans les yeux.

« Mais... C'était un accident ! Je ne voulais pas... »

Par chance, il y avait un concierge se la coulait douce à l'entrée. Il arrive en vitesse avec ses instruments pour faire le ménage, non pas contrarié. Les snobs qui fréquentent ce lieu ne doivent pas avoir l'habitude de salir l'endroit, pense Eloïse. Enfin, c'est l'impression que le concierge lui donne. Malgré tout, elle ne peut pas s'empêcher de s'excuser auprès du gentil monsieur encore et encore. Finalement, la Plomb se sent plus crétine que jamais...

Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Lun 3 Nov - 23:57


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée se déroulait à la perfection et les conversations, les rires, les regards et les dégustations allaient bon train. Les étudiants de l'Académie Weins se mêlaient aux autres invités et ces derniers étaient suffisamment intelligents pour ne pas les harceler de questions concernant la fusillade. Les invités n'hésitaient pas à engager la conversation avec les étudiants et si certains se contentaient de parler sport ou télé, d'autres allaient jusqu'à proposer des offres de stage ou de travail. L'ambiance était bonne enfant et les sourires n'étaient pas tous crispés. Les Plombs se mêlaient aux autres sans rechigner car cette soirée leur permettait de découvrir une autre facette de leurs camarades. Les Platines dansaient avec des Plombs, des Zincs riaient avec des Citoyens. La soirée fonctionnait : tout le monde se mélangeait et personne ne restait à l'écart.
Certains préféraient rester accrochés au bar, d'autres prenaient l'air sur le balcon ou dans la cour, autour du buffet ou sur la piste de danse... partout où l'accès était autorisé, les invités se déplaçaient et admiraient la mairie tout en profitant de l'ambiance et de la compagnie. Harmony V. Chanteloup se dirigeait vers la scène, installée de manière à être visible de partout, lorsqu'un étudiant de Weins, un certain Jethro Mentworth, fit chuchoter les gens. Il se sentait mal et se dirigeait vers le psychiatre Hunter Stanton. La foule chuchotait, y allait de son petit commentaire sur la scène mais très vite, l'incident fut oublié et tout le monde tourna la tête et l'oreille vers la scène où la mairesse et Harmony V. Chanteloup se tenaient. La mairesse fit un discours sur l'importance d'être uni face aux attaques comme celle qu'avait essuyé l'Académie Weins. Elle parla des pertes mais ne s'attarda pas dessus, préférant continuer sur l'avenir : les survivants. Son discours aborda différents points importants comme Gordon, la sécurité en ville qui allait se renforcer d'avantage, le support aux victimes et surtout la volonté de construire le futur tous ensemble. Le discours était juste assez long pour tout dire tout en étant assez court pour ne pas perdre l'attention des spectateurs. La mairesse ne laissant rien au hasard, le discours fut une véritable réussite.
Laissant ensuite la parole à la chanteuse officielle, Mademoiselle Harmony V. Chanteloup, la mairesse se décala sur le côté. La chanteuse dit en quelques mots qu'elle n'était pas douée pour les discours et que sa spécialité, c'était chanter. Elle dit qu'elle allait chanter en mémoire de ceux qui étaient morts et en l'honneur de ceux qui avaient survécu (le chant : ici). Le chant qu'elle entonna était tellement juste et tellement rempli d'émotions que certaines personnes se mirent à pleurer dans la salle. L'horreur était passée et à la fin du chant de Harmony V. Chanteloup, les gens étaient enfin capables de faire un trait sur le passé. La note finale résonna et les spectateurs se tournèrent vers le futur.
La mairesse rejoint Harmony et annonça qu'elle offrait une médaille de bravoure à Monsieur Samson H. Hugher pour son action héroïque lors de l'attentat. L'intéressé monta sur scène sous les applaudissements, dit quelques mots sur l'honneur et sur le fait qu'il n'avait fait que son devoir, puis la mairesse annonça que la soirée pouvait continuer.

Samson H. Hugher descendit de scène et fut aussitôt assailli par les invités, Harmony V. Chanteloup chercha du regard ses deux prétendants et la mairesse retourna dans la foule. La soirée pouvait continuer et maintenant que le discours, le chant et la remise de médaille étaient passé, certains pouvaient rentrer chez eux. Tout avait été entendu et vu, quelque soit l'endroit où les invités se trouvaient. Les musiciens se remirent à jouer, les serveurs recommencèrent à piétiner le sol et l'ambiance redevint rapidement conviviale. La soirée pouvait continuer et si pour certain c'était le plus beau moment de leur vie, pour d'autres, l'enfer aurait été plus agréable.

https://projet-weins.forumgratuit.org
Harmony
Harmony V. Chanteloup
Harmony V. Chanteloup
Informations
AVATAR : Allison Harvard

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, James J. Miller et Samson H. Hugher

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 77

Date d'inscription : 15/09/2013


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Ven 28 Nov - 15:09

Chanter devant des centaines d'individus n'avait jamais fait peur à Harmony. La timidité n'était pas quelque chose que cette petite blonde connaissait ou comprenait et si cela lui servait beaucoup lors de concerts ou de rencontres, c'était parfois handicapant pour les autres car la chanteuse ne savait pas où et quand s'arrêter. Les limites étaient pour elle un concept aussi étrange que pour Jason Lecter. A l'instar de Jason, elle ne voyait pas l'intérêt de poser des limites mais au contraire du clown, ce n'était pas parce qu'elle voyait le monde comme lui appartenant de toute façon. Harmony vivait dans un monde rempli de licornes, de gentils animaux et de gentils humains alors pourquoi poser des limites ? Cela ne servirait qu'à empêcher les gens d'être heureux !

« Mademoiselle Chanteloup, ça va être à vous ! »

Harmony hocha la tête et suivit le technicien, laissant Rafael et Win comme deux vieilles chaussettes. La blonde passait du coq à l'âne sans difficulté et dans sa grande naïveté, elle ne se rendit même pas compte de l'incivilité majeure de sa conduite. Rafael était son ancien petit-ami et elle l'aimait beaucoup. Il était toujours là pour elle et à Weins, on les trouvait généralement tous les deux ensemble. Il la comprenait et Harmony se sentait toujours protégée et apaisée en sa présence. Et puis il y avait Win, qu'elle venait de rencontrer mais qu'elle aimait déjà beaucoup. L'étudiant était, à l'inverse de Rafael, toujours incertain et il intriguait Harmony. Il semblait curieux et loin d'être stupide et Harmony voulait savoir ce qui le rendait si sûr de lui sur certains points. Le grand soucis de la chanteuse résidait bien évidement dans le fait qu'elle aimait les deux garçons. Ils avaient leurs qualités et leurs défauts et Harmony les aimait pour ça. Elle aimait le côté possessif et agressif de Rafael tout comme elle aimait le côté timide et méfiant de Win. Heureusement pour elle, se dit-elle, elle n'aurait pas à choisir ! Ha Harmony... Incapable de voir que les deux mâles s'arrachaient les yeux et qu'ils étaient loin d'accepter un match nul... Décidément cette fille vivait sur une autre planète.

« Madame la Maire, j'ai hâte d'entendre votre discours ! »

La mairesse sourit à Harmony et les deux femmes montèrent sur la scène, la mairesse dans sa tenue classe et impeccable, Harmony dans sa robe rose invraisemblable. La mairesse fit un discours qui étreignit le cœur de la chanteuse. Cette grande dame savait vraiment manier les mots et chacune de ses paroles trouvait résonance chez la petite blonde. Harmony savait chanter mais cette femme savait parler. Comme à son habitude, il n'y avait pas de sentiment de jalousie chez la petite blonde, seulement de l'admiration. Harmony n'était pas capable de penser le mal. Elle pouvait mal penser dans le sens où elle ne comprenait rien à rien mais elle ne pouvait pas penser de façon mauvaise : elle était incapable d'avoir des sentiments négatifs à son égard ou à l'égard de quelqu'un. Tout, chez Harmony, n'était que bonbon, licorne et paillettes. Malgré quelques petits égarements au pays des licornes, Harmony écouta le discours de la mairesse du début à la fin, gobant chacune de ses phrases comme si c'était la vérité la plus pure. Quoique, du point de vue de la chanteuse, c'était effectivement la vérité toute nue. La mairesse conclut son discours en annonçant le chant de Harmony et la petite blonde hocha la tête.

« Bonsoir tout le monde. Je ne suis pas bonne avec les discours alors je vais passer cette étape et aller directement à ce que je sais faire : chanter. »

La petite blonde sourit et la salle rit un peu, amusé par la bonne humeur communicative de la chanteuse. Mais lorsque la première note sortit, les rires s'arrêtèrent immédiatement et il n'y eut plus un bruit dans la salle. La voix cristalline de Harmony pénétrait les carapaces les plus dures et pendant qu'elle chantait, elle ne vit pas les quelques individus qui se mirent à pleurer. Elle ne vit pas Calypso Storm trembler, elle ne vit pas Samson Hugher prendre un air un peu plus sérieux et ne vit pas le regard troublé de James Miller. Lorsqu'elle chantait, Harmony montait dans des sphères particulières ou plus rien ne pouvait la déranger ou la faire s'arrêter. Nul doute que si un groupe armé avait fait irruption dans la pièce, elle n'aurait rien vu et aurait continué à chanter. Harmony vivait pour le chant et faisait vivre chacune de ses notes. Ses paroles trouvaient des échos dans les cœurs et dans les âmes de ceux l'écoutant et personne ne pouvait prétendre ne pas être touché par ce qu'elle transmettait en chantant.
La fusillade était une véritable tragédie mais elle avait permis aux gens de se retrouver, d'ouvrir les yeux et de voir qu'ils n'étaient pas seuls. Les citoyens s'étaient renfermés sur eux-mêmes et avaient cessé de se préoccuper de leurs proches. La fusillade, dans toute son horreur, leur avait permit de voir ce qui comptait vraiment pour eux et surtout de se rendre compte qu'il fallait profiter de chaque instant aux côtés de ceux qu'on aimait. Harmony chanta pour les morts, pour qu'on ne les oublie pas et pour qu'ils reposent en paix. Elle chanta pour les vivants, pour qu'ils puissent faire un trait sur le passé et puissent avancer vers un futur lumineux et glorieux. Elle chanta pour les familles, pour les gens seuls, pour New-York et pour le monde entier. Harmony était généreuse dans la vraie vie comme dans son chant et lorsque la dernière note s'arrêta, elle su qu'elle avait donné tout ce qu'elle avait.

La mairesse remit une médaille à un policier nommé Samson H. Hugher et Harmony trouva ça normal dans la mesure où il avait sauvé énormément de gens. Les sacrifiés comme les héros devaient être honorés afin qu'on ne les oublient pas et pour qu'on voit dans leurs actions la possibilité d'un bel avenir pour chacun.
La petite blonde descendit de scène et chercha Win ou Rafael dans la foule mais, ne les voyant pas, elle décida de se laisser porter par la foule, persuadée qu'elle trouverait bien quelque chose à faire. Elle parla à droite à gauche, prit des photos avec des gens le lui demandant, sourit, croqua dans quelques gâteaux et prit un verre de champagne qu'elle perdit en chemin, en trouva un autre auquel elle ne toucha pas et se servit une petite assiette de dessert avec différents gâteaux, cupcakes et verrines. Elle avisa une porte et la franchit, sans se demander où elle allait. En poussant la porte, elle se retrouva face à un serveur trimballant des restes de verre. Visiblement, l'homme n'avait pas l'air au meilleur de sa forme alors Harmony lui fit un sourire charmant et se recula pour le laisser entrer dans la pièce. Le serveur la remercia et la chanteuse sortit dehors. Elle inspirait l'air pur de New-York lorsqu'elle entendit une discussion. Trois étudiants discutaient et, comme d'habitude, Harmony se sentit attirée par la présence humaine. Elle se dirigea vers les trois personnes et sourit en disant :

« Comment allez-vous ? Cette soirée est vraiment agréable, n'est-ce pas ? N'avez-vous pas froid dehors ? »

Elle se rendit compte que l'étudiante blonde avec une tenue très colorée n'avait pas de verre et semblait gênée. L'esprit simple de Harmony fit le raccourcit entre ces deux choses et se dit que l'étudiante était sans doute gênée de ne pas avoir de verre. Merci Harmony...

« Tu veux un verre de champagne ? Je n'y ai pas touché et je ne le boirai pas. »

Elle tendit la coupe à la blonde puis, avisant l'assiette de gâteaux et de cupcakes jaune poussin qu'elle avait dans la main, elle dit :

« Ils viennent d'ajouter des desserts au buffet et ils sont vraiment bons ! Vous voulez que j'aille vous en chercher ? Ou vous voulez ceux-là ? »

Harmony Victoire Chanteloup, Chanteuse Officielle du Gouvernement, ancienne élève à succès de l'Académie Weins, une Célébrité connue et appréciée. Et elle se proposait de servir de serveuse... Nul doute que sa garde-du-corps se serait étouffé d'indignation si elle l'avait entendu dire ça...

http://Weins-Academie.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Ven 5 Déc - 17:08

Le discours. Car, oui, il fallait un discours. Eloïse n'y voit qu'un seul avantage : celui d'occuper les Platines un moment. Quant à elle, son attention à ce que peut dire l'autre vieille est comparable à celle qu'elle porte à un professeur lambda à l'académie Weins. Bref, c'est peine perdue. Rien ne l'empêche de s'endormir comme en classe. Il a l'air confortable, ce banc, mine de rien. L'autre blonde pourrait servir de coussin. Ah non, elle n'arrêterait pas de bouger, pense la Plomb. Pas qu'elle aille des reproches à lui faire mais voilà, c'est une humaine. Si elle avait été une statue ou poupée humaine, alors là, son potentiel de matelas douillet aurait été rehaussé. Enfin, elle extirpe cette option de sa cervelle et entend vaguement des phrases parlant de construire un futur ensemble... Quoi ? De quoi parle-t-elle ? Quelle future exactement ? Et pourquoi ensemble ? La psychotique ne comprend guère. Pour elle, un futur est quelque chose d'impossible à prévoir à moins d'être sujet à d'anciennes prophéties créer par de puissantes magies et encore, il faut être un sacrément bon sorcier pour arriver à un tel exploit ! Par la suite, son côté individualiste a surement avoir avec le fait qu'avoir un avenir collectif l'horripile. En tout cas, elle ne veut décidément pas rencontrer la mairesse. Si elle est pour dire des choses qui ne lui plaisent pas, à quoi bon ?

Les applaudissements retentissent assez fortement pour parvenir jusqu’ici, en ces lieux reculés de la fête. Elle aurait préféré qu’il soit encore plus loin. Tant d’allégresse pour pas grand-chose, ça l’irrite. Après tout, ce n’était que des mots stériles. Aucune magie. Le contraire se saurait, non mais oh !

Une chanson en plus de ça ? Bien, la jeune blonde aime bien la musique. Ce qu’elle considère comme la bonne musique, cela va sans dire. Malheureusement, elle n’est pas fan d’Harmony. Scandale, direz-vous ? Eh bah faut dire que la demoiselle a des goûts pas mal plus... excentriques pour ainsi dire. En gros, elle aurait jugé plus approprier de mettre des musiques très semblables à celles qu’on trouve dans les églises pour cette soirée. Aucune parole, très peu ou une chorale, à la rigueur, seulement, cela va sans dire. La concernée ne déteste pas le chant pour autant. Elle ne l’aime pas non plus. Une froide indifférence vient s’emparer de son émotivité, un entre-deux troublant. Eh oui, lorsqu’on connaît assez bien Eloïse, il est spectaculaire de la voir aussi égal, en dépit du fait que ça ne dure jamais longtemps. Peut-on dire qu’elle est sereine ? Pas vraiment. Passé du jour à la nuit, du feu à l’eau, du ciel à la terre, pour venir violemment au centre durant un laps très court de temps pour en revenir à cette bipolarité infernale n’est pas nécessairement un bon signe de santé mentale. Vous l’aurez compris, la jeunette n’a que très peu d’affinité avec le concept d’esprit sain.

Eloïse était enterrée dans le mutisme depuis tout à l'heure. La raison est très simple : elle ne voulait pas déranger les deux autres Platines. Elle sait pertinemment qu'ils aiment les discours et tout ce que sortent leurs politiciens préférés. Elle n'allait pas gâcher leur plaisir. Enfin, elle espère, en faisant ça, qu'ils ne viendront pas ruiner les siens. Ils peuvent ravager bien des choses avec leur ton moralisateur, parfois. Ceci dit, Eloïse n'a encore jamais vue Cook être pédante ou condescendante. L'autre blonde est même très amusante. Pourtant, il faut toujours être sur ses gardes, lui dicte son côté paranoïaque.

Une fois le discours et le chant terminé, dans cet ordre, le stress revient à la charge. Plus que ça, il renverse tout. La blonde va devoir parler à nouveau. Et vous savez ce que ça veut dire ? Les possibilités de dire des conneries sont accentuées ! Et qu’est-ce que la Plomb en a marre d’avoir l’air d’une idiote ! Elle ne veut pas perdre ses amis à cause d’idioties ! Elle sent ses entrailles trembler. Elle a besoin de courage. Pour ça, elle va chercher de l’air pour ses poumons et déglutit de la salive.

« Aa... Alors ? Comment avez-vous apprécié la chanson et... le discours ? »


Elle s’attend fatalement à ce qu’on lui renvoie la question, ce qui n’est pas à son avantage. Peu importe. Tout ce qu’elle désire, c’est d’avoir une allure ne serais-ce qu’un brin présentable pour conserver ses amis qui ont plus de copains qu’elle. Son côté cynique (il se pointe à l’occasion) lui rappelle que les amis, ça ne dure pas toute la vie.

En un battement de cils, son cerveau enregistre enfin la présence d'un... ovni ? Ça tombe bien, ça en fera deux pour la soirée ! Ceci dit, l'arrivée de l'inconnue a surtout provoqué en la blondinette un saut, puisqu'elle ne s'attendait pas à ce qu'un quatrième protagoniste vienne entrer dans cette conversation. Génial...

La Plomb ne prend pas la peine de répondre aux trois questionnements de... qui c'était déjà ? Harmony Chanteloup, la chanteuse ? Au son de sa voix, cela interpelle plus ou moins Eloïse. Cependant, elle ne l'avait jamais observé. Oh oui, elle l'a déjà vue. Des photos des fans, peut-être sur un écran quelque part mais jamais elle n'avait jamais porté une attention digne de ce nom. Pourquoi ? Allez savoir, elle était surement en train d'imaginer que ferait le grand Chtulu s'il devait venir sur terre ou comment la vie serait meilleure avec Poussin. Elle a tout un sens des priorités, cette demoiselle... Enfin, pour en revenir au vif du sujet : non elle ne prend pas la peine d'y répondre, laissant les Platines le faire à sa place, eux qui sont plus à l'aise. Impolie ? Un peu, toutefois, il vaut mieux ne rien dire du tout lorsqu’on n’a rien à dire. Comment pourrait-elle comprendre qu'elle n'a pas froid puisque sa magie l'aide à se réchauffer ? En fait, Eloïse va chercher de la chaleur dans son corps avec un peu de concentration lorsque ça devient un peu trop frisquet. C'est quelque chose d'humains mais bon, l'excentrique a toutes sortes de fantaisies.

Qu'est-ce qu'ils ont avec les verres ce soir ? Harmony lui offre un verre de champagne mais Eloïse ne peut que faire non de la tête. Son corps ne lui permet pas d'autres mouvements.

« Non merci, je ne veux pas boire d’alcool. »

Elle décline, plutôt poliment et avec une assurance qui contraste avec son anxiété, la coupe. La blonde n’aime pas l’alcool et dans ses mots, elle l’avait mentionné tout à l’heure. Pourtant, on lui a quand même donné du champagne. Elle n’a jamais pu y goûter et même si elle ne l’avait pas laissé tomber, elle n’y aurait même pas touché. La blondinette est encore très enfantine concernant l’alcool, elle n’a pas développé son sens du goût pour accueillir correctement cette boisson amère. Puis, on lui a dit tant de mal sur l’abus de la boisson étant petite...

Jaune. Des petits fours jaunes... comme son bien-aimé Poussin. Une déchirure dans la réalité s'impose, où elle voit son pauvre petit Poussin se faire malmener sous la mélodie des méchantes moqueries. Elle revient à elle en moins d'une seconde et contemple les desserts. C'est avec une imagination malsaine qu'elle y voit là des morceaux de son défunt meilleur ami, déchiqueté en mille morceaux pour le simple plaisir gustatif. Si l'alcool ne fait pas partie du régime d'Eloïse, le poulet non plus et il y a une très bonne raison à ça ! Légèrement horrifiée par le plateau, la psychotique lève la tête vers Harmony. Elle semble joyeuse et ça ne prend guère de temps avant que la Plomb transforme son image de la gentille inconnue en cruelle sadique qui s'amuse à donner des tripes de Poussin. Oh, la blondinette pourrait se laisser entraîner par ses fameuses colères, ce ne serait pas nouveau. Néanmoins, elle s'en prive et affiche plutôt une froideur autistique en dévisageant la chanteuse. Il faut être un monstre pour récupérer le corps de sa peluche et le lui donner en pâture, avec le sourire en plus !

« Je ne veux rien... »

Sa voix est douce. Si sa phrase pouvait avoir une consistance physique, ce serait probablement de la soie. En regardant Harmony, Eloïse constate aisément la blondeur de ses cheveux semblable aux siens ainsi que ses goûts particuliers en matière de vêtement qui viennent également rejoindre sa personne. Bon sang, qui est-elle ? Une version future d’elle-même ? Était-ce ça que la mairesse voulait dire, en parlant d’un avenir commun ? Une peur irrationnelle s’empare de l’académicienne.

« Excusez-moi les amis mais je dois aller aux toilettes. »

Elle se lève, retourne à l'intérieur et part à la toilette des filles la plus près. Il est facile de deviner qu'elle n'y va pas pour se refaire une beauté. En fait, elle s'enferme dans une cabine pour laisser ses membres trembler d'anxiété à leur guise tandis qu'elle se demande comment une version future d'elle a pu mutiler sa peluche décédée. Ou peut-être que ce n'était que des gâteaux, lui suggère la partie la plus sensée de sa personnalité. Peut-être que oui. Peut-être que non. Elle déchire des morceaux de papier de toilette pour se calmer. Le déchirement l'a relaxe. La Plomb reviendra quand elle saura prête et plus lucide et cela passe par certains rituels qui peuvent prendre une à deux minutes ou quelques jours... Comment savoir avec une jeune fille aussi versatile ? En tout cas, les salles de bains de l'hôtel de ville ont la vie dure, en cette soirée de festivités...

Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1Dim 28 Déc - 18:41


« FÊTE A LA MAIRIE »




" Happy Birhtday Mr Président "
La soirée s'écoula tranquillement et sans incidents. Les étudiants discutaient, profitaient de la soirée et les autres invités n'hésitaient pas à ouvrir leurs cercles pour inclure la future élite du pays. La soirée permit à certains de se rencontrer, à d'autres de se parler mais surtout à tout le monde d'apprécier la générosité de la Mairesse de New-York.
Les rires et les discussions retentirent sans s'arrêter alors que certains invités regagnaient leurs appartements. Calypso R. Storm partit tout de suite après le discours de la mairesse, appelée pour une urgence dans le Nord. Samson H. Hugher profita de la soirée jusqu'à ce qu'un serveur le mette gentiment dehors. Les Platines furent les dernières à partir mais étrangement, la plupart des Plombs restèrent jusqu'au bout de la soirée. Les Zincs et les citoyens s'éparpillèrent un peu partout et lorsque la soirée se termina officiellement, les fantômes de la fusillade avaient disparus. Les cœurs et les âmes étaient plus légers et malgré la part d'ombre que la fusillade avait engendrée, les étudiants avaient repris espoir. Le futur n'était plus sombre : une lumière brillait au loin.

Globalement, la soirée s'était bien passée malgré quelques petits incidents par-ci par-là. La Mairie avait mis les moyens nécessaires pour faire de ce moment un grand événement et dans les jours qui suivirent, les étudiants et les invités n'avaient plus que cette soirée à la bouche. On en parlait, on se remémorait des instants, on riait, on se souriait : la soirée avait réussit là où les discours simples auraient échoués. Elle avait rassemblé les gens entre eux et après ce moment d'entente, la tension entre Plombs et Platines se calma. Certains Plombs redevinrent Zincs et il parut alors évident pour une toute petite minorité que la soirée de la Mairie avait réussi à étendre l'influence de Gordon. Mais cette toute petite minorité ne parvint pas à attirer l'attention des autres et c'est en cela que la soirée de la mairesse fut la plus réussie : elle resta à jamais dans les esprits comme un bon moment, un moment... magique... Et rien ni personne ne pourrait en changer le souvenir.

https://projet-weins.forumgratuit.org

Contenu sponsorisé
Informations


MessageSujet: Re: Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ... Une niaise, une sorcière et un prince charmant sont assit sur un banc ...  Icon_minitime1



Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Le crapaud charmant (Avec Tristan)
» Où sont Eric et Thomas?
» Mary - « Quand nos idéaux ne sont que les vapeurs de nos rêves. »
» Jared Davies || "Certains hommes sont sans but logique".
» Elizabeth • Les femmes apprécient avant tout le pouvoir, les hommes ne sont souvent qu'un moyen pour y parvenir