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Lawful Drugs - TERMINÉ
Jason
Jason Lecter
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MessageSujet: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Dim 5 Mai - 16:44

Lawful Drugs - TERMINÉ 2dlsxdz

    Il fait bon, le printemps est là, les oiseaux chantent dans les arbres. La soirée est claire, il ne fera pas nuit avant quelques heures. C'est une jolie journée, les gens sont heureux -ou ils en ont l'air- et on sourit sans y penser. Non ; attendez, ça c'est un simple rêve humain … En vrai, il n'y a que lui pour sourire dans ce trou.

    La rue grouille, c'est les bas fond et leurs magouilles. Leur odeur nauséabonde de cuisines crasseuses, de clodos qui cuvent leur vin, le parfum trop chargé des putes qui arpentent le pavé. Devant un bar dont il ignore le nom qui pourtant clignote en lettres capitales fluorescentes, sa carcasse semble patienter innocemment. Une main dans la poche de son manteau prune, l'autre ramène une tige de tabac à ses lèvres sans rythmique précise. Bientôt le filtre est barbouillé du même rouge que celui qui étire sa bouche, retrace ses profondes balafres et Jason Lecter sourit en tout temps ainsi. Il n'est pas contrarié ou si peu, il n'a pas l'air bien méchant comme ça et pourtant …

    Une fille passe devant lui, jupe rose à ras des fesses, escarpins piquetés de strass, cheveux peroxydés à mort, outrageusement maquillée. Le tapin ça abîme, il le sait depuis le temps qu'il tue leur représentantes. Sous le fond de teint le visage est bleu de coups reçus, les yeux sont cernés autant de fatigue que de drogue et ça donne à peine le change quand on y regarde à deux fois. Il lâche un rire nasale, se moque par principe et la donzelle le fusille une seconde du regard avant de constater qui se trouve en face. De là, elle blanchit rapidement, baisse la tête et s'enfuit presque … c'est bon d'être craint, oh tellement !

    On l'esquive, d'un pas de côté  ou d'empressement, on sait qui est l'homme, qui est le monstre, ils ne font qu'un et l'entité détruit sans annonce. Regardez le de travers, ignorez le, soutenez, protestez, qu'importe votre geste il est seul juge à estimer s'il faut ou non vous mettre du plomb dans l'aile. Jason est le Diable, le Sud est son enfer.


    « Tu penses réellement qu'il va venir ? »


    Boogie man ; tellement soucieux. Ce serait gâcher le plaisir du patron que de décliner son invitation.


    « Oh, c'est de Freddy qu'on parle ! » Il rit, passe la langue au coin de sa bouche. « Il préférera venir plutôt que je me déplace ! Pas suicidaire non plus le gamin. »
    « Il est allé en cure et n'a plus rien vendu … c'est comme se suicider ça. » Pouffe le Canadien.
    « Naaan c'est juste … hm ; qu'il fait sa petite vie de citoyen paumé vois-tu ? »
    « Je vois oui. » L'autre accroche les pouces aux passants de son jean, laisse courir ses yeux glacés sur l'entrée de la rue. « Ah ; le voilà ton dealer de bombecs. »
    « Hé hé … c'est là que ça devient … marrant ! »


    Il tend la main, laisse sa cigarette à son second qui la prend et la fume sans penser à quitter sa place. Désormais il ne bougera plus sans y être invité. Jason veut, il suit sans même plus penser. Boogie n'est pas con, loin de là et c'est pour cette raison qu'il ne prend pas d'airs inutiles. Aussi proches qu'ils soient, Jason l'égorgerait sans lui annoncer s'il faisait un truc de travers. Comme les autres …


    « Freddy ! »


    Un pas, deux et trois, enchaînés avec entrain, les bras ouverts, un sourire dévorant ses joues. Il aurait presque l'air sincère, il ment, il joue et ça se sent tellement que c'est à filer la chair de poule. Rapidement il passe un bras autour du cou du jeune homme, rapproche sinueusement sa bouche de son oreille ; sifflante est la langue d'un serpent venimeux tel que lui.


    « Alors comme ça … on ne prend pas la peine de … prévenir quand on prend des vacances hm ? »


    La menace est sous entendue, évidente pourtant. Sa langue claque, montre qu'il est un rien ennuyé de ce manque flagrant de considération. Ses doigts noueux serrent un peu plus fort l'épaule où ils se sont posés, l'étreinte dérangerait n'importe quel saint d'esprit.


    « J'espère que je n'ai pas dérangé tes plans pour la soirée hein ? Dis moi sinon … je m'en voudrai si c'était le cas ! Au pire … tu peux ; reporter hm ? »


    Le piège est grand ouvert, à nu. À cela on répond pour décider s'il laissera vivre ou mourir. Calypso aurait dit « Oui justement, vous avez foiré ma soirée espèce de clown sans respect ! » Il aurait rit, pour elle. La flic, le chaperon rouge aurait dit « J'espère bien gâcher les votre ! » Il aurait explosé de rire, plus encore mais les autres …

    Certes, Freddy est un bon employé, logiquement. Il ne l'a jamais déçu au contraire mais le fait est que Jason n'est pas très friand de l'idée qu'on le fuit ou qu'on agisse derrière lui. L'a-t-il autorisé à partir ? Non. Freddy avait-il à prévenir au fait ? Théoriquement non ; mais Jason estime qu'il lui doit bien ça. C'est son seul avis, égoïste à mourir. Et seule la réponse du jeune homme dira si il doit passer une bonne soirée, se prendre une raclée … ou trépasser.

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MessageSujet: Re: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Dim 5 Mai - 19:40


Jason & Frederic



Lawful Drugs



    Frederic détestait New York pour une simple raison : tout le monde était toujours au courant de tout sur tout le monde. Il n'était pas rentré depuis un jour à peine que Allegra venait le voir pour coucher avec lui. Et maintenant, alors que ça faisait juste une semaine, qu'il s'apprêtait tout juste à reprendre le lycée, qu'il arrivait à peine à retrouver ses marques dans la grande ville, c'était ce dégénéré de Jason qui lui donnait rendez vous pour le soir même, dans ce ... cette saleté de quartier Sud. Il détestait ce quartier. Il ne s'y rendait jamais quand il pouvait l'éviter. Son téléphone à la main, il soupira en cherchant Jason du regard. Le nom du bar était inscrit sur le message qu'il lui avait envoyé. Et puis d'abord, comment avait-il eu son nouveau numéro ?

    Non, il fallait vraiment qu'il arrête de se poser ce genre de questions, sinon il n'allait pas s'en sortir. Il sortit une cigarette et continua d'avancer. Il croisa une ou deux prostituées, un gars avec un flingue à la main. Une fille se retourna sur son passage et le fixa mais il se força à continuer d'avancer. S'il s'arrêtait, il allait rebrousser chemin. Il n'en avait pas l'air comme ça, il faisait le fier, mais revenir à New York lui faisait peur. Énormément peur. A Los Angeles, il était entre quatre murs, donc tout allait à peu près bien. Quand il sortait, tout allait également bien puisqu'il adorait cette ville et qu'il pouvait se promener sans être sur de tomber sur quelqu'un qu'il connaissait. A Los Angeles, tout était possible. Mais à New York, il allait devoir reprendre le cours de sa vie. Mais la place qu'il avait laissé n'était surement pas resté intacte. Il fallait qu'il la reprenne de force et il n'était pas sûr d'avoir assez de volonté pour récupérer sa place de Chevalier du Nord.

    En voyant Jason et son grand sourire, il se figea tout d'abord. Cet individu était tout ce qu'il y avait de méprisable, de méprisant dans cette ville. Il représentait tout ce que Frederic était sensé éviter. La drogue, la malhonnêteté, le crime, pour ne citer que ça. Mais qui savait tout ce que ce cinglé était capable de faire s'il n'allait pas au rendez vous. Il vit son espèce de gorille pas loin derrière lui, comme il l'avait déjà vu. Malheureusement pour Jason, Frederic était d'une humeur massacrante et il suffisait d'un mot de trop pour que le câble qui retenait sa conscience à sa logique ne saute.

    "Freddy !"

    ... Ce fut le mot de trop.

    Frederic fronça les sourcils. Il connaissait Jason, Jason le connaissait, ils savaient tout les deux que Frederic détestait les surnoms, surtout celui-ci, digne d'un ours en peluche. Son prénom était parfait, pourquoi vouloir absolument lui donner des diminutifs ? Il eut un mouvement de recul quand l'autre taré l'enlaça par le cou. Non mais il lui prenait quoi ? Il sentit au contact du corps de Jason, déjà bien assez mince pour un homme qu'il avait vraiment perdu du poids et cette idée le fit frissonner plus que la bouche de Jason à son oreille. Cette idée aurait pu être perverse si elle n'avait pas été dégoûtante à vomir.

    "Alors comme ça … on ne prend pas la peine de … prévenir quand on prend des vacances hm ?"

    Il devait se détendre. Cela n'était rien il avait subi bien pire. Il se demanda alors ce que Madame Poudre Blanche lui aurait suggérer de dire. La petite voix dans sa tête qui lui servait de conscience lui hurlait de le repousser et de s'enfuir en courant le plus loin possible. Mais une autre voix se fit entendre, celle qu'il entendait avant et qui lui disait d'avaler ce dixième cachet de la soirée ou de se piquer avant d'aller en cours. Elle lui dit qu'il n'avait qu'à rester là et faire exactement le contraire que ce que tout être intelligent aurait fait. Il eu un sourire malsain et se dit qu'il devenait vraiment cinglé. La petite voix était chiante, mais le reflet de Madame l'était tout autant.

    "Jason ... Tu sais pourtant bien que je suis quelqu'un de spontané."

    Il se maudit de faire ça mais resserra l'étreinte sur Jason. La petite voix vomit mais Frederic sourit et adressa un clin d'oeil à l'autre gorille qui regardait. Jason était peut être taré, mais il était pire et de loin. Il était complètement frappadingue. Il échappa un rire en le serrant contre lui comme il aurait serré un ami.

    "J'espère que je n'ai pas dérangé tes plans pour la soirée hein ? Dis moi sinon … je m'en voudrai si c'était le cas ! Au pire … tu peux ; reporter hm ?"

    "Bien sur que non ! Tu sais bien que je suis toujours libre pour toi."

    Ils allaient jouer à un nouveau jeu tout les deux. Et cette fois il allait vraiment gagner. Il le relacha et reprit une bouffée de sa cigarette avant de lui faire un sourire digne de celui qui déformais son visage tout moche.

    "Alors Jason, pourquoi tu voulais me voir ? ... Oh, non, attends, laisse moi deviner, pour les mêmes raisons qu'Allegra ? Pour qu'on couche ensemble aussi ? C'est l'effet cure de désintoxication qui me rend si attirant ?"

    Espèce de pauvre con dégénéré, l'insulta la petite voix. Même si ça ne faisait rien, il pourrait toujours s'amuser. C'était ça le plus important. Il se mordit la lèvre inférieure. Secrètement, il espérait quand même que Jason ne l'avait pas fait venir pour ça, sinon ... sinon quoi ? Au pire des cas, il saurait ce que cela fait de baiser avec un dégénéré.

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MessageSujet: Re: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Dim 5 Mai - 20:31

    Tic tac tic tac … vous n'entendez pas le décompte ? C'est le temps que Jason accorde à ses propres mots. Le délais de leur validité. Menacer, rire. Frapper, rire. Râler, rire. Lecter enchaîne ; sans arrêt. Il ricane à le sentir répondre à son étreinte ; pourquoi ? Parce qu'elle est encore plus fausse que les hallucinations d'un bad trip ! Jason est un menteur par définition, un manipulateur qui scanne tout et n'importe quoi et sentir qu'on lui ment en retour, ça devrait l'énerver … allons ; ça l'amuse ! Tuer Freddy ? Mais vous êtes dingues ? Jamais de la vie !


    « Oh que tu es mignon ! Je savais que tu me poserais pas de lapin, mon lapin ! Tu es trop … attaché à moi pour ça ! »


    Il l'embrasserait bien mais non, il garde ça pour plus tard. Le lâchant à son tour il conserve un sourire immense, là ça devient intéressant. Parce que ça n'est pas prévu, c'est tellement excitant quand rien ne tourne rond ! Le jeune tire sur sa clope -il en voudrait une en passant- et avance l'idée que le criminel ait pu le faire venir pour une partie de jambes en l'air. À cela Jason pouffe, incline la tête de côté et hausse les sourcils d'un air entendu.


    « C'est tentant ! Je dois dire que tu es assez appétissant avec cet allure ... sevrée. »


    Il a l'air sérieux ; laisse planer le doute. Dix secondes de blanc, avant de rire de plus belle et de lui poser une main dans le dos pour l'engager à avancer avec lui vers l'entrée du bar.


    « Je plaisaaante ! Enfin, à moitié ! Tu es beau garçon, mais on va garder ça pour une autre fois si tu veux bien ! »

    Bien entendu qu'il veut ; ou qu'il ne veut pas d'une autre fois, c'est tellement plus correct de prendre les choses dans ce sens. Jason s'amuse comme un gosse, Boogie lui jette un oeil désapprobateur lorsqu'il le croise et qu'il lui donne clopes et briquet après que son patron ait tendu les doigts vers lui. Pour Boogie il faudrait peut-être descendre ce gamin, mais Jason tient à ses jouets, du moins … le temps qu'il veut. On a pas à lui prendre ou à s'en débarrasser pour lui.

    « Au fait ... C'est qui déjà Allegra ? »


    Jason et les gens ; ou comment éclipser ce qu'il juge inutile. Certains diront que c'est mieux, que tant qu'on existe pas pour Jason on a la paix mais c'est à deux vitesse ; il n'a pas besoin de vous connaître réellement pour vous pourrir l'existence.

    Un pied dans le bar. C'est enfumé, ça pue le mec, le crime, le sexe et la débauche. Aussitôt on tourne la tête, on le dévisage et les voix se taisent, ne laissant que la sourdine d'un juke-box fatigué de tourner les mêmes disques sans fin. Entraînant son dealer avec lui le balafré avance tandis qu'on s'écarte autour et il prend place sur un tabouret de bar, le faisant pivoter assez pour capter le regard de Freddy.
    Pas besoin de lui demander ce qu'il veut boire, un verre arrive sur le bois et Jason le prend. On n'a plus à lui poser la question parce qu'il veut toujours le même. Un cercueil ; un peu de tout en vrac pour ouvrir le bal de ses sorties. S'il tombera raide en sortant ? Même pas. Au pire, il sera plus moqueur, plus ironique et on le pensera incapable de réflexion alors qu'il ment, en donnant seulement l'air … il tient le fil de sa vie même à moitié dans le coma.


    « Fais toi plaisir commande c'est … moi qui offre ! »


    Il ne paie pas … jamais. Au sud on ose pas l'obliger à allonger le fric. Le gérant précédant a tenté, on l'a retrouvé gisant sans tête devant sa porte. A ce sujet Jason dira qu'il n'apprécie guère qu'on lui dise non ; c'est de longue date, ce mot lui est comme inconnu. Ou il ne veut rien dire … Le pire ? C'est qu'il ne tient pas tant rancune, il agit sur le moment et demain, il aura zappé l'histoire. Le passé c'est le passé et s'il évoque quelques unes de vos rencontres d'avant, c'est bien parce que -malheureusement pour vous- vous êtes dans son carnet de bal. Qu'il estime que vous lui appartenez d'une façon ou d'une autre.
    Il le laisse choisir, et s'il ne veut rien il n'en tiendra pas compte ; après quoi il achève son verre en une seule fois et claque la langue.


    « En fait, pour être … honnête je me demandais où était la marchandise … puisque tu ne l'as pas vendue hm ? » Il sourit, un peu plus. « Sauf si tu as refilé mes sucreries pendant ton petit séjour mais … je doute. »


    Une légère grimace, on lui sert un autre verre. Gin et glaçons. Ses ongles pianotent sur le bar, de l'autre main il replace son col et s'allume une nouvelle cigarette.


    « Après, ce n'est pas tant pour l'argent mais … je n'aime pas savoir mes créations dehors … sans qu'on les … mange. » Un faux air peiné, il soupire. « Je n'aime pas le gaspillage tu vois … Fre-ddy ? »


    Il appuie le surnom, sait que personne n'aime ses familiarités et qu'il ne plaît pas. Peut-être est-il le seul à ne pas chercher à briller, il se moque qu'on l'apprécie, qu'on le haïsse c'est tellement plus marrant. Qu'on le craigne, c'est enivrant. Car en définitive ; il préfère la peur à l'amour dans une paires d'yeux ; aussi morts soient-ils.

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MessageSujet: Re: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Mar 7 Mai - 22:45


Jason & Frederic



Lawful Drugs



    Pour encore mieux jouer au jeu du plus con, Frederic l'aurait presque embrassé. Presque, parce qu'il y avait des limites aux conneries qu'il était capable de faire. Mais ce foutu jeu lui plaisait beaucoup. Ca pouvait aller très loin et ça pouvait bien comme mal finir. C'était assez amusant de n'avoir aucun contrôle. C'était surement comme ça que les vrais enfoirés commençaient : en jouant au jeu du connard, à s'amuser à faire du charme à un mec qui avait le double de son âge ou presque, à dandiner des fesses sur un trottoir. Puisque Frederic n'avait plus la drogue, il devait un nouveau moyen de s'amuser et de prendre un pied phénoménal. Et pour le moment, le seul moyen qu'il avait trouvé, c'était ça. Cet espèce de jeu sordide qui pourrait se finir avec des coups de martinets et une chaîne autour du cou. Car bien sûr, tout le monde savait, ou plutôt ne savait pas et ne voulait surtout pas savoir, que Jason était un adepte du sexe sadomasochiste. Au pire, ils forniqueraient sur le bar, et puis tout le monde serait content de voir un spectacle gratuit. Mais, personne ne voulait voir ça. Dommage, ça aurait presque bu être sympa.

    "Oh que tu es mignon ! Je savais que tu me poserais pas de lapin, mon lapin ! Tu es trop … attaché à moi pour ça !"

    Mignon, lapin, attaché. Si Jason ne riait pas déjà, cela aurait pu être hurlant de rire. Jamais Frederic n'aurait employé ses termes pour parler de lui même. Mais, même s'il ne le dirait jamais à haute voix, il préférait lapin à Freddie. Il nota pour lui même qu'il serait peut être bien d'avoir une arme sur lui, surtout quand il venait dans le quartier Sud. Un pistolet surement pas, vu qu'il se blesserait lui même. Mais l'idée étant tentante. Il demanderait à Samson tiens. Jason continuait de sourire, évidemment, il souriant tout le temps, avec ce pot de peinture sur le visage. Frederic était presque tenté de le suivre un jour sous la douche pour voir son vrai visage. Mais cette idée était tellement obscène qu'il en frissonna entièrement.

    " C'est tentant ! Je dois dire que tu es assez appétissant avec cet allure ... sevrée. ... Je plaisaaante ! Enfin, à moitié ! Tu es beau garçon, mais on va garder ça pour une autre fois si tu veux bien !"

    Bien sûr qu'il était appétissant, bien sûr qu'il était beau garçon. Même s'il était une vraie salope qui se faisait des films à chaque fois que quelqu'un prononçait les mots pénétration ou même langue. Pire qu'une fille en chaleur. Il eut un léger rire.

    "Je sais, je suis à croquer en ce moment. Donc si tu veux mordre mes fesses un jour que tu n'as plus de femme à te mettre sous ta bouche, je suis toujours disponible pour toi, mon petit Jason."

    Décidément, il aurait dû rédiger son testament avant de partir.

    "Au fait ... C'est qui déjà Allegra ? "

    Aaah ... bonne question. Il leva les yeux au ciel. Allegra était une vraie pute quand elle s'y mettait, pire que lui. Qu'allait-il bien trouver à répondre à ça hein ? Qui était-il pire d'affronter ? Jason ou Allegra ? Sans hésiter Jason, lui dicta la petite voix. Mais il songea à la blonde débarquant dans son appartement et tripatouillant son jean pour voir ce qu'il y avait en dessous. Et franchement, les deux étaient des catastrophes ambulantes.

    "Allegra c'est ma partie de chasse privée."

    Le reflet de Madame Poudre Blanche hurla de rire et la petite voix partit se faire voir ailleurs. Le silence régnait dans le bar. C'était sans doute à cause d'eux. Il croisa le regard d'un mec qu'il connaissait et frémit en voyant qu'il tenait une seringue entre ses doigts. Brutalement, la dure réalité le rattrapa et ses pensées se bloquèrent. Il n'était plus qu'un jeune adolescent tout juste sorti de la puberté, un jeune homme fragile et perdu dans un monde auquel il ne comprenait pas les règles. Il parvenait à peine à respirer. Terminées les bêtises, les fautes, les erreurs, les visions. Ses mains tremblaient entièrement. D'un coté, il mourrait de peur, mais une partie de lui avait envie de se jeter sur la seringue pour se piquer et soulager enfin son envie de drogue.

    "Fais toi plaisir commande c'est … moi qui offre !"

    "Une ... je ... Un Jack Daniel's."

    Il ne savait même pas si son alcool préféré arriverait jusqu'à son estomac mais ça valait le coût d'essayer. Ca valait toujours le coup. Il plongea son regard dans celui de Jason pour arriver à se changer les idées et étrangement cela fonctionna. Il se mordit l'intérieur de la joue pour se retrouver bien accroché au tabouret de bar. Il n'était plus un drogué, il était Frederic Host bordel de merde et bientôt les quatre quartiers trembleraient à ce nom. C'était déjà un peu le cas au Nord.

    "En fait, pour être … honnête je me demandais où était la marchandise … puisque tu ne l'as pas vendue hm ? Sauf si tu as refilé mes sucreries pendant ton petit séjour mais … je doute. Après, ce n'est pas tant pour l'argent mais … je n'aime pas savoir mes créations dehors … sans qu'on les … mange. Je n'aime pas le gaspillage tu vois … Fre-ddy ?"

    Pendant un moment, Frederic se demanda de quoi Jason pouvait bien parler. Puis il se souvient des plaquettes de pilules que ce dernier lui avait refilé pour qu'il les vende et lui donne l'argent. II sourit largement et alors que sa boisson arrivait avec l'air peiné du serveur, il partit dans un éclat de rire incontrôlable et nerveux. Il ne parvient pas à s'arrêter pendant de longues minutes, sachant qu'il avait un léger air de psychopathe à rire tout seul dans le silence du bar. Il attrapa son verre par réflexe et avant qu'il se rende compte de quoi que ce soit, il avait bu une gorgée. Cela n'avait même pas été dur. Il se rendit compte que c'était sa première gorgée d'alcool depuis son overdose et sourit de contentement.

    "Jason, tu me prends pour quoi ? Bien sur que je n'ai plus tes pilules. J'ai tout jeté il y a une semaine quand je suis rentré. Elles étaient encore à leur place, sous les draps de ma mère, l'endroit où elle ne fouillerait jamais. Et quand je les ai vu ... je les ai toutes détachées de la plaquette et j'ai ... tout jeté aux toilettes ..."

    Il croisa de nouveau son regard et reprit son verre encore plein avant de le lever avec un air d'ironie.

    "A ta santé Jason, et à celle de mes toilettes !"

    Frederic le terrible était de retour et la petite voix n'était pas enchantée de le revoir. Il avala une plus grande gorgée avant de reposer le verre. Oui, il était une salope, oui il aurait dû faire son testament, prendre une arme, mais il s'en foutait. Il adorait ce jeu et il sentait qu'il marquait des points dans la course au connard.

Jason
Jason Lecter
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MessageSujet: Re: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Mer 8 Mai - 0:17

    Rire … rire à s'en fracasser la poitrine ; comme un pauvre taré. Autour d'eux on regarde d'un oeil ahuri ce gamin déglingué qui n'en finit plus de se marrer alors qu'il est face à un fou dangereux. Mais c'est là toute la nuance ; plus on est de fous plus on rit dit l'adage et Jason sourit de toutes ses dents à le voir faire. En revanche, quand il l'entend expliquer le chemin que les petits bonbons ont pris, le rictus s'affine.

    Les hommes autour avalent de travers, un type recrache même le contenu de son verre et une pute manque de s'évanouir. Le barman garde les mains suspendues en plein milieu de son ouvrage, le torchon dans un verre et les yeux exorbités.
    Aucun mot ne file de la bouche de Jason, le silence règne plus fort que la musique en fond … quoi ce gosse aurait réussi à le faire taire ? À museler ses élans de joie ? Le balafré baisse la tête, fait craquer ses doigts et ses épaules tressautent. Derrière, Boogie lui jette un oeil légèrement inquiet -l'attente étant un peu longue à son goût - avant de soupirer et de sourire pour lui même, il ne fallait pas rêver.

    L'hilarité qui échappe au criminel leur glace le sang autant qu'elle les rassure. Car c'est bien les silences de l'homme qu'on a appris à craindre, à fuir comme on fuit le diable et ses vices. Lecter est complètement imprévisible, il n'a pas de ligne de conduite, encore moins de fondations définies. Il est de ces gens instables, ces funambules sur le fil du destin ; oscillant de gauche à droite au dessus d'un vide grouillant de spectres.


    « Hi hii hiii T'es … complé-tement Hiiii hiii et définitive-ment …. trop … marrant ! »


    Sa main claque à répétitions sur le bar, c'est seulement une joie noire ; qui leur échappe mais trop réelle pour Jason. Il continue de pouffer interminablement, tire avec peine sur sa cigarette et achève son deuxième verre pour s'éclaircir la gorge après s'être étranglé avec la fumée. Non … sincèrement ce type est dérangé. On lui en remplit un à la suite, il le lève, sourit le plus largement possible en essuyant le coin de son oeil qu'un cil picote.


    « À la tienne Étienne ! Hé héé ; et à mes bonbons qui auront … drogué les crocodiles -s'il y en a- dans les égouts pfuuu ! »


    Il continue, rit, il aura la voix flinguée demain, éraillée et il fera le lézard dans son canapé à ne plus penser à la veille comme à son habitude. Demain Jason Lecter fomentera des basses actions dans les bas fonds, pour ennuyer les braves gens et il pensera à qui le fait rire, gloussant seul dans le royaume fantasmagorique de ses délires. Il a déjà arrêté de compter ses verres, dira que c'est le premier si on lui pose la question et parce que la voix d'un tyran est parole d'Évangiles on ne contredira pas. Le pouvoir ; c'est ça la clef de la survie.

    Claquement de langue, roulement d'yeux. Jason repousse lentement ses cheveux en arrière, reprend un brin de contenance et observe ses longs ongles d'un oeil vitreux, un sourire figé à la bouche. C'est pas tout ça mais la marchandise représentait pas mal de travail, c'est un peu con tout ça. Son téléphone sonne, il l'ignore un temps mais devant l'insistance de l'appel il décroche, envoyant un regard désabusé à Freddy au passage.


    « SOS suicide j'écouuute ? »


    Boisson renouvelée, jamais la même, cette fois c'est un cocktail, vert acide comme ses cheveux. Lecter écoute, tire la paille qu'il fini par glisser entre ses dents pour la mâchouiller. Quelques mots lui filent entre les dents d'un Espagnol délié, le ton a quelque chose de commun avec le ronronnement d'un gros chat. C'est charmeur, c'est chantant. Ce n'est tellement pas lui … Il raccroche, ce n'était que son Cubain qui le prévenait de la fin d'un boulot à faire.


    « Bon ! Où en étions nous ? » Grand sourire, il boit une gorgée. « Ha oui ! Bon puisque tu as tout jeté tu me rendrais un … petit service pour compenser ? »


    Il penche la tête de biais, l'oeil alerte, il joue toujours. Sa vie entière n'est qu'un jeu …


    « Je voulais envoyer un truc dans le nord mais … ça passera jamais la frontière. Triste hein ? Et méchamment discriminatoire envers ma petite personne ! » Sa langue glisse sur ses lèvres, récupérant le sucre du breuvage. « Calypso tu connais j'imagine, assez bien même si les informations que j'ai sont exactes. »


    Un mouvement de la main, son second lui donne un sac bouffant de velours rouge refermé d'une cordelette dorée et agrémenté d'un petit boîtier où clignote une lueur verte. Jason le prend et le tend au jeune homme à ses côtés, attendant qu'il le prenne.


    « Si tu lui apportes ça en mains propres, où tu veux hein ! Je passe … l'éponge sur mes confiseries et je ne demande pas à Boogie ici présent de se charger de tes fesses. » Lentement Jason se penche sur le côté, chuchote. « Je le soupçonne de cannibalisme … tu vois ? »


    Pour lui l'affaire est déjà conclue, il pose un bras sur le comptoir, sirote sa boisson en observant son reflet dans la surface miroitante et grise de crasse qui recouvre le fond du bar, derrière les étagères. Du bout de l'index il passe sur le bord du verre sans réussir à le faire chanter. Et après un temps -de ce qui semble être de la réflexion- il demande :


    « Tu crois que ça peut faire un bad trip, les crocodiles ? »


    La p'tite araignée Gipsy … s'en va vers la gouttière …


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MessageSujet: Re: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Jeu 9 Mai - 0:33


Jason & Frederic



Lawful Drugs



    Le silence du Quartier Sud a quelque chose de sombre, de menaçant, de violent. Comme un calme avant la tempête, cette expression de merde qui ne voulait rien dire à New York parce que rien n'était jamais calme. Un ouragan s'abattait par micro-secondes à New York. N'importe quel geste, n'importe quelle respiration, ou pas, ou simple mouvement de l’auriculaire gauche pouvait provoquer des avalanches de problèmes et chaque habitant le savait. C'était d'autant plus vrai dans le Quartier Sud où l'on avait l'impression que tout était possible. Ce quartier respirait la connerie à faire à chaque pavé. Comme si l'on demandait à un groupe de punk rock de jouer du classique. Un bon vieux Back crissait sur des tableaux.

    Et ce silence assourdissant dans lequel raisonnait la douce mélodie du rire de Frederic. Rire lui avait manqué, rire lui faisait un bien fou, comme si quelque chose se brisait en lui. Un truc. Il ne savait pas encore quoi, mais un câble venait d'être lâché. Et brusquement tout allait bien, tout allait mieux. C'était peut être le Jack qui lui donnait des ailes. Il ressortit ses feuilles et son tabac. D'autres étaient mort pour moins que ça. Mais lui, il n'allait pas mourir, parce que maintenant que la drogue avait failli l'avoir, il était immortel. Il ne pouvait plus rien lui arriver désormais.

    "Hi hii hiii T'es … complé-tement Hiiii hiii et définitive-ment …. trop … marrant !"

    Frederic réprima un frisson. Le rire de Jason était comme lui, dérangé, taré, complètement fou, détraqué, anormal. Il se mordit la lèvre et se força à terminer de rouler sa cigarette pour l'allumer. Il ne pouvait rien lui arriver, il était dans les bonnes grâces du mec le plus taré du Sud. Comme il était dans celle de la plus tarée du Nord. Comment avait-il fait pour avoir d'aussi bonnes relations ? Des fois, sa capacité à se faire des bons amis l'étonnait lui même. Il léchait le filtre et croisa le regard du serveur qui le matait en fronçant les sourcils. Il lui tira la langue.

    "À la tienne Étienne ! Hé héé ; et à mes bonbons qui auront … drogué les crocodiles -s'il y en a- dans les égouts pfuuu ! "

    Frederic leva son verre presque vide. Le rire de Jason suffisait à lui donner le sourire. Il avala la dernière gorgée et fit un signe de la main pour qu'on lui serve la même chose alors qu'il allumait sa cigarette, tirant une première bouffée en riant de bon coeur. Au fond, il n'était qu'un gosse qui s'amusait pour une histoire de crocodile.

    "Bon ! Où en étions nous ? Ha oui ! Bon puisque tu as tout jeté tu me rendrais un … petit service pour compenser ?"

    "Mais bien sur mon petit Jason, bien sur ! Dis moi ? Tu veux que je suce ce qu'il y a entre tes jambes ? Ca rentrerait surement dans ma bouche. A moins que tu ne préfères du fric ? J'en ai aussi, j'peux te rembourser."

    Oui, certains étaient morts pour moins que ça, se dit Frederic en avalant une gorgée de son deuxième verre. Boisson, clope, rire, amis. ( oui enfin presque. ) La vie était parfaite. Oui, enfin presque. Parce qu'il y avait toujours ces saloperies de cicatrices sur les avants bras et les cauchemars, la peur, le manque de sommeil. La nuit, c'était dur, parce qu'il se retrouvait seul avec ses pensées, la petite voix et le manque.

    "Je voulais envoyer un truc dans le nord mais … ça passera jamais la frontière. Triste hein ? Et méchamment discriminatoire envers ma petite personne ! Calypso tu connais j'imagine, assez bien même si les informations que j'ai sont exactes. Si tu lui apportes ça en mains propres, où tu veux hein ! Je passe … l'éponge sur mes confiseries et je ne demande pas à Boogie ici présent de se charger de tes fesses. Je le soupçonne de cannibalisme … tu vois ?"

    Ah, merde, le cannibalisme. C'était con, ça comme histoire. Parce qu'il se trouvait que Frederic n'avait aucune envie de transporter une bombe dans le Quartier Nord et en plus parce qu'il n'avait aucun intérêt à le faire. Il échappa un soupire. Il était bon pour se faire bouffer les fesses alors. Dommage pour elles. Elles qui étaient si belles. Il reprit une bouffée de sa cigarette, se forçant à rester calme alors que les pensées dans sa tête se bousculaient. Jason Lecter était un vrai malade.

    Frederic pivota sur son siège et d'un mouvement vif du poignet, jeta le contenu de son verre sur le visage de Jason. Quel dommage, un si bon Jack Daniel's. Il souriait toujours et reposa son verre dans le silence du bar. Un silence angoissant cette fois.

    "Ca veut dire non," murmura-t-il simplement.

    Il reprit sa cigarette calmement et tira une nouvelle bouffée avant de reposer la boîte suspecte sur le comptoir.

    "Tu peux demander à Boogie tout ce que tu veux. Mais pas à moi Jason. J'y vois aucun intérêt et tu sais que j'fais pas les choses quand j'y vois aucun avantage pour ma personne."

    Il fit de nouveau un signe au serveur et se fit resservir. Les mains de l'hommes tremblaient et il dépêcha de partir à l'autre bout du bar. Frederic reprit une nouvelle gorgée. La petite voix était partie, mais le reflet de Madame Poudre Blanche lui tapa dans la main pour le féliciter. Et, ah oui, il oubliait quelque chose.

    "Et les crocodiles peuvent faire des bad trip. Même des overdoses. J'ai dû en tuer plus d'un de ces reptiles ..."

    Quel dommage, un si bon Jack. Il faisait tourner le verre entre ses doigts avec l'envie étrange de le briser en mille morceaux rien que pour faire du bruit.

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MessageSujet: Re: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Jeu 9 Mai - 2:00


« Lawfull Drugs »


Quelqu'un a dit un jour : la seule différence entre un fou et les autres ; c'est la camisole. Et malheureusement pour New York, Jason a bouffé la sienne depuis longtemps. Il vous traîne par la peau du cou sans votre consentement, vous arrachera les yeux pour un regard provoquant et vous perdrez vos mains à les lever à son encontre. Le rembourser … ah si c'était si facile, pas grand monde ne le craindrait. L'argent n'a pas d'odeur pour Lecter, moins encore le sexe que Freddy évoque comme une porte de sortie à chaque phrase. Au fond le criminel se dit que c'est une parade, rien de plus qu'une façon détournée de rendre sa situation plus … vivable et ça le fait sourire, à n'en plus finir. Il est le premier partisan du « Quand on a du talent on se doit d'en tirer profit. » Et les racontars sur ce gamin sont là noir sur blanc … il baise comme il respire. Pourquoi ne pas tenter de s'en servir si ça peut le sauver ? Avec d'autres sans doute que l'idée serait judicieuse, avec Jason c'est du vent. C'est pisser dans un violon …

Certes, le balafré pensait que la menace serait explicite. Personne ne veut se retrouver sous les mains du BoogieMan ; sa tête seule est dissuasive. Ce fou de la hache déteste les gens ; plus encore ceux qui osent ne serait-ce que penser de travers au sujet de son patron. Mais l'araignée au plafond est contagieuse … faut-il croire. Le contenu du verre lui arrive en pleine face et Jason cligne des paupières, l'alcool lui pique les yeux. Mais ce n'est pas le problème …

Autour on s'est figé, le Canadien fulmine d'avance et se veut incapable de contrôle lorsque Fred répond qu'il ne bosse pas si ça ne lui apporte aucun avantage. Lecter lève une main, fait barrage entre le jeune homme et son second déjà toutes griffes dehors.


« Allons allons … du calme l'ami du calme ... » L'enjoint-il d'une voix mielleuse qui n'est pas sans faire pâlir le type au yeux clairs.


Ce ton là, on ne lui connaît pas. On ne sait rien de cette voix aux notes sucrées, sirupeuses. Sa main s'abaisse et le clown tire un mouchoir de l'intérieur de sa veste pour éponger son visage dont le maquillage n'a pas grandement souffert. Derrière le tissu la voix se lève, l'hilarité est détestable. Faire crisser une craie sur un tableau noir serait plus doux aux oreilles. Jason semble incapable de s'arrêter, la tête basse il range le tissu dans sa poche et jette finalement au garçon en face une oeillade … assassine.


« Mon pauvre pauvre …. petit … Freddy ! » Couine-t-il, le sourire aiguisé. « Ce n'était pas … poli DU TOUT ! »


Trois, deux, un ; BOUM.
La bombe a sauté et le poing qui a vrillé l'air explose au visage du brun. Aucune retenue, pas de sentiments et moins encore de camaraderie cette fois. Le tabouret part avec le corps de son occupant et s'écroule lourdement au sol. Jason claque la langue par trois fois, chasse le meuble d'un mouvement de pied et empoigne rudement les cheveux du petit insolent à terre qui a -il n'en doute pas- certainement dû le sentir passer vu qu'il n'a que la peau sur les os. Jason n'a l'air de rien de prime abord mais il est sec, nerveux, il fait mal par besoin et oui c'est un maudit sadique … Freddy avait-il oublié ça ? Que derrière le sourire il n'y a pas que des plaisanteries douteuses et des allusions glauques ? Il y a ça, le monstre de train fantôme qui a emprisonné un quartier entier dans ses fils barbelés.


« Mon petit … Freddyyy … tu sais … » Commence-t-il, lui relevant la tête tout en dépliant un couteau papillon encore taché du sang d'on ne sait qui. « Il y a quelques petites choses qui … m'énervent tu vois ? »


D'un genou, il lui écrase la main, un mauvais rictus à sa bouche déformée d'on ne sait quelle émotion précise. Personne n'approche, le grand méchant loup est armé, il faut respecter la distance de sécurité qui s'impose par logique.


« Bien entendu je me doute que … toi aussi ça t'ennuie de venir ramper ici ; mais le fait est que : je ne te laisse pas le choix ! » Chante-t-il en guise de sermon.

La lame danse entre ses doigts, il lui fait tracer un huit devant les yeux du jeune et poursuit.

« Je crois que oui, il te manque quelques … neurones mon vieux parce que tu ne réalises pas réellement … tu me dis non pour ne pas offenser la blondinette et sa couronne au nord mais Freddy … » Il rit, c'est agressif, moqueur. « Me contredire c'est la plus … parfaite de toutes les conneries que tu pouvais faire ! »


Quatre rires aiguës, froids comme la mort ; pas plus et le couteau se colle vivement sur sa joue. La lame entaille, à peine pour laisser entrevoir une suite qui semble évidente dans les yeux vitreux de Jason. Ses pupilles dilatées sous une colère bancale bouffent le peu de couleur dans ses yeux ; restent seules deux orbes noires, qui ne présagent rien … sinon le pire.


« Tu te crois où franchement ? » Lui murmure-t-il d'une voix grinçante. « Sevré de la poudre oh c'est pour un temps et immortel … personne ne l'est mon petit ! Tu penses rire avec moi, ou de moi si j'en juge mais … si je suis un clown je ne suis pas un BOU-FFON ! Je donne le ton au Sud et tu es sur mon terrain de jeu ! »


Sa main -autrefois dans ses cheveux- va serrer sa gorge, les ongles enfoncés dans sa peau laisseront de petits croissants de tailles variées selon la longueurs de ses griffes.


« C'est à se croire grand qu'on prend … conscience de la profondeur de la chute Freddy ! Tu es comme un petit soldat de plastique dans les mains d'un gamin dégénéré qui ne pense qu'à sortir un briquet pour se marrer en te regardant fondre ! Tu veux rire Fred ? Hein, c'était drôle tu trouves ? Peut-être qu'il te faudrait un joli sourire ; comme le mien ? »


L'idée glace ; foudroie sur place et il entend les chaises racler le sol derrière. Il peut le faire ; il le fera ? Ou pas … il rit, à s'en arracher les poumons et se relève finalement, repoussant sèchement la tête du garçon dans son mouvement. Debout, Lecter récupère son paquet de velours et le rend au BoogieMan avant d'écraser une nouvelle fois la main du jeune homme, de son talon.


« Je reconnais ton … courage ou du moins je choisi de croire que c'en était plutôt qu'une piètre … tentative pour te foutre de ma gueule ! » Un sourire, infiniment cruel. « Mais maintenant tu vas y réfléchir ; car chose que tu dois ignorer … ta Reine n'est pas stupide, elle ne viendrait pas me provoquer sur mon plateau alors que je respecte le sien … comment crois tu qu'elle … réagiras quand j'irai lui raconter ça autour d'un café hm ? Je doute que ; ça la fasse sourire ou rire, elle ! »


Là il soulève son pied, l'enjambe, rapidement suivit par ses hommes et avant de passer la porte il se retourne une dernière fois. Il a le sourire ; un autre encore, suintant de méchanceté. Il a tendu un piège, depuis la première seconde. Que Freddy accepte ou refuse, Jason l'aurait puni d'une manière ou d'une autre pour avoir foutu sa marchandise en l'air. Ce paquet était un prétexte ; seulement un leurre pour ferrer le poisson. Et Calypso fera le reste, c'était cousu depuis le moment où le jeune a expliqué ce qu'il a fait. Lecter claque la langue, lui offre un dernier regard, comme pour un adieu.


« Bon retour au fait ! En Enfer ! »


Et tandis qu'il quitte les lieux son rire résonne. Car il est pire poison que la drogue à New York …
Suspendu entre Nord et Sud, c'est cette toile de fer entre un Joker et une Reine ; un lien tordu mais qu'il ne faut en aucun cas froisser … Car provoquer l'un c'est trouver fatalement l'autre et certains ont encore à l'apprendre, à leur dépends.

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MessageSujet: Re: Lawful Drugs - TERMINÉ Lawful Drugs - TERMINÉ Icon_minitime1Jeu 9 Mai - 12:50


Jason & Frederic



Lawful Drugs



    Il n'avait même pas pu finir son verre. Mais pourquoi est ce qu'il avait fait ça aussi hein ? Espèce d'attardé mental, un vrai petit imbécile de première classe. Idiot. Idiot. Idiot idiot idiot. Aucune conscience. Aucune attache. Aucun semblant de réflexion. Aucun neurone connecté à l'autre pour formé un cerveau. Rien de bien dans ta tête Frederic. Rien de bon. Rien. Absolument rien. Du vide. Un vide interconsidéral que tu essayes comme tu peux de combler parce que tu le dois, parce que tu ne peux pas rester avec une tête vide. Mais tu penses, tu penses qu'en t'amusant, en dépassant les limites, il va se passer quelque chose. Tu veux que je te dises ce qu'il va se passer Frederic ? Tu veux que je te dise ce qu'il va se passer si tu continues ? Tu vas finir drogué, encore, parce que seule Madame Poudre Blanche peut t'aider à combler le vide. Tu as envie de tout recommencer ? La ferme. Ferme là. Sale petite voix. Saloperie.

    Frederic sent le poing sur sa joue. Il ne crie pas, il ferme les yeux et tomba à terre, son corps maigre et faible s'écrasant au sol comme le misérable insecte qu'il est. Il l'a cherché. Il l'a voulu, alors il va l'avoir sa punition. Se réfugier derrière sa grande gueule ne suffira pas cette fois. Il va se prendre une raclée, quelques coups et ce serra terminé. Il l'a déjà vécu, il a déjà pris des coups, certains plus forts que les autres. On l'a déjà frappé, donné des coups de pieds dans le ventre alors qu'il était à terre. Il n'a aucun os de cassé pour le moment. Il frissonne au contact du sol et tente de se relever. Tu vois ce qui arrive lorsqu'on se croit le roi du monde ? Réfléchis-y la prochaine fois que tu auras des envies de grandeur. Tu es peut être devenu fou, mais tu as devant toi le plus grand des dingues de New York, qui pourrait te casser la gueule entièrement. Il a déjà tué des gens tu sais. Tu sais. Tu le sais, qu'il pourrait te tuer. Mais une certitude de vie réside encore au fond de Frederic. Il sait que Jason ne va pas le tuer parce qu'il a encore besoin de lui.

    Alors tout ça pour quoi ? Hein ? Toutes ses bêtises pour rien, songeait-il en voyant l'espèce de chose au dessus de lui. L'autre lui attrape ses cheveux, lui tirant un gémissement de douleur. Il a mal aux cheveux et tout son corps le lance. Quand il se relèvera, ça sera pire. Le visage de Jason se rapproche du sien. Il sait qu'il a peur. Son coeur bat trop vite, il a chaud et son corps veut se reculer pour qu'il le lâche enfin. Il aimerait ne pas avoir peur, mais sa frayeur est plus forte que lui. Pourtant, pourtant, ce n'est pas une grande frayeur comparée à celle qu'il a eu quand l'overdose l'a frappé. Pour l'instant il survit. La peur est là mais elle ne le paralyse pas. La douleur, si. Tu l'as cherché.

    Il hurle quand Jason écrase sa main, le clouant entièrement au sol. Mais il n'a toujours rien de cassé, son corps frêle remue encore. Il est encore en vie. Il aperçoit l'éclat d'une lame d'argent. Il devrait se procurer une arme lui aussi. Mais à quoi bon ? S'il avait une arme sur lui, il ne pourrait pas s'en servir. Il ne peut pas bouger. Il est piégé. Plus jamais le Quartier Sud. Quoi qu'il arrive, plus jamais. Les limites se fixent enfin dans ta tête ? Il sera temps tu ne crois pas ? Tu vas avoir des problèmes. On ne t'a pourtant jamais dit que certaines conneries ne sont pas à faire sauf si l'on est suicidaire ? Le couteau se rapproche de son visage. Il le fixe. Il tremble. Il le sait. Il le sent. Son coeur bat de plus en plus vite. Il a peur. Il comprends enfin.

    De nouveau, un hurlement s'échappe de ses lèvres. De peur, de douleur, d'impuissance, il n'en sait rien, mais crier le libère. Et la douleur s'arrête, mais le sang saigne. Il a une belle entaille sur la joue droite, qui restera sans doute un moment et montrera son visage marqué par la lame de Jason. Il aura une belle cicatrice, faite par Jason Lecter. Mais il n'en mourra pas. Et c'est bien dommage. Il aimerait bien mourir. Pour voir ce que ça fait. Le couteau danse encore devant ses yeux et Jason parle, parle, sourit, parle, sourit, menace. Mais il n'écoute pas parce qu'il n'en a rien à faire. Il se fiche pas mal de ce que Jason peut bien lui dire, parce que les battements de son coeur lui font comprendre que quoi qu'il dise, il est encore vivant. Il descend du trône où il s'était installé. Il n'est qu'un gosse qui ne comprend plus rien à ce qu'il se passer autour de lui. Sa main le serre. Il se sent mal.

    Mais il vit. Il git encore sur le sol, petite chose faible et remuante. Il aura aussi des marques sur la gorge. Il suffoque. Il respira mal. Mais il vit.

    Et quand Jason part, il se relève. Il sait que tout le monde le regarde. Il passe un revers de main sur sa joue pour essuyer le sang et esquisse un sourire. Son autre main lui fait mal. Il s'avance vers son verre resté sur le comptoir et le termine d'une traite. Il jette un oeil autour de lui.

    "Quoi ? Vous avez vu ? Je l'ai défié, mais j'suis toujours en vie non ? Prendre des coups quand on se frotte à plus fort que soi c'est normal. Sur ce, messieurs. J'vous souhaite de bien crever."

    Quand il sort du bar, il fait nuit dehors. Il est épuisé. New York est épuisant, New York est détestable. Si ça continue, il ne va pas rester longtemps.

    RP TERMINE.


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