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La dictature du Marchand de sable - CLOS
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MessageSujet: La dictature du Marchand de sable - CLOS La dictature du Marchand de sable - CLOS Icon_minitime1Dim 1 Sep - 18:01

L'orage ne tombe jamais sur les États-Unis, il tombe sur son ciel qui se déchire mais, jamais il ne pourra vaincre l'État. C'est ce que pense la bonne platine, Rebecca. Malheureusement pour elle, la météo ne semble pas être de son avis. Les nuages lugubres cachent la lune et remplace sa douce lumière par des éclats électriques soudains. Imprévisibles et brutaux, l'éclair pourfend le ciel. Tandis que le tonnerre lui, effraie les petits enfants grâce au bruit lourd et inquiétant qu'il produit. Fenêtre fermée, rideau braqué, la salle de chambre n'est peu affecté par les flashs lumineux. Toutefois, les bruits assourdissants eux, réussissent au-delà des barrières de l'appartement ont pénétré dans les oreilles des deux jeunes filles qui dorment à point fermé. Cook et Rebecca, deux jeunes platines pleines de vie. Il y a deux chambres dans l'appartement, mais elles ont choisi de dormir ensemble. Amoureuse, elles sont plus attachées l'une de l'autre que jamais. Surtout après l'accident. La pauvre brunette, aujourd'hui avec un énorme bleu à l'oeil droit. Ses bras lui font terriblement souffrir. Elle a frappé trop fort et en voilà les résultats. Les remords la perturbent de plus en plus, sans compter le détestable sentiment que quelque chose ne va pas. Avec un peu de recul, elle voit qu'elle a radicalement changé. À un point ou trois ans plus tard, elle ne se reconnaitrait plus. Bien sûr, ce n'est pas physiquement, mais plutôt mentalement que ça devient de moins en moins clair. Par contre, même si elle est un peu troublée ces temps-ci, rien ne l'écarte de son amour pour le gouvernement. C'est une chose de se remettre en question, mais une autre de remettre en doute la bonté et la suprématie gouvernementale. Non, plus jamais elle ne se rebellera, pas comme au début à l'académie. D'ailleurs, elle a grandement besoin du Docteur Miracle en ce moment. Monsieur Stanton, un homme dont la compétence dépasse celle de beaucoup d'incapables en psychiatrie... Cookie dort comme l'ange qu'elle est. C'est peut-être pour ça que Rebecca a craqué pour elle, son allure angélique. Son visage est encore mignon lorsqu'elle voyage au pays des rêves laissant son corps inanimé. Dommage que sa petite amie ne soit pas là pour la contempler en cette nuit. Il est triste de constater qu'elle vit des choses en ce moment même beaucoup moins adorables que faire de beaux compliments. Si sa petite amie est au pays des rêves, Rebecca est au pays des cauchemars. Étrange, avant de s'assoupir, les deux jeunes filles ce sont bécotés en se serrant fort. Ce qui explique le fait que Rebecca n'a qu'un chandail de pyjama et une petite culotte. La blonde a été assez vicieuse pour lui enlever le pantalon. Qu'est-ce qu'elle est coquine parfois... Quoi qu'il en soit, son habillement n'a pas d'importance puisqu'elle dort et généralement, elle n'est pas toujours complètement vêtue lorsqu'elle va dormir et c'est normal. Beaucoup de gens font de même. Normalement, ces petits plaisirs de la vie que Rebecca déguste délicatement chaque seconde lui permet une nuit remplie de merveilleux rêves garantis. Pas cette fois. Affolé, son cerveau lui montre d'affreuses visions sans s'arrêter. Cookie se faisant maltraité par les idiots de l'autre fois pour se venger ainsi que la rébellion qui éclate avec une violence des plus chaotiques. Ce n'est pas tout, durant ce songe des plus apocalyptiques, elle a rencontré des personnes qu'elle connaît plus que bien. Sa famille d'en temps, rejoignant la rébellion pour voir un jour Gordon mourir. Tout va de mal en pire dans ce mauvais rêve qui semble ne plus avoir de fin. Inconsciemment, Rebecca essaie de se réveiller mais c'est impossible, son cerveau lui joue un mauvais tour en cette nuit et ne compte pas la laissé indemne de cette expérience... À la toute fin de ce cauchemar, la jeune platine enlève une cagoule sur l'un des révolutionnaires barbares. C'était elle, il y a quelques années de cela. Ensuite, plus rien. Son coeur explose. Elle est sur le bord de la crise cardiaque. Elle devient agitée dans son sommeil, comme si elle se battrait pour essayer de se réveiller. La respiration est difficile, ainsi, la platine à l'impression qu'elle va mourir. Une fois que l'agitation atteint son comble, ses yeux s'ouvrent subitement. Ils sont grands ouverts, ce qui n'est pas normal pour une personne qui se réveille à peine. Prenant de grandes respirations, elle se lève de son lit pour passer de la position coucher à assit. Elle fait toujours ça lorsqu'un vilain rêve survient, pour évité qu'elle se rendorme en peu de temps et revenir dans cet enfer. En sueur ? Non, il y a peu de temps elle l'était à cause de Cookie mais c'est une toute autre histoire. En fait, ces visions lui ont glacés le sang. On l'a carrément refroidie. Apeuré, elle se retourne pour regarder sa chère et tendre amie, qui s'est réveillé elle aussi. Probablement à cause de ces précédentes agitations qui étaient loin d'être discrète ou pour une autre raison totalement à part. De toute façon, même si elle la côtoie tous les jours, Rebecca ne saisit pas toujours Charlotte. Cela en fait plus à découvrir, au moins. D'un air un peu plaintif, elle fixe sa compagne en essayant de trouver une sorte de réconfort.

- Ne t’inquiète pas, ce n’était qu’un cauchemar…

Elle n’aime pas que les gens qu’elle aime s’inquiète. Toutefois, c’est très mal parti pour elle parce qu’elle est devenue blanche comme la neige. Il est évident qu’elle ne va pas bien et même si elle fait un petit sourire embarrassé, c’est loin d’être convaincant. Rebecca n’est pas la meilleure des menteuses et ça se voit facilement. Un coup de tonnerre violent survient une fois de plus pour déchirer le silence de mort qui s’est si bien installé…

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MessageSujet: Re: La dictature du Marchand de sable - CLOS La dictature du Marchand de sable - CLOS Icon_minitime1Lun 2 Sep - 21:28



Toute cette histoire m'avait perturbé. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je sentais qu'après cette journée tumultueuse rien ne serait plus pareil. Entre Rebecca et moi ? Probablement, je ne savais pas exactement. De vieux démon avait refait surface : mes bourreaux. Ceux qui m'insultaient, me frappaient, me défiaient, avaient été tellement plus loin cette fois. Le viol. Je n'avais connue l'aventure du sexe que très récemment et déjà on se jetait sur moi pour commettre un acte honteux tandis qu'on essayait de maîtriser ma petite amie, Rebecca. Heureusement mon héro était arrivé : Alonso Cimarro, qui les avait rédui en miette. Cependant, je dois avouer que j'avais vu une part de ma douce que je ne connaissais pas. Avais-je peur de cet acte violent qui était survenu du corps que je chérissais tant ? Non je ne le craignais pas, bien au contraire. Je ne savais pas pourquoi, mais voir ainsi Rebecca se battre pour moi, m'avait redonner un élan d'amour. Malheureusement depuis cet incident j'avais eu du mal à reprendre ma vie sexuelle, mais cette pulsion était rapidement revenue. Perturbée ? Moi qui pourrais croire qu'une chose aussi vaine pourrais perturbée la gentille mignonne petite Cookie. Non je n'avais pas de quoi l'être je le savais très bien, c'était des choses qui arrivaient et c'était sans doute pour cela que Weins Académie existait, pour éradiquer la vermine comme ce violeur de pacotille. Quoiqu'il en soit cette journée restera gravée dans ma mémoire comme tant de choses depuis que je suis à l'académie. Je n'oublierais rien. Merci Gordon ! Oui c'était bien grâce à lui que j'avais rencontré Rebecca, que je m'étais fait des amis et que j'avais progressé. Nous étions une perfection tant attendue, comme on tente plusieurs choses avant d'arriver à ce qu'on désirait. Reb avait déjà tagué le nom de Gordon sur le visage d'un miséreux. Je n'en avais que faire, seule elle, comptait pour moi. C'était la seule à jamais.

Depuis cette rencontre j'avais pourtant une envie irrésistible de retourner au Sud. Pourquoi faire ? Pour revoir mes parents, les présenter à Rebecca, voir si tout allait bien, peut-être profiter pour voir Jason ou Alonso. Je m'inquiétais beaucoup pour mes parents autant que pour Rebecca, mais je savais très bien que ma bien-aimée ne viendrait jamais avec moi dans mon quartier. Elle se l'était juré et je respectais cette envie. Comment lui refuser quelque chose ? On m'a conseillé plus d'une fois d'arrêter d'aller là-bas, on m'a dit des choses horribles sur Jason que je réfutais. On m'a dit qu'il avait libéré des anciens criminels et les laissait vagabonder dans le quartier. Ah oui on m'avait dit qu'il était devenu fou. Cette nouvelle n'en était pas une. J'avais toujours su que Jason avait une araignée au plafond et qu'il fasse des choses étranges semblait ... normal pour moi. Et puis il laissait tout de même les habitants venir, d'autant qu'on se demanderait pourquoi ne voudrait-il pas que je vienne le voir, ou que je vienne au moins voir mes parents. C'est triste de briser les liens familiaux. Je n'y avais jamais pensé jusqu'à présent, mais j'étais tellement chanceuse d'avoir une famille. Rebecca était ma famille et je l'étais pour elle. Tellement d'enfants grandissaient sans connaître leurs parents. C'était triste. Malgré tout je ne devais pas penser à ça quand j'étais avec Rebecca. Elle n'accepterait pas que je m'inquiète, ni même que je pense à des choses tristes. Sourire c'est la seule chose à faire dans ce genre de situations et je le sais. Ce sont les pensées qui m'ont traversé l'esprit avant que je m'endorme.

Nous vivons ensemble il est vrai et lorsque nous avons emménager, chacune avait sa chambre, car nous n'étions pas encore en couple. Les choses ont vraiment changées depuis et c'est donc normal que nous dormions dans le même lit, ensemble après nous être embrassé et arrêté avant le moment fatal. Rebecca ne semblait pas d'humeur et je la comprends bien. Elle est perturbée depuis quelques temps j'arrive à le percevoir dans ses yeux quand elle me regarde. Je m'endors très rapidement ma foi. Dans mon rêve se mélange licorne, barbe à papa, drapeau américain, grande roue, fête foraine, montagne russe, enfants, ballons, lumières, rire, cris, sang ... sang ? Étrange sans doute le train fantôme un peu bizarre parfois. Oui je me trouve dans une fête foraine et tout est tellement merveilleux. C'est fou que les gens ne prennent pas le temps d'aller s'amuser dans des endroits comme ça. Mon rêve est coupé lorsque j'entends qu'on bouge à côté de moi. Bien sûr je ne me réveille pas tout de suite, mais soudain je sens une secousse sur le lit comme un électrochoc et dans un sursaut je me réveille. Rebecca se tien assise et respire, fort, très fort. Je suis inquiète. Je prends peur de la voir soudainement dans cette situation. Ce n'est pas normal de se réveiller aussi brusquement. Pourquoi ? A-t-elle fait un cauchemar ? Sans aucun doute, il n'y a pas d'autres explications. Je l'observe perplexe, inquiète et encore un peu endormie. De quelques paroles, elle tente de me rassurer, mais n'y arrive en aucun cas. Son teint est livide, elle tremble. Non évidemment que ça ne va pas je ne suis pas folle.

« Mais Reb … tu tremble ! Tu es toute blanche ! On pourrait croire que tu es malade.

Je me relève sur mes genoux, soulevant les couvertures pour me jeter sur Rebecca. Je lui prends le visage entre mes mains comme si elle était devenue folle. Ses yeux me parlent, sens comme une peur au fond de ses yeux noisettes et la peur prend possession de tout son corps. Ce corps qui m'est si cher. Je la prends dans mes bras pour la réconforter :

« Là, là tout vas bien. Raconte moi cet affreux cauchemar.

Je veux savoir ce qui peut perturber une jeune fille aussi forte que Rebecca. Je veux qu'elle soit heureuse et qu'elle ne s'inquiète de rien, je veux qu'elle ressente ce que je ressens lorsqu'elle me prend dans ses bras, cette sensation que rien ne peut t'arriver, que tu es protégé et que quoi qu'on fasse tu ne seras pas seule. Je veux être là pour elle, oui je veux qu'elle me raconte ce mauvais cauchemar que je puisse l'évincer de sa vie d'un baisé.
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MessageSujet: Re: La dictature du Marchand de sable - CLOS La dictature du Marchand de sable - CLOS Icon_minitime1Mer 4 Sep - 1:40

La dictature du Marchand de sable - CLOS Tumblr_mjl9v6CX391ryc6j5o1_500

Rebecca tremble ? Absolument, qui ne tremblerait pas devant ces affreuses visions qu'elle a subies à perpétuité ? Comme une condamnée qui a commis un crime et que du coup, elle doit vivre qu'elle le veuille ou non sa terrible sentence. Certains tremblent d'excitation face au danger, l'action les stimule. Ce n'est pas le cas de la platine, pas en ce moment, pas à cette heure. Ces cauchemars n'ont rien d'amusant, c'était tout simplement atroce. Peu de gens auraient pus supporter une telle horreur. Rebecca est blanche ? C'est la couleur que les gens ont lorsqu'ils ont très peur. Le sang se glace froidement. Tellement fort qu'elle pourrait être congelée sur-le-champ. Elle n'est pas moite, elle ressemble à un cadavre qui sort de sa tombe de couvertures. Un froid fantomatique envahie la platine d'une manière lugubre et pratiquement insupportable. Malade ? Oui, Rebecca est très malade. Malade d'amour pour le gouvernement, tellement qu'elle en fait des cauchemars. Les durs revers de l'obsession sont sans pitiés et cruels. Ils ne font pas de cadeaux à la jeune brunette. Contrairement au gouvernement, ils sont sans discrimination, s'attaquant à tout le monde. Mais il n'y a pas que le gouvernement qui est en jeu. Cookie, sa bien aimée qu'elle garde comme un trésor. Personne n'a le droit de lui priver de son amoureuse. Celui qui ose un jour, se retrouvera avec les foudres de la platine et finira avec Gordon écrit au visage. Ce qui s'est passé au restaurant n'est qu'un avant goût de la rage dévastatrice de la brunette. Une puissance platine enfouie qui n'attend qu'une seule chose, d'être libéré pour écraser chaque imbécile sur cette terre qui gâche la vie des autres. Donc, on peut en effet dire que Rebecca est très malade. Ces derniers temps tout particulièrement. Ensuite, un câlin surprise de la part de sa compagne vient de lui tomber dessus. Comme une sorte d'attaque vicieuse. Son premier réflexe serait de la repousser, elle est allée trop brusquement. Elle est anxieuse, ce n'est pas une très bonne façon de l'approcher. Toutefois, si son corps dit non à cette approche, son esprit veut le contraire. Hors de question de pousser sa belle blonde. Elle ne se le pardonnerait pas. Ce serait beaucoup trop pour elle. Si elle perd sa petite amie, elle aurait le coeur brisé. Elle ne la prend pas pour acquise, loin de là. Au lieu de sentir la présence de l'élue de son coeur comme étant envahissante, elle essaie tant bien que mal d'y voir une présence reposante et bonne. Se concentrant sur son magnifique visage à l'allure si innocent. Sa chaleur indescriptible qui vient calmer ces angoisses glaciales. Cookie lui fait reprendre contact avec la réalité en lui donnant une sorte d'appui physique sur laquelle Rebecca peut s'accrocher. Charlotte est comme son ange-gardien qui vient la voir pour chasser tous les mauvais rêves. L'aura lumineuse et remplie des plus belles intentions vient lui redonner une sorte de confort qu'elle avait perdue. Plongeant ses yeux dans les siens, elle la serre encore plus fort. Comme si elle était sa petite peluche qui la protège des vilains monstres. La brunette ne veut pas lâcher la blonde, sous aucun prétexte. Elle a de la chance Rebecca, jusqu'à maintenant, son amie ne s'est jamais lassée d'accolade venant de n'importe qui. Rebecca se sent un peu mieux. Elle se délecte de l'odeur irrésistible de sa compagne tout en la gardant près d'elle. Elle lui dit d'une manière non verbale...

- Ne me quitte jamais, d'accord ?

L'inquiétude est un sentiment qui hante la platine depuis fort longtemps. Elle ne veut pas perdre Cook et son rêve a montré un parfait exemple de cela. En temps normal, elle ne doute pas d'elle, jamais. Elle a une confiance aveugle envers cette fille, elle sait au fond de son coeur qu'elle ne lui fera jamais de mal.

- J'ai vu d'horribles choses. Tu m'avais laissé tomber et tu t'es retrouvé avec les imbéciles de l'autre jour.

Les larmes montent aux yeux de la platine au fur et à mesure qu'elle parle de son rêve. Le voir et le pensée c'est quelques choses mais, le dire, c'est tout simplement abominable. Elle sanglote, son coeur s'emballe mais, de tristesse cette fois-ci. Ça ne sert à rien de vouloir cacher ces émotions, c'est inutile. Elle ne peut plus rien y faire. Rebecca n'est plus maître d'elle-même, une fois de plus.

- Le gouvernement était tombé. Gordon allait mourir. Ma famille, dû moins, ce qu'elle était est revenu pour détruire le gouvernement. Elle était terriblement méchante avec moi, elle aussi m'avait abandonné comme si je n'avais jamais été leur fille. Je n'avais plus rien, plus aucun ami. Rien de rien du tout ! S'il te plait, ne m'abandonne jamais. Tu es ce qui a de plus précieux pour moi. Je ne veux pas que tu me laisses tomber comme dans mon rêve !

Elle pleure. Définitivement, elle a besoin d'aide... Ces larmes diètes coulent tranquillement, sans se presser d’avancer sur sa joue.

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MessageSujet: Re: La dictature du Marchand de sable - CLOS La dictature du Marchand de sable - CLOS Icon_minitime1Jeu 12 Sep - 19:13




Il est très étrange de constater ce sentiment, cette volonté de vouloir protéger les autres. Certaines personnes ne montrent jamais leur faiblesse, font les fières et montrent un visage sans expression, comme s'il avait peur que quelqu'un pénètre dans leur jardin secret. Ceux-ci souvent ont connus des choses difficiles. Et tous autant qu'ils sont refusent toute approches de leurs congénères, tout contact doux. Non certains sont convaincus ne mériter que la violence comme seule souffrance et non pas la chaleur d'un corps humain. Pourquoi pensais-je à ça? Peut-être parce que nous étions en plein milieu de la nuit, que ma petite amie semblait très étrange, perturbée, renfermée et que j'avais un peu peur de la brusquer. Malgré me bras qui la couvait dans un cocon je la sentait songeuse. C'était comme si elle avait eu une attaque mentale, je ne saurais très bien expliquer ce qui arrivait à ma meilleure amie. Je n'avais pas souvent de cauchemars et quand bien même ça m'arriverait il y avait toujours du bon qui prenait le dessus. Mais Rebecca semblait hanté par les images noires qui lui étaient venues en songe. Je ne savais que faire et je la tenais tout contre moi dans l'espoir de lui montrer que tant que je serais là rien ne lui arriverait. C'est bête de dire ça, quand moi-même je ne peux pas me défendre face à des idiots qui m'insultent, pourtant j'aurais sans doute un espoir fou de pouvoir affronter quiconque ferait du mal à ma petite amie. Je sens l'étreinte de Rebecca se referma plus fort sur moi, mais malgré tout je ne flanche pas. Il ne faut pas. Ce n'est pas le fait que je ne veuille pas montrer que mon corps frêle ne tiendrait pas longtemps, c'est juste que ce soir Reb semble avoir besoin de la solidité. Et puis j'aime les câlins, ce n'est un secret pour personne.

J'entends ma petite amie qui me demande de ne jamais la quitter. Comment ça ? Comment pourrais-je une seconde, penser à cette possibilité ? Je ne peux imaginer un futur sans Rebecca, ce serait comme ne plus mettre de pépite de chocolat dans un cookie. Ça n'aurait plus aucun sens et ce serait fade. Donnez-moi une recette bonne de ces gâteaux sans chocolat et là je ... Nan en fait vous ne trouverez jamais, donc cela sert à rien que je parie sur quelque chose. Rebecca a dû penser à cela je le sens et je m'empresse d'ajouter avant tout de choses :

« Non Rebecca ! Je ne te quitterais jamais !

J'ai un peu parlé fort, mais ce n'est pas grave. Tant pis si les voisins se réveillent, ils ne viendront pas nous voir. Au pire on se fera réprimander, au mieux on ne les réveillera pas. Rebecca m'explique alors qu'elle m'a vue l'abandonner dans son rêve. J'avais dû retourner dans le sud à la suite de cela puisqu'elle me parle des garçons qui nous ont agressés la dernière fois. Alors, non je ne devrais pas retourner au Sud de peur que Rebecca s'inquiète. Ou elle ne le saurait pas. Mais je serrais gêner de lui cacher ce genre d'escapade d'autant que me connaissant ça m'échapperait au détour d'une conversation. Donc il ne faut pas. Il faudra que je résiste à y aller. Rebecca commence à pleurer. Comment je le sais ? Parce que les larmes tombent sur moi. Elle sanglote. Non il ne faut pas pleurer. Je suis là, voudrais-je lui dire. Tant que je serais là tu n'auras rien à craindre. Alors, elle m'explique son rêve, en détail. J'arrive à comprendre malgré ses petits pleurs. La chute de Gordon ? Cela ne pouvait être imaginable, il était tellement beau et puissant que cela ne serait pas possible. Non ce n'était pas une vision probable et je le savais. Nous les platines, nous ne laisserions pas cet événement avoir lieu. Caleb serait là pour tout problèmes et James aussi. Nous serions tous là pour veiller. Il avait foi en nous. Je savais par ailleurs qu'elle avait eu un problème avec ces parents et les voir resurgir pour détruire notre merveilleux Gordon semblait pire que tout. Mais cela n'arriverait pas à Rebecca. Non ces parents ne reviendraient pas et ne lui referaient pas de mal. C'était sûr. Ma pauvre petite amie semblait de plus en plus désemparés, elle crierait presque. Je la sentais encore plus triste qu'avant et je savais très bien qu'il ne fallait pas que je la brusque, ce n'était pas une solution. Elle avait l'air d'un tout petit animal blessé.Peut-être un renard ou une mangouste. Je desserre mon câlin pour observer son visage. Les larmes coulent toujours. Je prends mon doigt les enlève, tentant d'arrêter le flot qui sort de ma petite amie. Je l'observe, fixant mon regard dans ses yeux noisettes. Et alors je parle d'une voix douce :

«Rebecca. Je te promets que je ne te quitterais jamais. Rien de tout ça ne t'arrivera tant que je serrais là. Gordon ne peut pas tomber, ce n'est pas possible. Il croit en nous autres platines pour le venger si cela arrive. Il croit en nous, il croit en toi également. Ta famille jamais ne te fera de mal, il en est hors de question je ne laisserais pas faire une chose pareille. Et tu ne seras jamais seule. Je te promets que quoiqu'il se passe dans le futur je serais toujours à tes côtés, peu importe que ce soit dur tu me retrouveras toujours là pour toi. Quand bien même tu ne pourrais plus croire en autre chose, que tu es perdus tout espoir je te demande une chose : crois en nous, crois en toi qui es une personne formidable et forte. Moi je crois en toi.

Je lui enlève quelques larmes qui coulent encore. Je ne sais même pas si elle a réussi à saisir ce que je viens de dire. Alors, je pose un petit bisous sur ses joues pour sécher ce qui reste de larme. Je pause sa tête sur mes genoux (hs : me demande pas comment je fais ^^ ) et je commence à caresser ses cheveux pour tenter de la rassurer.

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MessageSujet: Re: La dictature du Marchand de sable - CLOS La dictature du Marchand de sable - CLOS Icon_minitime1Jeu 19 Sep - 0:57

Les doigts de fée essaient de toute leur magie de sécher ces larmes coulantes. Ça fonctionne. Cookie a toujours su comment redonner la joie aux gens qu'ils l'entourent. Bon, Rebecca ne ressent pas le bonheur en ce moment, mais le simple contact de ces petits doigts fins près des yeux l'empêche de couler encore plus de sanglot. Pourtant, voir le visage déconcerté de celle-ci au lieu de regarder son sourire habituel lui donne envie de pleurer encore plus. On ne peut pas chasser la noirceur par la noirceur, la platine coule ces dernières goûtes. Elle doit être forte, dû moins, c'est ce qu'elle se répète sans cesse dans sa tête. Elle resserre son coeur pour tenter de contrôler ces émotions qui vont dans tous les sens imaginables. Elle reprend le contrôle peu à peu... Il en suit d'une douce promesse sucrée. Charlotte ne la quittera jamais. Étrangement, venant d'un homme ou d'une autre fille, ces paroles auraient été que pure foutaise pour la platine. Mais venant de cette très chère Cook, elle ne doute pas de sa bonne foi. Qui le ferait ? Qui peut prétendre trouver le mal à l'intérieur de cette petite blonde à la gentillesse sans égale ? Il en suit d'une vérité que la brunette a entendue un peu trop souvent. Gordon croit en elle... Sur ces pensées, elle retrouve une forme de tranquillité et paix que seul les platines peuvent connaître. Elle écoute les derniers mots de sa Cookie en versant quelques larmes liées au simple fait qu'elle... n'arrive tout simplement pas à décrire ce sentiment qui l'habite. C'est tout simplement trop pour elle. Il en suit que sa petite amie fait pencher sa tête contre ces cuisses en la caressant tendrement. Comme un petit animal blessé qui se fait soigner par un ange. La platine reprend le courage de parler, comme si on l'avait coupé la langue depuis un moment.

- Moi aussi je te crois...

Un éclair pourfend le ciel une fois de plus. Drôle de coïncidence... Le jour que Rebecca pète une crise, les sombres nuages surviennent sans répits. Est-ce que les tourments de la brunette est causé d'une quelconque manière ce phénomène météorologique des plus violents ? Ou bien est-ce le tonnerre lui-même qui a influencé l'attitude de l'adolescente. Peut-être les deux ou aucunes de ces conclusions. Rationnellement, ce n'est qu'une coïncidence, mais son amour semble vouloir briser les barrières de la logique. Elle lève ses yeux vers sa copine qui continue de la flatter avec tout l'amour qu'elle peut exprimer dans cette situation. L'humidité autour de ses globes oculaires est flagrante, on peut voir facilement qu'elle vient de pleurer, ce qui est le cas d'ailleurs.

- Est-ce qu'on peut dormir maintenant ? Je suis navré... Mais je suis fatigué ce soir et fait moi confiance, j'irais beaucoup mieux demain. C'est promis.

Certes, elle ira un peu mieux, mais le problème n'est pas réglé pour autant. Elle ne veut pas lui mentir, elle ne veut pas lui promettre qu'elle saura totalement heureuse dès son réveil. Ce saurait lui mentir et mentir à une camarade platine et son amoureuse par la même occasion, c'est mal. Elle ne se le pardonnerait jamais. Elle restera toujours honnête avec les platines et le gouvernement et ça ne changera point. Rebecca est peut-être perturbé mais, elle n'est pas devenue folle, enfin, pas encore. La brunette c'est que trop bien que la tristesse peut la faire commettre des atrocités, aussi bien aux autres qu'à elle-même. Elle sait qui consulter.. Docteur Miracle n'est guère loin lorsqu'elle a besoin d'aide et elle prendra rendez-vous sans attendre. En attendant, elle continue de fixer Charlotte qui semble approuvé, du moins selon Rebecca, sa proposition. Les deux jeunes filles se couchent dans la même position que tout à l'heure. À l'exception de Rebecca, qui s'accroche à sa meilleure amie en fermant les yeux. Elle la câline comme une sorte de peluche rembourrée d'amour et d'arc-en-ciel (oui, les arcs-en-ciel c'est magique et réconfortant).

- Je t'aime...

La vérité est toute simple. Pas besoin de poème ou discours prodigieux, simplement un classique marque d'amour. Un petit bécot sur son coup pour bien finir cette soirée. Il en suit d'un silence des plus apaisants. Près de sa bien aimée, Rebecca ne peut que faire de beaux rêves...


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