Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal


Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!)
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Icon_minitime1Dim 18 Jan - 16:01

La débandade. Tous ces gens qui se bousculaient, à cette heure qui leur semblait si cruciale. Pourquoi donc? Pourquoi donc tant apprécier un moment si plein de calories, d'amidales dévoilées à tout va, de bruits de déglutissements, de dents colorées et de bavardages intempestifs?

"Pouah il me tardait de manger! J'ai une faim de loup!"
"Deux heures de contrôle, j'espère avoir réussi..."
"Et ce plouc de Platine qui s'est rétamé! J'te dis pas la tronche!"

Tant de bribes de mots entendus à la volée, qui tant de salive gaspillée pour rien. Pourquoi les gens avaient-ils tant peur du silence? Après tout, le silence était bien, parfois. Pas de dialogues inutiles. Pas d'ignorance étalée comme la dernière cuillerée de confiture sur une immense baguette de pain. Oui, ils étaient ignorants. Ils ne se souciaient que de choses futiles, ils ne se souciaient pas de leur avenir. De se faire un nom, une réputation, une histoire, de pouvoir être fier de soit quoi qu'il arrive...

"Euh... Paddie? Tu avances?"

Paddie se retourna. Une de ses groupies (oh dieu qu'elle aimait ce terme!) la regardait, inquiète d'avoir interrompu le flot de pensée de la jeune fille. Cette dernière, se rendant compte qu'une petite file s'était formée derrière elle, lui sourit tout de même, prit un plateau sur la pile, et avança. Ainsi, elle était dans le réfectoire à la seule heure de la journée où quasiment aucun élève de Weins n'avait cours. Elle avança dans la file bondée, entourée de ces si précieuses Zinc qui empêchait la plèbe -et surtout les plombs- de s'approcher de sa majesté la reine de sa culotte. C'était long. Tellement long. Trop long... Paddie ne s'empêchait nullement de faire une moue ennuyée. Oui, elle tenait à ce que tout le monde sache que non, elle n'aimait pas attendre, et que la compagnie de quiconque l'ennuyait fortement. Dieu mais que faisait-elle dans cette école? Pourquoi sa mère l'avait-elle surprise alors qu'elle savourait sa dose de Nicotine quotidienne? Elle soupira, arrivant enfin aux plats. Au menu, de succulentes entrecôtes accompagnées d'haricots beurre, le tout baignant dans une sauce forestière. Se présentait à sa gauche un fameux confit de canard marié à un cassoulet fumant. Trônaient à leur cotés des courgettes rondes farcies, idéale pour un repas à la fois complet et léger.

Mais tout ceci ne faisait que narguer Paddie. En effet, ces merveilleux plats n'étaient que destinés aux Platines. Elle n'avait le choix qu'entre des frites avec un steack haché (bien cuit heureusement) ou des pâtes à la sauce carbonara. Rien de bien équilibré aujourd'hui. Heureusement que les salades étaient en libre service, sans tenir compte des groupes de l'Académie! La jeune Zinc s'en servit donc un bol, toisant avec dédain les plombs à quelques pas d'elle, qui eux n'avaient droit qu'à une simple purée accompagnée de tranche de jambon premier prix. Personne n'avait pris la peine de les découenner. Louchant sur le Tiramisu destiné à l'élite, Paddie pris pour tout dessert un yaourt nature. Zéro calories autorisées dans ce corps de rêve, de toute façon! Sa condition de Zinc lui permettait de rester en une bonne condition physique, au moins...

Le repas se déroula comme d'habitude: les filles parlaient, Paddie souriait et acquiesçait, le chef d'orchestre de la bande. Elle se faisait avare de renseignements sur sa si merveilleuse journée, attendant que les autres lui posent la question. Et pendant qu'elle attendait le moment opportun pour étaler sa perfection sur la table, elle regardait autour d'elle.
Des tables de Zinc. D'autres de Platine. Et enfin d'autres de Plombs. Les Zincs regardaient tous avidement autour d'eux, tandis que les Platine mangeait paisiblement. Les Plombs, eux, avait tous des mines froides. Beaucoup essayait de prendre la place de Platines, mais ces derniers cédaient avec un sourire, ce qui avait pour conséquence d'agacer au plus haut point les caïds. De l'autre côté du réfectoire, Paddie aperçut Allegra. Elle fit un rapide inventaire de ce que la belle étudiante portait... A la pointe de la mode. Pas de doute, c'était bien un mannequin. Si parfaite... Si... Paddie, en son genre. Un garçon Platine passa entre H. et elle, rompant sa rêverie, et Paddie se remit dans la conversation.

"Le contrôle? Encore une réussite, évidemment. J'espère ne pas trop être en avance sur le programme du professeur..."

Non, Paddie n'était pas une excellente élève. Mais qui le devinerait? Elle laissa la moitié de son yaourt choir sur son plateau. Elle n'avait plus faim. A vrai dire, elle se retenait tellement de manger pour rester svelte que son estomac ne supportait plus grand chose. Mais, pour pallier à ce problème, Paddie avait pris l'habitude de garder quelques carrés de sucres sur elle. Rapide, petit, peu caloriques, bien suffisants en somme. Elle se leva et son petit cortège la suivit, telle une maman poule et ses petits. Alors qu'elle posait son plateau afin que les employés le nettoient, quelqu'un lui rentra dedans. Son plateau étant déjà posé, seule sa petite cuillère valsa et elle se retrouva avec une tache de yaourt sur son pull. Bien qu'il soit assez vieux et dépassé (elle avait acheté ce pull déjà 3 mois auparavant), la jeune fille se mit en colère, par principe au moins. Se retournant, elle se retrouva nez à nez avec un Platine.

"Mais t'es malade? Ça va pas bien de foncer dans les gens comme ça?! Non mais je rêve! Mon pull! Un de mes préférés! Et encore, j'ai eu de la chance que seule la petite cuillère vole! Imagine un peu si ç'avait été le couteau. Tu imagines?! Le sang? MON sang? Partout! Sur mes vêtements, sur mes chaussures, partout! Impossible à nettoyer! Non mais quel abruti je rêve! Et ça a des privilèges!"

Remontée, Paddie sortit en trombe du réfectoire, la tête haute, tachant d'ignorer la trace blanche trônant sur son ventre. Ses groupies, peut-être trop effrayée par la colère de la princesse, n'osèrent même pas la suivre. Elle se trouva ainsi seule dans le jardin de l'Académie. Elle haïssait les Platines. Leurs privilèges, leurs qualités, tout ceci. Elle les haïssait oui. Mais elle les enviait aussi. Elle voulait en être...




HRP:

James
James J. Miller
James J. Miller
Informations
AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 81

Date d'inscription : 20/07/2011


MessageSujet: Re: Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Icon_minitime1Ven 30 Jan - 22:49

« Ouah non mais elle est tarée c'te nana ?! »
« Alex, calmes-toi tu veux ? »
« Non mais James t'as vu ça ? Tu vas me faire croire qu'elle a jamais trébuché de sa vie ? Vu sa tronche elle dû le faire trop souvent ! »
« … Alex... »
« Ouais je sais, c'est pas correct de penser comme ça mais bordel, elle n'avait pas à m'incendier comme ça, merde ! »
« Va rejoindre les autres et dis à Caleb que j'aurai du retard. Et garde ton énergie pour l'entraînement au lieu de t'exciter tout seul. »
« Ouais, ouais... »

Tout penaud, le Platine partit sous le regard sévère de James. La journée avait pourtant plutôt bien commencé...
James s'était levé tôt pour aller s'entraîner et il avait fait une bonne heure de musculation alors que le reste des élèves dormait. Avant, Hugo venait s'entraîner avec lui et ils discutaient de tout et de rien en soulevant des haltères. Mais Hugo n'était plus. Il était mort pendant la fusillade et son absence laissait comme un vide dans le cœur de James. Il avait beaucoup apprécié le jeune footballeur. Hugo était toujours plein d'énergie et avait en lui cette volonté de bien faire et d'aider son prochain. Il était toujours de bonne humeur et il était tout fier de sortir avec H. Allegra Lockhart. La blonde avait l'air d'être passé à autre chose sans trop de difficultés mais James savait que les apparences pouvaient être trompeuses alors il ne jugeait pas la Zinc. Chacun avançait dans le deuil à sa façon et si James ne s'en remettait pas, H. arrivait peut-être mieux à passer à autre chose. Hugo avait été quelqu'un de très important pour James puisque ce dernier l'avait considéré pendant longtemps comme son petit-frère. Mais Hugo n'était plus. Et maintenant James passait ses entraînements matinaux seul dans la grande salle de musculation de l'Académie. Comme pour tenter d'oublier, James travaillait encore plus durement, avalant les leçons et forgeant son corps comme s'il s'apprêtait à tenter le concours de Monsieur Monde. James n'oublierait jamais Hugo ou les autres victimes. Il n'oublierait pas ceux que la Résistance avait assassiné.
Après avoir pris une douche, James était allé en cours et avait répondu aux questions qui lui avait été posées. Il avait discuté avec Calypso Storm au détour d'un couloir car la cheerleader voulait le prévenir qu'elle avait réservé le gymnase. Les cheerleaders et les footballeurs avaient tendance à se disputer le gymnase en hiver mais Calypso était toujours plus rapide pour réserver les lieux, ce qui avait tendance à agacer Caleb. James, lui, trouvait ça amusant devoir les deux capitaines se livrer à des courses à la réservation. Néanmoins, si Calypso était toujours la plus rapide, c'était aussi la seule des deux à prévenir lorsqu'elle réservait le gymnase. Caleb, lui, gardait l'information pour lui et laissait la capitaine s'en rendre compte par elle-même. Et généralement c'était à James d'essuyer les reproches dans ces cas-là car il était toujours le premier à croiser le chemin de la furie blonde. Calypso n'était pas méchante, du moins pas du point de vue de James, et le Platine voyait d'un très  bon œil sa volonté d'aider les footballeurs en les prévenant à l'avance et pour tenter de lui rendre la pareil, il s'empressait de la prévenir lorsqu'il savait que Caleb avait réservé le gymnase. Mais il lui arrivait d'arriver trop tard et dans ces cas-là il avait tendance à prendre ses jambes à son cou pour fuir dans l'autre sens. James était courageux, certes, mais pas stupide.
Le dernier cours avant la pause-déjeuner lui avait paru interminable car il n'avait mangé grand chose le matin, terminant son entraînement trop tard pour prendre un vrai petit-déjeuner. L'heure avait fini par se terminer et James avait suivi le mouvement vers la cafétéria. Il avait salué Cookie et Rebecca en chemin et rejoint un membre de l'équipe de football qu'il appréciait. Ils avaient bien mangé en discutant stratégies et filles en général. Alex était un amoureux des femmes et il ne tarissait pas d'éloges pour chaque individu de sexe féminin passant devant ses yeux. James, lui, était plus réservé sur le sujet et avait un sens du respect particulier qui l'empêchait de juger une femme ou de la regarder autrement qu'amicalement. Il avait et avait eu quelques coups de cœur pour certaines filles mais il avait préféré garder ça secret. Alex et lui s'étaient levés et dirigés vers le lieu où on remettait les plateaux mais en chemin, le Platine avait trébuché et avait donc percuté la jeune fille se trouvant juste devant lui. Ni lui ni James ne s'attendaient à des compliments mais ils ne s'attendaient pas à une réaction aussi violente de la part de la Zinc. Pendant un bref instant, James eu l'impression de se retrouver face à Calypso ou Allegra en colère et il n'eut, comme lors des gueulantes des deux Reines, pas le temps d'en placer une que la Zinc s'en allait, furieuse. Alex, peu habitué à se faire gueuler dessus de la sorte, s'excita presque immédiatement contre la Zinc, pourtant partie hors de la cafétéria. James pouvait le comprendre : il n'avait même pas eu le temps de s'excuser que la fille s'était jeté sur lui. Alex n'était pas méchant, au contraire !, mais il avait un traumatisme d'enfance qui l'empêchait de rester calme lorsqu'il sentait une injustice. Et là clairement, c'était injuste : il n'avait même pas eu le temps de s'excuser qu'elle lui avait balancé ses quatre vérités à la tronche. Alex était furieux et James s'empressa donc de l'envoyer passer ses nerfs en salle d'entraînement. L'entraînement des footballeurs était pour bientôt et quelques tours du terrain avec le froid extérieur feraient passer à Alex toute velléité de s'énerver davantage. Le vice-capitaine de l'équipe de football posa tranquillement son plateau, salua le personnel chargé de nettoyer tout ça et quitta la cafétéria. Il croisa une cheerleader en retard pour son entraînement et ne pu s'empêcher de compatir à sa future douleur : Calypso ne supportait pas les retardataires...
James cherchait la jeune fille des yeux et fini par la trouver dans le jardin. Il s'avança vers elle, marchant dans la neige délicatement pour éviter de lui tomber dessus. Pas sûr qu'elle apprécie un second choc en si peu de temps...

« Mademoiselle ? Je suis James Miller, un ami de l'abruti qui vous a percuté à l'instant. Vous ne lui avez pas vraiment laissé le temps de s'excuser du coup je viens le faire à sa place, il a dû partir rapidement. Je m'excuse aussi, je lui parlais et du coup il a trébuché, désolé. »

Le vouvoiement était une marque de respect chez le Platine et, comme il ne connaissait pas la Zinc, il l'utilisa immédiatement. James sourit et regarda la tâche sur le pull de la Zinc. Il eut un petit sourire désolé et dit :

« Je m'excuse vraiment pour le pull. Je peux peut-être payer le pressing ? Ou alors venez avec moi et on va donner ça au personnel ? Ils devraient pouvoir faire partir la tâche en un rien de temps ! »

Les Platines pouvaient, effectivement, demander de l'aide au personnel pour ce genre de petite chose. James était vraiment désolé pour la jeune fille et il était prêt à tout pour lui faire oublier ce mauvais moment.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Icon_minitime1Lun 9 Mar - 22:00

Non, sa fureur n'avait pas baissé d'un cran. Non, elle ne baisserait pas avant longtemps. Non, il n'y avait strictement aucune raison valable à cela! Son pull, elle n'y tenait pas tant que ça, mais tout de même: personne ne pouvait avoir le droit de faire ça. Et tout le monde devait bien voir à quel point c'était hors de question. Certes, elle était maintenant toute seule dans ce parc. Mais après tout, ce serait tout de même étrange que le public suive les artistes dans les coulisses non? La prestation était belle et bien terminée. Maintenant, Paddie pouvait s'avachir sur un banc, non sans classe tout de même (on était jamais à l'abris des surprises!). Elle jeta un dernier regard sur son pull. C'est vrai que ce n'était que du yahourt, ça partirait vite... Elle prit un mouchoir dans sa poche et tâcha de se nettoyer un peu, au moins histoire d'avoir l'air propre jusqu'à ce qu'elle retourne dans sa chambre, mais elle ne fit qu'étaler le yaourt au fort arôme de fraise synthétique. Elle se maudit de ne pas avoir de quoi se changer dans son sac à main... après tout, troquer un ou deux cahiers contre un jean et un pull, ce n'était pas si grave! Et puis le sac paraîtrait plus gros mais serait plus léger... Et dire que certains osaient prétendre que les apparences ne comptaient pas. Quelle erreur! Evidemment que si! Et Paddie, étudiante, du haut de ses 17 ans, avaient déjà bien évidemment assez vu et vécu pour vous le certifier -et avoir raison. Qu'elle ai raison ou non, de toute façon, peut importer: quelqu'un avait entâché et son apparence, et sa réputation. Paddie, on ne la touchait pas. Qu'on soit en sixième année ou pas! Vraiment, qui pouvait-il être pour avoir pensé ça? Un...

"...abruti qui vous a percuté..."

Oui oui, abruti, c'est le mot, merci... Paddie eut un temps avant de comprendre qu'elle n'était plus seule. Elle se retourna donc vers le nouveau venu... Un charmand jeune homme. Très charmand. Trop charmant. Un Platine, apparemment... Qu'il était beau. La fine couche de neige qui recouvrait les alentours de l'Académie (et tout New York, à vrai dire...) avait permis au jeune homme d'arriver silencieusement, surprenant la jeune femme. Et quelle surprise: De celle-là, elle ne pouvait pas s'en plaindre! Mais il ne fallait pas qu'elle le montre, sous peine que le Platine puisse s'enorgueillir d'avoir fait de l'effet à celle qui se voulait inébranlable. Aussi, après sa surprise, son regard devint rapidement froid. De ce qu'elle avait entendu, ou du moins écouté, le jeune homme venait pour s'excuser. Mais jamais au grand jamais Paddie Pleasance ne laisserait les choses, quelles qu'elles soient, se dérouler si facilement! Elle voulait le faire mariner encore un peu...

« Je m'excuse vraiment pour le pull. Je peux peut-être payer le pressing ? Ou alors venez avec moi et on va donner ça au personnel ? Ils devraient pouvoir faire partir la tâche en un rien de temps ! »

Euh... Mon pull? AH OUI mon pull! Elle avait déjà oublié. La perspective d'un passage au dressing lui paraissait alléchante, surtout si c'était le Platine qui l'y emmenait. Un homme pour lui faire son linge... Que rêver de mieux!

"Mmh... oui, ça me parait être une bonne idée. J'espère que la tâche partira. Vous savez, sur une telle matière, des crasses comme ça, il y a des risques pour que ça reste..."

Tout en en rajoutant quelque peu sur la complexité de son pull, Paddie savoura le pronom "vous" sur sa langue et dans ses oreilles. Elle se croyait comme dans un film, un vieux film, dont elle aurait pu entrevoir une scène lors d'une de ses périodes d'ennuis. Ses scènes dans lesquelles un charmant jeune homme venait d'une voix veloutée susurrer un "bonjour" à une jeune demoiselle aux cils longs et aux lèvres pulpeuses, tout juste bonnes à être effleurée avec la délicatesse que demande un amour naissant du premier regard croisé. Si Paddie ne rêvait pas forcément du grand amour, l'idée d'être traîté avec force respect et un dévouement inébranlable lui paraissait alléchante. De plus, les femmes avaient l'air toujours plus belles et assurées lorsqu'un homme était prêt à les défendre corps et âmes! Décidément, l'idée que ce platine -ou n'importe qui d'autre, en réalité- puisse être amoureux de Paddie lui plaisait beaucoup. Ainsi, elle se détendit un peu, laissant même apparaître un petit sourire.

"Merci beaucoup de t'en inquiéter, je vois que nous avons des valeurs communes, ça fait plaisir. Je me sens un peu moins seule, d'un coup!"

Nous et le reste du monde. L'isolement était le meilleur atout quand il s'agissait de se faire des amis: attrappez-le tant qu'il est faible... Cette situation, pour quiconque connaissant un peu Paddie pourrait paraître étrange. Mais pourtant si, Paddie était un tant soit peu "douée" en relation humaine et même intelligente et réfléchie. Il fallait juste qu'elle y voit un avantage immédiat... Soupirant, comme lasse, Paddie reprit d'un ton qu'elle voulait posé:

"Je me suis un peu emportée toute à l'heure, je m'excuserais auprès de ton ami. J'espère ne pas l'avoir froissé. Mais, tout de même, me foncer dedans comme ça... Il faut être assez imprudent! J'espère qu'il fera attention à l'avenir. Je ne suis pas très solide, ce serait dommage que je me rompe un os..."

De sa forte expérience de la vie, Paddie savait une chose: les hommes avaient tendance à aimer les femmes faibles. Aussi, elle avait la chance de ne pas avoir une carrure imposante (bien que ses atouts la soutenait en toute circonstance! Comment résister?) et elle en userait aujourd'hui. Elle se retourna vers le prénommé James -il était tant qu'elle retienne son nom!-, plantant son regard vert dans le sien.

"Eh bien, James Miller, je suis Paddie Pleasance. Enchantée de faire votre connaissance."

Elle lui sourit de la façon qu'elle voulait être la plus sincère, espérant paraître à la fois faible et attirante. Elle avait de beaucoup changé d'avis sur le regard que devait porter les gens sur elle, depuis qu'elle était sur ce banc...

James
James J. Miller
James J. Miller
Informations
AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 81

Date d'inscription : 20/07/2011


MessageSujet: Re: Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Icon_minitime1Dim 22 Mar - 20:08

La réaction de la Zinc étonnait un peu James. Après avoir réduit en miette la personne qui avait eu le malheur de la bousculer, la brunette était partie se poser sur un banc. James pensait qu'elle aurait été raconter son exploit à ses amies ou bien qu'elle serait allée se remaquiller dans les toilettes mais sûrement pas qu'elle irait s'isoler dans le jardin, alors qu'il faisait un froid de canard. Peut-être que cette Zinc n'était pas aussi superficielle qu'elle en avait l'air ? Peut-être avait-elle choisit le jardin parce qu'elle se savait sur les nerfs et préférait donc la solitude pour éviter de s'énerver sur d'autres innocents ? James n'en avait aucune idée et il n'était même pas capable de comprendre la réaction disproportionnée de la brunette. Elle avait agit comme si ce yaourt avait été une arme mortelle nécessitant un contre-attaque digne des vieux films américains. Alex n'avait pourtant pas tartiné le visage de la fille de yaourt, il s'était contenté de trébucher... Et puis s'énerver comme ça pour un yaourt ? N'avait-elle pas peur de finir par mourir bêtement d'une crise cardiaque si elle prenait autant les choses à cœur ? James, égal à lui-même, en venait à se soucier de la santé d'une personne qu'il ne connaissait absolument pas et qui venait de gueuler sur un ami à lui sans vraiment de raison.

Il avait visiblement bien fait de jouer la carte de la compassion puisque la Zinc se tourna vers lui après qu'elle l'ait entendu traiter son ami d'abruti. James avait utilisé le mot abruti pour attirer l'attention de l'étudiante mais il ne partageait pas du tout son point de vue sur la situation. De ce qu'il avait vu et compris, la Zinc était en faute puisqu'elle n'avait même pas laissé le temps au Platine de s'excuser. C'était une chose d'être impulsive mais il fallait le reconnaître par la suite et la Zinc semblait tout sauf prête à faire amende honorable. Alex avait trébuché, certes, mais ça n'avait rien de volontaire et il aurait été le premier à s'excuser et à proposer son aide pour faire partir la tâche. Mais la Zinc ne lui avait même pas laissé le temps d'ouvrir la bouche et s'était offusquée, agissant comme si Alex avait tenté de l'humilier. Enfin bon, on ne pouvait pas changer le passé alors James décida de laisser ses apriori derrière lui et de se concentrer sur un désamorçage de bombe. Il ne faudrait tout de même pas que la Zinc rejoigne les Plombs pour un accident aussi stupide ! Le regard de la brunette, d'abord surpris, devint froid et James su que la partie allait être difficile à gagner. A moins d'appuyer aux bons endroits aux bons moments.

La brunette paru prendre la proposition de James en compte et s'attarda sur la possibilité de ne jamais pouvoir récupérer la tâche. James se retint de lui faire remarquer que le yaourt, ça partait facilement et se contenta de sourire d'un air navrée. Visiblement la jeune étudiante n'était pas une grande adepte de la lessive sinon elle aurait su que le yaourt n'avait rien de définitif, à l'inverse des fruits, et que les employés de Weins étaient capables de faire des miracles. Néanmoins James ne pouvait pas lui en vouloir d'appuyer à ce point sur la possibilité de ne plus jamais pouvoir remettre son pull : peut-être lui tenait-il à cœur ? Peut-être était-ce un cadeau d'un proche ou peut-être l'avait-elle acheté pour une situation particulière ? James avait lui-même un pull qu'il chérissait car il l'avait acheté avec Hugo, avant la fusillade. Ce pull lui rappelait Hugo, son sourire, sa gentillesse et son enthousiasme. James mettait rarement ce pull, se contentant de le regarder lorsqu'il sentait sa foi diminuer. Savoir que la Résistance avait éliminé un innocent comme Hugo et des dizaines d'autres personnes... ça permettait à James de ne pas oublier contre qui il se battait : contre des meurtriers sans pitié. James n'était pas très porté sur la vengeance mais il ne pardonnait pas pour autant à tout va. La Résistance avait frappé fort, beaucoup trop fort. Désormais il était évident aux yeux de tout le monde que les « opposants » n'étaient qu'un ramassis de dégénérés amoureux de la violence. Et de toute façon, quand on voyait Jason Lecter, Opposant Numéro Un, on comprenait vite quel genre de personne s'opposait à Gordon. Et puis, rien que l'idéologie posait problème : comment pouvait-on s'opposer sciemment à Gordon ? Le gouvernement faisait tout son possible pour rendre la population heureuse, pour l'aider à vivre tranquillement et pour que personne ne soit oublié. Grâce au gouvernement, les plus démunis pouvaient demander de l'aide financière, chose impossible dans les gouvernements précédents où l'argent et la corruption dominaient le monde. Aujourd'hui, la chose la plus importante aux États-Unis, c'était la population. L'argent n'était rien tant que la population était heureuse. Et ça, aucun autre gouvernement pouvait se vanter d'avoir réussi à instaurer la même chose dans son pays. Le gouvernement de Michael Gordon travaillait pour le peuple, là où les autres gouvernements travaillaient pour l'argent et pour les entreprises. Les Résistants avaient l'air d'oublier que s'ils avaient des maisons, une famille ou des possibilités d'avenir, c'était grâce au gouvernement. C'était comme les Plombs à l'Académie : ils crachaient sur l'établissement mais dormaient tranquillement dans leurs dortoirs, mangeaient bien et profitaient des avantages offerts par Weins. C'était facile de cracher sur quelque chose tout en voulant garder les avantages. James n'avait aucun respect pour les Plombs mais il le cachait bien. Pour la Résistance, par contre, c'était différent : il n'avait aucun respect pour elle et ne le cachait pas. La Résistance était nocive là où les Plombs pouvaient être raisonnés.

« Merci beaucoup de t'en inquiéter, je vois que nous avons des valeurs communes, ça fait plaisir. Je me sens un peu moins seule, d'un coup ! »

James redescendit sur terre et regarda la Zinc qui lui faisait face et qui, pour le coup, semblait plus détendue. Il s'était complétement perdu dans ses pensées et le retour à la réalité prit un peu plus de temps que prévu. Le Platine espéra que la Zinc n'avait rien perçu : il ne voulait pas paraître désagréable ! Il s'apprêtait à répondre quelque chose lorsque la jeune étudiante enchaîna en s'excusant pour son comportement et en s'affirmant faible et fragile. Si une chose était sûre, c'était que cette fille était tout sauf fragile mais James se retint à temps pour ne pas le dire haut et fort. Certaines filles aimaient qu'on les sache fortes mais visiblement, la Zinc n'appartenait pas à cette catégorie et James aurait perdu tous les points durement gagné s'il avait dit la trouver forte. Néanmoins, elle venait de s'excuser et James pouvait donc rayer les traits négatifs qu'il avait accumulés contre l'étudiante. Décidément, cette fille était intéressante et remontait beaucoup dans son estime. Elle était jolie, intelligente et capable de voir ses erreurs : elle était en bon chemin pour atteindre la perfection des Platines, il n'en doutait pas ! Malgré tout, le Platine tiqua légèrement sur le « faible et fragile » tout en ne le montrant pas. James n'était pas vraiment adepte des femmes se disant faibles et sans défenses. Il avait tendance à préférer les femmes pleines de ressources et qui savaient leur valeur. Néanmoins, il ne pouvait pas rester insensible à un tel étalage de charme et sourit donc en rougissant un peu lorsque la Zinc se présenta en le fixant droit dans les yeux.

« Enchanté, Paddie Pleasance. C'est un très joli prénom, Paddie. Il vous va à ravir. »

Dans la bouche d'un autre, la phrase aurait pu paraître complétement hypocrite ou ridicule mais James était sincère. Le Platine ne distribuait pas des compliments pour plaire mais bien parce qu'il les pensait réellement. Et la façon qu'il avait de les dire provoquait toujours la joie et l'envie d'en entendre plus. Le Platine était un tombeur s'ignorant : il enchaînait compliment sur compliment sans même se rendre compte de l'effet qu'il pouvait provoquer chez les personnes lui faisant face. James avait, de plus, la capacité de ne pas se rendre compte de ce qu'il provoquait et ne se rendait donc pas compte des regards amoureux que certaines filles ou garçons lui jetaient. Il était populaire et il se savait populaire mais il avait toujours pensé qu'on le considérait comme un bon ami, pas comme un amoureux potentiel. Bien des personnes avaient essayé de lui ouvrir les yeux sur ses possibles conquêtes mais le garçon était trop modeste pour accepter sa popularité. Non, il ne pouvait pas avoir autant de prétendant(e)s, allons ! Il n'était qu'un Platine sympathique et n'avait pas le physique ou le mental nécessaires pour être aussi désiré ! Et pourtant... il avait tout faux et Paddie ne pouvait sûrement pas savoir qu'en jetant son dévolu sur James, elle s'attaquait à un très gros morceau. La bataille allait être rude... Ou peut-être le savait-elle ? Après tout, sortir avec James Miller c'était la gloire assurée ! Et les ennemis allant avec, certes, mais bon...

« Ça fait combien de temps que vous êtes à l'Académie ? Je ne me rappelle pas vous avoir croisée souvent et pourtant, vu votre joli visage je m'en serai souvenu. »

Et de ponctuer le tout avec un petit sourire. Un tombeur... Ce Platine ne savait décidément pas ce qu'il risquait de provoquer avec ses compliments naturels !

« Vous n'avez pas froid ? » James prit un air inquiet « Je peux vous proposer ma veste ? Ou bien nous pouvons retourner à l'intérieur ? Je ne voudrais pas que vous tombiez malade... »

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Icon_minitime1Dim 26 Avr - 23:17

Rose? Rouge? Rosé? Parme? Incarnat? Nacarat? Capucine? Grenadine? Vermillion? Mais quel était la bonne nuance? 50 au moins devrait correspondre. Mais une seule faisait autant plaisir à Paddie: celle qu'elle voyait sur les joues de James. Dans le mille. Oui, elle l'avait dans le mille! Fière d'elle, Paddie dû se retenir de ne pas afficher un sourire goguenard. Et surtout la mine du vainqueur... Le plus stoïquement possible, elle sourit encore un peu plus à James lorsqu'il lui fit un compliment. Il n'y avait pas à dire, sa décision était la bonne. Avoir un homme à ses pieds était la meilleure chose qui puisse lui arriver et elle ferait tout pour qu'il soit à sa merci le plus longtemps possible. Du moins, jusqu'à ce qu'elle s'en lasse... Mais elle n'en était pas encore là. Il ne fallait tout de même pas mettre la charue avant les boeufs, ni la citrouille avant le chien! Paddie, un joli prénom... Elle n'avait jamais vraiment trouvé. Mais ce n'était pas grave. Pour une fois, son avis, on s'en moquait! Elle ne prit toutefois pas la peine de répondre, se contenter de retenir un petit rire grâce à une main posée sur sa bouche en une pudeur feinte. Elle plaisait, ça faisait un bien fou. Certes, elle savait qu'elle plaisait souvent. Mais peu de personne ne le lui faisait remarquer si ouvertement. Elle se confortait encore et toujours dans l'idée qu'elle faisait présentement les bons choix.

« Ça fait combien de temps que vous êtes à l'Académie ? Je ne me rappelle pas vous avoir croisée souvent et pourtant, vu votre joli visage je m'en serai souvenu. »

Elle prit le temps de rire doucement tout en battant des cils avant de formuler sa réponse. Si le comportement de Paddie paraît, ici, crever les yeux de n'importe qui, il n'en était rien. En effet, ce comportement n'était pas plus appuyé que la moyenne. Paddie était dans la superficialité. Paddie était la superficialité. Tout dans le jeu des apparences, elle ne pouvait s'empêcher, dès qu'elle avait un interlocuteur, de rendre son regard plus insistant, ou de faire une moue plus désintéressée. Sans cesse dans le feu des projecteurs. Ou à l'affut des feux des projecteurs. Ce comportement était au fil du temps devenu une habitude: elle avait fait attention à ce que son corps soit une machine bien huilée, prête à se mettre en route à la moindre occasion. Mais elle voulait qu'on la voit belle, importante, qu'on l'envie. Pas qu'on ai envie de s'approcher d'elle, ou envie d'elle tout simplement. Ainsi, face à James, chaque gestes devait être repensé, repesé, à l'instar d'un sachet de tomate acheté au marché. Mais ça ne faisait rien, elle s'y habituerait. Certaines personnes travaillait leur corps et leurs habitudes afin de, plus tard, donner de grands spectacles. La vie de Paddie, elle, était un spectacle entier.
Ainsi, toute au tournage de son premier acte, elle se mit à parler d'elle, faisant transparaître tout l'amour du monde dans chacun de ses mots. Amour qui n'était destiné à qu'une seule personne... Une seule personne qu'elle ne voyait qu'en rentrant dans sa chambre le soir. Ou dans la rue, parfois. Ou dans les toilettes, pourquoi pas. Paddie prit le pinceau qu'était sa langue, la palette qu'était les mots, et entreprit de peindre une ode à elle-même.

"Je suis à l'Académie depuis deux ans, maintenant. Mais je me doute qu'avec toutes les personnes que tu croises, il est normal que tu ne m'aies pas vu tout de suite! Et puis, je passe beaucoup de temps à courir partout. Tu comprends, entre les cours, mes amies, le tennis... Ca fait beaucoup, et il faut bien entretenir tout ça pour être à la fois bonne élève, bonne joueuse, et bonne amie! Ca ne m'étonne que moyennement que tu ne te sois pas rendue compte que j'étais là. Après tout, pour toi, je ne dois être qu'une seconde année parmi les autres, non?"

Petite sourire comblé par une mine boudeuse. Le combo parfait! Un peu taquine, un peu geignarde, un peu humble, un peu réaliste, aussi. Oui, sa réponse avait été bien mesurée, elle pouvait en être fière. Et puis le clou final: se plaindre en attendant le réconfort. A coup sûr, il mordrait à l'hameçon! Comment pouvait-il en être autrement? Eh bien, James le pouvait, apparemment. Puisque lorsque Paddie ferma la bouche, elle se rendit compte que le garçon, durant tout son récit, avait pensé à autre chose! En effet, si Monsieur avait décliné d'attendre poliment la fin de la tirade de la jeune femme, il s'empressa sitôt qu'elle eut fini de lui proposer sa veste. La Zinc, le postérieur entre deux chaises, ne sut comment réagir.
Devait-elle se vexer de ne pas avoir été écoutée? Attendrie par sa proposition, digne des plus grands films romantiques? Elle réfléchit un instant, paraissant tenter de jauger la température extérieure. Mais elle remettait plus en cause son tempérament que la température. Si elle se vexait, le jeune homme risquait de se désintéresser d'elle. Si elle passait outre, alors elle pourrait grappiller un peu plus de temps à passer avec le jeune homme. Elle sourit alors, frissonnant:

"Oui, je veux bien, si cela ne te dérange pas. Il fait un peu froid, je l'avoue... D'ailleurs, si pour nous réchauffer, nous allions marcher?"

Sans attendre de réelle réponse, elle se leva. Le Platine choisit apparemment de la suivre puisqu'elle sentit un tissu lourd et épais se poser sur ses frêles épaules. Reniflant un parfum inconnu et délicat, elle marcha, pensant non sans ironie qu'elle avait gagné une balade à deux avec une veste grâce à un simple pull moche. Ce dernier remontait d'ailleurs un peu plus dans son estime et elle décidait peu à peu que, finalement, elle l'aimait bien, quand même, ce pull. James et Paddie marchèrent quelques minutes en silence, jusqu'à ce qu'elle décide que cela suffisait.
Après tout, il y avait plusieurs sorte de silence. Pour les analyser, la difficulté résidait dans le fait que plusieurs facteurs étaient à prendre en compte. Tout d'abord, le temps du silence. Ni trop court, ni trop long. Ensuite, la proximité sentimentale des personnes concernée. Plus des personnes étaient proches, plus le temps de silence pouvait se permettre d'être long sans qu'il n'y ai aucune gêne. Mais cela, évidemment, était général, et dépendait du troisième facteur: le caractère de ces personnes. Il fallait que les deux ne soient pas trop timides ni trop mal à l'aise avec les relations humaines. Ainsi, si les rapports étaient bon, que les personnes étaient à l'aise entre elle et avec le monde extérieur, alors le silence pouvait être long. Le silence qu'avait choisit Paddie visait à installer un climat de confort, de tranquillité, avec une légère impression de proximité. Ainsi, au bout d'1 minute et approximativement 14 secondes de ballade silencieuse, Paddie prit la parole.

"Au fait, tu peux me tutoyer, tu sais. J'ai l'impression d'être ma mère quand tu me vouvoies!" Elle rit un peu, ce n'était pas vraiment feint. "Tu fais du Basket, c'est ça? Il me semble avoir été dans les gradins pour l'un de tes matchs, l'an dernier. Tu te défends bien!"

Le "tu", la proximité. Sa vie. Le vanter, l'écouter parler. Paddie se plaisait bien dans son rôle de dragueuse. Après tout, c'était le terme à employer, lorsque l'on voyait tous ses calculs... Mais ça, elle ne l'avouerait jamais.



HRP:

James
James J. Miller
James J. Miller
Informations
AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 81

Date d'inscription : 20/07/2011


MessageSujet: Re: Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Icon_minitime1Dim 7 Juin - 19:53

James aurait dû se douter que sa réflexion mentale ne passerait pas inaperçu mais il était encore trop naïf pour s'apercevoir du conflit mental qui régnait chez Paddie, lorsqu'elle s'en rendit compte. Bien trop optimiste, James n'avait même pas pris en compte le possible énervement que Paddie aurait pu, légitimement, ressentir et fait remarquer. Une chance pour le Platine que Paddie ait finalement choisi de laisser passer l'erreur d'attention sans quoi James en aurait prit plein la tronche, comme Alex quelques instants plus tôt. Complètement inconscient de la pièce de théâtre qu'était Paddie, James ne se rendit absolument pas compte de la précision quasi-effrayante que la petite brune mettait dans chacun de ses gestes. Rien n'était laissé au hasard, pas même le battement de cils ou le froncement de nez. D'une certaine façon, Paddie était impressionnante et c'est en captant seulement une petite parcelle de l'individu que James tomba sous le charme de la brunette. Ou plutôt qu'il se mit à vraiment l'apprécier, n'allons pas trop vite en ménage. Ironiquement, James trouvait Paddie relativement "vraie" dans ses attitudes, signe que la jeune fille gérait son image au millimètre près. Tomber sous son charme était sans aucun doute une expression trop grosse étant donné la rencontre toute récente mais Paddie venait de s'assurer une place parmi les « charmantes jeunes filles à protéger/à aider ». Certes, il n'était pas compliqué de recevoir l'aide de James étant donné sa propension au sacrifice personnel, mais c'était autrement plus gratifiant de réussir à entrer dans le cercle d'amis du garçon. Alors certes, James devenait ami avec tout et n'importe qui mais à partir du moment où on entrait dans son cercle, on pouvait gagner en popularité et en possibilité de devenir Platine. Le comportement réglé à la perfection de Paddie fonctionna donc puisque le garçon se prit d'amitié pour elle alors que quelques instants plus tôt, il la trouvait franchement bizarre. Décidément, James était un peu trop naïf... Le petit frisson de Paddie acheva James qui s'empressa de lui poser sa veste sur les épaules. Gentleman un jour, gentleman toujours... Si James tombait difficilement amoureux, il avait néanmoins de petit coups de cœurs et Paddie venait de rentrer dans le cercle restreint, rejoignant ainsi Alanis et d'autres jeunes filles que le Platine appréciait « un peu plus ». Tant de changements en si peu de temps... James était décidément relativement facile à charmer... Justin l'était beaucoup moins mais la double-personnalité était pour l'instant endormie alors Paddie n'avait pas de soucis à se faire.
Le Platine emboîta le pas à Paddie sans vraiment se soucier du chemin qu'ils prenaient : il trouvait la jeune Zinc enthousiaste, vivante et très vraie alors forcément, passer du temps avec elle lui plaisait bien. James s'était fait avoir mais il ne s'en rendrait sûrement pas compte tout seul... La pièce de théâtre qui se déroulait sous ses yeux devait être invisible puisqu'il ne se rendait même pas compte de la place centrale qu'il occupait, pour le moment du moins. Normalement, James était réfléchis et assez méfiant mais Paddie avait réussit, malgré un départ plus qu'à son désavantage, à le manœuvrer avec aisance. James se mit donc à rire lorsqu'elle lui demanda de la tutoyer car, pour tout dire, le Platine l'aurait fait sans même le lui demander maintenant qu'il l'appréciait. Peut-être avait-il de la fièvre pour changer aussi vite ?

« Désolé pour t'avoir rappelé ta mère, haha. C'est une habitude que j'ai de vouvoyer les gens que je respecte et que je ne connais pas bien. Je vais m'efforcer de te tutoyer, pour ne pas t'ennuyer ! »

Hop un petit mensonge habillement déguisé puisqu'il ne vouvoyait pas seulement ces deux catégories de gens mais également ceux avec qui il ne voulait rien avoir à faire. Néanmoins, quelque chose lui avait soufflé de ne pas parler de cette partie-là de la vérité et grand bien lui en prit... Juste après, Paddie lui dit l'avoir vu jouer pendant un match de basket et James ne pu s'empêcher d'avoir l'air un peu gêné. Gêné parce qu'elle l'avait confondu avec un autre ou gêné pour elle, parce qu'elle s'était trompée ? Ça, seul James le savait.

« Je ne fais pas de basket, enfin si mais pas en club. Je suis vice-capitaine du club de football américain. Cela dit j'aime aussi le basket donc tu ne te trompais pas tant que ça. » il sourit gentiment « Tu es donc dans le club de tennis... Oh dans ce cas tu dois être la vice-capitaine dont parle Leah, non ? »

Pour dire vrai, Leah n'en parlait pas spécialement mais James se souvenait avoir entendu une discussion entre élèves parlant de la vice-capitaine du club de tennis qui était Zinc et en seconde année. Il avait donc prit le risque de se tromper, sachant que si jamais il était à côté de la plaque, au moins Paddie pourrait se sentir honorée qu'il ait vu en elle la capacité de gérer une équipe, non ?

« Le club de tennis reprend de l'importance, il me semble. Il a connu quelques moments de difficultés mais visiblement Leah et toi avez géré le problème sans difficultés. »

En effet, le club de tennis avait eu pendant un moment un arrivage de Plombs et Zincs moyennement motivés à l'idée de faire du sport si bien que le club avait dû « purger » ses adhérents. C'était une chose d'entrer dans un club pour y avoir les privilèges mais c'en était une autre de réussir à y rester. Le club de football américain fonctionnait beaucoup au mérite mais également à l'ancienneté et la volonté de faire de son mieux. Le club de tennis, lui, fonctionnait seulement à la réussite d'après ce qu'on lui avait confié. Cela dit, James respectait les deux façons de faire : après tout, on fonctionnait tous différemment. Néanmoins, le club de tennis n'avait jamais réussi à atteindre la seconde ou la première classe du podium. Ces dernières étaient toujours occupées par les clubs de football américain et de cheerleading et certains en ressentait une sorte de rancœur. James espérait que Paddie faisait exception à la règle, il aurait détesté descendre dans son estime pour une obscure raison de podium de club.

« Et sinon, tu te plais à l'académie ? »

Spoiler:


Contenu sponsorisé
Informations


MessageSujet: Re: Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Mais qu'as-tu fait?! (PV Jamesinounet!) Icon_minitime1



Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Under The Ocean [FAIT]
» J'te connais pas mais raconte-moi ta vie ! [PV- Freddie] ▬ TERMINÉ
» Il n'y a pas d'Eve mais il y a Adam
» Pauv'type? Peut-être pas, tout compte fait... [UC]
» C'est un feu mal éteint... Il couve ici mais brûle ailleurs [A tous les élèves] - CLOS