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Poupées de plastique et commérage [PV-Jason]
Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

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MessageSujet: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Dim 21 Avr - 17:44

Calypso s'ennuyait ferme. Le soleil n'était pas apparu depuis presque quatre jours, il faisait froid et en plus il n'arrêtait pas de pleuvoir. Calypso était supposée être en vacances mais elle s'ennuyait comme un rat mort. Le Quartier Nord était calme et il n'y avait pas eu un seul abruti pour tenter de franchir les frontières sans laisser-passer si bien que la Reine n'avait pas été appelée et n'avait donc rien eu à faire. Calypso était pourtant le genre de personne à ne pas pouvoir rester immobile plus de trois minutes et cette absence d'action la tuait à petit feu. Sérieusement ? Pourquoi le monde s'arrêtait-il de tourner juste quand elle avait le temps de faire pleins de choses intéressantes ?! Elle n'avait pas de client dont elle ait besoin de s'occuper, pas de jeunes abrutis à envoyer à l'entraînement pour garder les frontières du Nord, pas de problèmes de tension entre le Nord et le Sud et même la police ne l'emmerdait plus : ils s'étaient tous ligués contre elle ou quoi ?! Non mais sérieusement, quoi ! Pourquoi est-ce que lorsqu'elle voulait être tranquille il y avait toujours un couillon pour la déranger et lorsqu'elle voulait de l'action, New-York se transformait en paradis sur terre ? Ironie du destin, tsss...

- « Ça va Caly ? T'as l'air de te faire grave chier... »
- « Il n'y a rien à faiiiiire ! J'm'ennuis tellement ! »
- « T'as fait quoi des DVDs que je t'avais trouvés dans un vieil entrepôt du Quartier Est ? »
- « Les DVDs... Ah oui ! Les espèces de trucs ronds avec un film dessus ? »
- « Ouais les DVDs quoi... »
- « J'avais oublié que ça s’appelait DVD... C'bizarre comme nom, quand même ! »
- « Calypso... »
- « Hum oui donc les DVDs ! Oh bah et si j'allais les regarder avec l'autre clown ? »
- « Avec Lecter ? T'es sérieuse ? »
- « Bah j'vais pas regarder avec toi, tu aimes pas qu'on parle pendant qu'on regarde quelque chose ! »
- « C'est pas le fait que tu parles qui me gêne, c'est plutôt le fait que t'arrêtes pas de tout critiquer ! »
- « Mais c'est fait pour ça les films ! »
- « Non c'est fait pour apprécier la chose ! »
- « Nan c'est fait pour critiquer ! »
- « Caly... »
- « Au moins avec Jason, j'peux critiquer ! »
- « Ça m'étonne même pas... » soupira le grand blond avec qui Calypso parlait.

La jolie blonde se leva, enthousiaste, de son lit et sautilla vers sa penderie pendant que le géant blond ronchonnait en se passant la main sur le visage d'un air blasé. Calypso attrapa un jean et une tunique bleue nuit qui se serrait à la taille grâce à une belle ceinture noire. Elle enfila le tout pendant que le blond se tournait précipament :

- « Eh tu pourrais prévenir quand tu te déshabilles ! »
- « Oh ça va, c'pas comme si t'avais jamais vu de fille nue ! »
- « 'tain c'est pas la pudeur qui t'étouffe, toi ! »
- « Gnagnagna ! »

La blonde se regarda dans le miroir, jugea sa tenue peu esthétique et se changea de nouveau, provoquant une nouvelle fois le tournage de dos rapide de son ami qui ronchonna contre l'absence de pudeur de la blonde. Calypso enfila des collants couleur chair, un mini-short en jean et un débardeur blanc auquel elle ajouta un gilet noir assez chaud mais qui paraissait fin. Elle chaussa des hauts talons noirs, se passa un coup de brosse dans les cheveux, s'appliqua rapidement un peu de rouge à lèvre et se saisit de son sac à main dans lequel elle jeta tout ce qui lui tombait sous la main. Fouillant de nouveau dans sa penderie, elle dénicha un manteau rouge avec une capuche très large.

- « Tu veux pas un panier avec des galettes mademoiselle chaperon rouge ? »
- « Roh ta gueule ! »

Le géant blond éclata de rire et attrapa les fameux DVDs qui étaient placés trop haut pour Calypso qui, malgré ses hauts talons, arrivait sous les épaules du géant. Bon certes elle était petite, mais c'était surtout lui qui était beaucoup trop grand ! Quelle idée de faire 1m96 franchement ?! Le grand blond l'accompagna à la frontière du Quartier Nord, lui donna un parapluie et regarda le petit chaperon rouge se jeter dans la gueule du loup. Calypso marchait d'un pas rapide et décidé. Elle passa à côté d'un groupe de policier qui ronchonnaient contre la pluie, dépassa une gamine à l'air perdue et ne s'attarda pas plus d'une seconde près d'un homme entièrement habillé de noir qui lui jeta un regard inquisiteur. Elle traversa le Quartier Sud jusqu'à arriver à destination. Comme à son habitude, elle ne frappa pas et envoya claquer la porte lorsqu'elle pénétra dans l'antre puante de Jason Lecter. Ca faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu et elle savait qu'il s'était ennuyé sans elle : la preuve étant qu'il n'avait cessé de foutre la merde près de la frontière du Quartier Nord pour la faire venir mais la belle n'avait pas accepté l'invitation, dommage pour le clown ! S'il lui avait envoyé un joli petit papier lui demandant de venir le sauver de son ennui, elle serait venue mais on ne faisait pas accourir une fille en foutant la merde autour de son territoire, enfin ! Quel manque total d'éducation !

- « Eh toi là ! Attend qu'est... »

La Reine ne lui laissa même pas le temps de parler et lui passa sous le nez si vite qu'il ne pu saisir autre chose que l'odeur sucrée de son parfum. Calypso était une pro, elle ne se laissait pas piéger par les quelques mecs postés ci et là. Surtout que Jason ne leurs avait pas fait changer de position depuis sa dernière visite... Elle entra dans la grande pièce où elle était venue la dernière fois, remarqua une tâche de sang au sol : signe que Jason n'avait pas fait un ménage très poussé depuis la fois où elle avait castré un mec en lui tirant dessus. Le clown n'était pas là et l'autre caniche non plus... Elle allait donc devoir chercher par elle-même, tss... Elle sortit de la pièce quelques secondes avant que les sbires aient le temps de lui bloquer le passage. Puisqu'il n'était pas dans sa précieuse pièce en train de préparer ces saloperies de bombes, eh bien il devait être dans l'antre lui servant de chambre. Elle se dirigea au pif total et son instinct ne la trompa pas puisqu'elle tomba nez-à-nez avec Boogie-man, le caniche de Jason, qui faisait le pied de grue devant une porte.

- « A la niche le caniche, j'dois voir Jason. »

Et avant même que l'individu ait le temps de lui en foutre une, elle le poussa sans ménagement. Certes Calypso était petite mais elle s'était habituée à pousser des gens beaucoup plus grands et costaux qu'elle grâce à ses gardes-du-corps qui le lui avait appris. Résultat, elle réussit à pousser Boogie-man qui manqua de s'écraser par terre tant il ne s'attendait pas à ce que Calypso ait et le culot de le pousser et la force pour le faire. Ne jamais sous-estimer la Reine. Jamais.
La blonde poussa la porte et avant même que le caniche ait le temps de se jeter sur elle pour lui faire regretter d'exister, elle lui avait fermé la porte au nez. Rapide la petite...

- « Il faudrait que vous pensiez à améliorer votre défense, mon cher ami. On entre dans votre antre comme dans un moulin ! »

Jason n'était pas apparent mais Calypso savait qu'il l'avait entendu et senti : le parfum sucré tranchait avec l'odeur masculine du lieu. La Reine se dégagea un siège et s'y assit en croisant les jambes. Elle savait qu'il allait arriver vite : Jason était comme ça, il ne faisait pas attendre les gens et surtout pas les personnes qui, comme Calypso, avaient tendance à partir aussi vite qu'ils étaient arrivés.

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Jason
Jason Lecter
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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Dim 21 Avr - 23:47

Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Tumblr_mi32ftZGtA1s40bjeo2_400



    « Il pleuuut il pleuuut bergère ~ »

    Des jours de pluie sans fin, quatre s'il compte bien. Oh, il s'en fiche au fond. C'est un détail qui ne saurait gêner sa façon de faire, et encore moins freiner ses vilaines actions. Ainsi est et restera Jason Lecter ; un clown diabolique bondissant de sa boite au moment le plus inopportun pour le seul plaisir de vous voir hurler de peur. Il estime qu'il n'a pas perdu sa journée, un bijoutier braqué dans les jolis quartiers, deux morts, ça jette son froid et ça le fait rire ; que demander d'autre ? Enfin … une petite chose peut-être …

    Une poupée blonde … la méchante barbie … Ah ouais c'est tout de suite moins amusant quand elle ne vient pas traîner ses guêtres chez lui. Jason soupire, souvent, quand son esprit l'autorise à penser à autre chose qu'au chaos et à la poudre. Ils s'amusent tellement ensemble, à comploter dans le dos des gentils … Quoi ? Ce n'est pas sa faute si cette fille le fait rire -encore plus, c'est donc possible- et lui fait passer les heures vitesse grand V. Oh il a bien ses hommes, Boogie Man est bien aussi, ils adorent parler mais c'est différent. Vraiment différent …

    De l'amour ? Jamais ! Le dernier qui a osé le penser se décompose derrière le bâtiment à l'heure qu'il est ; non Jason ne sait pas aimer, il trouve juste des personnes assez barges pour illuminer les années qui passent faute de quoi, il fait sauter des bombes et ça brille dans les rues, c'est presque pareil.

    « Je range tout ? »

    Ah Boogie, il a comprit que son patron est en manque de la sorcière, qu'il rit moins, à peine. Pas que cela enchante le second mais il faut faire avec, il n'ira pas dire un mot dans le sens contraire et ravalera sa haine pour la blonde parce que Jason a dit qu'il ne fallait pas la laisser dehors si elle venait. Pas l'envie qui lui manque pourtant … Le balafré hoche la tête, il ressemble à ces chiens bizarres qu'on mettait à l'arrière des voitures à une époque. Il jette un oeil à sa tenue ruisselante, maculée de sang accessoirement, pas un temps à sortir mais lui seul brave la pluie et le vent comme s'il faisait quarante degrés à l'ombre un jour d'été ...

    « Ouaaiiiis ! Je monte, tu sais quoi faire si … on tente de me déranger hm ? »
    « Je tire à vue, compris chef ! » Boogie sourit, c'est comme d'habitude.
    « J'aime quand les gens me com-prennent ! »

    Il claque la langue, machinalement, lui adresse un clin d'oeil et part à pas dansant vers sa « chambre » ; le molosse récupéré quelques temps plus tôt sur les talons. On a saisit qu'il ne fallait pas toucher au chien, Jason a brisé le nez et le bras d'un type parce qu'il avait seulement levé la voix sur la bête ; depuis on s'en tient éloigné. On l'aime au moins autant que le boss, et on se demande pourquoi ce psychopathe l'a gardé … Une ressemblance peut-être ? Possible, on ira pas le dire.

    La porte de fer claque dans son dos, Jason s'étire. Ses articulations craquent sourdement dans sa carcasse folle. Il dort trop peu, se drogue parfois, veille tard souvent, fume trop ; cet homme tient bien peu de l'humain en définitive. Une caresse sur la tête du chien, il pousse une bâche transparente agrafée à un encadrement. La salle de bain. C'est d'un vert sale, blanchit par le tartre, barbouillé du maquillage qu'il étale de partout. Au dessus d'un lavabo à la faïence écaillée un miroir en partie brisé, Jason lui adresse un vilain sourire, rit de lui … à moins que ce fut de sa grimace.

    Rapidement ses vêtements rejoignent un panier, il constate les nouveaux bleus, les écorchures, les cicatrices qui constellent sa peau blafarde. Il porte lui même ses marques, les assume avec naturel parce que c'est juste lui. D'ordinaire il ne traîne pas dans la douche, vite lassé mais cette fois l'eau chaude lui fait du bien et il en profite pour se démaquiller vraiment, n'en laissant aucune miette. A l'aveuglette il tire une bouteille de gel douche, ça sent le citron, une odeur boisée aussi. Il n'aime pas spécialement, l'essence et la poudre lui plaisent tellement plus, lui collent si divinement à la peau. Enfin, il fera avec.
    Sorti, il enroule une serviette à sa taille et frotte ses yeux irrités tout en épongeant ses cheveux lorsqu'il entend distinctement la porte … Boogie ? Il n'entre jamais sans avoir frappé. Pas possible et si c'est quelqu'un d'autre, il est suicidaire … à moins que …

    Un ange passe. Il rit à l'entendre, forcément. Qui sinon elle pour s'incruster de la sorte.
    Sans pudeur aucune il sort, continuant de se sécher la tête et lui accorde un immense sourire à la voir déjà installée. Joli son manteau en passant. Il a toujours adoré le rouge …

    « Avouez que, les gens qui osent passer outre Boogie sont rares ! Bonjour soit dit en passant, je vous manquais je parie ? » Ricanement, fin, pas si moqueur que ça en fin de compte.

    Il avance, ouvre un dressing croulant d'affaires diverses et variées. Rapidement, il choisit une chemise orange, un pantalon indigo et des chaussettes à carreaux multicolores, complétant d'un boxer bariolé. Il est comme ça, il ne pense pas, il prend ce qui vient. Le tout n'est pas laid une fois le tueur habillé, ses cheveux vert flash irradient sous les grosses lampes et il a de l'allure ; malgré lui en somme.

    « Alors ? A voir que vous ignoriez mes petits tours je vous croyais partie trôner je ne sais où ... ravi de constater que je me suis trompé ! »

    L'homme sourit de toutes ses dents, se pose sur un autre siège non loin d'elle et tire devant lui une petite table ronde croulant de boites, du maquillage en pagaille. Mécaniques sont ses gestes, ses mains habiles sur les bombes n'auront pourtant pas grand soin de son masque. C'est sa marque de fabrique, fond blanc épais, orbites noirs étalés … il a le sourire pourtant, il lui plaît cet air de clown aliéné.

    « Vous avez encore tourmenté mon second hein vilaine fille ? » Pouffe-t-il, rieur. « Je l'entend presque grogner d'ici ! Ha la la ; il vous aime si peu ! »

    Farfouillant dans la boite, il plisse la bouche en une moue boudeuse, ouvrant un tube rouge … achevé. Un autre … encore un ; pareil. Mince ; il croyait pourtant qu'il en restait dans tout ça. Pas question de s'afficher à moitié, quitte à se peinturlurer les lèvres avec son propre sang !
    Mais dans ce grand malheur, une femme est bienvenue.

    « Auriez vous du rouge ? Sans quoi … je vais devoir descendre et vider une parfumerie pour remplir mon stock … Avouez que ce serait bête de nous quitter déjà hm ? »

    Petit air de chien battu, il cligne des yeux. Faux innocent qu'il est … Mais au fond, ils s'entraident toujours à leur manière, pourquoi cette fois ferait-être exception, même s'il s'agit tout simplement d'un foutu tube de rouge à lèvres …


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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Lun 22 Avr - 0:59

La pièce était vraiment répugnante. Même un clochard en aurait fait quelque chose de plus accueillant avec deux ou trois cartons. Jason, lui, avait le talent pour rendre une pièce encore plus moche qu'elle ne l'était déjà à la base, contrairement à Calypso qui s'employait à rendre la chose toujours plus accueillante et attirante. C'est sûr que si elle avait accueilli un client dans l'antre de Jason, elle aurait fini en bas de la chaine alimentaire de la prostitution. Quel lieu répugnant... Calypso n'osait même pas bouger de sa chaise tant elle avait peur de récupérer sur ses beaux vêtements la poussière et la saleté qui grouillaient dans cette pièce. Dans le coin elle pouvait voir une espèce de bâche transparente qui devait sans doute servir à délimiter le coin salle de bain. Répugnant. Calypso, elle, avait un appartement luxueux ou chaque pièce avait une couleur différente et où tout était tellement bien accordés qu'on aurait pu croire qu'elle avait fait venir un décorateur professionnel. Ici même une armée de décorateur se seraient avoués vaincu. Mais comment Jason faisait-il pour rendre un endroit aussi peu accueillant, sérieusement ?!
Elle entendit un rire fou répondre à sa remarque : Jason l'avait entendue et il se réjouissait de sa visite. Le clown prenait donc des douches ? Tiens donc, ce n'était pas évident à deviner quand on voyait sa face couverte de maquillage étalé n'importe comment. Enfin non pas n'importe comment mais bien étalé à la Jason donc même si c'était étudié, ça rendait comme du n'importe quoi... Décidément les deux individus étaient décidément opposés sur beaucoup de choses... Calypso préférait le luxe et la propreté là où Jason préférait la saleté et la dépravation. Calypso changeait de vêtements aussi fréquemment que Jason riait et ce dernier faisait de même aussi souvent que la Reine s'accordait des vacances : rarement, très rarement... La blonde était toujours propre et autour d'elle luisait une sorte aura lumineuse et blanche là où autour de Jason on voyait une aura noir et peu avenante. Mais dans les deux cas la dangerosité était à son maximum. Que ce soit Jason ou Calypso, les deux étaient de vrais dangers ambulants et si l'une cachait parfaitement son jeu, le second prenait plaisir à voir la peur s'afficher sur les visages qu'il croisait. Tellement opposés en apparence mais si peu éloignés en esprit... Décidément le monde ne tournait vraiment pas rond pour laisser ces deux dingues se fréquenter...

Jason entra dans le champs de vision de Calypso complètement nu avec juste une serviette, relativement courte, autour de la taille. Si la blonde n'avait pas été une prostituée, elle en aurait été choquée. Le clown était plutôt bien foutu et son corps couvert de cicatrices lui donnait un petit côté excitant et s'il n'avait pas été Jason, la Reine l'aurait bien dragué mais bon, c'était Jason alors elle se contenta de le regarder des pieds à la tête. Sa tête sans maquillage était décidément bien mieux qu'avec cette tartine de noir, blanc et rouge ! Sérieusement mais qu'est-ce qui lui passait par la tête de se gâcher la face comme ça ?!

- « Avouez que, les gens qui osent passer outre Boogie sont rares ! Bonjour soit dit en passant, je vous manquais je parie ? »

Calypso sourit en l'entendit ricaner et soupira en prenant un faux air innocent :

- « Passez outre le caniche n'est pas si compliqué en soit, il suffit juste de l'envoyer goûter le béton du sol : un jeu d'enfant ! » et d'ajouter en souriant : « Et oui vous me manquiez quelques peu mais c'est si je suis là c'est surtout parce que j'adooooore ridiculiser votre caniche de compagnie ! »

La Reine regarda Jason s'habiller et ne détourna pas le regard lorsqu'il enleva sa serviette pour passer un boxer : nan mais franchement, ce n'était pas une prude innocente ! Jason avait vraiment un teint blafard : il serait grand temps qu'il prenne le soleil histoire d’avoir un teint un peu moins cadavérique... Remarque sous le maquillage on ne voyait rien... L'ajustement des couleurs laissa Calypso plus que perplexe et elle se demanda une nouvelle fois si Jason avait un talent pour trouver les choses qui allaient le plus mal ensemble ou si c'était une sorte de défis à la « allez aujourd'hui je mets des couleurs qui ne vont pas du tout ensemble, yeah ! ». Bon, d'accord, malgré l'atrocité de cet ajustement de couleur, Jason restait assez classe mais bon... quand même... orange et mauve... difficile de passer moins inaperçu...

- « Alors ? A voir que vous ignoriez mes petits tours je vous croyais partie trôner je ne sais où ... ravi de constater que je me suis trompé ! »

Calypso lui sortit un de ses petits sourires en coin qu'elle ne réservait qu'à Jason et fit un mouvement de main balayant sa phrase :

- « Enfin mon cher, je pensais que vous aviez des manières plus distinguées ! On n'invite pas une femme en faisant exploser des bombes à côté d'elle. Vos manières laissent à désirer, franchement... La prochaine fois envoyez-moi un bouquet de fleurs, non empoisonnées et non fanées, et je viendrais vous voir volontiers. Je sais à quel point vous supportez mal le fait que je sois loin de vous. »

Elle lui lança un regard en coin qui aurait fait frémir de désir plus d'un homme et le regarda d'un air apitoyé l'individu s'enlaidir...

- « Mon Dieu... Et moi qui commençait à vous trouver attirant, vous voilà à vous enlaidir avec votre maquillage. Décidément ce n'est toujours pas aujourd'hui que je vous emmènerais au septième ciel... J'aurais trop peur de me retrouver avec du maquillage sur tout le corps ce qui serait, avouons-le, bien dommage... »

Phrase lourde sous-entendus mais Calypso n'était pas bête : elle savait parfaitement qu'elle ne coucherait jamais avec Jason et elle n'en avait d'ailleurs absolument pas envie mais cela faisait partit du jeu : lui s'affairant à la rendre folle d'énervement et elle s'activant à le rendre dingue de désir. Deux objectifs impossibles à atteindre mais c'était bien ce qui rendait ce jeu si amusant.

- « Vous avez encore tourmenté mon second hein vilaine fille ? Je l'entend presque grogner d'ici ! Ha la la ; il vous aime si peu ! »

Calypso tourna légèrement la tête vers la porte et sourit méchamment en se rappelant à quel point elle avait humilié le caniche. Jamais de toute sa vie ce dernier n'avait dû être traité de la sorte...

- « Qu'y puis-je si je n'aime pas les caniches. Et puis de toute façon je l'aime autant que vous aimez la propreté... » et de compléter en tournant les yeux vers Jason « c'est à dire pas du tout... »

Jason se mit à farfouiller activement dans sa boîte à maquillage et en le voyant constater le vidage de ses tubes de rouge, Calypso sentit la question venir aussi sûrement que le désir dans les yeux d'un client :

- « Auriez vous du rouge ? Sans quoi … je vais devoir descendre et vider une parfumerie pour remplir mon stock … Avouez que ce serait bête de nous quitter déjà hm ? »

La Reine prit un air vexée et haussa le menton en un signe hautain. Malgré l'air de chien battu qu'affiche Jason, Calypso continua à conserver son air froid et désagréable.

- « Démerdez-vous. »

La voix claque, tranchante dans le silence. Comme un rasoir affuté, les paroles semblent couper l'atmosphère ''bonne enfant'' qui s'était créée quelques instants plus tôt. Les deux se regardent en chien de faïence, cherchant à découvrir qui va attaquer le premier. Jason et sa rapidité légendaire ou Calypso et sa ruse habituelle ? Finalement c'est le rouge à lèvre qui attaque le premier en s'écrasant élégamment sur les genoux de Jason. Et Calypso de sourire, abandonnant son air froid et hautain :

- « Je plaisantais, enfin. Je ne vous aurais pas laissé dans le besoin même si je vous trouve bien mieux sans cet affreux maquillage ! »

La Reine continua d'agir comme s'il ne s'était rien passé : le test avait été concluant puisque Jason ne l'avait pas attaquée. Jeu dangereux que voilà...

- « Dites-moi très cher, est-ce que vous avez de quoi regarder un film dans votre antre ? »

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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Lun 22 Avr - 2:40

    Caniche … oh quel manque de respect ! Certes chacun son plaisir et si celui de Caly passe par l'humiliation du Boogie man qui est Jason pour la contredire ? Il fait tellement pire … Aussi proche qu'il soit de son second, il ne prend pas son partit, et l'autre le sait parfaitement. Jason ne suit personne. Il oblige seulement les autres à courir derrière lui.
    À sentir le regard de la demoiselle dans son dos, il se doute que sa tenue la choque un brin, il s'en amuse l'air de rien. Il n'aime pas se conformer aux règles, aux codes du monde. Pourquoi ces couleurs ? Parce que c'est vivant, pourquoi ce maquillage morbide ? Parce que c'est morbide justement ; un cuisant contraste, son personnage en est bourré mais plus encore, l'homme en dessous est identique. Car non Jason ne joue pas d'autre rôle que le sien, il s'expose et s'impose, reste à l'humanité de faire avec.

    Des fleurs dit-elle ? Idée plaisante ; carnivores alors ! Ou empoisonnées ! Mince, elle l'a vu venir et nie l'idée. C'est dommage, il a un faible pour les cadeaux piégés. Pas qu'il soit avare de galanterie, il sait lui en faire profiter d'ailleurs mais il le fait à sa manière. Des mots cruellement polis, des moqueries fines, des taquineries aiguisées comme des rasoirs, voilà Jason et ses manies ; maître incontesté de sa propre foire.

    Il tique à l'évocation de son côté « attirant » ; se met à rire joyeusement. Non ça elle ne le pense pas réellement. Il sait même parfaitement qu'elle ne le désire pas, au pire elle attend de lui qu'il la désire à mourir comme les pauvres mâles qu'elle écrase de ses talons aiguilles mais une fois encore, l'homme n'est pas de ce genre. Il ne trouve plus de plaisir à la sexualité, du moins, si elle est conventionnelle. Jason est un dominateur, un sadique dépourvu de tendresse et il en a tué des putes de passage qui ont fini leur route comme tant d'autres, dans la benne cimetière. Il a levé le pied, lassé parce qu'elles ne le font pas tant rire, qu'elles l'ennuient à pleurer dés qu'il lève la main malgré leurs grands airs. Barbantes, tout bonnement.

    « Oh vous n'aimeriez pas ma compagnie ! » Il le dit sans mensonge, sans peine. « De plus ce serait vous manquer cruellement de respect, mes … partenaires sont des objets à usage … unique voyez ? »

    Il rit de plus belle, poursuit son ouvrage, l'écoute d'une oreille distraite quand elle évoque son peu d'amour pour la propreté. C'est un fait, pas une réalité cependant. Jason ne se retrouve que dans son bordel, dans ses recoins sombres. Il est vrai ainsi, car de son point de vue seuls les maniaques de l'hygiène ont quelque chose à cacher là où il n'a plus rien. Il montre, étale, dévoile ; son âme est noire comme l'humidité qui pique les murs. On peut le comprendre, imaginer comme il est anarchique rien qu'à voir où il réside et c'est ordinaire. On remarquera ensuite seulement que le tout est pensé, rangé … même si c'est à son idée.

    Le souci du rouge à lèvre qu'il demande. Elle l'envoie paître, il sourit délicatement, la tête penchée de biais à la manière d'un chat curieux. Il en joue, il sent l'air vibrer autour, la sensation grisante d'un défi et sait que seule cette blonde sulfureuse ose lui parler de la sorte. Il aime ça ; la voir hautaine car il a toujours prit plaisir à briser les fondements de ce qui est hors d'atteinte ; et plus c'est ardu plus il jubile de réussir. Il gagne à la fin, parce qu'il la connaît mais à sa façon elle a obtenu de lui qu'il demande une faveur. Il lui adresse un clin d'oeil puis un sourire de connivence en étalant la couleur sur sa bouche ravagée. Sa peau tire, il aurait peut-être dû frotter moins fort ; c'est un pauvre détail qu'il éclipse vite.

    « Un … film vous dites ? »

    Surprise ; une seconde. Il rit, passe la langue à la commissure de ses lèvres pour en chasser un excédant de maquillage et claque rapidement des mâchoires. En voilà une curieuse question, c'est donc là le but de sa visite ? Regarder la télé en sa compagnie ? Elle doit s'ennuyer à mourir pour en arriver là ! Un rire nasale lui échappe tandis qu'il referme ses boites et qu'il repousse la table dans un coin, frottant ses mains entre elles.

    « Bien … Dans le coin là bas, j'ai ce ... nouveau téléviseur. » Dit-il, malicieux. « Il était … en solde ! »

    Ou volé, c'est pareil ! Un pur caprice, il ne regarde jamais la télé sinon les informations. Pourtant, comme désigné, un écran géant trône sur un meuble avec tout l'appareillage nécessaire à un cinéphile. Devant, une table basse et un grand canapé violet, confortable envahi de coussins verts fluo dont la matière rappelle celle de ces peluches pour enfants. Bizarrement c'est plus propre que le reste, c'est plus neuf aussi. Il a aménagé cela depuis quelques jours à peine. Il s'y plaît bien, surtout pour regarder le jour qui pointe à travers l'immense vitre qui mange la moitié du mur de son antre. Au final, cette pièce seule serait un parfait studio une fois rangé, c'est grand, ouvert et si les vitres n'étaient pas ombrés de poussière ce serait lumineux.

    « Vous avez apporté quelque chose j'imagine ? » Il allume une cigarette, en tire une longue bouffée. « Diable … la dernière fois que j'ai regardé un film c'était il y a un bail. »

    Le chien se couche à ses pieds alors que le criminel se laisse aller contre le dossier de sa chaise, jambes croisées. Il connaît bien des choses, les films aussi mais il ne les regarde pas. Sur le net il écoute des bandes sons, lit quelques résumés ; on lui parle, il retient dans un coin de sa tête et le ressort comme par magie. Lecter est une éponge en matière d'informations, intéressé de rien par principe, savant sur un peu tout. Qui pourrait se targuer en cette époque de toucher à tant de choses ? Qui le soupçonnerait de manier l'aiguille et le fil ? De savoir jouer du piano, du violon et d'être capable de raffinement ? De pouvoir même sauver des vies parce que la médecine lui parle mais qu'il s'acharne à tuer comme il respire ? C'est seulement Jason, et quand on cherche on découvre qu'il est loin du simple dégénéré qu'on dépeint …

    « Je suis curieux ! Et je vous avoue que … je n'ai rien d'autre à faire pour aujourd'hui ! » Il rit, plus doucement. « Puis, je suis sûr qu'avec vous ; je vais bien m'amuser ! »

    Un regard brillant d'excitation, c'est de la nouveauté, de l'imprévu et il jubile d'avance.
    Rien à faire ; la Reine pourra bien être seule et blasée au final, elle aura toujours son terrifiant Joker et ses rires déments pour lui arracher quelques sourires, même dans le plus sordide des jours de pluie …

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Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Mar 21 Mai - 22:42

« Oh vous n'aimeriez pas ma compagnie ! De plus ce serait vous manquer cruellement de respect, mes … partenaires sont des objets à usage … unique voyez ? »

Ho elle imagine très bien la chose. Calypso n'est pas stupide et elle sait bien que Jason n'est pas étranger aux disparitions de prostituées dans le Sud. Vu les goûts étranges du clown, Calypso n'aurait aucune difficulté à imaginer ce qu'il fait avec ses prostituées. Avec des lubies aussi bizarres, ce n'est pas étonnant qu'elles finissent en morceaux à chaque fin d'acte... Calypso sourit en se disant qu'elle aussi est, d'une certaine façon, unique. Ses clients sont complètement accros à elle et dès qu'ils ont couchés une fois avec elle, ils ne peuvent plus approcher une autre femme que la Reine. Ce n'est pas pour rien si la plupart de ses clients sont devenus célibataire après son arrivée dans leurs vies... Alors oui on pourrait dire qu'elle est à unique puisqu'une fois qu'on la ''eut'' on ne peut plus s'en passer et toute autre femme paraît être fade et sans intérêt. Coucher avec Calypso, ce n'est pas quelque chose qu'on peut s'acheter facilement et ce n'est pas pour rien si tous ses clients sont riches ou influents. La Reine ne couche pas avec tout le monde et elle ne choisit pas ses clients au hasard. Mais il est vrai qu'être connu comme étant le client de la Reine permet d'avoir une sorte de respect de la part de ses pairs masculins. La Reine a deux clientes mais s'il est vrai que ces deux dernières sont peu connues, c'est néanmoins par choix puisqu'elles occupent toutes deux des positions plutôt... dangereuses. Une certaine rumeur circule disant que Gordon lui-même est accro à la blonde et si elle ne le dément pas, elle ne l'approuve pas non plus : elle fait durer le suspense, voyons !

Passé le test du rouge-à-lèvre, Calypso fait tourner une mèche de cheveux autour de son index droit. Elle regarde d'un air consterné Jason s'écraser du rouge partout sur la tronche. Bon Dieu... mais comment fait-il pour avoir des goûts aussi douteux ?! Que ce soit ses vêtements, son maquillage, son appartement ou son mental, cet homme est douteux. Tout en lui respire l'anarchie et le désir de foutre la merde partout où il passe. Sérieusement... Qu'est-ce que Calypso pouvait bien lui trouver ? C'était une des principales questions que se posait New-York et la blonde aurait bien été en mal d'y répondre. Ce n'était sûrement pas pour son physique, ni pour son charme et encore moins pour des objectifs communs. Alors pourquoi ? Hum... C'était sans doute parce que Jason était si éloigné de son quotidien que ça lui faisait une véritable coupure avec le monde qui l'entourait. Calypso était une Reine et elle devait veiller à ce que l'ordre règne à l'Académie et dans son propre Quartier. Elle était sans cesse demandée pour régler des conflits, pour sortir des gens de prisons, pour envoyer promener les policiers, pour faire du charme au juge ou pour punir les Plombs ennuyants. Elle avait toujours quelque chose à faire et c'était tellement rare qu'elle soit inactive que dans ces cas-là, elle ne savait vraiment pas comment réagir. Jason était tellement éloigné de son monde que lorsqu'elle allait le voir, elle savait qu'elle allait pouvoir s'amuser sans se poser de question sur ce qu'elle allait devoir faire en rentrant. Jason l'accueillait toujours à bras ouverts et même s'il lui arrivait de ronchonner, c'était toujours par principe et jamais vraiment par ennui ou énervement. La Reine était toujours la bienvenue et il ne lui posait jamais de question sur son travail ou sur le Quartier qu'elle administrait. Elle, de son côté, n'allait pas le bombarder de question sur le Quartier Sud et c'était très bien ainsi. Jason c'était sa porte d'échappatoire, celui qui lui permettait de goûter à la folie sans avoir besoin de se justifier et surtout en sa présence, elle se sentait incroyablement saine d'esprit...

« Un … film vous dites ? »

Haha elle l'a surpris ! Il s'attendait sûrement à beaucoup d'autres choses mais sûrement pas à ce qu'elle lui propose de regarder un film avec elle. Bon normalement elle faisait payer pour ça mais pour Jason elle ferait une exception. Adorable, non ?

« Bien … Dans le coin là bas, j'ai ce ... nouveau téléviseur. Il était … en solde ! »

La Reine éclate de rire en voyant l'air malicieux de Jason. Ce téléviseur, il l'a volé c'est évident ! Calypso imaginait très mal Jason entrer dans un magasin pour autre chose que voler et l'imaginer payer faillit lui donner le fou rire. L'installation devant le téléviseur a l'air confortable et beaucoup plus propre que tout le reste de l'appartement, ce qui n'est pas pour déplaire à Calypso. Ce n'est pas que la poussière la répugne mais... si en fait, ça la répugne.
Jason lui demande si elle a amené quelque chose et constate qu'il n'a pas regardé de films depuis longtemps. Calypso roule des yeux et soupire comme si Jason avait dit la chose la plus stupide au monde :

« Non je n'ai rien amené. Je me demandais juste si vous aviez un téléviseur. Vous savez c'est la première chose que je demande quand je rencontre un homme ! »

Elle sourit en imaginant la tête de ses clients si elle leur posait la question. Certains seraient sans doute prêt à lui en offrir dix si ça pouvait leur permettre d'obtenir un autre rendez-vous. C'était amusant de voir des hommes à ce point prêt à tout pour la satisfaire... Des fois elle se demandait si c'était vraiment elle la prostituée dans l'histoire... Certaines fois elle ne couchait même pas avec ses clients et il lui était régulièrement arrivé de manger avec eux ou de voyager sans qu'ils en viennent au sexe. En fait Calypso était plus une maîtresse, une concubine qu'une prostituée basique. Et dire que certains s'entretuaient pour pouvoir la toucher alors que d'autres se contentaient de s'afficher avec elle sans la déshabiller. Amusant...

« Je suis curieux ! Et je vous avoue que … je n'ai rien d'autre à faire pour aujourd'hui ! Puis, je suis sûr qu'avec vous ; je vais bien m'amuser ! »

Elle voit les yeux de Jason briller d'excitation : il adore les changements de dernières minutes, il adore ce genre de situation. L'inverse total de Calypso qui aime moyennement qu'on la prenne par surprise.

« C'est un vieux DVD, il date des années 2000 mais je pense que ça devrait vous plaire. A le regarder tout seul, vous vous ennuieriez mortellement mais heureusement pour vous, je suis à vos côtés ! »

La Reine se lève et traverse la pièce et s'installe confortablement sur le canapé tout en veillant à laisser une place pour le clown.

« Appelez donc votre caniche, qu'il nous apporte de quoi manger et de quoi boire et surtout qu'il s'occupe de lancer le DVD ! »

Oui parce que bon, ce n'est pas Calypso qui allait le faire... Elle ne se rappelait déjà plus ce qu'il fallait faire avec le disque qu'elle avait dans son sac alors bon...

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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Mer 29 Mai - 13:50



« Oh mais vous savez, ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un téléviseur ! Comme le fait de s'en servir pour autre chose que les informations remarque. »

Il claque la langue, roule des yeux. Les choses sont ce qu'elles sont et il est devenu rare que les habitants de cette ville oublient de suivre les discours politiques, les apparitions de ce bouffon en costard promettant la paix et tout ce qui s'en suit. Pwah ; tellement ridicule et ils sont cependant majoritaires à croire en ces conneries suantes de belles promesses. Jason hausse les épaules, surtout pour lui même et écoute la blonde lui expliquer de quoi il retourne concernant le DVD.

« Années 2000 … wah ; c'est pas jeune. » Il sourit, se lève et approche du canapé après avoir récupéré un cendrier. « J'ai hâte de découvrir le genre de trucs qu'on regardait à l'époque ! »

À l'entendre s'en prendre verbalement au BoogieMan Jason laisse passer un rire et contourne la table basse pour aller allumer les appareils. Rien à faire ils ne peuvent pas se trouver une raison de s'apprécier et moins encore de se respecter. La blonde et Boogie se détestent par nature et nul doute que si on les enfermait dans une pièce, ils se battraient jusqu'à ce que mort s'en suive. Le Canadien est un psychopathe, dangereux d'ailleurs. Il n'a comme frein qu'un homme encore plus meurtrier que lui et s'il ne fait pas tomber plus de têtes c'est bien parce qu'il n'oserait pas faire un pas en dehors de la ligne que Jason trace. La porte s'ouvre sur sa silhouette autant bourrue que fantomatique et le second approche, fusillant la Reine de ses yeux clairs.

« Jason. » Commence-t-il, les poings tellement serrés qu'il en fait blanchir ses articulations. « Aurais-tu l'amabilité de rappeler à cette … bimbo peroxydée que je ne suis pas sous ses ordres ? »
« Je ne t'ai pas entendu frapper je crois. » Soupire le balafré, s'agenouillant pour régler le lecteur.
« L'entendre caqueter sur mon dos est on ne peut plus déplaisant. »
« Certes ; ignore la alors. » Chantonne-t-il.

Sans avoir à les regarder, Jason sent bien la tension entre les deux personnes derrière lui et il s'en contre fout pour tout dire. Tant que son homme de main fait son boulot en temps et en heure, que la Reine ne prend pas trop d'aise au Sud et qu'il peut encore faire sauter des bombes le reste est plutôt accessoire.

« Ouais … Tu as besoin de quelque chose ? » Soupire finalement BoogieMan.
« Hm hm … » Jason plisse les lèvres, passe sa langue aux commissures et lui jette un regard par dessus son épaule. « Pop-corn et compagnie, et quelque chose à boire. C'est … soirée ciné ! »
« Ok. »

Il vient toutefois à la hauteur de son patron, lui pose une main sur l'épaule et chuchote à son oreille. Jason rit, provoquant une expression quelque peu désespérée chez son second et l'homme abdique, partant comme il est venu. Il en aura pour moins de dix minutes à revenir avec ce qu'on lui a demandé. Efficace lui, le meilleur dans son genre.

« Haa il est pire qu'un médecin de famille celui-là des fois. »

Le criminel se parle plus qu'autre chose et achève de tout mettre en place. Il connaît tout ça, trop bricoleur et habitué des machines en tout genre pour ne pas savoir comment fonctionnent ces choses passées d'époque. Enfin, télécommande en main il vient s'asseoir à côté de la blonde et pousse un long soupir en repoussant ses cheveux vers l'arrière.

« Cela étant ... Je vous serai grès de ne pas trop le provoquer. Il m'est utile, comme chacun et bien que je n'y sois aucunement attaché je préfère qu'il ait les idées claires. » Un rire, court. « Bizarrement lorsqu'il vous croise il entre dans des humeurs plutôt … noires et je suis obligé d'aller le secouer. Je me demande pourquoi tant de haine d'ailleurs. »

Pour sûr, malgré une apparente légèreté le BoogieMan est loin d'être un personnage neutre. Le Cubain oui, un véritable mur dans son genre mais le second partage avec Jason l'araignée grouillante des mauvaises idées et des plus infâmes délires. Oh ils ne partagent pas que ça d'ailleurs et on se demande encore ce qu'ils peuvent bien faire lorsque la porte se referme derrière eux … ceci dit les malheureux ayant osé trop supposer ne sont plus là pour épiloguer sur le sujet et on préfère passer outre par sécurité.
Plus étrange encore, l'attention que le Canadien porte à Jason. Quelques minutes plus tôt, il l'approchait et lui disait de se reposer aujourd'hui car l'air de rien le clown n'est pas au top de sa forme. En effet sa récente entrevue avec un certain chaperon rouge et ses escapades sous la pluie lui ont salement arrangé les poumons et deux jours plus tôt, Jason était au fond de son lit à errer dans les brumes d'une fièvre de cheval. Ça ne se voit pas, il a trop vite fait de revenir sur ses deux pieds mais tout de même … Et seul BoogieMan s'inquiète sincèrement de sa santé.

« Allez allez ! Voyons ces fameux DVD ! » Dit-t-il joyeusement en lançant le disque.

Donner le change, porter un costume, oublier les maux du quotidien n'est-ce pas ça finalement, un clown ?


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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Mar 4 Juin - 20:11

« Oh mais vous savez, ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un téléviseur ! Comme le fait de s'en servir pour autre chose que les informations remarque. »

Exactement. Calypso n'avait d'ailleurs pas de télévision dans son appartement. Pourquoi donc ? Parce que ça coûtait très cher ! Oui bon certes, il lui aurait suffit d'utiliser l'argent qu'elle gagnait ailleurs que dans les habits ou même de demander à un de ses clients de lui en fournir une mais voilà, Calypso n'en ressentait pas le besoin. C'était comme pour le téléphone portable : elle ne l'avait pas voulu d'elle-même. Pour dire vrai, c'était un de ses clients qui le lui avait offert. C'était un prototype d'essai qui n'était pas encore sorti à l'époque où il le lui avait offert et qui par la suite avait coûté tellement cher à acheter que le modèle était assez rare dans la ville. Calypso étant très mauvaise avec les technologies, elle avait dû passer presque trois semaines avant de comprendre comment la chose marchait et pourquoi on devait appuyer sur le téléphone rouge pour l'allumer. C'était un manque total de logique, non ? Enfin bref. Les portables, la Reine s'en serait bien passé. Elle préférait recevoir une jolie lettre plutôt qu'un sms de dix pages. Et puis le portable l'empêchait de vraiment se couper du monde puisqu'elle était toujours joignable. Bon certes, ça lui permettait aussi d'annuler des clients à la dernière minute et d'éviter de retourner chez elle en marchant dans le sang parce que le Quartier avait fait feu sans demander son accord... mais il n'empêche qu'à cause de ces saletés d'engins, elle devait être à l'écoute de tous les problèmes sans arrêt et devait répondre présente à chaque fois qu'il sonnait sans quoi le Nord allait paniquer bêtement. Calypso se rappelait encore la fois où elle avait oublié son portable chez elle avant de partir à l'Académie. Ça n'avait pas manqué : Sven et Adam étaient venus dans l'Académie et avaient faillis tout casser pour vérifier que la blonde était toujours vivante. C'était effrayant ce que les portables pouvaient provoquer chez les individus aussi ! A partir du moment où on ne répondait pas aux textos ou aux appels, l'individu d'en face se sentait immédiatement insulté et on avait le droit à une ribambelle de « pourquoi tu me réponds pas ?! », « tu m'en veux, hein ?! », « mais réponds moi bordel ! », « espèce de sale pute ! » et ça finissait toujours en « ah t'étais sous la douche... excuse... ». Bref c'était atrocement chiant ! Calypso trouvait que ça agissait comme un boulet au pied d'un prisonnier ! Maintenant que vous étiez fiché comme ayant un portable, vous ne pouviez pas vous en débarrasser. Insupportable ! Alors la télévision, non merci ! Calypso savait que certains dans le Quartier Nord avaient des télévisions mais elle ne les enviait pour rien au monde ! Elle préférait passer sa soirée à siroter une limonade en regardant la vue par sa fenêtre plutôt que bouffer des chips en regardant un film à la télévision ! Ça empêchait les gens de parler, ces stupides boîtes ! Alors non, Calypso ne portait pas la technologie dans son cœur mais il en fallait bien des gens comme elle ! Et puis cette haine farouche des technologies lui serait très utile dans le futur...

« Années 2000 … wah ; c'est pas jeune. J'ai hâte de découvrir le genre de trucs qu'on regardait à l'époque ! »
« Cela vous changera de ce qui passe actuellement à la télé... Au moins à l'époque, on variait un peu les programmes ! »

Oui parce que bon, actuellement les programmes étaient toujours les mêmes puisque toujours sur le gouvernement, sur la belle vie aux États-Unis, sur la Troisième Guerre mondiale etc, etc... C'était aussi une des raisons pour laquelle Calypso ne voulait pas de télévision : elle entendait suffisamment parler de Gordon à l'Académie pour ne pas, en plus, le voir tout le temps sur petit écran !
Calypso rit et son sourire ne changea pas de sens lorsque le caniche entra dans la pièce, les poings serrés comme s'il s'apprêtait à les lui foutre dans la face. Mais Calypso n'avait pas peur : Jason n'avait aucun intérêt à la tabasser à mort, surtout quand elle lui proposait un DVD amusant, et si Jason ne la voulait pas morte alors le caniche pouvait sortir de la pièce la queue entre les jambes. Oh il l'insultait de bimbo peroxydée ? Charmant... Ce caniche avait même du vocabulaire. Pour répondre à son insulte, Calypso se contenta de lui faire un clin d’œil aguicheur tout en sachant parfaitement que ça allait mettre hors de lui le caniche : ah que c'était amusant de le provoquer !

« Haa il est pire qu'un médecin de famille celui-là des fois. »

Calypso haussa les sourcils d'un air perplexe. Lui ? Médecin de famille ? Non décidément l'image du caniche déguisé en docteur était trop risible... Elle regarda Jason assembler les fils comme il aurait pu assembler une bombe et Calypso se fit la réflexion que ce clown était vraiment multifonctions. Dommage qu'il soit aussi barge...

« Cela étant ... Je vous serai grès de ne pas trop le provoquer. Il m'est utile, comme chacun et bien que je n'y sois aucunement attaché je préfère qu'il ait les idées claires. Bizarrement lorsqu'il vous croise il entre dans des humeurs plutôt … noires et je suis obligé d'aller le secouer. Je me demande pourquoi tant de haine d'ailleurs. »

Calypso étouffa un petit rire sarcastique :

« Allons ne faites pas comme si vous ne saviez pas de quoi il en retournait... Je vous rappelle que vous agissez de la même façon avec mon garde-du-corps suédois, Sven. Vous adorez le titiller et vous le mettez dans des humeurs assez semblables à celle de votre caniche. Mais bon, si c'est ce que vous souhaitez, eh bien j'arrêterais de le traiter de caniche... Ou du moins j'essayerais... Qu'y puis-je s'il a la tête de l'emploi ? »

Calypso n'était pas chez elle dans le Quartier Sud, elle le savait bien, alors elle essayerait donc de calmer ses ardeurs à l'encontre du caniche de Jason. Mais elle savait aussi qu'elle n'avait pas à essayer avec zèle puisque le clown agissait de la même façon avec Sven. Lui demander d'arrêter complètement aurait revenu à ce que lui-même agisse et ce n'était pas possible : les deux Grands aimaient trop se moquer du Second de l'autre pour ça...
Jason lança le DVD et vint s'asseoir sur le canapé où se trouvait déjà Calypso. Cette dernière le dévisageait attentivement et lorsque le générique de début commença à défiler, elle dit en souriant :

« Mon cher ami, vous ne m'avez pas l'air au meilleur de votre forme. Je vous autorise donc à placer votre tête sur mes cuisses. »

Elle décroisa les jambes pour l'occasion et lui lança un regard... vrai... Pour une fois, elle se mit à le regarder sans masque et, pour une fois, sa proposition était sincère. Elle ajouta, pour la forme et parce qu'il ne fallait pas que ça vire dans le mélo-dramatique :

« Vous savez qu'il y en a qui tuerait pour ça ! Estimez-vous chanceux que je ne vous demande pas de payer. »

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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Mer 5 Juin - 1:03



Parfois quand il n'a rien à faire -chose rare- Jason songe à qui l'entoure et se demande si finalement quelques âmes lui sont devenues indispensables. Et alors il doute ; car ces gens ne lui sont pas vitaux mais sans eux son quotidien serait tellement vide, tellement fade. Tess et son honneur, la gentille Sweety si innocente qui rit pour des bêtises, Boogie qui le suit les yeux fermés et Calypso toujours présente quand il ne l'attend pas … ils ont une place, ils ont une étiquette. Mais dans l'autre sens alors ? Pour eux qu'est-il lui ? Le clown, le barge, le fou furieux à abattre et ils seraient tous tellement ravis s'il disparaissait. Il ne les amuse pas, il les dérange et logiquement ce devrait être bien mais quand le jour se lève, qu'il regarde cette ville seul, unique paire d'yeux capables de voir le monde sous cet angle là … Il se sent …
Non mais Oh ça ne va pas bien ? Franchement il devrait arrêter de sniffer les copeaux de ferraille qui embaument l'atmosphère ! C'est mauvais pour son cerveau à force. Ou pour l'araignée qui y vit plutôt. Il secoue la tête l'air de rien, demande à la blonde de ne pas abuser de venin envers son second car après c'est à Jason de le gérer. Comment ? Oh ça … Il arrive au Canadien d'enrager et souvent c'est très laid. Barbare au point que seul Jason est en mesure de l'approcher sans risquer de perdre un bras sous le coup de sa hache et alors il frappe, lui brise un os ou deux pour lui rappeler qu'il lui appartient et qu'en aucun cas il ne peut massacrer SES abrutis d'hommes sans son accord. Et le croque mitaine baisse les yeux alors, revient sagement aux pieds de son maître même avec un genou démoli et cette dévotion est si malsaine qu'elle en a secoué plus d'un. Il lui a déjà cassé la mâchoire une fois d'un coup de batte et Boogie s'était excusé ; acceptant la punition que la troupe avait pourtant jugé disproportionnée. Horrible relation que la leur et pourtant Jason le garde à ses côtés, sait se montrer plus « humain » avec lui et partager un bon verre en évoquant les plus beaux ouvrages de la littérature. Ça ne tient pas debout, c'est fou et ça le restera.

« Oh votre nain jaune … ou géant blond c'est pareil, n'a pas grand respect pour moi je ne vais pas me priver de l'asticoter. Après tout la seule chose qui l'empêche d'essayer de me descendre c'est vous même. Cela vaut pour mon second en ce qui vous concerne c'est vrai … à la différence près que si je venais à disparaître il finirait par me suivre dans la tombe … chose que j'imagine moins de la part de votre homme. » Il lâche un rire, c'est presque mignon tiens dit comme ça. « Boogie est un psychopathe qui a passé sa vie à tuer, il ne respecte que la main qui le bride. Pensez bien que votre jolie couronne dorée l'importe aussi peu que votre quartier. Mais bon ! Rassurez vous ; il restera sage … tant que je respire. »    

Maintenant posé dans le canapé il tend un bras en avant et tire une cigarette de son paquet. Son air léger est toujours présent, cette allure décomplexée au possible avec mais il manque un peu de mordant au clown. Un peu de fatigue se fait sentir et si pour lui c'est un détail, la chose semble assez choquer la belle à sa droite pour qu'elle prenne la parole ...
Il écarquille les yeux, s'étrangle en tirant la première bouffée de tabac et se crame le pouce avec son briquet. Mettre sa tête où ? La Reine aurait-elle abusé de champignons étranges ? A-t-elle prit un bain d'opium ? Ou les deux peut-être ? C'est une blague ? Dans ce cas il devrait la noter en caractères gras sur les murs parce que pour le coup son cerveau vient de subir un bug général.

« … pardon, vous pouvez répéter je crois avoir … mal compris. »

Mais non, elle enchaîne en précisant que d'autres auraient à payer et là le balafré rit, retrouve ses humeurs et son araignée de compagnie. Il défait alors un bouton à son col, souriant et étire le bras par dessus la belle pour tirer un coussin et le poser sur ses genoux avant d'y appuyer la tête. Elle n'aimerait pas se retrouver pleine de maquillage après tout. Il lui doit bien ça en … remerciement. Ainsi fume-t-il en regardant passer le générique, n'ayant qu'à avancer la main vers le cendrier sur la table et son corps se détend lentement. C'est bizarre … ça doit être la première fois de sa vie qu'il partage ce genre d'instant. Si proche d'elle devant une pauvre télé comme un duo d'amis qui s'ennuie et qui passe le temps pluvieux comme il peut. C'est si normal … tellement pas son genre et malgré tout Jason y est bien pour cette fois.

« Hé hé … je suis certain que personne ne nous croirait si on leur racontait ça. Tant mieux remarque, j'aime bien les cachotteries ! » Il pouffe, imagine la tête de chacun et fini par rire, laissant le mégot fumant sur le bord du cendrier avant de tourner sur le dos pour capter son regard. « Avouez que ce n'est pas votre nain jaune qui regarderait ça avec vous ! Je suis presque sûr qu'on va trouver plein de vilains trucs à dire sur tout le monde ! »

Un sourire de connivence, un clin d'oeil et Jason revient sur le côté pour regarder l'écran. Quelques minutes du début où défilent des paysages d'avant et la porte s'ouvre. Voilà leur collation … Mais les pas qui s'arrêtent trop tôt font lever un sourcil à Jason.

« J'ose espérer que tu te moques de moi ? » Grince la voix du Boogieman depuis l'arrière du sofa.
« C'est moi le chef, je fais encore ce que je veux jusqu'à preuve don contraire. » Rétorque Lecter, reprenant sa clope.
« Cette … grue se moque éperdument de ton sort et tu t'étales sur elle comme si vous étiez proches ? » S'offusque le type, claquant vivement les provisions sur la table sans se soucier du fait qu'il cache à moitié l'écran.
« C'est cela oui, tu veux bien faire un pas sur le côté ? On voit plus rien ... » Boude presque Jason, la bouche plissée.
« Elle n'a de cesse de me provoquer, de chercher à t'écraser et toi tu la remercies ? Ce n'est pas elle qui t'a veillé alors que tu crachais tes poumons dans le fond de ton lit il y'a deux jours et qui t'a vu délirer avec une fièvre d'Enfer ! Réveille toi tu penses à quoi là ? »

Silence. Et celui là est de mort. La main de Jason se suspends au dessus du récipient contenant les cendres, son visage est fermé comme une porte de prison et ses yeux virent au noir d'encre. Lorsqu'il les braque sur le Canadien celui-ci recule d'un pas, tétanisé et quand son patron se lève dans une lenteur digne d'un zombie revenu d'outre tombe il perd le peu de couleurs encore accrochées à ses joues.
Il ne faut JAMAIS ; sous aucun prétexte parler de la vie de Jason. C'est une condition de sécurité, de survie surtout. Car l'homme raconte uniquement ce qu'il veut et seule sa voix peut étaler le récit des jours passés. Boogie le sait mieux que personne et il a déjà saisit que cette jalousie, cette connerie monumentale peut lui coûter cher. Lecter approche, cinq pas … quatre, trois …
Son poing vrille l'air, s'écrase sur la mâchoire du second qui n'a même pas le temps de s'écraser au sol car Jason vient d'empoigner son col de chemise pour lui asséner des coups similaires.

Quand une chaise se renverse alors que BoogieMan y échoue enfin, le chien s'enfuit et va directement se cacher près des jambes de la blonde, seule être serein qui lui inspire encore confiance dans cette pièce. Jason  saisit la télécommande, revient en arrière sur le DVD et le met en pause pendant que l'autre tousse, recrache le sang qui afflue derrière ses dents.

« Dégage. » C'est glacial. Mais pour le blessé c'est une bénédiction … il sait que Jason ne va pas le tuer. « La prochaine fois que tu oses je t'arrache la langue et te briserai les bras et les jambes. Oh mais je te garderai en vie tu me connais … Je conserve mes jouets préférés … même s'ils sont en morceaux. » Un sourire immonde, suintant de promesses mortelles.

Boogie se redresse, désorienté mais prend le temps de hocher la tête avant de partir. S'il s'éternise il y restera vraiment … il quitte alors la pièce et Jason revient à sa place. Assis cependant, le temps de calmer ses nerfs et de s'essuyer les mains sur une serviette traînant à portée. La peau de ses phalanges est à vif, il ne doute pas qu'il lui a fait très mal et qu'il lui aura peut-être même éclaté des dents mais il l'a cherché. Quelques secondes où il reste muet et enfin il reprend en main la télécommande, relance le lecteur.

« Bien ! On a un peu perdu le fil avec tout ça ! » Une bouteille de vin, il la débouche et sert deux verres, en tendant un à sa voisine. « Excusez le contretemps ma chère. »    

Contretemps … on dira cela …



Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Mer 26 Juin - 4:32

A quoi pensait Jason ? Quelles questions se posait-il ? Quels désirs soulevaient son cœur ? Pourquoi riait-il ? Pourquoi se fatiguait-il ? Pourquoi attendait-il d'être seul pour pleurer ? Pleurait-il d'ailleurs ? Avait-il des souvenirs qui le faisait sourire ? Pleurer ? Regretter ? Connaissait-il la douleur de perdre un être cher ? Pouvait-il jurer en posant la main sur son cœur qu'il n'avait jamais regretté un moment précis de sa vie ? Avait-il était battu ? Maltraité ? Avait-il connu l'amour ? Avait-il jamais été aimé ? Savait-il seulement ce que voulait dire le verbe aimer ? Avait-il déjà connu quelqu'un qui lui avait donné l'impression de ne plus toucher terre ? Avait-il déjà souffert au point de hurler de peur et de douleur la nuit ? A quoi avait ressemblé son enfance ? Avait-il eu des parents aimants ? Avait-il eut des frères et sœurs ? Avait-il eut une famille ou quelque chose s'en approchant ? Avait-il été aimé à l'école ? Était-il déjà allé à l'école d'ailleurs ? Avait-il fait face à une autorité trop puissante qui lui avait donné cette envie incessante de se rebeller ? Avait-il toujours été comme ça ou y avait-il un événement précis qui l'avait fait devenir ce qu'il était actuellement ?
Calypso vit la perplexité, l'étonnement et l'incompréhension sur le visage de Jason. Elle l'avait surpris et s'il était généralement bon pour prévoir les coups à l'avance, celui-là il ne l'avait pas vu venir. Pendant un instant elle pensa qu'il allait refuser, se la jouer clown-trop-puissant-pour-s'abaisser-à-poser-sa-tête-sur-les-cuisses-d'une-prostituée mais, étrangement, Jason se pencha vers Calypso et passa son bras derrière sa tête pour attraper un coussin qu'il posa sur les cuisses de la blonde. En regardant le clown se détendre petit à petit, Calypso s'interrogea : avait-il déjà vécu ce genre de moment ? Avait-il eut un ami avec qui partager des petits moments d'intimité comme celui-là ? Était-ce la première fois qu'il pouvait poser sa tête sur les cuisses de quelqu'un d'autre sans se poser des questions sur le risque de mourir ? Que ressentait-il actuellement, alors qu'il avait la tête posé sur les cuisses de la Reine ? Se sentait-il mal à l'aise ? Appréciait-il la chaleur s'échappant du corps de la blonde ? Savourait-il une guerre qu'il pensait avoir gagné ? Calypso n'avait aucune réponse à ses questions : non, elle ne savait pas et ne saurait jamais ce qui se disait dans la boîte crânienne de Jason et au final ça lui allait très bien comme ça. Elle n'était pas sûre d'apprécier ce que Jason dirait d'elle.

« Hé hé … je suis certain que personne ne nous croirait si on leur racontait ça. Tant mieux remarque, j'aime bien les cachotteries ! Avouez que ce n'est pas votre nain jaune qui regarderait ça avec vous ! Je suis presque sûr qu'on va trouver plein de vilains trucs à dire sur tout le monde ! »

Calypso éclata de rire mais en bonne habituée, elle rit de manière à ce que son ventre et son corps ne bougent presque pas de façon à ne pas déranger l'homme ayant la tête posée sur ses cuisses. Ses mains ne touchaient pas Jason mais pourtant elle ne le faisait pas de manière à l'écarter. Calypso ne touchait pas le clown car elle sentait qu'il ne fallait pas franchir la frontière. Ils étaient ennemis et même si en ce moment précis, elle se sentait proche et à l'aise avec Jason, ça ne saurait durer et dès que le DVD serait arrivé à sa fin, ils redeviendraient ce qu'ils avaient été : des ennemis s'affrontant silencieusement.

« Ha ça ce n'est pas Sven qui regarderait ça avec moi... De plus il ne supporte pas qu'on parle pendant un film et comment pourrais-je apprécier ce DVD sans pouvoir critiquer ? » elle baissa le regard vers les yeux de Jason qui la fixaient « et par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure : Sven ne me suivrait pas dans la tombe, non, mais il poursuivrait mon œuvre. Tuez-moi si vous le souhaitez mais vous n'arriverez pas à ébranler le Nord. A ma mort, ils continueront à poursuivre mon œuvre, ma... création... Votre Boogie suivra votre corps dans la tombe, mon Sven suivra mon esprit en vivant... C'est ce qui oppose le Nord et le Sud, c'est ce qui nous oppose mais qui finalement nous rassemble : après tout nos deux seconds nous sont entièrement dévoués... quoique le terme dévoué me paraît un peu faible... »

Jason tourna la tête et Calypso fit de même pour regarder l'écran où défilaient des jeunes filles à l'air particulièrement détestables et hurlant à tout va qu'elles voulaient être la prochaine Top Model USA. Typiquement le genre de filles qui auraient été accueillies à bras ouverts dans les USA actuels. Des gens prêts à cracher sur les voisins, à faire des coups bas, à mentir avec aplombs tout en gardant une gueule d'ange, on en avait besoin dans ce beau pays hypocrite dirigé par un certain Michael Gordon. Certaines des filles étaient particulièrement irritantes et Calypso lâcha un juron en voyant arriver une rousse se la jouant « non mais c'est moi la prochaine Top Model USA, arrêtez de chercher ! ». Tyra Banks s'apprêtait à lui lancer une réplique mordante lorsque le caniche de Jason se mit à grogner. Il montra les dents et aboya mais Calypso ne tourna pas le regard vers lui : il pouvait pisser partout pour montrer son territoire qu'elle ne s'en préoccuperait pas. Les états d'âmes du caniche ne la concernaient pas tout comme les états d'âmes de Sven ne concernaient pas Jason : à chacun le devoir de ramasser la merde de ses chiens. Pour dire vrai, Calypso ne se serait même pas retournée vers le caniche s'il n'avait pas eu la mauvaise idée de parler de la vie privée de Jason. Erreur fatale... Même Calypso savait qu'on ne devait pas parler de certaines choses concernant Jason et sa vie privée en faisait partie. Que le caniche l'insulte de grue ne l'avait même pas fait rouler des yeux : elle était habituée à ce qu'on l'insulte et la bave du crapaud n'atteignait pas la blanche colombe qu'elle était. Qu'il continue et elle lui chierait dessus de façon totalement imprévisible, comme seuls les oiseaux savaient si bien le faire....
Jason se leva lentement et le silence de mort qui régnait dans la pièce fit tourner la tête à Calypso. Ses yeux bleus se plantèrent sur la scène qui se déroulait sous ses yeux. Jason rouait le caniche de coups et à voir le géant se ratatiner devant le clown, Calypso se sentit étrangement vide. Elle aurait dû ricaner, sourire, prendre un air conquérant ou au moins apprécier le fait que son ennemi goûtait le béton. Mais non. Cette scène ne provoquait rien chez Calypso. Elle entendit un gémissement à sa droite et vit un gigantesque chien couvert de cicatrices. Il venait sûrement se réfugier vers la seule personne calme dans cette pièce mais s'il cherchait le réconfort, il s'était trompé d'adresse. Calypso lui jeta un coup d’œil mais elle ne bougea pas les mains pour le caresser, pour le rassurer, non. Les mains de Calypso étaient comme bloquées contre le canapé et furtivement, la Reine se demanda si le clown n'avait pas mit de colle sur son canapé. Elle chassa cette pensée absurde de son esprit et détourna le regard à temps pour voir Boogie quitter la pièce à reculons et Jason revenir vers elle. Son regard vide se planta sur les phalanges à vif de Jason puis sur l'écran de la télévision. Voir la rousse se faire humilier ne la réveilla pas et pendant un instant Calypso se demanda si elle allait se mettre à pleurer. Que lui arrivait-il ? Pourquoi ne réagissait-elle pas comme d'habitude ? Pourquoi ne riait-elle ? Pourquoi ne se moquait-elle pas ? Pourquoi laissait-elle Jason s'amuser tout seul ?

« Sa poitrine a été refaite. Ses lèvres aussi... Et puis la blonde la bas, je vous paris qu'elle va se mettre à pleurer en disant qu'elle a le vertige. »

Et Calypso ne put retenir un sourire moqueur lorsque ses prévisions se révélèrent être justes : décrypter les actions de sorte à savoir à l'avance ce qu'il se passerait c'était son rayon, sa façon d'être. Sa vision redevint normale et ses yeux reprirent l'éclat moqueur qu'ils avaient en temps normal : la Reine était de retour.

« La brune aux cheveux bouclés va se faire éliminer, sa photo est hideuse et elle n'arrête pas d'attaquer les autres filles. D'ailleurs la noire va se mettre à pleurer en disant que la brune arrête pas de l'humilier, Tyra va se la jouer moralisatrice et la brune va se mettre à pleurer en disant qu'elle est désolée puis elle se fera quand même foutre à la porte parce que son comportement est ''inacceptable''. »

On pouvait être impressionné car pour quelqu'un n'ayant jamais vu la chose, Calypso arrivait à décrypter l'action à l'avance et le scénario avait beau être simple comme bonsoir, la blonde parvenait à ne faire aucune faute dans ses évaluations. La Reine déplia son corps et posa sa tête sur l'épaule de Jason. Là encore ses habitudes prirent le dessus puisqu'elle posa sa tête sans pour autant y mettre tout son poids, réaction qui aurait été normale. Elle ne se posa même pas la question de la réaction de Jason : elle avait eu envie de le faire, elle l'avait fait et elle n'avait pas de raison de prendre des pincettes : ce n'était pas humilier que de poser sa tête sur l'épaule d'un autre, même quand cet autre s'appelait Jason Lecter. Mais que le clown ne s'imagine pas gagnant, qu'il ne pense pas que la Reine avait cédé, non. Calypso continua a commenter l'action, les disputes et les pleurnicheries en riant de bon cœur avec Jason : ils s'amusaient bien, on ne pouvait pas leur enlever cela. Certes, les voir aussi proches pouvait en perturber plus d'un et si on ne les connaissait pas, on aurait pu les prendre pour deux amis regardant un film. Grossière erreur car ce n'étaient pas deux amis qui regardaient un film, mais bien deux ennemis. Mais deux ennemis au repos. Deux ennemis ayant enterré la hache de guerre et ayant muselé les chiens. Le Nord et le Sud tête sur épaule, personne n'y croirait mais Calypso n'avait pas l'intention d'en parler : ce genre de moment gardait sa saveur grâce au secret, à l'excitation à l'idée qu'il y aurait peut-être une deuxième puis une troisième fois... Les deux dirigeants étaient au repos et regardaient une émission vieille de presque un siècle : il y avait de quoi rire, et c'était effectivement ce qu'ils faisaient.

Le premier épisode arriva à sa fin et la tête de Calypso quitta l'épaule de Jason. La Reine remit de l'ordre dans ses cheveux s'étira et se leva. Elle rassembla ses affaires et regarda son téléphone portable : huit appels manqués et dix nouveaux messages. Calypso soupira : les affaires reprenaient.

« Ça a été un plaisir, mon cher ami. J'espère que vous avez pu apprécier ce moment autant que moi... Je vous laisse le DVD, je pense que nous serons amené à nous revoir pour découvrir la suite des aventures des idiotes au pays de la Mode... C'est toujours un plaisir de critiquer avec vous, mon cher. »

Calypso se pencha vers Jason, posa ses lèvres sur le front du clown en un baiser doux et peu sonore. Elle laissa ses doigts frôler le visage de Jason et caresser ses cheveux verts en un geste d'une douceur presque effrayante lorsqu'on savait à qui appartenait ces lèvres et ces doigts.

« Et reposez-vous, il y a dehors des gens qui sont prêt à tout pour vous éliminer ou prendre votre place... »

Et la Reine disparue. Le sous-entendu était évident mais étrangement, il ne concernait pas la Reine elle-même. Oh bien sûr qu'elle aurait aimé que Jason arrête ses bombes et cesse de foutre le bordel mais après tout Jason était ainsi fait et pour l'instant, ça lui allait. Alors non elle ne parlait pas d'elle dans ce sous-entendu mais d'autres personnes, certaines étant bien plus proches du clown que ce qu'il pouvait imaginer. Ne jamais baisser sa garde car c'est au pied du phare que l'ombre est la plus noire...

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MessageSujet: Re: Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Poupées de plastique et commérage [PV-Jason] Icon_minitime1Mer 26 Juin - 5:33

MONSTERS


De questions en questions, aucune réponse ne serait venue. Quand Calypso demandait Jason riait et lorsque lui s’intéressait elle niait. Ils ont tout deux cette habitude à garder des portes closes toutes différentes qu’elles soient. Jason tient enfoui son passé par ignorance, par mépris tandis que la blonde le range comme on laisse un cadavre au placard en espérant qu’un jour il soit assez décomposé pour s’évaporer de lui même. Ils ne se dévoileront pas, jamais de leur propres mots et s’ils se connaissent un minimum c’est avant tout par intermédiaire. Ils s’apprennent de la bouche d’un tiers, au détour d’une circonstance souvent inopinée et ne s’apprécient pas plus qu’ils se détestent. D’ailleurs, qu’éprouvent-ils l’un envers l’autre ? Elle Reine angélique et lui Clown monstrueux n’ont tellement rien pour les rapprocher que non, ils ne pourraient pas se lier ne fut-ce de la plus pâle amitié.
Pourtant il a posé la tête sur ses genoux, s’est autorisé une approche moins formelle et a ouvert une intimité. Un rien de fierté en lui, à peine mais il ne la savoure pas. L’entrée de son second l’a poussé à réagir avec violence, avec une telle rage qu’il en ressort les mains en sang et épuisé au fond. Son air léger ne masque qu’une lassitude tellement fade que Jason ne saurait s’y attarder. Pas un remord pour lui caresser les sens, pas un œil sur le dos de l’homme qui part et pas de souvenirs marquants. Ça glisse, ça file comme le train sur les rails et il passe à autre chose quand la blonde commente. Calypso parle comme une experte et Lecter part à rire lorsqu’il la voit toucher juste. Il n’y connaît foutre rien mais s’amuse des réactions de ces filles surfaites.  

« Qu’elles sont sensibles malgré leurs grands airs, à torturer ce serait très drôle ! » Il retrouve le fond du canapé, croise les bras. « Remarque elles seraient capables de s’inquiéter de la tenue de leur mascara plutôt que de mes couteaux … très vilaine perspective ! »

Ils rient ensemble, critiquent et s’offusquent presque de l’étalage de connerie déballé devant eux. Le chien a retrouvé sa place aux pieds de son maître, l’atmosphère est détendue et quand elle pose la tête sur son épaule Jason la couve un instant du regard. Une enfant … une gamine brisée. Sous cette fille dort une petite poupée dont la porcelaine s’est fissurée depuis longtemps. Elle aura recollé les morceaux, elle aura relevé la tête et remonté la pente pour revenir à la hauteur mais plus que toute autre elle est humaine. Lecter ne relève pas, ravale sarcasmes et acide pour des jours où cette tendresse contenue n’aura plus sa place. Il n’est pas touché, pas apitoyé ou même remué des constatations tirées car c’est le passé. Le sien est mort et incinéré, il l’a laissé aux ordures depuis longtemps et fait de même pour celui de qui l’entoure. Car il est visionnaire, il est homme d’instant et d’avenir seulement. Un épisode bien court dont il ne regrette pas la fin car il y en aura d’autres … à moins que non. Il la sent se redresser, sourit en la voyant soupirer une fois son téléphone en main. Lui reste assis, un bras passé par dessus le canapé et la regarde d’un petit air dépité. Un air de dire « Porter une couronne n’est pas de tout repos hein ? ». Certes pas …

« Plaisir partagé bien entendu ! La critique est chose savoureuse en bonne compagnie. Je garde ça sous le coude et promis, je vous attends pour la suite. De même que pour vous, il n’y a personne chez moi d’assez moqueur pour rire du malheur de ces donzelles prétentieuses. »

La voilà qui revient proche, qui se penche pour poser un baiser sur son front et passer une main sur son visage grimé, effleurer ses cheveux colorés. Un sourcil levé seul témoigne de son étonnement à cette douceur éphémère mais il le prend comme ça vient, sourit plus largement en guise de réponse. Lui n’en fera rien, il ne connaît pas ces élans qui poussent le corps à manifester physiquement un attachement, une gratitude sinon. Sa dernière phrase laissée en suspend arrache un rire cette fois bien cynique au clown qui cependant le ravale rapidement et agite une main en la voyant s’éloigner.

« Vouloir n’est pas pouvoir, ne vous souciez pas … je ne suis pas assez inconscient pour me laisser tuer par des imbéciles. Portez vous bien d’ici la prochaine fois ; Oh et apportez à boire aussi ! Sinon à ce rythme nous viderons la cave à nous seuls ! »

Partie sur un sourire entendu, il s’affale sur le dos et fixe le plafond où danse le reflet de l’eau qui ruisselle sur les vitres. Un soupir file, il se lève et lisse machinalement sa chemise avant de retourner à son lit. Une sensation étrange en tête, une impression comme une voix insidieuse venue lui susurrer à l’oreille que les bonnes choses ont toutes une fin. Jason l’ignore, met cela sur le compte de sa fatigue du moment et sa voix porte, rappelle l’homme qu’il a si prestement chassé et bien sûr il revient. Blessé, témoin vivant du courroux de la bête qui lui sert de maître. Mais ce serait mal connaître Lecter de penser qu’il éprouve quoi que ce soit à la vision de son homme de main. Son égoïsme est illimité, sa possessivité disproportionnée et d’un seul mouvement de tête il l’enjoint à le rejoindre. Pourquoi ? Juste une envie, un caprice comme un autre tandis qu’il se tait et vient lover sa tête dans le creux de son cou. Ses paupières aimeraient se fermer, ses nerfs hurlent de demeurer éveiller alors il demande, pour passer le temps, comptant sur lui pour invoquer Morphée.

« La pluie … ça me donne envie de faire sauter des trucs ... »

Bah … comme beaucoup d’autres choses, non ?    


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