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A good joke
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MessageSujet: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 3 Nov - 17:45





A good joke...


La fumée monte en l'air, formant une sorte de nuage gris qui va se cacher parmi les autres nuages grisâtres au ciel. La cigarette se consume peu à peu, lâchant encore plus de gaz qui monte naturellement vers le ciel laissant son odeur bien distingue se propager aux alentours. Elle lève sa tête vers le ciel automnal, c'est-à-dire, plutôt ennuyant. Le soleil est caché et le bleu mystique camouflé. Elle baisse sa tête pour contempler du haut de son petit appartement abandonné le ghetto tout pourris et malpropre. Le vandalisme, les graffitis et le sabotage à gâter le quartier et pas qu'un peu. Même la chaise de la jeune fille est marquée d'un juron grossier probablement dessiné grâce à un couteau sur le plastique même de la chaise. En effet, ce meuble a du vécue. Il est sale, coloré, mais encore fonctionnel et c'est là l'essentiel. C'est une belle soirée qui s'amorce. Enfin, le mot est un peu abusif pour ceux qui mélangent la beauté dit normal et celle du Sud. Inutile d'expliquer que la nuance y est comme celle du blanc et du noir.

- Elle est magnifique cette vue, n'est-ce pas ? S'exclame un garçon d'une manière tout à fait inattendue. Un autre plomb de l'académie à décider de jouer les téméraires lui aussi, au grand étonnement de Lexy. Il tapote le chapeau melon de la jeune fille tout troué et couvert de poussière. C'est bien le genre de celle-ci, de prendre tout ce qu'elle trouve comme des vêtements pour ainsi les portés. Elle lâche un autre nuage de fumée avant de continuer.

- J'aime l'allure panoramique du quartier. Elle a un côté magique que je n'arrive pas à ignorer. Elle lâche un petit rire forcé, question d'avoir l'air un peu plus social que d'habitude.

- Je suis une incorrigible en ce qui concerne le tourisme. Elle demanderait bien à son compagnon de prendre la poudre d'escampette au plus vite mais ça saurait un peu idiot de sa part. C'est toujours mieux d'avoir d'être en de bonnes compagnies dans ce quartier. Le jeune homme s'accroupis près de Lexy, en regardant dans la même direction qu'elle. Comme si les deux plombs penseraient à la même chose. Ce n'est pas le cas. Le vent souffle très fort, faisant tomber le chapeau de la jeune fille et le faisant virevolter au loin. Le son produit par ce même vent est presque fantomatique, comme si des âmes se mettraient à crier en coeur.

Tu ne vas pas chercher ton chapeau ? Dit-il en levant un sourcil.

- Je l'ai trouvé quelque part et je l'ai porté seulement pour m'amuser, je m'en fiche complètement. Répond Lexy froidement avec le plus de cru dont elle peut faire preuve. Elle lâche un autre mini nuage de nicotine.

- Je suis seulement venu te dire un petit bonjour, je dois y aller. Conclut son compagnon qui semble désormais plutôt pressé.

- Va, mon ami...

[…]

Elle foule la terre d'un pas plutôt méprisant en louchant un peu partout pour s'assurer que personne pourvue de mauvaises intentions la suivent. On ne sait jamais ce qui peut se cacher dans les sombres ruelles miteuses. Il peut y avoir des anges tout autant qu'il peut avoir des monstres. Ensuite, reste à savoir si on n'est pas soi-même un monstre, une ignoble créature. Les loups ne se mangent pas entre eux, enfin c'est ce qu'on dit. Il est évident qu'on a créé cette devise avant que le trafic de drogues devient ce qu'il est aujourd'hui. Étant donné que les guerres de gang, il y en a et pas qu'un peu. Surtout depuis qu'un certain clown s'est mis en tête que tout ce qui venait d'Italie doit disparaitre. Un gros ménage d'automne, autrement dit. Main dans les poches, capuchon sur la tête, elle ressemble exactement à une jeune fille de la rue. Qui pourrait se douter que cette femme est née avec une cuillère en or à la bouche ? Personne, c'est justement ça qui est plaisant. En même temps, qui viendrait au Sud en robe et en talon aiguille ? Mis à part les idiotes égocentriques qui sont tellement meilleures que tout le monde ? Personne, encore une fois...

Tout à coup, un petit être qu'on appelle un gamin vient péter brutalement la bulle de Lexy qui retrouvait tranquillement le chemin du retour. Impertinent, il vient insulter sans scrupule la jeune fille. Il doit bien avoir sept ou huit ans, cet enfant et il connaît déjà un vaste répertoire de mots vulgaires. C'est de très mauvais goûts mais la jeune fille préfère l'ignorer, ce n'est qu'un môme après tout. Toutefois, il n'abandonne pas, si jeune encore et il veut se la jouer mâle alpha en essayant de l'intimider. Accompagné de deux autres petits enfants, ils vont toujours plus loin en moqueries. Lexy soupire un moment, avant de se retourner avec les petits qui la suivent.

- Où sont passés les bonnes manières ? Pose-t-elle avant de donner un violent coup de pied à l'entre jambe du premier à avoir commencé le bal des insultes. Il tombe par terre en pleurnichant alors que ses acolytes partent en courant. Seuls quelques passants osent regarder la scène mais en général, les gens sont totalement indifférents face à cela. De toute manière, ils avaient besoin d'une bonne correction...

Lexy marche encore et encore. Se promener dans le quartier Sud est une activité sportive beaucoup plus prolifique que le volley des plombs. Autant dire qu'il ne se passe rien au volley, le royaume incontesté des plombs. Elle passe près d'un magasin de farces et attrapes. Il y a un gros graffiti sur la vitrine mais on peut encore voir toutes les propositions de mauvais coups à faire ainsi que leur prix. La grande pancarte au-dessus du magasin est plutôt grossière et elle est tellement colorée qu'on croirait qu'une licorne arc-en-ciel aurait vomi par là. Lexy fait la lèche-vitrine un moment, pour ensuite apercevoir une chose qui ne la laisse pas de glace. Ses cheveux dorés comme le blé, ce sourire si mignon et charismatique... C'est Cook, une platine trop gentille pour être vraie. Malgré son allure angélique et sa vision des choses tout à fait naïves, la jeune plomb a toujours essayé de trouver une faille. De voir plus loin que son petit regard chou et de trouver la sournoiserie des platines en elle. Elle n'a jamais réussi jusqu'à maintenant. Elle est tellement sincère que cela en ait presque effrayant. L'adolescente ne perd plus de temps, ouvre la porte du magasin et une clochette retentit pour avertir les employés qu'un nouveau client est entré. Elle observe Cook qui pénètre dans une allée avec son habituel air enjoué. Confiante, elle l'a suit jusqu'à la retrouver dans la même section.

- Mais que vois-je ? Je ne m'attendais pas à te retrouver ici Cook ! Quel drôle de coïncidence !

Lexy prend la main de la platine, la serre en souriant bêtement comme si elle était vraiment heureuse de la voir. Comme si elles étaient des amis qui se trouvent par hasard.

- Tu sais ce qu'on dit, le monde est petit. Mais dis-moi, qu'est-ce qu'une fille comme toi fait ici ? Mis à part chercher de bonnes blagues pas chères.

Elle lâche la main de Cook avant de continuer.

- Moi aussi j'adore les farces !

Tant de sous-entendue dans une seule phrase...








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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 3 Nov - 21:48



 

Il ne fallait pas que Rebecca sache que j'étais ici. Ça non, ce serait totalement in convenable et puis je suis sûre qu'elle s'inquiéterait pour moi. Rebecca s'inquiétait toujours trop pour moi. En fait à part pour notre merveilleux Gordon le mal était partout si on suivait ces dires surtout au Sud. Mais pourtant à quoi ça sert de s'inquiéter à part ... stresser encore plus ? Stress ? Quelle chose horrible de ressentir ça ! Enfin j'imagine, je ne verrais pas pourquoi je serais stressée. Pour les résultats de quelque chose ? Je n'en vois pas l'utilité je réussis tout ou presque rien. Je ne suis pas réellement douée en cours, mais au moins contrairement à d'autres je tente de faire mon maximum. Ho vous imaginez si un jour Gordon venait me voir, moi personnellement pour me dire que ce que je fais est bien. Bon d'accord peut-être est-ce un rêve trop grand, pour moi qui suis si petite. Me remarquerait-on au milieu d'une foule ? Peut-être ou peut-être pas. Rebecca m'a bien remarqué alors je pense que ça doit être possible. En tout cas, fait irrégulier, elle n'était pas avec moi dans le Sud. En même temps ma chère et tendre dans ce quartier... ce serait pour une incroyable raison. Elle avait juré de ne plus jamais remettre les pieds ici. Mais moi c'était toute ma vie ici. Je ne savais pas si elle arrivait à comprendre ça. C'était donc pour cette raison que j'étais partie sans rien dire.

Comme une folle j'étais venus avec ma moto, qui malheureusement n'avait pas beaucoup de carburant. Étrange, certains diront de me voir, moi jeune fille sur un tel véhicule. Mais pourtant j'aimais sentir le vent dans les cheveux qui dépassaient de mon casque. Quand bien même je suivais le code de la route, il se pouvait que je dépasse un petit peu la limite de vitesse. Ouais je suis une rebelle ... mais pas trop. Le Sud n'était pas un endroit où il fallait laisser traîner son véhicule, même si vous le fermiez à clé. Revenez deux heures plus tard et elle aura disparus entièrement. J'en avais donc conclu qu'il fallait que je la gare dans un endroit où personne ne viendrait la chercher. C'est-à-dire une cabane en bois faites par Archange qui me l'avait montré. Aucune des gamins de notre connaissance osé y venir de peur de se retrouver face aux muscles de mon meilleur ami. Je la cachais donc bien que ce fut difficile vu la couleur de ma moto. Tant pis. Je mettais tout de même les trois antivols que j'avais pu trouver chez moi. Autant prendre ces précautions on ne savait jamais. Je pense que l'on se demande ce que je viens faire dans le sud si ce n'est pas pour visiter mes parents, qui soit dit en passant avait décidé de déménager ailleurs, genre dans une maison bien isolé de tout le monde. Ils m'avaient dit qu'ainsi je pourrais venir plus souvent puisque je ne venais plus dans le sud. Ma soeur elle vivait toujours dans ce quartier avec ce copain, qu'elle comptait finalement épousé, elle me l'avait dit il n'y a pas si longtemps. J'étais très heureuse pour elle et je me disais aussi que ça me permettrait de mettre une belle robe et de présenter Rebecca à ma famille, si j'arrivais à la tirer jusqu'au Sud. Elle ne saurait me refuser ce plaisir.

En réalité j'avais juste envie de me balader, de sentir l'odeur de l'essence renverser, de la cigarette et celle de la drogue, de voir les cadavres de voitures brûler et les tâches rouges qui coulaient le long du trottoir. Le sud était tellement magique comme endroit, tout pouvait absolument se passer. J'avais parfois peur de rencontrer de mauvaise fréquentations. Le viol ? J'avais déjà subi une tentative et j'avais donc décidé de garder un couteau dans mon sac, au cas où. Se faire tuer ? Les gens ne tuaient pas les gens sans raison, voyons. Ah si on disait que Jason le faisait, mais je ne pensais pas vraiment qu'il puisse le faire sur moi. Cela aurait été tellement ... j'en frissonnais. Je n'avais pas mis de talons comme certaines puisque ma maladresse faisait que je tombais à chaque fois que j'en mettais. Non je portais des chaussures à semelles compensés, mais pas trop hauts. Des noirs qui allaient parfaitement bien avec mon leggings et ma tunique aux multiples couleurs. Oui j'aimais que mes vêtements soient bien porté. Avoir peur qu'on me remarque à cause des couleurs ? Non ça ne m'était vraiment pas venus à l'esprit.

Je passais dans la rue, lorsqu'un groupe d'enfant m'interpella de moqueries. Passant à côté je leur décrochais un petit sourire, certain qu'ils avaient dû vivre quelque chose d'horrible dans leur vie pour insulter les gens comme ça. Et puis ce n'était pas à moi de dire quelque chose, mais plutôt aux adultes, qu'on appelait parents. Finalement, j'arrivais devant une vitrine pleine de couleurs. Couleurs ! Toute excité de voir enfin de magnifique choses j'entrais sans même savoir ce que contenait cette boutique. Cela aurait pu être des cadavres que j'en aurais eue que faire. Je voulais voir toutes les choses colorés. Tandis que je me promenais dans les rayons, je ne remarquais même pas le regard insistant du vendeur qui voyant après quelques minutes que je n'avais rien à voir avec les autres enfants dehors, s'en alla derrière son comptoir. Je saisis un objet lumineux qui me lança une décharge dans la main. Aïe. Mais en quelques minutes j'avais oublié la douleur, alors je pris mon courage à deux mains pour plonger l'une d'elle dans un pot. C'était froid et visqueux. J'entendis alors qu'on m'appelait Cook. Alors, ce n'était pas une amie, voix féminine donc on dit une, qui me parlait sinon elle aurait su que je n'aimais pas mon nom. Cook. Me retournant je n'eue pas le temps de reconnaître Lexy Winchester avant qu'elle me prenne la main, non immaculé du truc visqueux. Ah, mais si c'était Lexy cela expliquait tout. Je ne répondis pas à sa salutation, un peu surprise de la voir ici. Je ne sais même pas pourquoi j'étais surprise, mais je l'étais. Finalement, je m'essuyais la main sur un mouchoir dans mon sac. Lexy me tenait toujours la main, me demandant ce que je faisais ici. Je secouais la main de la plomb, heureuse qu'elle s'intéresse à moi.

« J'ai vu pleins de couleurs alors j'ai voulu rentrer.

C'est alors que je compris la suite de la phrase de Lexy. Blagues ? La plomb me lâcha la mains. Farces ? Ah oui ça expliquait pourquoi j'avais eu mal, mais ça n'expliquait pas le liquide visqueux. Stupéfaite je sortais s'en m'en rendre compte :

« Blague ? Pourquoi faire des farces ? C'est méchant de vouloir faire du mal aux gens.

J'avais les larmes aux yeux, mais je ravalais rapidement ce flot, il fallait que je me reprenne. Pour plus d'informations, Lexy et moi nous pouvons dire que nous sommes amis. Même si elle est plomb et moi une platine, je dois avouer que j'adore parler avec elle et puis si j'arrive à la faire devenir Platine je serais tellement fière de moi. Peut-être que mon rêve de rencontrer Gordon seule à seule se réalisera si j'y arrive.
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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 3 Nov - 23:57




Il faut croire que la jeune platine est intriguée par les couleurs. Comme un enfant en quête de bonbons sucrés, il va vers ce qui est le plus colorés. À la voir, Lexy fait un petit sourire gêné. Comme si elle la comprenait. Ce n'est pas le cas, mais alors pas du tout ! Toutefois, la suite lui donne envie de bondir tellement qu'elle est absurde. Non seulement elle a sous-estimé la bonté de sa compagne mais, elle n'en croit pas ses oreilles. Comment peut-on être aussi niais ? L'adolescente ne le sait pas, tout simplement. Elle qui reste un minimum alerte, ça lui semble tout à fait incroyable. Posant son bras amicalement sur l'épaule de la platine, elle reprend son énorme en riant de bon coeur, toujours en faisant semblant. Lexy a toujours été une comédienne née, c'est bien là son meilleur talent. Certes, elle est paresseuse et bonne à rien dans beaucoup de domaines mais pas pour ce qui du théâtre. Il est plus que temps de s'exercer ans cette discipline. Puis, Roger est un excellent professeur pour ce qui est du mensonge. Rester cohérente, telle est la clé d'une bonne menterie bien ficelé par les mains d'une tisseuse de toile. Une raconteuse d'histoire qui enferme sa victime dans son propre bouquin, l'emprisonnant dans sa propre histoire qu'elle pourrait écrire à sa guise. La plomb est une tordue, on ne se le cachera pas et on ne le dira jamais assez. Resserrant son étreinte, il est plus que temps qu'elle lui fournit des explications.

- Vois-tu, non seulement ce magasin est riche en couleur mais il a été créé pour accueillir les apprentis farceurs qui veulent bien rires. Tu connais le rire ? Cette incroyable exaltation de joie soudaine qui donne un sourire immédiat, tu sais à quel point c'est bon ? Je peux sembler effrayante comme ça mais ne t'y prend pas, je suis ici parce que je m'ennuyais et que j'avais envie de sourire un peu en présence de bonnes compagnies !

Elle lâche Cook pour prendre une canette décorée de multiples couleurs. Il y a du vert, du rose, du jaune, du bleu, du rouge et du mauve ! Tout ce qu'il faut pour tenir l'attention d'une fillette un peu trop niaise. Lexy prend le temps de bien montrer la canette et la tourner dans tous les sens pour qu'elle la voie dans tous les angles possibles. Elle veut s'assurer que la platine soit bien en mesure de voir l'objet tel qu'il est. Déjà qu'elle voyait les platines comme des sombres crétins finis, tout ça vient confirmer ses théories.

- Cette boite aux milles et une couleur à une fonction bien spécial. Lorsqu'on l'ouvre, des confettis vols en éclats. C'est très drôle et même si cela surprend la personne qui ouvre le cadeau de confettis. Ce n'est pas méchant, il rira avec le joueur de tours et ensemble ils auront beaucoup de plaisir ! C'est ça l'esprit des blagues !

Lexy sourit de la manière la plus innocente et sincère qu'elle peut en montrant la boite, comme si c'était une vendeuse qui essayerait de vendre les produits qu'on vend dans ce magasin. Ce qu'elle n'est pas mais tout ça l'amuse grandement. Certes, elle ment, manipule et se moque à la limite de la petite platine en pleine face mais c'est justement cela qui rend la chose si drôle et délectable. De plus, elle n'a même pas à cacher sa joie de procéder à une telle supercherie. Ce n'est pas seulement le bonheur incommensurable que de se moquer d'une fille un peu trop niaise qui lui fait cet effet mais c'est aussi une sorte de revanche. Les platines lui font la vie dure depuis des lustres, ce n'est que justice si elle leur rend la pareille. C'est justement pour ça qu'elle n'aurait aucune pitié à s'en prendre, d'une quelconque manière, à la très belle Cook. Lexy méchante ? Un peu, disons simplement qu'elle a beaucoup de défauts, plus que de qualités. Elle pointe les nombreux farces et attrapes qui s'offrent à eux. Comme si le monde des blagues s'offraient aux filles comme un immense cadeau dont elles bénéficieraient en toute liberté. Il y a de tout pour satisfaire les esprits malins et joueurs en tout genre. Plus que de simples confettis de pacotilles, il y a des faux vomis, des substances visqueuses, de petits tours à porter de main et même des trucs de magie. Tout ça à un prix moindre et dans une variété infinie de couleurs. On pourrait presque croire qu'elles sont arrivées dans un immense arc-en-ciel intérieur.

- C'est joli n'est-ce pas ? Il y a du vert, du bleu, du rouge, du jaune, du rose, de l'orange et du mauve ! J'aime tout particulièrement le mauve, c'est ma couleur fétiche. Toi, quel est ta couleur préférée ?

Que du bavardage inutile ! Qu'est-ce que ça veut dire en sommes ? Absolument rien ! Mais ce n'est que le début d'une mise en scène encore plus grande et plus désastreuse qui prend place dans la tête de Lexy comme un immense casse-tête qui se forme au fil de la conversation. La philosophe a plus que hâte de voir son oeuvre aboutir à son résultat final. Mais patience ! Elle doit attendre que sa très chère Cook lui fasse confiance ensuite tout deviendra beaucoup plus facile...








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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Jeu 7 Nov - 22:37



Lexy était une jeune fille très belle. Elle avait de magnifique cheveux et un visage très harmonieux. Évidemment je n'étais en aucun cas attirée par elle, mais je remarquais juste cette charmante personne. Elle avait des yeux très grand qui vous fixaient d'un trait et vous donnez envie de fuir. De plaisir ou de peur, au choix. Mais il est vrai que certaines filles possèdent une classe que j'aimerais tellement avoir, une aura forte qui dégagerait plus d'émotion que de simples paroles. Je dois bien l'avouer cette fille me fascinait quelque peu. Et puis elle était très intéressante lorsqu'elle ne disait rien contre Gordon. On ne parle pas de Gordon ! Quoiqu'il en soit, en tant que Plomb elle méritait ma considération et ma plus grande attention. Les platines sont la voix de la sagesse après Gordon et Roger Manesse et de nombreux profs à l'académie. Enfin nous aidons sur le droit chemin, les brebis égarées comme cette pauvre Lexy Winchester. Peut-être que si j'arrive à passer l'après-midi avec elle, elle changera d'avis sur le gouvernement. En même temps, malgré le fait que je serais déçu de n'arriver à rien, je pense que nous pouvons penser ce que l'on veut tant qu'on croit en le pouvoir bienveillant de Gordon. Elle part alors sur ce que vends le magasin. Quand j'y suis entrée il est vrai que je n'ai pas fait attention sur ce que ça vendait, mais je dois avouer que maintenant en y réfléchissant, cela explique le liquide visqueux. En effet je me demande ce que je fais ici. Mais il y avait des couleurs ! Et les couleurs c'est super. Peut-être, vendent-il même des pots de peintures, ainsi je pourrais aller repeindre les murs de certains bâtiments du Sud. Ho oui ce serait tellement beau un mélange de jaune et d'orange sur le mur si gris des maisons. Il faudrait, il faudrait. Les paroles de Lexy restent dans mes pensées. Le rire, oui évidemment que j'aime rire, c'est même une énorme source de vie qu'il ne faut pas gâcher à pleurer. Pleurer ? Mais qu'est-ce donc ? Les larmes c'est tellement triste à voir et puis on ne sait jamais comment réagir quand on en voit. Et puis elle parle de moi comme une bonne compagnie. Elle est si gentille ! Son aura est toujours présente je suis un peu perdus dans tout ça. Lexy m'effraie un peu, mais elle ne me veut pas de mal, elle veut juste être mon amie. Oui c'est ça ! Elle rigole beaucoup la jeune plomb. Et puis elle lâche la main qu'elle avait sur mise sur mon épaule. Je lui souris.

« J'aime beaucoup rire moi aussi ! Le rire c'est la vie !

Soudain la jeune fille prends une boîte pleine de jolies couleurs et me la met devant les yeux. Je me sens comme hypnotisée même si je ne perçois pas toutes les nuances. Lexy m'explique que cette boite contient des confettis qui éclateront devant la personne qui l'ouvrira. Ça fera plein de saleté par terre, mais c'est totalement inoffensif. Bonne blague en effet. Je saisis la boîte toute heureuse d'avoir trouvé dans ce magasin quelque chose qui pourrait continuer à me faire sourire et faire sourire l'autre. Ho et si je la montrais à Rebecca. Peut-être trouverait-elle ça trop brutal de recevoir des confettis sur la tête, mais je trouve que ce serait tellement adorable de voir ces petits morceaux de couleurs dans les cheveux. Une teinture ? Une teinture arc-en-ciel sur mes cheveux ? Il faudrait y penser, mais je tiens trop à ma chevelure pour l'abîmer de la sorte. Il faut être fou pour mettre du maquillage, de la laque, du gel, sécher ses cheveux. Il faut savoir rester comme nous sommes et juste mettre des vêtements pour éviter de rester dans nos tenues d'Eve ou d'Adam. Parce que, si tout le monde se baladait nus ce serait l'anarchie, l'apocalypse, la fin du monde. Gordon nu ? Nan il ne vaut mieux pas y penser ce serait vraiment trop bizarre.

« Si c'est inoffensif j'aime bien les blagues ! Sinon ça ne sert à rien. Faire du mal aux gens c'est nul et ça n'apporte rien ! Je vais prendre ça ! On sait jamais ça peut toujours servir.

Et je me retrouve là avec ma petite boîte dans les mains, une boîte de conserve certes, mais peu importe je suis contente. Ho, mais je pourrais peut-être trouver d'autres choses. Et Lexy pourra peut-être m'aider. Je prends alors conscience qu'elle m'a posé une autre question. J'étais tellement préoccupé par ma boîte que je n'ai pas tout saisit. Attendez il y avait du vert, du jaune et du rouge et couleur préférée à la fin. Oui c'est ça ! Elle m'a demandé ma couleur préférée. Panique totalement au cerveau, je ne sais pas du tout. En fait si je sais.

« Ma couleur préféré c'est le jaune ou le doré ! C'est tout rayonnant et beau ! Comme le soleil, comme les fleurs ! Comme mes cheveux ! Du jaune partout ! Tien je vais voir s'ils ont de la peinture

Je me retourne et continue vers les rangées dans le magasin. Il y a des horreurs pour une fête d'halloween. Étrange que l'on célèbre encore cette fête. Ça fait peur ! Mais avouons que c'est super de se déguiser sans que personne ne nous dise rien. Si je devais prendre un déguisement je serais une fée ou alors une princesse, ou alors un personnage de conte. Je ne sais pas il faudrait que je vois cela un de ces jours ! Je me retourne vers Lexy :

« Tu sais ce qu'ils vendent d'autres d'inoffensif ici ?

Oui j'espère au fond de moi qu'elle sera au courant de tout ce qu'il y a dans ce magasins comme si elle était la vendeuse. Je sers fort ma boîte contre mon torse en attendant une réponse positive de sa part.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Sam 9 Nov - 17:07

Elle aurait dû s'en douter. Le jaune est la couleur préférée de la platine. Comme ses beaux cheveux dorés, le soleil, les pissenlits, les fleurs jaunes et bien d'autres choses. Les paroles de la platine laissent un goût ensoleillé aux lèvres de Lexy. Le sourire est contagieux et il faut l'avouer, Cook est une personne très charismatique dans son genre. Certes, ce n'est pas une grande oratrice ni la plus populaire de tous mais elle a son petit charme naturel qui la suit partout où elle va. Peut-être parce que certaines personnes envieraient son innocence, en quelques sortes. Sa compagne explore en quête de produits inoffensifs. Alors, comme ça, on a peur de ce qui est dangereux ? Elle a presque envie de lui faire une de ces frousses de manière toute sauve inoffensive mais elle se contient. Ce n'est pas le bon moment. Elle rit de bon coeur.

- Bien sûr ! Viens je vais te montrer !

Les jeunes filles dépassent la section d'Halloween et s'introduisent plutôt vers les déguisements. C'est près des articles d'Halloween mais c'est beaucoup moins effrayant. Enfin, Lexy n'a pas réellement peur de cette fête et de tout ce qui cela implique, loin de là. Elle aime bien cette fête. Se déguiser et faire peur aux autres, c'est très rigolo. L'alcoolique fait signe à la platine de rester là où elle est avant s'enfoncer dans les costumes et accessoires. Tel un animal qui fouille dans les broussailles en quête de son prochain repas. Toutefois, ce n'est pas d'un diner qu'elle veut mais d'objet en particulier. Il y a toute sorte d'accoutrement et d'accessoire diverses. La majorité d'entre eux sont usagés ou de mauvaises qualités. Rien d'étonnant, c'est le Sud après tout. Quoique, les armes et la drogue sont bonnes dans le quartier. Bref, elle disparait complètement du champ de vue de son amie. Une immense forêt de costumes se présente à elle. Il faut croire que le magasin à accumuler une quantité ahurissante de produits. Puisqu'il n'y a rien qui puisse attiser l'attention des voleurs ambitieux, il y a eu peu de vols. Elle met la main sur des robes de princesses aux couleurs de l'arc-en-ciel. Il y en avait une pour chaque couleur qui existe. C'est tout simplement génial ! Il y a même les petites couronnes qui viennent avec ça. Lexy met la main sur le tissu d'un des déguisements, elle s'attarde d'abord sur la robe violette. Ce n'est pas de la haute couture, au contraire, c'est un produit misérable. De la poussière traîne et la couronne est en plastique mais il est recouvert d'une peinture médiocre qui donne l'illusion qu'elle est faite d'un métal précieux. La philosophe à aucune envie de dépenser ne serais-ce qu'une petite pièce de monnaie pour des objets aussi nuls. Elle ne le fera pas mais celle-ci peut toujours s'en servir tant qu'elle reste dans le magasin. Sinon, ce serait un vol. Ça ne la dérangerait pas de subtilisé un article ou deux. Il y a rien d'appétissant à prendre, de ce fait, elle s'abstient d'agir, une fois de plus. C'est malheureux qu'elle refoule ses envies comme ça. Elle n'a pas le choix sinon elle se retrouverait dans de beaux draps. Elle l'est déjà mais le gouffre qu'elle creuse deviendra seulement plus grand et s'en sortir sera que plus difficile. Elle sort du ramassis de déguisements avec deux complets de princesse entre les mains. L'un était jaune et l'autre mauve. Cook est toujours là mais celle-ci s'est éloignée. Lexy associe cela au fait que sa compagne est obnubilé par ce qui l'entoure, du coup elle ne tient pas en place. Enfin, c'est selon elle. La jeune fille ne connaît pas la platine comme Rebecca l'a connaît et Lexy ne connaît pas Rebecca comme sa Cookie. De toute manière, Rebecca est pour l'alcoolique une garce de pompons comme toutes les autres de son espèce. Elle ne voit pas ce qu'elle peut y trouver à cette fanatique qui n'a que le gouvernement à la bouche. C'est en pensant à cela qu'elle se remémore un fait qui explique tout ça. Charlotte Kennedy Cook est une platine et pour la philosophe, les platines sont tous fous alliés. Par conséquent, il est inutile de chercher plus longtemps les causes des évènements, ils sont barges et ce n'est que ça qui faut retenir. Elle avance vers sa compagne en claquant des pieds sur le sol pour qu'elle puisse bien l'entendre venir. Lexy à horreur des amis qui l'ignorent. Elle lui tend la robe jaune qui scintille lorsqu'il entre en contact avec la lumière du magasin.

- Dès que je l'ai trouvé, j'ai pensé à toi !

La plomb prend sa propre couronne de plastique aux reflets violets et la place sur sa tête.

- Je suis la princesse Winchester ! Allons essayer nos robes, très chère !

Elle prend la main de sa compagne et l'entraîne vers les cabines d'essayage. Il y a peu de clients ce soir, les cabines sont tous vides. Lexy pénètre dans l'une d'entre-elle. L'intérieur est monotone, comme toutes les cabines. Il n'y a qu'une petite tête de mort grossièrement dessiné sur l'une des parois qui rend la salle légèrement intéressante. La paresse de la philosophe la poursuit. Elle ne prend même pas le temps de se déshabiller, elle se contente que de mettre la robe par-dessus ses vêtements. Elle regarde son corps dans la glace. Son déguisement est légèrement petit pour elle. Peu importe, elle ne portera jamais ce machin à un bal. Même pas en rêve. Elle y sort et observe sa copine aussi déguisé. Sauf que sa robe, au contraire de Lexy, est trop grande pour elle.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Sam 23 Nov - 17:01



Je continue mon périple parmi les rayons du magasin toujours à la recherche d'objets intéressants que je pourrais ramener à Rebecca. Je ne sais même pas si Lexy connaît Rebecca, mais je pense que comme beaucoup de personnes c'est le cas. Comment ne pas la connaître ? Il y a parfois dans l'académie, des personnes qu'on ne peut louper comme Calypso Storm, Caleb Reed, James Millers, Rebecca Dawson, Frédéric Host et l'autre Zinc fouineur dont je ne me souviens plus le nom. D'autres passent plus inaperçu, mais il suffit d'aller les voir pour se rendre compte que ce sont des personnes géniales. De toute façon tout le monde est gentil, tout le monde est mignon et beau. Weins est une école parfaite et personne ne peut contredire ce fait-là même pas les plombs qui ne comprennent pas la magnificence de Gordon. Il faut comprendre que Weins est une chance de faire mieux que tous les autres, Gordon nous permet d'être meilleurs que tout le monde et pour cela il faut le remercier en faisant une statue de lui. Je divague dans mes pensées tout en observant les étagères où j'aperçois des choses brillantes et pleines de couleurs. C'est tellement beau comme magasins. Je me demande pourquoi je ne suis pas venus avant. Je suis déjà rentrée dans une bijouterie parce que je trouvais ça beau également et finalement je n'ai rien acheté parce que c'était trop cher. Lexy me dit alors qu'elle compte me montrer des choses. Je suis impatiente de savoir ce qu'elle va à nouveau me faire découvrir. Pour le coup dans ce magasin, elle m'apparaît comme mon maître, qui me montrera toutes les merveilles du monde. La jeune fille part devant moi, me demandant d'attendre. S'enfuyant dans un rayon et me laissant entre le rayon d'Halloween et autre chose, je sens mon esprit divaguer vers d'autres objets un peu plus loin. Mais je veux savoir tout ce qui se passe ici. Ne pas rester comme ça trop longtemps. Alors que je sens que je vais céder, Lexy revient avec deux robes et deux couronnes, respectivement violet et jaune. Me montrant celle qui ressemble à un soleil, elle me la tend me disant qu'elle avait pensé à moi en la voyant.

J'observe la robe que je tiens dans mes mains, peu m'importe que cela ne m'est pas l'air très agréable, je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux, remplis d'émotion. Oui je suis très émue que Lexy ait pensé à moi en la voyant. Elle est tellement adorable et attendrissante. Mes yeux humides se tournent vers elle lorsqu'elle me propose d'aller essayer nos robes. Oui je serais princesse. Lexy m'entraîne vers les cabines et chacune dans la sienne prenons soin de nous habiller. J'enfile ma robe. Mais les épaulettes tombent sur mes bras. Je remonte pour tenir le tissu sur ma poitrine. La traîne est beaucoup trop grande. Après les larmes de joie, je me sens triste de ne pas pouvoir me voir en princesse. Une princesse. J'en suis déjà une chez les platines, d'ailleurs on me nomme souvent comme ça. Je ne sais pas pourquoi la robe ne me va pas, surement parce que ce n'est pas de la bonne qualité, mais je suis quand même déçue. J'aurais tellement adoré ressembler à une princesse pour de vrai et voir Reb sur son beau cheval blanc qui viendrait me tirer d'ici. Rougissant et sortant cette idée de ma tête, je sors pour voir où en est Lexy. La voir dans sa robe trop petite me fait sourire. Mais le violet lui va bien c'est vrai. Le jaune sur moi rends plutôt bien aussi. Alors, me vint une idée.

« On a qu'à échanger ! Comme ta robe est trop petite pour toi et moi trop grande peut-être que ça changera ! On fait pas la même taille ! Et puis je suis sûre que le jaune t'ira à merveille.

Je file dans la cabine à nouveau et balance ma robe par-dessus pour la donner à la plomb. Je me retrouve donc en sous-vêtements, coincée entre des morceaux de tissus. J'observe mon corps un instant. Autrefois je ne l'aimais pas comme beaucoup d'autres filles. Le fait d'avoir quelqu'un dans ma vie, m'a presque retiré mes complexes parce que je sais que Rebecca m'aime comme je suis. Je reçois la robe de Lexy. Je l'enfile à nouveau. Elle est encore trop grande, mais pourtant elle me va beaucoup mieux que l'autre. Les bretelles tombent sur mes épaules, mais ce n'est pas grave et je n'arrive pas à voir mes pieds à nouveau. Je mets la couronne sur ma tête. Cela me fait bizarre de porter du violet. Malgré tout j'apprécie, c'est plutôt mignon. Et je vois déjà comment assortir cette couleur si je devais l'acheter. Ho oui il faut que je m'achète un haut violet. Et puis il faut que je m'achète de la peinture aussi. J'ai tellement de choses à faire. Mais à l'instant précis, je sors de la cabine pour attendre ma camarade. Elle n'est pas sorti. Pourquoi ? Est-elle partie pendant que je me changeais ? Non elle n'aurait pas put me faire ça. Je l'appelle alors :

« Lexy ? Ça va pour la robe ? Je peux voir ?

Et j'attends une réponse espérant ne pas parler dans le vide. Je ne reçois aucune réponse. Je saisis le rideaux pour observer la cabine. Lexy se fixe, surement sceptique de voir du jaune sur elle. Je souris à nouveau.

« Cela te va plutôt bien ! Tu es mangnifique !

Je la saisis pour lui montrer son reflet dans le plus grand miroir. J'ai toujours ma robe, mais je me sens l'âme aventureuse d'aller voir les objets brillants dans le magasin. J'ignore même si j'ai le droit d'aller me balader avec le déguisement, tant pis. Princesse Cookie se dirige vers le rayon des peintures. Jaune, violet, bleu, vert, rouge tout ce qu'il faut et ce n'est pas cher. Je reviens vers les cabines d'essayage.

« Lexy on s'habille ! Faut qu'on aille s'aventurer dans le magasin.

Et je retourne dans la cabine pour remettre mes vêtements.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Sam 23 Nov - 20:27

A good joke Tumblr_luzf4qs2Ys1qi89wco1_500

Bien sûr... Le jaune ira à merveille chez Lexy. Non, en fait elle n'aime pas le jaune et ça l'horripile rien qu'à y penser. C'est plutôt par orgueil qu'elle est aussi fermée tout d'un coup à l'idée de porter la robe dorée digne des platines. En soupirant, l'alcoolique entre de nouveau dans la cabine d'essayage. La philosophe lance d'un air lasse la robe mauve à sa compagne qui fait de même avec la robe jaune. Elle met à contrecœur le tissu puis est dégouté de voir son accoutrement. C'est équivalent à se sentir dans la peau d'un platine, c'est étrange, franchement dégradant et surtout, terriblement cliché sans oublier l'ennuie qui s'y rattache. Après d'avoir vue la petite Cook niaise adoratrice de Gordon s'habiller ainsi et cela avec un énorme sourire pour qu'ensuite elle le fasse à son tour... Elle y trouve une sorte de symbolique venant de sa part et peut-être même une forme de provocation. Qu'est-ce qu'elle veut ? Kennedy voudrait que Lexy se mettre à sa place pour qu'elle découvre à quel point c'est génial d'être dans sa peau, à quel point sa vie est meilleure que la sienne et qu'elle a tout ce qui faut pour réussir contrairement à la pitoyable vie de plomb alcoolique qu'elle mène. La jeune fille pense à cette vision exubérante des choses en regardant sa nouvelle silhouette dorée qui la dégoûte. Elle s'imagine déjà, maquiller, habillé avec une belle robe affichant les couleurs du drapeau américain en train de faire l'éloge du gouvernement et du président, à passer des heures à démontrer ses qualités dans les moindres détails au monde sans une seule fois référer ses nombreux défauts qui à son humble avis, sont plus grands que ses prétendues qualités. Où est passé la jeune plomb qui provoquait des débats à tous les platines qu'elle croise en essayant d'avoir toujours le dernier mot ? Lexy a l'impression qu'elle s'est ramollie, qu'elle a perdue sa vigueur d'en temps. Pourquoi perd-elle son temps avec Cook ? Pour la manipuler sans aucun scrupule pour ensuite la blessée ? Enfin, c'est ce qui était prévu au départ. Toutefois, l'adolescente se questionne. Dans quel but tout ça va la mener ? Tous ses mauvais coups, les bouteilles d'alcool vides qui traînent dans sa minable chambre au pensionnat, les débats philosophiques à n'en plus finir... Peut-être qu'elle... devrait penser à un avenir ? S'appliquer à l'école, devenir une jolie et aimable femme, se faire des amis et finir sa vie dans la dignité avant de mener une existence paisible... C'est lorsqu'elle entend la voix de Cook qui l'interpelle qu'elle change d'avis aussi vite qu'un bipolaire change d'humeur. Ce n'est qu'un tas de conneries, elle restera telle qu'elle est parce que c'est plus amusant que de se soumettre à un moule. Pendant un instant, elle y a vraiment pensé sérieusement à changer de vie. Une chance que la Kennedy est là pour lui rappeler que les platines sont tout simplement ridicules. Elle n'a pas envie de répondre à sa compagne sans être un peu bête. Ses précédentes pensées l'ont rendu un peu moins accueillante. Par contre, lorsque la platine entre dans la cabine avec son sourire aux lèvres en exclamant hors de tout doute qu'elle est magnifique, Lexy sait qu'elle doit se remettre en piste si elle veut continuer de paraître amical.

- Évidemment que je suis magnifique !


La philosophe n'aime pas la modestie, c'est connu. En fait, si ça lui arrive d'être modeste, c'est qu'elle ne le pense pas réellement. Caché la vérité au fond d'une poubelle crasseuse qu'on surnomme la conscience, elle le fait depuis son plus jeune âge et elle continuera jusqu'à la fin de sa vie, probablement. Lexy n'est pas aussi intelligente, belle et forte qu'elle le prétend mais elle continue de faire une croix sur l'évidence et fait croire aux autres ce qu'elle veut leur faire croire.

La jeune plomb retourne dans la cabine et enlève au plus vite cette horrible robe de platine qui ne lui va pas du tout. Déjà qu'être ami avec une platine c'est néfaste pour le cerveau, porter une robe de platine c'est carrément mortifiant. Une fois revêtue d'habits normaux, elle sort de la cabine en laissant la couronne et compagnie à l'intérieur. Il y a bien des employés dans ce magasin, ils viendront tout ranger à sa place. Puis, ce n'est pas elle qui va s'opposer contre celui ou celle qui va faire tout le boulot à sa place. Cookie pointe du doigt avec insistance le rayon des peintures. Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir d'intéressant là-dedans ? Elle suit la jeune niaise toute emballée d'aller voir les différentes peintures. Finalement, la section n'est pas si nulle. Il y a de tout pour faire des graffitis. À voir l'état du Sud, le propriétaire du magasin devrait être très riche, à force de vendre toutes ses bonbonnes de peinture aux malheureux voyous qui forment des artistes improvisées. L'art de rue, quelque chose de si disgracieux et beau à la fois. Enfin, ça dépend des graffitis et de la dextérité de l'artiste. Les mots injurieux colorés inutilement n'ont rien d'intéressant mais ceux qui expriment clairement un avis politique (souvent défavorable au gouvernement) attirent beaucoup plus l'intérêt de Lexy. C'est en regardant toutes les nuances et les éclats qui bordent les murs de la section que l'adolescente affiche un air nostalgique.

- Tu sais, il existait un temps où la communauté gay s'identifiait sous un drapeau arc-en-ciel avec autant de couleurs que les murs de cette section. On appelait cette même communauté, le LGBT. L'un de ces buts était de défendre les droits des homosexuelles. Je le sais, il y a un livre à ce sujet à la bibliothèque de l'école. Très intéressant si tu veux mon avis. Et cela existe encore mais suite aux effets de la Nanobombe, les gens avaient apparemment d'autres occupations que de se demander si c'est bien ou non de former des couples du même sexe. La communauté se reforme à ce qu'il paraît. Le gouvernement est plutôt bienveillant pour ce qui est des homosexuelles, contrairement à certaine politique d'en temps...

Elle inspire un moment avant de continuer...

- D'où je veux en venir, c'est que tout ça me rappelle toi et Rebecca. Je vous vois souvent vous tenir la main. Je connais bien Rebecca, on a eu la chance d'avoir de longues discussions philosophiques ensemble.

En fait, c'est plutôt des disputes qui gardaient un semblant de politesse. Par contre, ça sonne mieux à l'oreille de mentir à ce propos que de révéler la vérité toute crue. Rebecca Dawson et Lexy Winchester se détestent.

- Je n'ai jamais eu la chance de vivre une histoire d'amour qui semble aussi heureuse que la votre. C'est mignon de vous voir ensemble. Dis-moi, qu'est-ce que tu aimes chez Rebecca ? Ne soi pas timide si c'est plutôt intime, je garderais le secret !


La philosophe affiche un sourire innocent, comme si elle était sincèrement intéressée par l'histoire d'amour entre les deux filles. Enfin, l'avenir de leur relation n'a aucune importance pour elle. Toutefois, elle voit les possibilités que cela peut lui apporter. Et si un jour, Rebecca l'a nargue une fois de plus ? Elle pourra toujours tenter de se venger avec les bonnes cartes qu'elle aura accumulées grâce à Cook. Ça, c'est bien sûr si la platine se met à table. La vérité, c'est qu'elle trouve le couple totalement niais, soporifique et superficiel. Comme la plupart des couples qu'elle observe dans son entourage. Lexy a toujours eu une certaine aversion face à l'amour et tout ce qui accompagne ce sentiment qu'elle juge éphémère...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 24 Nov - 14:10



Je ne sais pas si Lexy s'amuse avec moi. Les gens ont eu tendance à se moquer de moi, ou pire à faire comme s'ils étaient mon ami avant de me lâcher et de me jeter des bombes à eaux sur le visage. C'était quand j'habitais dans le sud je me souviens. On m'avait bombardé d'eau, je m'étais retrouvé mouillée des pieds à la tête. Triste, j'avais faillit pleurer. Mais j'entendais les rires moqueurs de ceux qui m'avaient blessé. Tous se moquer de mon prénom, de moi-même et de mon caractère. J'avais détesté mes prénoms. Je ne les avais jamais aimés ce n'était un secret pour personne et je préférais beaucoup qu'on me donne un surnom plutôt qu'on Charlotte Kennedy Cook. Trop de souffrance entourait ces mots. Tandis que je voyais leur sourire plutôt que leur visages de tourmenteurs, j'avais commencé à sourire. À rire même. Ça m'avait libéré d'un poids. Le rire avait enlevé toute peine de mon esprit et j'aimais a le mettre sur mon visage, que j'aille bien ou non parce que je savais que je n'étais pas dans la pire situation du monde. Je savais que l'eau ça séchait et que je retrouverais mes vêtements secs plus tard. Les autres n'avaient pas compris pourquoi je riais. Ils s'étaient énervés et avait commencé à me brutaliser. Mais je souriais encore. Archange comme souvent était arrivé à ce moment-là et m'avait ramené chez moi. Je crois qu'il m'en voulait de ne rien faire contre tous ceux qui s'en prenaient à moi. Plusieurs fois il m'avait dit qu'il ne serait pas toujours là pour moi et qu'il fallait que j'apprenne à me défendre. Mais comment voulez-vous qu'une fille avec des poings ayant la force d'un canard puisse se battre contre des brutes qui passaient leur journée à faire ça. Est-ce que je pouvais considérée Lexy comme ça ? Non je sentais qu'elle m'aimait bien, qu'elle était mon amie. Tandis que je remettais mes vêtements et allait ranger le costume où je pensais que Lexy les avait pris, celle-ci pris le temps pour sortir à son tour de la cabine. Nous nous dirigeâmes vers le rayon de peinture qui m'attirait tant. J'observais toutes les couleurs chatoyantes me demandant laquelle je pourrais bien prendre. Je ne savais pas ce que j'allais faire avec mais j'avais beaucoup d'idées qui me passaient par la tête. C'était aussi une raison pour lesquelles les gens ne restaient pas longtemps avec moi, toutes mes idées devenaient souvent foireuses à un moment ou un autre. Et du coup je les mettais dans une situation horrible. On me fuyait un peu comme la peste à ce niveau-là. Parfois il arrivait que certains me tendent la main, mais quand les puissants sont contre vous, les autres évitent de se les mettre à dos également. Quelle drôle de vie qu'on peut avoir au Sud. La loi du plus fort règne.

Devant les peintures, je vis le visage de Lexy devenir plus sombre que d'habitude. Absorber dans mes contemplations je n'avais pas fait attention à ce qu'elle pourrait faire. Mais j'entendis lorsqu'elle me parla d'une communauté homosexuelle qui s'appelait LGBT. Je n'en avais jamais entendu parler. D'après ce qu'elle me racontait leur drapeau était un arc-en-ciel. Cela me plut. Mais le fait qu'elle me parle de cette orientation sexuelle, m'interpella. Est-ce qu'elle était contre le fait que je sorte avec Rebecca. Je ne m'étais jamais identifié comme homosexuelle, hétérosexuelle ou même bisexuelle. Je n'avais jamais vraiment fait attention à cela et puis on me l'avait jamais reproché. Je n'avais rien reçu sur le visage juste à cause de mes choix. Oui parce que le gouvernement de Gordon permettait que l'on soit ce qu'on voulait. Et donc je n'avais en aucun cas à me justifier. Lexy continua et m'expliqua qu'elle connaissait Rebecca, qu'elle nous avait déjà vu ensemble. Oui cela semblait logique. Elle avait eu des discussions avec ma chère et tendre ? Ho mais c'était magnifique je pourrais peut-être l'inviter à venir prendre le thé à l'appartement un jour alors. Je commençais à sourire tandis qu'elle continuait à parler. Me demander qu'est-ce que j'aimais chez Rebecca ? Cela semblait compliqué à expliquer. Exprimer mes sentiments, je n'avais jamais été doué pour ça. Je ne le faisais pas à l'oral, je le montrais en les prenant dans mes bras, en les embrassant, en souriant pour eux, en montrant à quel point j'étais heureuse avec eux. Mais mettre des mots sur ce que je ressentais me semblait une expérience douloureuse. Évidemment j'avais confiance en Lexy pour ne rien raconter à Rebecca. Et puis même si ma compagne l'apprenait au moins ce serait dit. Je regardais toujours les peintures et commençais à parler :

« Tu sais Lexy avant de rencontrer Rebecca je n'étais jamais tombée amoureuse. Je ne savais pas ce qu'étais l'amour. Pourtant, c'est un sentiment tellement rassurant que d'être aimé entièrement pour ce qu'on ait. L'amour est différent pour tout le monde, il ne vient pas de la même manière chez l'un ou chez l'autre. C'est très subjectif. Mais c'est vraiment un sentiment de plénitude et de joie constant.

Je relevais la tête, passait ma main dans ma tignasse pour faire réapparaître mon visage.

« Quand tu aimes, tu ne peux pas t'arrête de penser à cette personne. Elle occupe chacune de tes pensées. Tu te sens mal lorsque tu es loin d'elle et tu n'attends qu'une chose : pouvoir la serrer tout fort contre toi. Ce n'est pas simplement une forme d'amitié plus profonde, c'est juste un sentiment fusionnel. L'amour c'est beau.

Je tournais alors mon regard vers celui de la plomb.

« Ce que j'aime chez Rebecca ? Je ne saurais te dire exactement quoi. Je l'aime comme elle est entière. J'aime quand elle me parle de Gordon, je me sens triste lorsqu'elle fait des cauchemars, j'aime son tempérament à toutes épreuves. J'aime sa manière d'être protectrice envers moi et envers ceux qui le mérite. J'aime sa persévérance, sa fierté et son sourire. Mais j'aime aussi son visage si doux, ses yeux noisettes remplis d'une mignonne petite folie, comme parfois lorsque je vois un éclair passé dans ses yeux et j'aime lorsqu'elle commence à mettre ses idées en oeuvres. J'aime son corps et son esprit. Je l'aime en entier et même ces petits défauts, même si j'en trouve peu, comme vouloir m'empêcher d'aller au Sud, ou encore de mépriser parfois les Plombs.

J'eus un sourire un peu gêné. Je n'arrivais pas à croire que j'avais pu dire tout ça.

« Je suis désolée je ne suis pas très douée pour exprimer mes sentiments à voix haute. En tout cas j'espère que ce sentiment d'amour t'arrivera un jour, Lexy. Ça change une vie et ça vous change aussi.

Je pris alors quelques peintures, rouge, jaune, bleu, vert, et violet. Les bras chargés je me tournais vers Lexy toujours avec ce sourire qui pourrait sembler débile, mais qui reflétait simplement mon bonheur.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Sam 30 Nov - 16:50

C'est carrément vomitif. Si Lexy ne serait pas en train de jouer le rôle du gentil petit plomb qui veut tout simplement devenir ami avec une platine, elle lui aurait balancé des répliques tout aussi cinglantes les unes que les autres dans l'unique but de détruire toutes ces belles illusions. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle semble sérieusement y croire et avec force ! Elle a terriblement envie de lui donner une bonne claque au visage et de lui montrer tout le côté sombre et dramatique de l'amour qu'elle semble ignoré. La philosophe veut lui laver le cerveau, la changer pour de bon, la transformer en la même sorte de créature qu'elle est devenue. Elle est jalouse, elle envie son innocence, son sourire franc, sa beauté et ses amis. Inconsciemment, elle désire tout lui voler, tout lui prendre. Lexy est égoïste, elle prend sans rendre et elle est rarement réciproque envers les autres. Pourquoi la gentille petite blonde parfaite a le droit à tout ce qu'elle n'a pas eu ? Et là, ça n'a aucun lien avec la richesse et les biens matériels mais la question, à savoir qui possède et qui ne possède pas est plutôt d'ordre émotionnel et social. Là où Cook a un grand coeur, Lexy a de la glace en forme de grand coeur. Cela en devient presque triste pour l'alcoolique de voir un tel contraste entre eux. Elle voudrait réagir, tout de suite et maintenant, lui montrer que tous ces sentiments amoureux ne sont qu'un bref passage éphémère mais... elle ne peut pas. Pas encore, la philosophe doit apprendre à mieux la connaître, elle doit être plus près de la platine et prendre connaissance de toutes ses petites habitudes. Ce n'est pas le moment d'agir, Lexy sourit bêtement laissant son envie presque irrésistible dormir...

Les jeunes filles font le plein de peinture. La platine semble avoir une obsession maladive pour les couleurs et la philosophe entre dans sa danse sans aucun mal. Elles avancent vers la caisse puis doivent commercer. La blonde paie sans mal. Toutefois, l'alcoolique est plutôt réticente. Va-t-elle réellement sacrifier ce qui lui reste de ses précieuses économies ? Avare comme elle est, c'est une énorme décision. Avec ce qu'elle lui reste, elle pourrait très bien s'acheter quelques paquets de cigarette ou même une bouteille d'alcool et ce n'est pas négligeable ! Par contre, l'air enjoué de la petite platine qui semble sautiller sur place lorsqu'elle a finie de payer la convint, à contrecoeur bien entendu, de payer soi-même. De toute manière, l'art c'est plus constructif que la consommation mais l'art ne remplace pas le besoin, malheureusement. Elle soupire et paie à son tour...
À l'extérieur, le paysage ne s'est pas amélioré durant ces quelques minutes de petites joies que les jeunes filles ont partagés ensemble. Désastreux, lugubre et chaotique... Que serait le Sud sans ses qualificatifs qui font sa renommée ? Il fait très froid, rien d'étonnant à ce moment de l'année. Désormais, une question persiste à la tête de Lexy. Que faire de toute la peinture achetée ? Sachant très bien que cet achat ait été fait sur un coup de tête, elle regrette. Elle réfléchit un moment devant le magasin, avec la platine qui range les bonbonnes dans son sac en bandoulière plutôt modeste.

- Je connais un endroit où on pourrait s'amuser avec toutes les couleurs qu'on a trouvées ! Viens !

Ce n'est pas une bonne idée. Au contraire, c'est idiot et totalement imprudent. Alors, pourquoi l'adolescente prend-elle un risque aussi inconsidéré ? Déjà, traîné dans ce quartier mal famé peuplé de sombres personnages de toute sorte, c'est joué avec le feu, aller encore plus loin dans les méandres de ce ghetto, c'est carrément suicidaire. Mais encore, la platine la suit inconsciemment, insouciante et cela sans se poser de questions. C'est un sentiment plutôt agréable pour la philosophe de voir quelqu'un qui lui fait confiance à ce point. C'est drôle qu'elle puisse avoir autant d'influence sur une petite platine qui adore Gordon de tout son coeur. La brise donne des frissons à Lexy. Il fait de plus en plus tard, donc tout devient de plus en plus dangereux. Elles arrivent vers un coin du quartier plutôt silencieux. Il n'y a que quelques familles qui s'abritent dans les faibles maisons encore fonctionnelles. Le reste est complètement déserté. Ce n'est pas les ruines mais la ressemblance y ait frappante. L'alcoolique n'osera jamais pénétrer dans les coins totalement abandonnés du Sud. La rouille a complètement rongé les bicyclettes et les voitures démontées dans les petits jardins du peu de maison qu'il y a. Quelques lampadaires illuminent ce coin perdu. Malgré le fait qu'il soit inquiétant, la jeune fille trouve une certaine beauté dans ce funeste paysage. Nulle part ailleurs à New-York, joyaux suprême du gouvernement, on ne peut trouver de telles agglomérations. C'est si sale, si laid mais si merveilleux tout à la fois. Elle aimerait beaucoup mieux traîné au quartier Ouest mais elle n'a pas l'argent en ce moment, elle a tout dépensé pour de la peinture. Toutefois, elle compte bien profiter de ses produits. Les deux demoiselles s'enfoncent et la raison de la venue de celles-ci se présente à eux tels un énorme cadeau d'anniversaire. Un énorme bâtiment massif fait de briques s'offre à eux. Quatre étages et toutes les fenêtres sont grillées mais rouillées. Le temps aura eu à l'usure ce grand édifice qui n'est que maintenant l'ombre de son passé. Une ancienne barrière métallique semblable à ceux qui entoure certains cimetières entourent le domaine de ce qui était un ancien asile psychiatrique. Par ailleurs, un avis de démolition, probablement oublié, est attaché contre le grillage. L'asile est supposé être démoli depuis très longtemps et pourtant, elle est toujours là pour faire peur aux petits enfants et laisser planer des légendes et mystères à propos de sa sordide existence. Lexy sourit à la platine en ouvrant le lourd portail. Les gens n'ont même pas pris la peine de barrer le domaine comme il le faut...

- C'était un asile psychiatrique. J'insiste sur le passé car, aujourd'hui, ce qu'il en reste est tout abandonné et tout triste. On va aller y mettre plein de jolies couleurs !

Elle invite d'un signe de la main la platine à la rejoindre de l'autre côté de la barrière, ce qu'elle fait immédiatement. Bon sang, son plan va marcher pour une fois ! Les deux demoiselles marchent sur l'herbe morte qui était couverte de verdure. On laissait un espace vert pour que les internés puissent prendre l'air dans le temps où l'asile était encore en fonction. Une fois rendue devant la grande porte d'entrée qui est légèrement entrouverte, Lexy fouille dans le sac de sa compagne et en sort une bonbonne verte.

- Regarde, on va rendre les lieux tout souriants !

Elle bouge son bras de haut en bas pour bien mélanger la substance qu'elle en en main avant de dessiner un grossier bonhomme sourire vert et fluorescent sur la porte métallique.

- C'est tout beau maintenant ! Alors, t'es partante ?

Lexy affiche un large sourire, ce sera une longue soirée !


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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 1 Déc - 12:17



Lexy ne réponds pas à tout ce que je viens de dire. Peut-être qu'elle est tout simplement d'accord avec moi, ou alors elle n'a jamais ressenti cela et m'en veut d'en avoir parlé aussi ouvertement, ou alors elle ne veut pas me blesser en répondant une phrase méchante. L'amour est un sujet sensible. Pour certaines personne c'est tout ce qui leur reste dans le monde. Même les pires êtres humains, s'ils existent, arrivent à aimer quelqu'un. Cela tombe toujours sur le dos de quelqu'un au moment où on ne le désir pas consciemment, mais lorsqu'on en a besoin. L'amour, l'amitié ce sont des sentiments qui te permettent de te sentir moins seule le soir dans ta chambre, parce que tu sais alors que quoique tu fasses il y aura toujours quelqu'un pour venir te réconforter et briser cette triste solitude. Il ne faut pas rejeter ces amis et ceux qui vous aiment d'un amour passionnel, mais si ce n'est pas le cas de votre côté ça peut toujours aider. Ce que je me dis est peut-être un peu égoïste je crois. Disons que je dis ça dans le cas de personnes qui ne connaîtraient pas les sentiments que je viens de décrire à Lexy. J'aimerais que ça lui arrive à elle. Peut-être pas comme avec moi et Rebecca, puisque l'amour que nous partageons c'est le nôtre et pas autre chose, mais un amour comme elle pourrait en avoir, remplis de haine, de pulsions et sentiments. Oui la haine c'est étrange, parfois cette entité se marie si bien avec l'amour. Et quand je vois tout ce que déverse Lexy contre Gordon je sais qu'elle en aura pour celui qui osera l'aimer. Mais c'est un être humain avant tout et je sais qu'elle est bien capable d'aimer.

Nous nous dirigeons vers la caisse pour payer les bombes de peintures que j'ai pris. Je n'ai pas beaucoup d'argent sur moi, mais j'ai bien assez pour payer tout ça. La question qui demeurera sur les bouches de la vendeuse et de Lexy est qu'est-ce que nous allons faire de tout ça. La jeune Plomb paye ses propres bombes. Une fois fait, mon sourire toujours aux lèvres nous sortons de la boutique. Le bon vieux Sud s'offre à nous. N'allons pas nier que ce quartier a un certain charme. Certains l'appelleront ghetto, enfer et le traiteront de lugubres, désastreux et misérable. Pourtant, pour tant de gens ici ce n'est qu'un endroit comme un autre, c'est leur maison, leur chez eux et ils sont bien contents de l'avoir. N'importe qui au Sud connaît les recoins sombres, les passages qui relient les divers endroits, les bâtiments à éviter, le repère de Jason, il faut avoir vécu toute la vie pour savoir ce qui se cache derrière une belle maison, si ce n'est pas un trafic de drogue ou d'arme. Qui peut savoir si derrière le visage angélique d'un enfant on ne trouvera pas un futur tueur. Étrange. Tout dans le Sud semble écrit d'avance et tandis qu'il est possible de s'en aller pour vivre dans des quartiers plus favoriser, les gens restent ici. Je sais que certains pourraient défendre jusqu'à la mort les quatre murs et un toit qui leur servent d'abris l'hiver. N'importe qui serait prêt à sortir les armes. N'allons tout de même pas croire que tous ici sont contre notre magnifique Gordon. Il y a plusieurs sortes de population : ceux qui s'en fichent tant qu'ils peuvent avoir de quoi survivre, ceux qui insultent notre gouvernement mais n'agissent jamais, ceux qui sont contre et agissent en conséquences par de petits actions et ceux qui sont pour, mais qui ne le diront jamais. Je fais partie de ceux là, mais contrairement à tous ces traîtres moi j'ose dire ce que je pense tout haut. Et il ne m'est jamais rien arrivé ou presque.

Lexy m'explique qu'elle sait où on peut aller utiliser ces bombes de peintures. Sortant de mes rêveries je lui souri et commence à la suivre. Je ne sais pas où elle veut m'amener, mais sans aucun doute je devrais connaître l'endroit. C'est pas très compliqué de connaître bien le Sud pour moi en tout cas. Je me rends compte alors en marchant silencieusement que je ne connais pas grand-chose de Lexy. Il est très rare que je pose des questions aux autres, mais la plomb m'intrigue. Elle n'est pas du Sud ça je le sais. Ayant dix-huit ans, je l'aurais probablement remarqué. Elle ne passe pas inaperçu vraiment. Peut-être d'un autre quartier ? Mais qu'est-ce qu'elle a vécu pour en arriver là ? J ne sais pas et j'aimerais bien lui poser les questions qui pour une fois me trottent dans la tête. Mais nous arrivons ainsi dans un lieu plus silencieux que le reste du quartier. Vaguement j'essaye de me souvenir où nous sommes. Quelques habitations, des voitures aux vitres brisées, des bicyclettes vidées de toute utilisation. Ce n'est lorsque je le vois que je comprends. Nous sommes dans le quartier des ruines. De nombreuses légendes circulaient à l'école. La maîtresse, bien souvent nous disait de ne jamais mettre les pieds là-bas parce qu'on ne savait pas ce qu'on pouvait trouver. Un pari m'y avait amené, la peur m'avait emporté lorsque j'avais franchis le grillage, des bruits sourds derrière moi, des bruits de course, en un rien de temps je m'étais retrouvée seule dans le bâtiment. Deux secondes à peine et j'étais partis presque aussi rapidement d'une fusée. Je devait avoir six ans. Jeune. Aujourd'hui lorsque je voyais l'asile abandonné, lugubre, qui aurait dû être démoli, je savais que je n'aurais pas peur d'y rentrer. J'étais même au contraire d'y aller avec Lexy. Les vitres étaient cassées elles aussi. Je savais que certains gamins du quartier venaient parfois tâguer des choses juste par esprit de contradiction avec la légende, montrer qu'ils sont les plus forts et qu'ils ne sont pas des mauviettes. Lexy m'avait entraîné là et m'expliqua que c'était un asile. Oui je le savais, mais au lieu de répondre je lui souris aussi fort que je pouvais. Et puis mettre des couleurs c'était toujours bon de le faire. Franchissant le grillage, nous nous retrouvâmes devant le bâtiment ou les ruines.

Après avoir dessiné un bonhomme souriant à l'aide d'une bombe verte, Lexy se retourne vers moi pour me demander si je suis partante pour aller donner des couleurs à ce vieux bâtiment. Nous ne sommes pas hors-la-loi. Je n'ai jamais su réellement dessiner, mais je ne doute pas une seule seconde que Lexy en soit capable.

« Bien sûr ! Fis-je en souriant.

J'ouvris alors les portes du bâtiment. J'adorais toujours les anciens lieux comme ça. Je trouvais ça magnifique. Des vieux lits se trouvaient par terre, éclatés comme si des fous les avaient balancé par la porte de leur chambre. On pouvait accéder à l'étage par les escaliers qui se trouvaient à gauche et à droite de l'entrée. Mais c'était beaucoup plus intéressant de voir le rez-de-chaussé. En effet on constatait rapidement que le mur d'en face donnait sur le dehors et seuls quelques morceaux de murs restaient par-ci par là. Étrange, mais il restait toujours le comptoir d'accueil en plein milieu de la pièce, parmi tous ces lits étalés, parmi ces feuilles dispersées sur le sol. Ce paysage de désolation avait quelque chose de touchant pourtant. Pas au point de pleurer sur les pauvres aliénés qui y avaient vécu, mais juste de voir à quel point des ruines pouvaient donner un lieu d'art. Je sortis une bombe jaune et bleu de mon sac. Je m'approchais alors silencieusement, mes pas faisant un bruit sec sur les feuilles. J'avais l'impression que c'était comme un lieu solennel. Arrivé au comptoir je pris ma bombe jaune que je secouais de haut en bas pour mélanger le liquide. Je dessinais une courbe au centre du meuble. Le haut je le peins en jaune et le bas en bleu. Je mis un peu de rouge par si par là. Observant mon oeuvre j'en fus plutôt heureuse. Oui c'était simple mais beau. Une idée me traversa l'esprit. Je me retournais pour chercher Lexy du regard. Alors, je lui posais sans doute la question la plus stupide du monde :

« Tu connais Jason Lecter ? C'est un gars super connu au Sud.

De tout mon cœur je lui souriais dans l'espoir qu'elle me répondrais de manière affirmative. Et c'était probablement le cas puisque qui ne connaissait pas Jason ne tarderait pas à le rencontrer.

« Il a un maquillage spécial ! Peut-être qu'on pourrait essayer de le représenter ?

J'avais presque des étoiles qui brillaient dans les yeux, parce que oui j'adorais Jason et s'il y avait un lieu où on pouvait peindre son visage c'était bien lui. Au moins tout le monde verrait son visage souriant, heureux et gentil. Oui tout le monde verrait ce que je vois.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 1 Déc - 18:25

Finalement, Cook n'est peut-être pas la sainte platine reine de l'ordre et de la bonté humaine qu'elle pensait. C'est plutôt une gamine qui aime s'amuser, jouer et qui veut que tout le monde fasse de même dans la joie et la bonne humeur. Ça se voit dans sa façon de peinturer. Elle se divertit sans gêne, sans être aussi coincée que les autres platines comme Rebecca qui tiennent à ce que tout soit propre et beau. La blonde s'en fiche pas mal de la propreté, elle colore les lieux comme bon lui semble, et cela en dépit du fait qu'elle se salit. La peinture tâche légèrement ses vêtements. On dirait qu'une certaine Rebecca va se poser des questions... Lexy espère bien que cette garce de cheerleaders va découvrir leur petite escapade. Ainsi, la pauvre petite va paniquer et être complètement scandalisée. Dans une vision utopique, la philosophe imagine bien la petite amie de Cook se fâcher, être jalouse et défendre à sa chérie d'amour de la fréquenter, et même de lui parler, disant qu'elle est mauvaise et dangereuse... Elle ferait régner la discorde dans un couple et c'est très valorisant pour la pauvre plomb. Pour l'instant, elle ne fait que regarder sa copine se déchaîner contre le rez-de-chaussée, en riant à l'occasion. Tout va comme sur des roulettes et pour une adepte de cet idiot de Gordon, sa compagne est plutôt amusante. Une fois qu'elle a fini sa grotesque coloration des lieux, la platine vient poser ce qu'elle considère l'une des questions les plus idiotes. Assise sur un matelas miteux et troué, elle regarde Cook d'un air interloqué.

- Je sais très bien qui est Jason Lecter. C'est un noble clown...

Lexy lui lance un sourire malicieux, elle a une faveur à lui demander. L'alcoolique a une idée, une très bonne en plus de ça ! Enfin, ça peut être mal perçu pour certains mais l'adolescente est persuadée qu'elle réussira son coup. Puis, si ça la choque, ça ne l'énervera pas tant que ça. Même si Cook est une gentille, influençable et naïve platine, ce n'est pas Spencer, sa meilleure amie, elle peut très bien la remplacé par quelqu'un d'autre pris par le même hasard auquel elle a été victime précédemment.

- Donne-moi toutes les bonbonnes s'il te plait. J'ai une très bonne idée ! Par contre, tu dois rester ici, au rez-de-chaussée. J'irais à l'étage supérieur te préparer un joli cadeau rien que pour toi ! D'accord ?!

Sa copine lui donne le sac rempli de bonbonnes en souriant. C'est tout simplement parfait ! Un autre trait de personnalité que la philosophe affectionne particulièrement chez cette admiratrice du gouvernement, sa confiance aveugle envers les autres. Lexy lève la tête vers le haut, puis vers les escaliers et avancent vers ceux-ci. Avant de les monter, elle se retourne vers son amie et lui dit d'une voix douce.

- S'il y a un problème, n'hésite pas à me le dire, je reviendrais.

Au moins, s'il y a de vilains garçons qui ont eu l'idée de s'aventurer ici, elle aura de l'avance. C'est ingrat de traiter son amie comme une espèce d'alarme à agresseur mais la jeune fille a toujours été une personne très ingrate, égoïste et nombriliste...

Elle monte les escaliers. Ces pas résonnent, laissant l'écho ambiant faire son travail. C'est sale et poussiéreux. Elle y voit mille et une araignée qui vivent entre leurs toiles. Il y en a des plus grosses, des plus petites et des poilus. La philosophe n'est pas arachnophobe mais elle préfère rester à l'écart de ses créatures aux nombreuses pattes. Elles sont imprévisibles et la douleur causée par leurs morsures et poisons n'est pas à négliger. Au premier étage, il n'y a rien de bien intéressant. C'est un immense couloir. Il y a des chambres à gauche et à droite. Des anciennes ampoules sont accrochées au plafond. Certains sont carrément cassés, d'autre en bon état mais il n'y a pas d'électricité dans les environs. Lexy à appuyer une bonne dizaine de fois sur l'interrupteur, rien ne se passe, laissant la faible lumière de l'extérieur éclaircir un minimum le chemin. Une fois arrivée au milieu de ce couloir, elle pose le sac par terre. Il est plus que temps de commencer ! Elle empoigne une bonbonne de peinture blanche et fait un énorme rond blanc. Ensuite, elle donne a se rond blanc des yeux noirs, un sourire rouge et des cheveux verts. C'est une grossière représentation du tyran du Sud. Par contre, elle est certaine que celui-ci aurait apprécié le geste. Mais ce n'est pas fini, elle prend une bonbonne rouge et écrit sur le plafond, par terre et sur les murs des phrases dignes d'un clown psychopathe. Quelques ''Hahahaha'' par-ci et des ''Why so serious ?'' par-là. L'étage est couvert de ces écritures rougeoyantes et sinistres. Toutefois, ce n'est pas fini pour autant. Certes, Lexy n'a plus de peintures rouges mais elle n'a pas dessiné son dernier sourire. Elle vide les bonbonnes vertes et mauves en dessinant des sourires partout, des citations prônant le sourire et le bonheur et elle a même osé faire l'éloge de Jason Lecter en écrivant ''Jason fait la loi !'' ou ''Lecter c'est le meilleur !''. Elle ne connaît pas ce terroriste personnellement. Cependant elle en sait assez pour savoir que c'est un clown tyrannique qui dirige le Sud d'une main de fer. Puis, si Cook l'aime tant que ça, cela ne devrait pas la gêner. À voir le maquillage de ce psychopathe, Lexy en déduit qu'il doit appuyer la cause du sourire... En sommes, la jeune fille a vidé les bonbonnes rouges, vertes et mauves. Heureusement, il reste un peu de bleu, du jaune, du orange, du noir, du blanc et du rose...

La philosophe descend au rez-de-chaussée, sa copine est toujours là, à attendre patiemment son retour. Elle avait intérêt à rester à sa place, sinon la plomb lui aurait passé un savon. Après tout, elle n'a pas préparé ce cadeau pour rien et pour n'importe qui. Elle n'aurait pas fait la même chose pour Spencer, même si elle la préfère à la platine. Ce n'est pas le même genre d'amitié. La philosophe ne s'en rend pas compte mais elle s'attache peu à peu à la petite blonde naïve. Tellement qu'elle oublie que ce n'est qu'une partisane de Gordon sans pensée propre. Ses projets de manipulation n'ont plus leur place en ce moment. Lexy est tâchée de peinture. C'est pareil pour ses cheveux. Elle a laissé ses beaux vêtements en pensionnat. En fait, elle ne met jamais des habits auxquels elle tient lorsqu'elle traîne dans le Sud.

- J'ai fini ! Suis-moi !

Elles marchent ensemble dans les escaliers mais avant qu'elles arrivent définitivement au premier étage, Lexy lui demande de fermer les yeux, ce qu'elle fait sans se poser de questions, évidemment. Elle guide la platine vers le centre du couloir qui sent la peinture fraîche. Elle la place devant le portrait géant du clown.

- Ouvre les yeux !

Voilà le cadeau de Cook, un couloir clownesque rien que pour elle !

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 8 Déc - 13:08



Comme j'aurais dû m'en douter Lexy connaît Jason. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Célèbre clown, pour tout ce qu'on dit sur lui, pour les méchantes choses qu'il aurait fait. Les mères demandent à leurs enfants de ne pas s'approcher de lui, ni de son acolyte. Tout le monde a peur, tout le monde a peur de lui ou de quelque chose. Étrange sentiment de peur, que je ne connais pas lorsque je suis dans le Sud. Non en fait je pense que les gens du Sud n'ont pas peur de ce qui se passe ailleurs, surtout lorsqu'on voit que c'est bien pire ici. Mais la peur nourrit les foules et les empêche souvent de faire n'importe quoi. En fait j'ai déjà ressenti de la peur. Enfin j'ignore vraiment s'il s'agissait vraiment de ce sentiment, lorsque je voyais l'autre prêt à me faire des choses qui me perturberaient bien plus que n'importe quoi d'autre. Je ne sais pas, je n'ai jamais réfléchi à mes sentiments, cela me fait penser à la question que Lexy m'a posé tout à l'heure par rapport à l'amour où moi-même suis-je incapable de mettre des mots sur tout ça. Je ne suis pas douée pour les discours ni pour parler de ça et exprimer l'amour ou la peur se fait bien souvent avec le corps. Contrairement à beaucoup de personnes je n'ai pas peur de Jason, je le considère comme quelqu'un de bien. Ma compagne me demande de lui passer des bombes de peinture et me dit de rester ici au rez-de-chaussé. Pourquoi bougerais-je ? Je rêverais bien de venir avec elle, mais en attendant je peux très bien observer le chaos qui se trouve autour de moi. N'importe qui pourrait rentrer si on arrive à vaincre la peur, mais personne ne le fera je le sais. Ça ne servirait à rien. Je souris et lui donne mon sac. Elle part prendre l'escalier pour aller faire quelque chose de bien précis. Qu'est-ce que cela peut bien être ? Après tout peut-être qu'elle veut peindre sans moi. Je dois dessiner tellement mal qu'elle en a eu marre. Mais tout de même l'art est un objet abstrait, subjectif. Les gens ne perçoivent pas la beauté de la même manière. On peut trouver beau la désolation qui se trouve autour de moi ou la répugner. On peut apprécier de mettre des couleurs sur ces habits, ou choisir de s'assombrir quitte à passer inaperçu.

Enfin je ne sais pas quoi faire. Elle m'a demandé de rester ici, mais j'aimerais tellement aller voir les autres pièces. Avec elle ou sans elle, même si je dois avouer que sa compagnie me plaît. J'ai toujours aimé les gens qui aiment bien faire des choses auxquelles les autres ne penserait pas forcément, ou ne voudrait pas faire. Je m'assis un instant sur un vieux lit par terre. Ce n'est pas très confortable, mais ça fera l'affaire en l'attendant. Je réfléchis. Je n'ai jamais aimé ça, mais je ne peux m'empêcher. Non il faut que j'arrête. Je fixe mon regard sur les feuilles isolées par terre. Je m'allonge sur le lit, ventre contre le sommier pour pouvoir en attraper une. L'écriture est presque parti. Pourtant, on peut lire les lettres « patients », « hyperactif », « lava... ». Je n'arrive pas à lire le reste. J'aurais aimé pouvoir lire un nom et m'inventer la vie du patient. Depuis combien de temps tout ceci est ici ? Depuis combien de temps ce bâtiment tombe en ruine ? Et puis comment tout cela a pu arriver ? On n'abandonne pas un hôpital psychiatrique du jour au lendemain, même avec une faillite totale, ce serait émettre l'hypothèse de transférer des fous dans un autre endroit et le transfert risquait d'être mouvementé. Cela me rappela que l'une des prisons avait été brûlé : Pauvres criminels ! Le feu. C'est intéressant comme idée ça. Faire cramer quelque chose. Ho bien sûr il ne faut pas qu'il y ait des gens à l'intérieur. J'ai toujours adoré les gens qui fumaient, je trouvais cela classe même si je préfère vivre plutôt que de mourir à cause de toutes les cochonneries qui se trouvent dedans. Je repasse sur le dos pour fixer le plafond. Il est presque totalement en ruine et j'arrive à apercevoir le ciel. Soit le soleil se couche tôt soit il va bientôt faire nuit. Dans tous les cas, être au Sud à lui tomber est inquiétant et intéressant. Mais Rebecca s'inquiétera si je ne rentre pas assez tôt.

Lexy revient alors, quelques bonnes minutes plus tard. Du coup je n'ai pas bougé. J'ai fait comme elle a dit, respectant ce qu'elle voulait. Elle est tâchée de peinture. Je me rassis sur le lit, sentant les planches en métal qui servent de sommier sur mon postérieur. Peu confortable, essayez vous verrez. Je souris devant elle, qui me demande de la suivre. Je me lève et commence à la suivre dans les escaliers pour arriver au premier étage. Elle me demande de fermer les yeux. Je pourrais tricher, avoir peur qu'elle ne me fasse quelque chose comme me pousser dans le trou d'un mur pour que je tombe, mais je lui fais confiance. Des personnes se méfient de tout même de leurs amis, pourquoi faire ? On n'avance pas si on devient paranoïaque. Lexy me prends la main pour me guider, j'entends les feuilles qui volent légèrement par un petit vent frais, je sens l'odeur de peinture. Où suis-je ? Où m'a-t-elle amené ? « Ouvre les yeux », me souffle-t-elle. Doucement je les ouvre. Je suis dans un couloir remplis de peinture rouge, blanche et rouge. Jason. Elle a dessiné un couloir jasonesque. Comme un hommage à un être supérieur, ce qui pourrait être le cas. Je ne sais pas quoi dire. C'est tellement beau de voir des phrases à la gloire du maître du Sud. Lexy a-t-elle déjà rencontré Jason ? Un brin de nostalgie me prends lorsque je me rends compte que je ne l'ai pas vu depuis un certain temps. Mais c'est tellement beau de voir tout ce qu'elle a fait. S'il était là j'ignore ce qu'il ferait, mais sans doute serait-il heureux. Toutes ces couleurs, toutes ces phrases glorieuses. Quelqu'un viendrait qu'il nous prendrait sûrement pour des folles t'aimer tout ça. Je m'avance vers le mur presque avec tristesse et émerveillement. Je touche la peinture encore fraîche qui laisse une marque verte sur mes doigts. Alors, je souris. Je me retourne vers Lexy qui doit s'inquiéter de savoir si son cadeau me plaît.

« C'est vraiment magnifique ! Il adorait voir tout ça. Peut-être qu'il viendra un jour. Merci beaucoup Lexy.

Je reprends ma bonne humeur habituelle et sans attendre son consentement je lui saute dessus pour lui faire un câlin. Je suis beaucoup plus petite qu'elle et je ne pourrais jamais la serrer fort avec mes faibles petits bras. Elle doit être secouée de cette étreinte. Je n'ai pas pensé au fait qu'elle pourrait me repousser. Après quelques secondes, je la lâche, pleins de peintures sur mes habits. J'ai envie d'explorer le bâtiment en ruine.

« Maintenant que nous n'avons plus beaucoup de peinture, allons visiter ce qui reste de cette hôpital.

Je suis heureuse.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 8 Déc - 19:01

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Quelle est cet étrange sentiment que ressent Lexy ?! De la fierté ? Est-ce bien ça ? Ce pressentiment bizarre qu'on sent lorsqu'on arrive à créer quelque chose dont on est fier et que les autres adorent ? C'est une chose spéciale, la philosophe a rarement vécu de telles émotions. Elle n'a pas l'habitude qu'on aime ce qu'elle fait au point de juger que c'est magnifique. Elle l'a prétendue à tort qu'elle l'était il n'y a pas si longtemps que ça mais c'était purement et simplement du bluff non fondé et sans justification. Cette fois-ci, Lexy a réellement créé une immense œuvre d'art lugubre dont elle peut en tirer un maximum de fierté. Cook a raison, c'est très joli tout ça ! La philosophe lance un sourire qui est tout sauf faux contrairement aux précédents. Elle imagine les réactions des petits voyous qui iront visiter l'ancien asile et qui verront cet amas splendide colorié de mille et une façons. Seront-ils offusqués ou obnubilés par l'œuvre de son cru ? Elle n'a aucun mal à visualiser leurs visages apeurés ou au contraire amusés. Ce serait encore plus marrant si ce cher Jason Lecter viendrait y faire un tour pour voir tout ça. Ou peut-être que non. C'est pour ça qu'elle ne signe pas cet œuvre, ça pourrait lui attirer de très gros ennuis...

Un câlin. Un unique câlin d'une platine. Elle en a des frissons de dégoût. Ça allait si bien pourtant. Pourquoi vient-elle tâcher ce moment d'amitié qui commençait à ressembler à de la véritable sincérité ? Lexy déteste ce genre de câlin, Cook envahie son espace personnel, sa propre bulle. Puis, c'est carrément humiliant. Une chance que personne n'est là pour voir celle-là la prendre pour une sorte de gentille jeune fille qu'elle n'est pas en lui donnant des caresses. C'est dégoutant. L'alcoolique déteste qu'on pénètre dans sa bulle de cette manière et surtout quand c'est une platine blonde parfaitement heureuse qui est si gentille que ça semblerait ridicule de la remettre à sa place comme elle rêve de le faire aux autres gens de son espèce. Elle préfère sa confortable et dure froideur qu'à la douce, moelleuse et innocente chaleur de Cook. Qu'est-ce qu'elle a dans le crâne à la fin ? C'est si désagréable, si puéril, énervant et pourtant... Lexy reste là, à regarder la platine s'accrocher, sans même la pousser et lui dire à quel point elle déteste ça. C'est ce qu'elle aurait fait en temps normal. Ce n'est pas supposé ce passé comme ça. Lexy soupire, peut-être était-ce ça qui lui manquait depuis longtemps dans sa vie ? Un peu d'affection, de chaleur physique, de fierté, des compliments et puis quoi encore ? Cette platine est très fourbe, à un point où la philosophe se laisse presque prendre au jeu... Non, elle doit résister...

Cook lâche sa terrible étreinte de sur son corps qui était chaste de ces contacts tordus de platine, voilà une bonne chose de fait ! Lexy roule des yeux. Elle n'a même pas envie de lui faire un faux sourire, ni d'avoir l'air amical comme elle le faisait avec tant de finesses. C'est plutôt un regard froid qui attend la platine. La philosophe ne comprend pas. Elle n'arrive pas à savoir si elle est en colère ou tout simplement perturbé par ce câlin très singulier à ces yeux mais qui doit être monnaie courante pour cette petite peluche ambulante.

- Allons-y ! Déclare-t-elle d'un ton solennel.

Elle ne va tout même pas continuer à la regarder de haut avec ce regard inhabituel aux yeux de Cook mais si courant lorsqu'on connaît Lexy au quotidien. Ce regard glacial, hautain et très désagréable qu'elle jette aux gens sans vergogne et avec un malin plaisir à regarder de haut toutes les petites fourmis qui passent à l'académie. Cook découvrira surement le côté sombre de l'alcoolique mais ce n'est pas pour ce soir. Elle doit rester gentille et profiter un maximum de ce qui se présente à elle. La jeune fille se remet à sourire d'un air totalement niais, tout comme sa compagne fait naturellement...

Le deuxième étage n'est pas très différent du premier. Le couloir reste pratiquement le même, sauf qu'il y a beaucoup moins de chambres et plus de bureaux. Il y a des feuilles de papier éparpillées un peu partout, le vandalisme a sévit sur les murs mais ça n'impression guère les deux filles. Ces mécréants simplets devraient voir le bordel qu'elles ont fait aux étages précédents. Les mots vulgaires marqués au couteau ne sont rien comparés à l'art coloré des jeunes filles, ceux passés avant eux sont qu'une bande d'amateurs ! Lexy entre dans un des bureaux au hasard. Elle en a assez de traverser ce couloir ressemblant typiquement à l'autre en dessous avant sa grande transformation. Cook la suit, bien évidemment. Elle s'assit sur une chaise qui a l'étonnante faculté de tourner sur elle-même et fouille dans les papiers. Pendant ce temps, Cook s'amuse à dessiner des petits graffitis sur les murs avec le reste de la peinture. Elle n'a pas l'intention de lire tous ces rapports, enfin pas maintenant. Sur ces documents, il y a les portraits d'une bonne vingtaine d'internés, des hommes en particulier qui n'ont pas une mine très accueillante ni des visages très attirants. De toute manière, ce n'est pas ce qui l'intéresse. Il y autre chose dans la vie que le sexe et les beaux garçons. Les filles qui parlent et ne jurent que par ça donnent des envies de meurtre à Lexy. Généralement, elles sont aussi très pudiques et dédaigneuses, c'est carrément puéril aux yeux du plomb. Au moins, elle peut accorder ça à Cook, la platine n'est pas comme ces filles complètement vomitives. Premièrement, elle semble visiblement aux filles même si dans son cerveau ça n'a pas l'air de comprendre le concept d'orientation sexuelle. Deuxièmement, malgré son attitude de niaise irrécupérable, elle ne parle pas pour ne rien dire. Pour finir, l'attitude d'amoureuse naïve lui va plutôt bien contrairement à certaines personnes...

Elle fouille comme une véritable fouine dans les dossiers. Elle lit que les grandes lignes et les mots qui attirent son attention comme psychose, schizophrénie, délire, bipolarité et bien d'autres. Elle prend quelques papiers de rapport psychiatrique et les fourre dans une poche à l'intérieur de sa veste. Lexy aura de la lecture très intrigante ce soir. Toutefois, son attention est attirée vers le schéma d'une tête humaine. Ses yeux se sont adaptés à l'obscurité ambiante et une fenêtre non pas cassée mais près de l'être permet une lecture sommaire du schéma. Derrière le schéma, des étapes à suivre bien numérotées sont inscrites. Le mot lobotomie apparaît un peu trop souvent. Lexy ne sursaute pas mais en reste pas moins étonné de cette découverte. Ainsi, ces vilains psychiatres ont pratiqué des méthodes douteuses... Pour la philosophe, c'est captivant ! Elle prend le schéma, à savoir comment faire une lobotomie en vingt étapes expliquées dans un langage qui n'est pas familier. Elle arrache aussi des passages d'un dossier parlant d'un patient ayant subi une lobotomie. Il n'a pas eu de chance mais aujourd'hui ce l'est pour Lexy. Elle lance un sourire narquois lorsqu'elle ouvre un tiroir sur le bureau qui était avant fermé à clé. Cependant, aujourd'hui, la serrure est complètement défoncée. Des piquets et des marteaux dans le but de faire l'opération de la lobotomie.

- Les vilains... Murmure la philosophe.

Elle referme le tiroir et retire son regard des documents, lève la tête vers sa compagne qui a complètement décoré le bureau à sa façon. Elle lui sourit, comme toujours.

- C'est très joli Cook !

Une vraie décoratrice à la mode arc-en-ciel et ourson mignon...


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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Mer 18 Déc - 19:07



Je suis heureuse c'est vrai, mais Lexy ne semble pas avoir approuvé mon câlin. Pourquoi ce regard si glacial tout d'un coup ? Je ne sais pas. J'aurais dû réfléchir que contrairement à moi certaines personnes ne sont pas du tout tactile et refuse tout contact avec les autres même une simple tape sur l'épaule. Au fur et à mesure de cette après-midi je me rends compte que Lexy n'est pas qu'une simple Plomb qu'il faut convertir, non elle est beaucoup plus intéressante. Pourquoi ce refus d'être pris dans les bras ? Pourquoi toujours ce contrôle d'elle-même ? Pourquoi toujours une volonté de paraître bien, de toujours être la meilleure ? Elle est comme ça est même si j'adore ces côtés de sa personnalité, je me pose quand même des questions. A ce n'est pas bien pour le cerveau de vouloir tout savoir, tout comprendre. Je ne m'appelle pas Hunter Stanton, je ne rentre pas dans la tête des gens pour voir tout ce qui s'y cache. Lui c'est un vrai magicien pour ça. Lexy est très amicale, attentionnée envers moi, mais elle semble peu habituée à être aimer et à aimer en retour. Oui ça doit être ça. Qu'à-t-elle vécue dans sa vie pour être ainsi ? Je ne connais pas son histoire. Au fond je pense que Lexy avec son problème d'amour et d'amitié cherche quelqu'un qui puisse lui faire ressentir ces sentiments. Cela m'attriste de me rendre compte que même si elle le désire sûrement, elle n'accepte pas d'être aimer. C'est l'impression qu'elle me donne, peut-être que j'arriverais à la faire changer d'avis au fur et à mesure. J'ai le sensation que depuis qu'on s'est rencontré, elle a changé. Ou est-ce juste moi qui me fait des idées ? Lexy reste un mystère pour moi, mais je dois avoué que je ne comprends pas non plus pourquoi je cherche à savoir des choses si compliqués que ça. D'autant qu'elle me sourit à nouveau tandis que je gambade dans le couloir jasonesque pour aller dans d'autres pièces tout aussi géniale.

Nous montons au deuxième étage. Peu différent du premier sans les couloirs, il paraît si triste d'un coup. Non je veux retourner dans le monde des couleurs moi, je veux vivre dans un arc-en-ciel et ne plus le quitter. Yeah ! Je gambade pourtant dans le bâtiment avec mon sac qui fait un gros bruit de cloche, les bombes de peintures s'entre-choquant à chaque pas que je fais. Je me crois gamine, avec mes cheveux dorés qui sautent dans tout les sens à mesure que j'avance. J'ai envie de danser de m'émerveiller d'être dans un endroit aussi génial, avec mon legging et ma tunique au mille couleurs. J'aurais bien peur de tomber sur mes chaussures, mais tant que je ne me tord pas la cheville tout ira bien. Je pourrais glisser aussi sur l'une des feuilles sur le sols, mais alors que je m'en fiche si elles concernent un pensionnaire qui avait la schizophrénie comme maladie, je rentre dans un bureau suivant Lexy. Celle-ci s'installe nonchalamment sur une chaise perdue au milieu de la pièce. Mais moi je me vois mal m'asseoir par terre. Je jette mon sac sur le sol faisant voler quelques feuilles et prends les bombes de peintures qui restent, pour dessiner sur les murs et le bureau. Il me reste très peu de peinture. Je secoue l'une des bonbonnes cherchant que faire au juste. Je ne suis pas folle au point de mettre que Gordon est génial, je sais très bien que le Sud ne le porte pas dans son cœur. Ce serait suicidaire que de faire ça, encore plus si Jason passe. Ah s'il pouvait arriver, avec un petit sweety tout gentil tout mignon, ce serait attendrissant et génial en même temps. Cela me donne alors une idée. Avec la peinture jaune, je tente désespérément de dessiner une balançoire, puis avec du bleu je me mets à faire une grande roue, des jets d'eau et avec du rouge je fais une sorte de manège de foire. J'ai dessiné ce que je voulais avoir, ce que je me rappelais ce que j'avais envie et honnêtement cela fait du bien de pouvoir sortir tout ça. Je ne fais même pas attention au temps qui passe, ni même à ce que fait Lexy. Je suis tellement concentrée à m'appliquer que j'oublie absolument tout qui m'entoure. Oui j'oublie que le temps passe, qu'il va commencé à faire nuit et que Rebecca va s'inquiéter, j'oublie qu'il faut que j'aille chercher ma moto, et bien sûr pendant un instant toutes les questions et inquiétudes qui se posent parfois à moi, s'envolent tandis que j'ajoute de l'ombre à mes dessins. L'ombre. J’aperçois alors les rayons du soleil couchant traverser la fenêtre cassées sur le mur de gauche, qui éclaircis mes graffitis.

Observant mon œuvre, j'apprécie le commentaire de Lexy, certains qu'elle n'a absolument pas compris tout comme moi d'où viens tout ça. Oui ça arrive à tout le monde de faire des choses inconsciemment. L'impulsion est ma véritable nature, ne pas prendre en compte les risques et tout faire dans un bonheur pur quitte à tout faire foiré, afin de se mettre dans une situation pas possible. Et là si quelque chose arrivait que ce passerait-il ? Je ne sais pas. Je saisis mon sac et tandis que Lexy reste sur sa chaise, en parfaite plomb-je-m'en-foutiste-mais-ça-me-va-tellement-bien, je fuis vers le reste de l'étage. Totalement en ruine. Mais je gambade toujours tel un cerf dans une forêt de pierre, mais mon inconscience me perdra. Ne regardant pas où je mets les pieds, je marche sur un morceau de couloirs moins solide que les autres. D'un coup le sol s'effondre devant moi. Je pousse un, cri me sentait soudain tomber, mais j'ai le temps de me rattraper à l'une des barres de fer qui a entaillé ma cuisse et qui maintenant me sert de maintien. Oui les barres de fils qui servent normalement à tenir le béton en bon état, maintenant ce n'est plus le cas. Peut-être que comme l'établissement à brûlé cela a rendus le sol fragile. Je ne sais pas, mes mains glissent sentant la douleur du fer sous ma paume. Et sous moi le vide, absolument le vide de tomber sur un sol encore plus brut que ce lui du deuxième étage. Si je tombe de cette hauteur là je ne suis pas sûr de survivre. Cette partie a quand même être dû bien endommagé. Et si j'arrivais à tomber sur l'un des lits qui est tombés lors tout ce bazar ? Je me prendrais sûrement les armatures dans le ventre et mourrait sur le coup. Non il ne faut pas que je tombe. Il faut que Lexy vienne m'aider. Est-ce qu'elle a entendus que je criais ? Pourtant un cri aiguë ça s'entend loin. Je suis sûre que même si certain sont dehors ils m'ont entendus alors, qu'est-ce qu'elle fait ? Mon sac pèse sur moi. Mais je ne peux pas le détaché. Je tente de crier à nouveau, mais le son s'étouffe dans ma gorge. Reprenant mes esprits et ravalant ma salive, je tente à nouveau.

« LEXY !!

C'est absolument tout ce que je peux dire. Et j'espère qu'elle m'entendra parce que sinon je vais tomber comme une masse sur le sol. Mais si elle ne voulait pas m'aider parce que je suis une platine  qui adule Gordon ? Non je ne peux pas penser à cette hypothèse. Lexy est mon amie, elle va venir. Mais dans ma tête je prie quand même que ce soit vrai.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Mar 24 Déc - 19:17

Qu'est-ce qu'elle fait encore cette platine tellement obnubilée par Gordon et son amour pour la très déplaisante Rebecca qui la rend, du coup, tout aussi étrange qu'eux ? Elle part courir sur l'étage, telle une gamine qui gambade dans les prés. Ainsi, il n'y a pas que les psychopathes et les délinquants qui souffrent d'une terrible impulsivité. Sans oublier son ignorance phénoménale, elle en devient presque dangereuse pour sa propre personne. Cette pensée donne un sourire en coin à Lexy, c'est un des principes des maladies mentales, qu'elles fassent en sorte que le patient soit dangereux pour lui-même. Pour les autres, absolument pas. Toutefois, qu'une personne soit suicidaire sans pour autant agressif, c'est suffisant pour l'envoyer à l'asile. De toutes façons, tous en ce monde est malade dans sa tête. Il suffit d'analyser un peu et hop, une jolie maladie s'est faufilée à l'intérieur de l'âme de son prochain. Qui est Lexy pour se juger saine d'esprit ? Non seulement, elle est légèrement malade (son alcoolisme) mais elle s'assume. Incorrigible, celle-là. Cook a quitté la salle et court comme une gamine heureuse sur l'étage. La philosophe est stupéfaite devant cette réaction qui non seulement surprend par son impulsivité mais aussi par sa gaminerie incroyable. Inévitablement, l'adolescente pense que son petit commentaire positif à l'égard de son œuvre lui a provoqué une extase qu'elle n'arrive pas à contrôler. C'est tellement étrange, puéril mais si intéressant tout à la fois. Ironique, que l'alcoolique trouve une platine intéressante au point de tenter d'analyser ses réactions. Quant à elle, ses fesses sont bien à l'aise contre la chaise, il serait dommage de se lever pour rien si au final, sa compagne va revenir et lui supplié d'explorer avec elle. Elle se sent énergique ce soir, elle se lève sans aucune grâce avec la délicatesse d'un hippopotame. Elle s'étire un peu coup, comme si elle était chez elle, dans son environnement. Un asile abandonné où on a exercé d'horribles lobotomies sur les internés couvert de peinture et de dessins arborant un clown terroriste anarchiste, c'est un endroit où il fait bon vivre aux yeux entourés de cerne de Lexy. L'obscurité a soudainement pris une ampleur inespérée. Les nuages ont caché la lune, fidèle lumière qui a guidé les pas de l'alcoolique pendant cette périlleuse aventure. Ces ramassis de gaz qui flottent en l'air sont vraiment lourds ce soir. Il ne pouvait pas faire ça une fois rentrer à la maison ? Ce n'est pas le moment et surtout, ce n'est pas dans le bon quartier...

Un cri fend l'air. Un cri strident et féminin qui prononce le prénom de la philosophe à haute voix. Est-ce de frayeur ou un appelle à l'aide ? Ce hurlement n'a rien à voir avec la voix habituelle de la platine qui est si rigolote et mignonne lorsqu'elle est heureuse, ce qui doit être souvent le cas étant donner son sourire collé au visage comme si on lui avait carrément cousu une attitude. Les sens en alerte, l'alcoolique sort du bureau dont elle avait, avec la plus grande subtilité qu'elle pouvait exercer, volé de nombreux documents. Une fois arrivée au couloir, elle ne voit rien. Où est passée cette platine ? Dans les méandres obscurs, les cris vociférés de Cook résonnent tels les derniers mots d'une victime de film d'horreur. Lexy se dirige à l'aveuglette vers la provenance des plaintes de sa compagne puis s'arrête dans sa course effrénée lorsqu'un gouffre la bloque. À l'intérieur de cet immense trou béant, une fille fragile et sans défense s'accroche entre la vie et une possible mort à voir la hauteur de la chute qui l'attendrait. Devrait-elle la sauver ? C'est une question totalement inhumaine et cruelle mais après tout, c'est une platine. Ses confrères ou consœurs n'auraient aucun scrupule à laisser un pauvre plomb se balancer entre la vie et la mort alors pourquoi devrait-elle se gêner à aider celle-là ? Puis, un meurtre comme ça, elle disparait et Lexy s'en tire sans problème...

- Prends ma main !

Elle tend sa main vers la petite qui tend une barre encore en état. Enfin, ça reste à voir et la philosophe n'a pas envie d'attendre que cette barre cède. On ne sait jamais, avec ce plancher imprévisible, ça démontre l'instabilité de la structure de l'asile. Cook prend la main de Lexy et celle-ci la tire vers le haut. Si ça n'était pas une question de vie ou de mort, l'alcoolique aurait exprimé un air de dédain. On ne doit pas toucher les platines, sinon ils vont transmettent des idées gouvernementales du Saint sauveur Gordon et c'est mauvais pour la santé. Avec un effort constant, elle réussit à sortir Cook du trou dont elle est tombée. Une chance que cette poupée du gouvernement possède un poids plume, sinon ça aurait été largement plus compliqué mais Lexy dans toute sa paresse maladive trouve toujours le moment pour soupirer de fatigue. Cook se remet tranquillement de sa vilaine surprise à quatre pattes contre le plancher de l'asile, plus loin du trou alors que la philosophe est assise mais presque étendue de la façon dont elle est positionnée. C'est en la regardant qu'elle se demande pourquoi elle l'a sauvée. Après tout, dans son esprit, c'est une chouchoute du gouvernement gâté par la vie. Bref, tout ce qui la répugne. Est-ce par simple compassion pour un être humain ? Ça serait étonnant, elle qui regarde l'humanité de haut avec froideur. Peut-être que c'est la raison même de son sauvetage... Peut-être qu'au fond, Cook est si pathétique avec sa croyance en l'amour et le gouvernement, si enfantine, joyeuse pour rien et insouciante que la philosophe a développé une sorte de pitié pour elle ? Ou es-ce simplement parce que cette platine lui a donné ce qu'elle reçoit de peu de gens, la confiance et de l'importance. Pas aussi idiote que la plomb pense, cette fille. Elle est capable d'ensorcelée les gens avec son sourire niais, avant même que cette dite personne s'en rende compte. Très fourbe, le pire, Lexy ne s'en rend pas compte non plus de l'influence mutuelle qu'elles ont...

- C'est quoi ça... ?!

Une entaille à la cuisse. Génial ! Complètement désabusé, l'alcoolique a envie de lui témoigner toute son indignation face à son imprudence. Elle prend une grande respiration avant de se contenir. Un jour, ça va vraiment exploser entre ces deux-là.

- Montre-moi ta blessure, je vais voir ce que je peux faire.

Lexy n'a pas un ton rassurant. Elle ne ressemble pas aux douces infirmières pleines de dévotion pour les pauvres blessés venant à l'hôpital. En ce moment, elle a beaucoup plus l'allure d'une femme médecin improvisée qui va tenter de guérir sa patiente de n'importe quelle façon tant que ça fonctionne. Elle sort de sa veste quelques papiers mouchoirs pour éponger le sang qui coule. Pendant ce temps, Cook affiche une expression qu'elle n'arrive pas à distinguer clairement. Un mélange de tristesses et de dégoûts, en apparence.

- Il ne doit pas y avoir d'eau ici, il faudra donc aller désinfecter la blessure chez toi...

Sans aucune gêne, Lexy enlève sa veste, puis son chandail à manche longue et son t-shirt, la laissant qu'une brassière noire pour couvrir le haut de son corps. Cela peut porter à confusion mais ça n'a rien de sexuelle. À savoir si la platine aime ce qu'elle voit, ça préoccupe guère la philosophe. De toute façon, elle n'aura jamais le droit de mettre la main sur son corps. Être ce qu'on appelle des amis, pourquoi pas ? Mais ça, c'est hors de question ! Pendant que la philosophe tremble à cause du froid environnant, elle prend son t-shirt rosé et improvise un bandage sur l'entaille de la platine. Elle n'aimait pas beaucoup ce chandail de toutes manières, puis il aura toujours plus de style avec quelques gouttes de sang pour mettre un peu de couleurs sur ce vêtement monotone. Une fois la boucle bouclée, Lexy remet son chandail à manche longue et sa veste. Le t-shirt était le moins chaud et utile de ses couches de vêtements, elle l'a donc choisie pour s'en débarrasser. La philosophe se lève et aide sa compagne qui semble avoir de la difficulté et avec raison.

- C'est trop dangereux ici, on doit partir d'accord ? Je reste avec toi jusqu'à que tu reviennes à la maison en sécurité...

Elle voulait se moquer de Cook et au final elle lui vient en aide comme n'importe quel autre platine l'aurait fait. La blondinette est une vraie sorcière, qu'est-ce qu'elle lui a fait ? Elles descendent les étages tranquillement avec un peu de difficultés étant donner le handicap temporaire de la platine. Lexy ricane parfois, en voyant les grossiers dessins peinturés sur les murs de l'asile. C'est tellement drôle et sombre, un humour noir réservé aux connaisseurs. Elles quittent les lugubres murs du bâtiment, enfin sorti de cet édifice malsain où les secrets ne doivent jamais être déterrés. Foutaise, la philosophe a pris des documents et elle le vit bien. Les corbeaux croassent et le vent souffle en provoquant un bruit fantomatique. Il est plus fort et cinglant qu'avant, de quoi s'inquiéter, surtout dans le quartier Sud. La platine boite un peu mais elle semble se rétablir assez vite. Un pas à la fois, elles se plongent dans le quartier Sud tête baissée comme les insouciantes qu'elles sont...

Une présence vient interférer dans ce long retour vers la maison. Une chose dont les deux jeunes filles ont pris un malin plaisir à glorifier sans que chacune d'entre elles connaissent réellement. Ce visage blanc, ce sourire rouge complètement charcuté et ces cheveux verts dignes des grands clowns. C'est... Jason Lecter. Que fait-il ici ? Non, la question ne se pose pas, le quartier, c'est sa maison après tout. Il fallait qu'il soit là, à ce moment et en cette soirée ? Lexy louche en coin le tyran se déplacer avec sa meute, sans dire un seul mot. Elle reste naturelle et garde une respiration normale. Il ne va que passer, partir et ne plus jamais être dans le champ de vision de la philosophe. Pas si sûr de ça, car là où Lexy ne sourit pas, la très chère Cook, elle, retrouve le sourire avec une rapidité effrayante...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Ven 27 Déc - 12:23



Je vais tomber, je le sens au fond de moi et ce n'est tout simplement pas possible. Le vide s'offre à moi comme une mère rassurante, mais je n'ai pas envie d'avoir une autre mère la mienne me convient très bien. Bon certes il y a mieux mais contrairement à d'autre c'est une gentille maman. Donc non je ne me laisserais pas chavirer dans le vide. Je m'accroche comme je peux à la barre de fer, attendant que Lexy vienne me secourir si seulement elle le fait. Le sol pourrait s’effondrer d'un instant à l'autre, vu comme je suis tombée ce ne serait même pas étonnant que ça arrive. Asile super visite, mais pour l'animation on repassera. La plomb arrive quelques minutes après que j'eus poussé mon cri de désespoir. Un instant je sens dans ses yeux l'hésitation. Peut-être est-ce parce que je suis aux portes de la mort, mais je sais quand quelqu'un ne veut pas agi. Non je sais que si Lexy agit ça serait contre tout ses principes de plomb. Je n'ai rien contre ceux qui sont contre le gouvernement, je ne les comprends pas simplement. Pourtant ceux sont des hommes comme les autres, un cœur, une consciences et des mains pour soulever des objets. Lexy finalement s'accroupit pour me tendre la main qu'elle m'ordonne de saisir. Je ne refuse pas évidemment cela serait stupide de ne pas lui faire confiance. Et puis je n'ai même pas l'occasion de réfléchir. Avec difficulté je saisis la main tendue de Lexy, qui me soulève comme si j'étais un tas de plume, ce que je suis sans doute. Je n'ai aucune force en moi, je suis tellement faible lorsqu'il s'agit d'aider les gens pour porter des objets. Elle me pose sur le sol, où je m'effondre à quatre pattes. Pendant quelques minutes je tente de reprendre un rythme cardiaque normal, de ne pas penser que j'ai échapper à la mort et que j'ai été sauver par une personne qui aurait eu tout à gagné à me laisser tomber. Maintenant je ne verrais plus Lexy de la même manière, elle m'a sauver la vie au dépend de tout ces idéaux de Plomb. Je ne sais comment la remercier. J'aimerais me retourner vers elle pour lui dire que je serait éternellement reconnaissante pour ce qu'elle a fait, mais le choc a été tel que je ne sais plus quoi dire, je n'arrive pas à parler, je suis en phase 3 de panique : l'effondrement. Soudain je ressens une douleur à la jambe. En effet d'après les cris de Lexy il semblerait que je saigne. Bah une petite égratignure qui fait énormément mal quand même. Ah fichu bout de fer. Si ça se trouve ça va s'infecter, on va devoir me couper la jambe. Ah non. Phase 4 : futur évanouissement ? Mais je résiste et respire tandis que Lexy, presque aussi abasourdis que moi, tente avec acharnement de sauver ma jambe de Platine. Je ne veux même pas voir ce que ça donne cette blessure. Je sais juste que ça fait mal, que je ne peux plus parler et que je ne sais pas quoi faire pour être utile à la Plomb. Je suis réellement un boulet pour tout le monde, j'aimerai m'excusez de l'être, je sens les larmes monter  à mes yeux, douleur et tristesse mais je me contiens. Je me concentre sur ce que fait Lexy. Elle enlève sa veste, son chandail et son t-shirt, se retrouvant pas la même occasion en brassière devant moi. J'aurais très bien put ressentir quelque chose, étant apparemment homosexuelle, mais ce n'est pas le genre de fille qui m'attire, et quand bien même ce serait le cas, Rebecca hante mes pensée à chaque minutes de la journée. Lexy lui mets le t-shirt autour de ma cheville, fait un nœud, je retient une grimace de douleur. Puis mon amie remet tout les autres vêtements. Je la regarde, ouvre la bouche et bredouille :

« Mer … merci Lexy ! Je … Merci beaucoup.

C'est tout ce que j'ai envie de dire. C'est peu, mais ça ferait l'affaire. Lexy ne doit pas apprécier les grands discours pour des remerciements. Ça ne servirait à rien de toute façon. Elle me dit que c'est trop dangereux et que nous ferions mieux de sortir d'ici. Je hoche la tête de manière affirmative et fait une tentative de sourire lorsqu'elle me dit qu'elle va m'accompagner à la maison. Je ne sais même pas si je peux marcher avec tout ça. Normalement oui je pense. À l'aide de mes mains je me remets sur mes pieds, Lexy m'épaule. Je titube un petit peu, mais j'arrive à avancer lentement. Je fixe le sol pour voir où je mets les pieds ne voulant pas à nouveau tomber. Je souffre silencieusement, mais j'observe un instant le couloir jasonesque par lequel nous passons pour sortir d'ici. Si Jason voit ça un jour, il en sera heureux je pense. J'espère dirons nous. Descendant les étages avec difficultés, nous arrivons finalement à sortir du bâtiment. Les légendes pouvaient être vraies. Je ne sais pas si je rentrerais à nouveau là-dedans, ce serait triste de laisser cet asile abandonné, sans aucune vie. Mais au Sud tout peu arriver, je le sais et qui peut savoir si certains gamins ne viendront pas y faire un tour, ils verront alors nos magnifiques peintures. Peut-être même que des gens viendront régler leur affaires avec leurs voisins ici. Je souris en imaginant un gang de trafiquants prendre possession des lieux, avec de magnifiques chiens de garde noirs et des pleins d'armes à feux d'artifices. Ce serait beau et tellement tentant d'y aller. Peut-être que tout ça arrivera un jour ou l'autre. Je suit toujours Lexy. Le vent rentre dans mes cheveux. La nuit est tombée mais on entends toujours les corbeaux, habituel son du quartier avec celui bruyant des feu le soir. J'arrive à marcher, bien qu'avec difficulté, lentement le sud s'ouvre à nouveau à nous.

Alors que notre périple nous amène sur le chemin de la maison, quelqu'un s'approche dans le sens opposé. Oui c'est lui. Un visage blanc, du rouge, du vert, du noir, une stature élégante et imposante, une aura magnifique et toujours cet air de plénitude sur le visage. C'est lui c'est Jason Lecter. Lorsque j'étais venue au Sud ce jour-là j'aurais aimé le voir c'est vrai. J'avais rencontré Lexy et bien que j'avais penser au maître du Sud plus d'une fois cette après-midi, je ne pensais pas le voir ici. Et je souriais. Oui enfin je le revoyais après tout ce temps. Depuis que je vivais avec Rebecca, je n'en avais pas eu l'occasion. Il s'approche de plus en plus mais je ne peux pas résister à l'envie d'aller vers lui. J'ai totalement oublié le fait que Lexy ne connaît que son nom. Je ne pourrais pas dire que je le connais personnellement, mais c'est tout comme. Tentant vainement de courir, chose impossible et vaine, je me dirige vers le Tyran du Sud, toute sourire.

« JASON !! criais-je pour qu'il me voit.

Oui j'ai envie de courir vers lui pour me jeter dans ses bras heureuse de retrouver mon partenaire de plan foireux, mais je me retient. Nous ne sommes pas entre nous. Mais j'espère qu'il m'a vu c'est tout ce que je demande. Oui ça doit bien être le cas. Une blonde platine ainsi dans le Sud ça ne passe pas inaperçu.

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Jason
Jason Lecter
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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 29 Déc - 0:51


L’insomnie est une plaie. Elle s’infecte, elle bouffe le corps jusqu’à la rupture et empoisonne l’esprit. Il l’a su à de nombreuses reprises déjà, le vit à nouveau depuis ses déboires avec la mafia. Il pourrait vouloir, le Clown est juste incapable de fermer l’oeil plus de cinq minutes. Des images agressent ses rétines à peine le voile de ses cils abattu et le goût des cendres, du sang lui envahie la bouche. La vengeance est faite, l’histoire ancienne désormais cependant en lui même quelque chose s’est déglingué. Un peu plus un peu moins dira-t-on, quelle différence cela peut-il faire ? C’est comme être tombé dans un puit tellement profond qu’on ne voit plus aucune lumière ; arrivé un certain stade on ne compte plus parce ça ne change plus rien. Qu’il devienne plus cinglé, qui le verra ? Du point de vue de l’opinion publique il est déjà irrécupérable.

Avoir visité cette vieille église, ces catacombes et rencontré ce prêtre a occupé une autre de ces nuits loin de Morphée et Jason Lecter ne semble guère affligé, comme à son habitude. Les stigmates d’un passage par une maison des horreurs, par une fournaise lui collent à la peau mais il avance, il balade, la meute sur ses talons et leur souffle à tous blanchit par la froideur nocturne. La neige danse et s’accumule de plus belle sur les trottoirs, l’hiver est tellement précoce cette année. Au Sud, par là où il revient Lecter se surprend à peine à marquer des pauses régulières afin d’observer cette partie du quartier tellement peu fréquentée que la parure blanche n’est pas autrement dérangée que par les chats errants et quelques âmes en peine qui ne savent où aller. C’est sinistre, c’est mort, avec ces arbres nus et le gris des façades. Il sourit pourtant... Bah, le contraire est trop rare. Les chiens profitent lorsque les espaces s’évasent et leur permettent de courir, de jouer à l’exception du molosse qui cale son pas sur le rythme de son maître, levant le nez quand un corbeau croasse. Le balafré tire sur une autre cigarette, gratifie régulièrement l’animal et s’en retourne vers son antre sans empressement, sans déprime, sans rire... à croire que cette apaisante promenade suffit à recharger ses batteries.

Puis revoilà les rues, revoilà la vie au Sud lorsque la nuit tombe. Se rapprochent les couleurs criardes des néons publicitaires, la musique tapageuse des bars en tout genre, le ronronnement de quelques moteurs et le claquement des talons hauts sur lesquelles bien trop de jambes s’élèvent. Un reniflement amusé, un rire cynique qui lui traverse la gorge à la même allure qu’un nuage bleuté et Lecter s’arrête. On vient de hurler son nom où il l’a rêvé ? Personne jamais n’ose l’interpeller et c’est loin d’être parce qu’il l’interdit, on préfère seulement passer inaperçu à ses yeux noirs logiquement. Une silhouette approche, le Clown hausse un sourcil et débarrasse lentement ses lèvres de la cigarette à sa vue. Inutile de dégainer une arme, il n’a pas besoin d’autre chose qu’un sourire de circonstance, amusé. « Sweetie ; mais en voilà une surprise ! » Lance-t-il avec enthousiasme, ouvrant les bras à la jeune fille et l’enlaçant une fois qu’elle se trouve à sa hauteur.
Jason n’a jamais été grand fanatique des démonstrations d’affection à moins qu’elles soient les siennes : tordues. Mais dans le cas de cette fille... c’est aussi évident que tendre les bras à un chiot heureux de retrouver son maître après sa journée de travail. Elle n’a aucune volonté de nuire, une pure et innocente comme on en voit bien peu et qui ne sait tout simplement pas mentir. Elle l’a informé un temps, sur tout et rien à l’époque où elle résidait au Sud mais selon Alonso, elle n’y vit plus depuis un bon moment. Est-il heureux de la revoir ? Plus ou moins, elle a toujours été rafraîchissante et jamais du genre à pinailler s’il proposait un jeu un brin suicidaire. Cette gamine ne voit pas le danger... à se demander comment elle est encore en vie. Cette pensée le fait sourire, l’hôpital qui se fout de la charité hein ?

Lorsqu’il s’éloigne, le Clown fiche à nouveau la clope au coin de sa bouche et considère la demoiselle de la tête aux pieds avant de pouffer et de jeter le mégot désormais achevé. « Et bien, on a repeint quelques murs ? Tes fringues sont fichues avec ce genre de trucs, mais bon... j’aime le style et les couleurs. » Un sourire de connivence, ça n’a aucune logique alors forcement ça lui plaît. Le cerbère grogne, fait pencher la tête du balafré de biais. « Approche un peu jeune fille, c’est très suspect de rester immobile dans son coin, tu n’es pas une petite souris hm ? » Lâche-t-il d’un ton rieur, encourageant l’idée d’un geste de la main avant de la poser sur la tête du chien qui, rassuré semble-t-il, s’assoit simplement. « Mais qu’est-ce que vous fichez ici toutes les deux ? Comme une envie d’adrénaline, ou de suicide ? » Il ricane, quelques secondes le temps de tirer une nouvelle cigarette, chose difficile avec un paquet vide... « Zut. Attendez là, je reviens. » Le temps d’accorder un clin d’oeil à la blonde et il entre dans un bar tabac à quelques mètres de leur position. Quelques têtes connues autour du billard qui le saluent poliment, preuve que même ses taulards d’employés ont un minimum d’éducation. « Bonsoir, café clopes ? » Lance le gérant, pliant son journal sur le comptoir avant d’y poser ses lunettes. « Bonsoir, clopes pour cette fois on m’attend. Quoi de neuf ? »
L’autre dépose trois paquets face au Clown, hausse les épaules et n’annonce aucun prix. Les habitudes sont là, Lecter passe régler ses ardoises à chaque fin de mois et ce sans aucun retard. On le sait à cheval sur le principe de payer ses dettes et ça ne viendrait à l’idée de personne au Sud de seulement penser qu’il puisse oublier. « Rien du tout, à part toute cette merde dorée qu’on lit tout les matins concernant le débarquement du président pour les portes ouvertes. » Jason soupire, récupère les paquets pour en ranger deux dans sa veste avant d’ouvrir le dernier. « Première apparition officielle, un honneur et blablabla... C’est que ça devient ennuyeux comme la pluie... et encore, je préfère la pluie en fait. Oh, et les feux d’artifices aussi ! » Glisse-t-il dans un semblant d’éclat de rire, se dirigeant vers la porte. « Bleu blanc rouge les feux ? » Questionne le gérant par dessus son journal repris en mains. Le Clown profite d’allumer la tige de papier avant de partir et chose faite, sourit largement. « Surtout rouge ! À la prochaine. »

Bien, une chose de faite. Mais à peine sorti il remarque le groupe de jeunes qui ne se privent ni de sifflements ni de remarques outrageuses à l’encontre des deux filles. C’est le Sud, c’est la débauche, c’est l’alcool qui rend con et il laisserait passer si les filles en question ne l’attendaient pas. Nonchalant au possible, Jason siffle un coup sec et la meute se rassemble. Les paroles guère intelligentes sont soudain ravalées, les regards balaient l’espace. La meute n’a jamais appartenu qu’à un seul homme et ils savent trop bien à qui. Lecter avance, expire une bouffée et leur accorde à peine un regard pour lâcher d’un ton aussi menaçant que léger. « Vous avez dix secondes pour vous casser de la rue, je suis d’assez bonne humeur pour me passer du fait que vous trancher la langue à tous, mais lâcher les chiens sur une bande d’ados en rut a quelque chose de très... divertissant. Je décompte ? Dix… neuf... » Et le petit groupe se sauve non sans tirer à Jason une série de couinements moqueurs. Il n’achèvera pas son décompte, ces crétins ne l’intéressent pas et il ne gâchera pas plus l’énergie des chiens qu’une balle pour chacun. « Bon, vous rentriez chez vous je suppose. Dans la mesure où je n’ai pas très envie qu’on vous retrouve abîmées... ou mortes, je vous raccompagne jusqu’à la frontière. Pressons jeunes filles, vous allez geler sur place sinon. » Pas que ça lui briserait le cœur -dans la mesure où il lui en resterait un- mais il a tout sauf envie de laisser deux étudiantes à la merci de quelques tordus du coin. Aucune compassion là dedans, il apprécie seulement Kennedy et l’autre n’a pas l’air mal non plus dans son genre, amusantes avec leurs vêtements bariolés. Quelques pas en avant et le Clown se retourne, un plis suspicieux au front et pinçant la bouche avant de chuchoter, comme pour un terrible secret. « Je sais que ta petite amie n’aime pas le Sud, ça frôle l’allergie à ce qu’on m’a dit donc... oh Sweetie, tu cours deux lièvres à la fois ?! Ben mince alors... on en apprend tout les jours. » Pas foutu d’être sérieux, toujours à chercher des petites bêtes là où il n’y en a pas vraiment. Un foutu emmerdeur disent certains... On ne changera pas Jason Lecter, c’est à prendre comme ça vient.            

© Jason L.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 29 Déc - 4:18

Bon Dieu... Non seulement, elle se blesse à l'asile mais en plus elle veut carrément la tuer avec ça ? Qu'est-ce qui se passe dans sa tête de platine complètement bourré d'idées gordoniennes les plus tordus les uns que les autres ? Il faut en plus qu'elle crie de sa manière toujours aussi fifille. Lexy commence sérieusement à croire que Cook fait exprès de la mener en bateau et qu'au final, elle voulait la tuer en plus. Il s'approche en vitesse, avec sa meute de chiens féroces. Ils ont dû mordre bien des humains à sentir l'odeur de la chair qui semble émaner naturellement de ces bêtes. Sans comper le clown qui lui à une odeur perpétuelle de nicotine et de sang. Son parfum naturel, il vit un monde où cet arôme est tellement présent que son flair a dû l'ignorer avec le temps. La philosophe peut se dire privilégier, elle peut encore renifler ce que le clown n'a surement pas conscience de projeté, à savoir une fragrance fraichement morbide. Elle, qui n'a jamais eu la divine chance de sentir de près un homme aussi dangereux qu'à sa vue seul il peut faire monter les hormones de peur et d'adrénaline, c'est presque un privilège inestimable que son odorat puisse se faire infecté par son inégalable fragrance spéciale faucheuse du Sud. Il n'y a pas que ce détail qui provoque un effet comparable à un coup de cymbale près des oreilles le matin pendant un sommeil bien entamé, son apparence. Certes, Lexy visualisait déjà très bien le tyran par son maquillage, sa chevelure et son sourire mais maintenant qu'elle a devant les yeux, cette médiocre description n'a plus aucune raison d'être. Son maquillage lui est carrément collé au visage et cela depuis peut-être des jours durant sans que ce fou ait eu l'idée de le renouveler. On dirait que la couleur est profondément encrée dans tous les pores de sa peau, comme s'il avait absorbé le maquillage comme les taches de sang qui sont désormais une partie intégrante de son accoutrement. On pourrait presque croire que son teint blanchâtre est naturel. Enfin, on peut juger qu'il l'est puisqu'il représente bien l'esprit de Lecter. Ses cheveux verts ressemblent vaguement aux tentacules d'un monstre qui n'attend qu'une chose, qu'on s'approche un peu trop pour ensuite tordre le cou du malheureux imprudent. Il y a aussi son sourire qui semble être gravé à la main par un simple couteau. On dirait que quelqu'un a carrément pris une lame, enfoncé dans la joue et dessiné ce grossier sourire comme un enfant dessine sur le tableau de la maîtresse avec une craie. C'est encore rouge, à savoir si c'est du maquillage ou du sang. Le dilemme est violent à l'intérieur de Lexy pour savoir l'origine exacte de ce rouge flamboyant mais se résigne à rester dans l'ignorance. Malgré cette allure monstrueuse, sa meute redoutable et sa démarche totalement terrorisante, la philosophe sait se soumette à un simple haussement d'épaule. Pourquoi pas ? Après tout, c'est toujours mieux que les jupes trop courtes des cheerleaders et de leur haut arborant les laides couleurs de l'académie. Non, sérieusement, l'alcoolique trouve un plus grand sens de l'esthétisme et de la beauté chez ce clown que dans les habits de ces garces armés de leurs misérables pompons. Puis, ce vert qui colore la chevelure du clown sera toujours plus intéressant que le blond doré de la Reine qui lui donne l'envie de vomir à chaque fois qu'elle la voit exhiber sa prétendue beauté qui au fond à la même profondeur que sa trousse de maquillage, qui est par-dessus le marché, probablement plus lourde que son corps bien proportionné grâce à ses régimes. Non, Lexy ne trouve aucun charme à ces poupées ambulantes qui n'ont rien de plus vrai, si ce n'est que leur allure de plastique. Le sourire meurtri de cet homme en dit cent fois plus que toutes les futilités de ces femmes superficielles comme Rebecca, Calypso, Allegra et Evangeline. Elles sont tellement futiles à côté de cette puissante démonstration, non pas de force, mais de profondeur d'esprit. Conclusion, ce clown remporte le prix de l'originalité...

La présence du tyran apporte de drôles de réaction chez la philosophe. Elle, qui est habituée d’être entouré d’une masse d’ignorants qui ne comprennent rien à rien, est tout d’un coup intrigué à savoir quel est la philosophie de cet homme. Lexy pense que chaque fou à ses idées, et chaque idée à ses fous. Si ça se trouve, c’est la chance de sa vie. Peut-être que demain, il mourra dans un banc de neige ou pire, se fera capturer par les forces de l’ordre et jugé. Mais encore, c’est peut-être la première fois que l’alcoolique croisera ce clown à la classe hautement supérieure à n’importe quel platine. De la peur ? Ce n’est que pour les faibles. Si elle doit mourir ce soir, ainsi soit-il, elle sera morte avec la certitude qu’au moins elle sera parvenue à une discussion qu’elle n’aurait jamais osé espérer entretenir avec un vrai de vrai méchant. La crème de la crème du mal, c’est lui. Elle a rêvé de pouvoir danser avec la diable une nuit d’hiver, ceux-ci deviennent une drôle de réalité. Ce n’est pas le temps de fuir comme les adolescents idiots qu’elle côtoie dans son pénible quotidien…

L'ange d'innocence, aussi appelé Charlotte Kennedy Cook, fonce les bras ouverts vers le diable en personne comme s'il était qu'un bon oncle qui viendrait la voir une fois de temps à autre pour lui livrer quelques cadeaux. Une autre raison de ne pas avoir peur devant le clown... Veut-elle réellement avoir sur la conscience le fait qu'une platine niaise a mille fois plus de courage ? Ça ne va pas du tout ! L'orgueil hypertrophié de la philosophe ne laissera pas passer un tel outrage ! Autant mourir dévoré par une meute de chiens sentant la charogne plutôt que de vivre avec la simple idée que cette poupée de chiffon soit plus intrépide qu'elle. Ça ne va pas se passer comme ça ! La philosophe va engager une vraie et aussi longue que possible conservation avec le tyran du Sud. Elle n'a rien à prouver à Cook mais elle doit se prouver quelque chose à elle-même. Lexy est persuadée d'être mieux que tous les platines, c'est le moment de mettre cela en pratique. Et ce clown qui le compare à une souris, il vient de titiller l'esprit philosophe de l'adolescente... C'est parti...

- Moi ? Une souris ? Ça dépend de votre point de vue et d'où vous voulez en venir avec le terme souris. Supposons que je suis une souris, je vous dirais en pleine face et sans gêne que c'est des rats qui faut se méfier ou tout autres rongeurs simplement pour sauver ma peau et prouver à quel point la souris que je serais, en théorie, est innocente et digne de confiance. Réaction de souris, ce dont je n'ai point fait preuve, ce qui je pense fait de moi un tout autre animal. Vous pouvez me voir comme un caméléon, à moins qu'une autre espèce vous vienne à l'esprit mais en gage de bonne foi, je veux bien me joindre à vous.

Lexy avance de quelques pas maladroits vers Jason, Cook et la meute de chiens. Ironique, elle se sent presque plus en sécurité auprès du clown qu'en dehors de l'espèce de zone déterminée par l'aura maléfique du tyran. Elle est plutôt confortable, cet espace du mal. Outre les grognements des bêtes, des odeurs sanglantes et du froid infernal, cette situation est presque amusante. Surtout cette remarque, suicide ou adrénaline ? La philosophe rit avec le clown, ne se doutant point qu'elle pourrait malencontreusement entrer dans la ronde démoniaque des rires clownesques. Elle est tombée dans le cercle vicieux de l'alcool et de l'académie Weins, elle peut très bien tombé dans un autre sceau maudit. Cette adolescente n'écoutait-elle que les bouteilles d'alcool et son inconscient ? Fort probable et elle ne risque pas de changer à moins qu'un phénomène aussi géant que l'extinction des dinosaures vienne dans la vie de l'alcoolique.

En un battement de cils, le clown s'enfonce dans un bar à cigares. Un consommateur invétéré qui a besoin de sa dose journalière pour survivre, en voilà un point commun avec la philosophe ! À chacun son poison, si pour Cook c'est les câlins et les platineries, Lexy l'alcool et la philosophie, ce noble tyran clownesque a bien le droit à ses clopes et à ses meurtres chaque jour. La philosophe met ses mains dans les poches et regarde le ciel nocturne en faisant les cent pas. Elle en oublie presque la présence de Cook. Elle se retourne vers elle qui semble être aussi heureuse que si Gordon en personne lui avait laissé un baiser sur la joue. Décidément, elle ne comprendra jamais cette platine.

- Dis-moi... Jason, comment l'as-tu connu ?

Avant même que son amie, si on peut nommer cela comme ça, n'est eu le temps de répondre à cette question. Une bande de garçons intervient dans leur discussion sans aucune once de politesse et de respects envers les deux dames devant eux. Des idiots du Sud, encore une fois. Certains sentent la marijuana et la cocaïne, des parfums presque aussi forts que celui de ce cher clown. Tatouages, piercings, vêtements de mauvais goûts, leur apparence en somme. Si elle n'était pas seul, dû moins pour le moment, avec une platine telle que Cook avec ces idiots qui sont venus là pour vociférer mille et une connerie, Lexy serait surement écroulé par terre en riant telle une détraquée de voir l'effet que peut provoquer des silhouettes féminines sur le comportement des mâles en rut du quartier Sud. Le rire n'est pas pour maintenant. Ils peuvent très bien faire tout ce qu'ils veulent, quand le clown sortira de sa tanière, ça va barder. C'est ironique, qu'est-ce qui donne tant de confiances à la philosophe sur le retour de celui-là ? Il n'y a pas de raisons, aucune. Pourtant, l'adolescente est une femme de logiques et non de pressentiments. Elle se fie qu'à son intuition. Si un psychopathe est près à câliner sa compagne sans arrière pensée ni perversion, c'est qu'il doit tenir de près ou de loin à elle. Pas qu'il tiendrait la platine dans son cœur mais un peu plus que n'importe quel idiot drogué qui traîne dans le Sud, comme ceux-là. L'un des garçons donne une claque sur les fesses de Lexy. L'alcoolique va réagir, bien entendu. On ne la touche pas de cette façon, il n'est pas digne de le faire. La philosophe se voit plus haute que les platines mais encore plus que les minables gamins excités. Lecter sort du bar comme elle l'avait prévue. Elle a le feu vert. L'arme féminine par excellence dans toute sa splendeur, elle envoie une puissante gifle au visage du crasseux. Le coup est fort, assez pour que le contact entre la paume de la main de l'adolescente et la joue du drogué laisse un claquement fort secoué le reste de la bande de cons. C'est le cadet de leurs soucis, le clown est là avec ses canidés prêts à foncer sur les garçons, les tuer en mordant leur coup et les dévorés avec le même entrain joyeux que les hyènes qui dévorent leur charogne...

Un tyran clownesque bienveillant ? Il y anguille sous roche là-dedans, c'est certain. Comme ça, il aura massacré des centaines de gens sans aucun remords et avec le même sourire qu'il affiche aujourd'hui aux filles mais il prendra toujours le temps d'aider les petites qui traînent. La logique, il n'y en a pas. Lexy ne doit pas chercher à comprendre cet homme, elle risquerait de devenir tout aussi tordu que lui. Quoique, elle est bien avancée en matière d'étrangetés, ça vient avec l'âge surement. Ce clown doit avoir une trentaine d'années de folies derrière lui. Ça lui fait peut-être changement des meurtres. Arrête de réfléchir Lexy, tu vas finir dans un asile, comme ces hommes que tu as vu tout à l'heure... En route pour la frontière du Sud et en route, le clown ne peut pas s'empêcher de faire des blagues de mauvais goûts. Alors, il est au courant pour Rebecca ? Il faut croire qu'il n'y a pas que les raconteuses de rumeurs qui aiment les potins. Tout le monde à son billet pour l'asile dans cette ville, on dirait bien. Autant en rire ! Pour l'heure, elle sait qu'elle doit répondre, quelque chose d'intelligent, peut-être pas mais cette remarque ne restera pas sans réponse digne de ce nom.

- Il est vrai de dire que c'est une sacrée séductrice mais je serais une très vilaine fille de laisser aller mes bas instincts prendre le dessus, après tout, notre chère amie à déjà une petite amie qui s'avère être très... Convaincante.

Plus elle y pense, plus la vision d'elle et Cook, amoureuse, se tenant main dans la main en se câlinant et se donnant des bécots lui donne une envie de vomir. Elle ravale son estomac avant de continuer.

- Quant à moi, j'ai mes propres... Fantasmes, ça va de côté-là. Et vous, côté cœur, ça se déroule comment ? Sans vouloir être indiscrète... Je veux dire, autant parlé de nos fantasmes sexuels et nos histoires amoureuses, il vaudrait mieux ne pas se mentir, surtout sur un thème aussi délicat que l'amour. Les secrets de ce genre blessent... Alors ?

Parlez sexe avec le clown maléfique du Sud... Et Lexy sourit en plus, avec un air malicieux qui lui est propre. Quelle soirée...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 29 Déc - 12:08



Je me retrouve dans les bras de Jason, mon clown adoré, celui que j'ai tant espéré voir aujourd'hui. Oui cette journée est définitivement parfaite, sauf peut-être l'engueulade qui suivra ce soir quand je rentrerais à la maison. Les bras de Jason me serre. Un câlin, tout les gens aiment ça, il n'y a pas à douté. C'est fou mais ça libère réellement un poids de sentir qu'on est protégé par quelqu'un même si on a que la sensation des bras. Il sent le tabac, comme de nombreuses personne de nos jours, mais Jason a une odeur bien particulière. Le maquillage qui recouvre son visage lui-même donne une aura sensorielle à cet être que j'ai pris dans mes bras. J'en viens à penser que ce n'est pas convenable de faire un câlin au tyran du sud mais c'est lui-même qui m'a pris dans ces bras. Lexy. Elle doit être totalement abasourdis de me voir ainsi. Elle qui possède une telle arrogance, presque incertaine qui prends Jason comme un dieu tandis que je le prends pour un homme bon. Oui elle a bien sûr entendu parler des rumeurs qui circulent sur lui, que c'est un meurtrier et qu'il n'a pas de cœur. Mais il y a une chose que je sais c'est que Jason Lecter au plus profond de sa poitrine à un cœur qui répond à l'appel parfois. C'est un meurtrier, nous n'allons pas le nier, le Sud le sait que trop peu, mais si les  gens meurent c'est dans la logique des choses, Jason ne fait qu'instaurer sa loi de maître du Sud. Ho oui Calypso au Nord également. Mais je ne sais pas ce n'est pas la même chose. Alors que le quartier Sud semble être ouvert à la moindre âme suicidaire, le Nord ne peut être approché sans l'accord de la reine. Cela peut se comprendre, mais après tout s'il y a vraiment des choses à caché là-bas, vous les cacher quelques part et c'est bon. Regarder Jason lui il sait faire avec les choses cachées même si je pense qu'il adore les spectacles. Oui c'est également lui qui faisait briller les feux d'artifices qui hantait mes rêves étant petite. Jason Lecter, une légende vivante. Il s'éloigne de moi m'observe pour voir la peinture qui se trouve sur mes vêtements. Heureusement que ça a sécher sinon j'en aurais mis sur Jason également. Cela n'aurais pas été jolie sur lui. Inutile d'artifice pour lui, son accoutrement lui convient parfaitement. Évidemment il fait une remarque sur mes vêtements tachés. Je souris lorsqu'il me dit qu'il apprécie les couleurs et le style. J'ai encore les couleurs verte, rouge et blanche sur mes habits lorsque j'avais fait un câlin à Lexy.

« Il faudra que tu passe à l'asile abandonné quand tu auras le temps, on … enfin Lexy a peint un couloir en ton honneur. C'est vraiment super beau, elle a un talent fou.

Je montre Lexy du doigt, elle qui est restée plus en retrait, s'avance lorsque Jason lui demande si elle est une petite sourire. La plomb répond avec philosophie. Je me verrais bien lui répondre, mais les paroles qu'elle vient de prononcer son tout simplement exactes et très bien formulés. Je souris toujours. Journée parfaite c'est ce qu'on dit. Jason s’assoit puis ricane. Envie d'adrénaline ? Ou de suicide ? Le tyran me connaît assez pour trouver la réponse toute seule. La mort je l'ai côtoyer pendant dix-neuf ans sans en avoir peur, quant à l'envie d'adrénaline, elle me pousse tout les jours à faire des choses folles. Et j'aime encore plus les faire quand je ne suis pas seule. Lexy aujourd'hui, Jason un autre jour, des personnes qui n'ont peur de rien et qui ne connaisse pas le danger. Quel danger ? Le Sud est un endroit tellement calme, tellement intriguant et quand bien même je serais une proie facile, j'aime me balader parmi les brigands, les jeunes en chaleurs et les anciens assassins. La vie du Sud est enchanteresse.  Je ne comprendrais pas ceux qui renie ce lieu, ceux qui en ont peur et ceux. Je n'ai pas le temps de répondre à Jason que ma présence ici est dû à une poussée d'adrénaline qui m’envoie vers le suicide qu'il se lève et part dans le bar du coin pour s'acheter des cigarettes. Le fait de ne pas fumer m'enlève au moins cette dépense. Mais je sais que Jason ne payera pas aujourd'hui. Il est connu partout ici et  les patrons lui font confiance, ou quand bien même ce ne serait pas le cas, n'oseraient pas lui crier dessus parce qu'il ne paye pas ces cigarettes.

Je me retrouve donc avec Lexy qui me demande où j'ai connu Jason. Devrais-je lui rappeler que j'ai vécu au Sud ? Je n'ai pas le temps de lui répondre, qu'une bande de jeunes garçons s'approchent de nous. Si mes années de sudistes m'ont bien aidé c'est que face à eux, il ne faut rien tenter, ne pas crier et ne pas bouger, ils s'en lasseront au bout d'un moment. Sifflement, flatterie et tour autour de nous, c'est ce que font le groupe. Je ne les connais pas. Ils sont bien trop jeunes pour avoir été un jour ceux que j'appellerais mes tourmenteurs. Non ce sont des petites brutes précoces qui veulent jouer aux grands. Un coup à l'endroit qui fait mal et ils partent en vitesse. Contrairement à tant d'autres, la fragilité de leur geste se lit dans leur yeux. Oui je sais très bien qu'ils sont capable de pas grand chose. Il faut patienté, Jason arrivera et les fera fuir. J'ai confiance en lui pour le faire. Les garçons se rapprochent encore plus. L'un d'eux renifle l'odeur de mes cheveux, mais ne fait aucune remarque. Là est la différence entre d'autres, ils ne savent pas comment abordé les filles. Je souris, mais au fond c'est un peu désespérant de voir qu'ils pourraient très bien devenir autre chose que des petites brutes qui terroriseront d'autres filles comme j'étais avant. C'est bien l’inconvénient au Sud. Entoure toi des gens qu'il faut et il ne t'arrivera rien, sinon tu peux définitivement creuser ta tombe. Je ne fais rien face à l'homme qui me tien mes beaux cheveux dorés. Jason sort du bar. Ces gentils chiens s'approchent des garçons et ceux-ci reculent. J'aurais bien aimé mettre mon poing contre le visage de celui qui a souillé ma chevelure, mais la violence ne résoudra rien. Lexy elle ne se prive pas pour donner une baffe à celui qui a osé poser les mains sur son postérieur. Jason explique clairement à la bande, qu'ils ont de la chance et qu'ils doivent partir. Même pas deux secondes les voilà en train de courir dans tout les sens comme de pire mauviettes qui vont courir dans les jupes de leurs mères. Pitoyable. Je crois finalement que je deviens expert en bande de voyous. Ce serait amusant de les catégoriser.

Jason nous propose de nous raccompagner chez nous pour éviter de nous faire à nouveau agressé, ou tué. Au choix. Je prendrais l'accompagnement clownesque. Bien sûr je ne vais pas refuser  que Jason Lecter nous accompagne à la frontière, j'aurais l'occasion de lui parler. Même si Lexy est là je sais que je peux absolument tout dire au tyran. Je souris à nouveau, et cri un « ouais » assez bruyant en sachant que je pourrais passer du temps avec le clown. Ce dernier avance avant de se retourner pour me murmurer qu'il sait que Rebecca n'aime pas le sud, puis il ironise en prétendant que je cours deux lièvres à la fois. Je connais la métaphore bien sûr, et je me sens rougir. Je sais que je ne pourrais pas laisser tomber le Sud. C'est ma maison, mon chez moi. Si un jour je devais me disputer avec Rebecca c'est ici que j'irais sans aucun doute.

« Oui je suis venue au Sud illégalement, Rebecca ne sait pas que je suis là mais elle va le savoir quand je rentrerais. Mais après tout le Sud reste ma seule maison pour toujours. Ce serait un terrible fardeau que de choisir, répondis-je en souriant et rougissant

Lexy rajoute une couche prétendant que je suis une réellement séductrice. Je marche vers l'endroit où j'ai laissé ma moto, espérant que Jason et Lexy me suivront. La plomb me fait rougir ça nouveau. Je me sens gêné du fait qu'elle puisse pensé que je veuille sortir avec elle ou que même elle le veuille. J'aime Rebecca et je me vois mal batifoler avec quelqu'un d'autre. D'autant que je ne porte pas d'étiquette, que j'aime juste les gens voir un peu trop. Je vais pour répondre, lorsqu'elle rajoute à l'intention du clown qu'elle a ses propres fantasmes. Avec délicatesse qui caractérise Lexy autant dire minime elle retourne la question à Jason. Poser ce genre de demande, n'est pas réellement approprié surtout pas au tyran du Sud. Mais ça m'intrigue également. Et puis avouons-le, notre trio est bien suicidaire ce soir comme tout les jours, sauf que certains peuvent se débrouillés seuls et d'autres non.

« L'amour ne blesse pas. Enfin si il blesse, mais c'est également un bon moyen de devenir fort et puissant, c'est un transporteur de pouvoir. Quant à savoir si certaines personnes n'apprécient pas le fait de souffrir en amour, c'est là la grande question. Fantasme et amour, discussion dangereuse.

J'avais sortis ça, sans même y penser. Je rougis à nouveau, un peu mal à l'aise d'avoir dit ça. En même temps c'est quand même ce que je pense et si on s'en va sur ce chemin, je peux en parler également, non ?

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Jason
Jason Lecter
Jason Lecter
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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 29 Déc - 15:11


Certains aiment croire que le hasard fait bien les choses, Jason ne dira pas le contraire cette nuit où il multiplie les rencontres amusantes. Un prêtre tueur puis Sweetie et son amie heu... comment déjà ? Lexy c’est ça ? La blonde a évoqué une œuvre de sa main dans l’asile abandonné, il ira faire un tour par là-bas, le lieu lui est familier. Il vit à New York depuis sa naissance, arpente le Sud de long en large depuis plus de vingt ans alors fatalement chaque recoin même le plus insalubre et déserté lui parle. « J’y passerai, tu piques ma curiosité je dois dire. » Et pas que ça, car cette demoiselle désignée qui jusque là était restée bien silencieuse se lance dans une longue tirade en réponse à sa question. Le Clown doit lui reconnaître un esprit vif et une façon de décortiquer les choses qui ne sont pas sans lui tirer un immense sourire en plus de quelques rires. Elle n’est même pas vexée, s’est contentée de rétorquer simplement et sans fioritures. Charmante petite bête que voilà. « Un caméléon tu dis, ça te va plutôt bien. Pour ce qui est de la souris, disons que je me comprend car la dernière que j’ai croisé... sur deux jambes entendons nous, avait la fâcheuse tendance à vouloir se cacher et fuir. Elle n’ira plus très loin pour maintenant. Pendue comme elle est.. » Répond-il comme on évoque la couleur des pommes au marché. Autant dire, sans grande conviction de prime abord mais la pomme en question l’aura assez amusé puis énervé durant son passage par la maison des horreurs. Vilaine petite souris qu’ils auront réduit au silence... entre autre choses. Il faudra vraiment qu’il pense à faire le ménage par là-bas prochainement.

Affaire de cigarettes, d’une bande de débiles à chasser et voilà le trio en route vers la frontière, talonné par la meute et le molosse en chef qui continue d’évoluer aux côtés du Clown. Clown ayant fait volte face pour sous entendre d’un persiflage léger que son ancienne informatrice est donc plus dévergondée qu’il l’imaginait. Si c’est vrai ? Franchement ça n’a pas grand intérêt mais c’est drôle de le souligner compte tenu de l’apparente innocence de la jeune fille. C’est Lexy qui répond la première et Lecter laisse entendre une expiration rieuse lorsqu’elle évoque la petite amie allergique et absente. « On me l’a décrite plutôt acharnée cette demoiselle en effet, étonnant qu’elle ne surpasse pas cette aversion du quartier pour t’accompagner. » Ha, elle ne le sait pas donc. Que c’est louche tout ça vu de l’extérieur. Le balafré ne doute pas une seconde du fait que cette sortie entre les demoiselles soit effectivement innocente mais il aime trop jouer l’élément perturbateur pour se contenter de simplement hocher la tête. Non ce serait franchement ennuyeux. Autant glisser des allusions dérangeantes tôt ou tard c’est plus son rayon. La cigarette qu’il fume reste suspendue devant ses lèvres à se consumer tandis qu’il entend/écoute la brune causer fantasme et compagnie à son intention, puis la blonde en ajouter une couche... Par l’enfer depuis quand n’a-t-il pas abordé un tel sujet de conversation ? C’est tellement rasoir et humain que ça ne lui viendrait même pas à l’esprit et pourtant... Jason éclate de rire, joyeusement et doit bien prendre une minute pour calmer une quinte de toux. Tu fumes trop dirait Boogie ; oh seulement trois paquets de clopes par jour... à ce rythme ses poumons finiront aussi noirs que son âme s’il lui en reste une.

« Haaa les jeunes... » Lance-t-il, le ton mélodramatique avant de tirer sur sa cigarette. « Me concernant et tout en restant... honnête voyons, je laisse l’amour et le romantisme à qui le veut ce n’est pas mon truc et je trouve ça profondément ennuyeux. Vous avez déjà joué l’amoureux ? C’est insipide à en être malade. » Il l’a fait, s’en souvient très bien et c’est à deux doigts de lui filer la nausée, en témoigne cette grimace qui lui tord la bouche dans un vague air de dégoût. Pensez vous, il avait quelque chose à gagner là dedans sans ça loin de lui le rôle du petit ami parfait. Balançant le mégot après l’avoir écrasé entre deux doigts gantés le Clown poursuit, naturel. « Sexuellement parlant, puisque Lexy pose la question, c’est un pure passe temps et il est rare en plus d’être comment dire ? Mortel. Mes partenaires sont à usage unique. » Vérité, voilà son point de vue et il ne posera pas la carte du Croque Mitaine sur la table pour la bonne et simple raison qu’à son sens leur relation n’a rien de commun, ne ressemble à aucune autre et ne mérite pas d’être accrochée à une définition précise. C’est hors de toute logique et ça n’a rien à faire dans la discussion en cours qui relate d’avantage des choses du commun. Haussant les épaules, Lecter pose machinalement la main sur la tête du chien à ses côtés. « Quant à mes fantasmes, ils ne s’attachent en aucun cas à des raisons aussi triviales que le sexe. Je me plais bien d’avantage à la mise en scène d’un meurtre mais, chacun son truc hm ? » Qu’elles prennent ça comme elles veulent, il n’ira pas se cacher de tuer et d’y prendre un malin plaisir puisque c’est bien ce qu’on lui reproche. Monsieur est artiste dont le sadisme n’a d’égal que son sens aiguë de l’extravagance. Chacun ses plaisirs pas vrai ?      

Et il neige de plus belle, le vent se lève alors Jason continue de marcher en laissant Kennedy les précéder puisqu’elle semble se rendre à un endroit précis. Le peu de têtes croisées se baissent et les silhouettes se détournent, naturellement parce que tous préfèrent encore rester invisibles plutôt que se faire remarquer et risquer de mourir pour pas grand chose. On sait trop bien que Jason Lecter a la gâchette sensible et pas que ça. Avec l’artillerie qu’il trimbale il a de quoi faire sauter un immeuble alors on se tient loin, question de survie. Autant joindre l’utile à l’agréable et s’informer un peu sur tout ou rien. « Et outre cette soudaine envie de refaire la décoration de l’asile, vous vous ennuyez à ce point par chez vous pour en arriver à traîner au Sud ? » La voix légère, presque chantante il poursuit une fois une nouvelle cigarette allumée et le paquet tendu vers la brune Lexy. « Pas que vous me dérangez, seulement avec la visite officielle qui approche les méchants Sudistes sont d’une humeur... de méchants justement et c’est loin d’être sécurisant de se balader par là quand on est soit une pro Gordon, soit une fille intelligente qui n’hésite pas à balancer les vérités qui dérangent. » Il ne pose aucune menace, ne fait que souligner un fait connu et préciser que le moment est assez mal choisi pour tenter une visite du quartier avec tout ce beau monde sur les dents. Tant qu’à faire autant éviter de mourir dans d’affreuses souffrances pour une balade, ce serait dommage. « Au pire, la prochaine fois demandez Alonso, ne serait-ce que pour être introduites au Sud disons... officiellement. » Parce que sans mentir, ça ne lui plairait pas grandement qu’on pose de sales pattes sur les deux filles. L’une est une informatrice quant à l’autre, elle est bien trop amusante. Personne ne touche aux « affaires » du Clown. À ses jouets humains moins encore... Possessif un jour, possessif toujours.  

© Jason L.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Lun 30 Déc - 4:25

L'amour, transporteur de pouvoir, bah voyons ! L'amour ne transporte pas le pouvoir, ça fait explosé le pouvoir, ça provoque la discorde et cela peut transformer le plus doux des agneaux en vrai loup assoiffé de vengeance consumé par la jalousie. C'est ce qui risque d'arriver à la pauvre Rebecca une fois sa chère et tendre de retour à la maison. Elle va s'inquiéter, poser des questions et hop le doute s'installe, l'inquiétude monte en flèche et une dispute éclate. Dans le pire des cas, l'une d'entre gifle l'autre, probablement la cheerleaders, elle a plus le caractère pour ça et Cook qui reviendra en pleurant dans les bras de ses amis. Lexy serait là pour elle, comme un vilain démon qui veille tout près, attendant le moment propice pour inciter aux péchés. Cette situation vient de la supposition plus que de la certitude. Après tout, ce sont deux platines, ces gens-là s'aiment comme frères et sœurs et s'entraident telles des fourmis. De sa vie de plomb, elle n'a jamais vue des platines se quereller, dû moins avec agressivité et des insultes tranchantes. Ce n'est pas comme avec les plombs, entre paresseux et pessimiste qui détestent tout, pas le choix de se passer les nerfs sur les autres, à savoir les platines mais ça reste toujours plus facile de s'en prendre aux plombs. Bref, tout ça pour dire que Cook et Rebecca, c'est du solide à moins d'un miracle surnaturel...

- Transporteur hein... Pourquoi pas. Réplique Lexy d'un air peu convaincu. En fait, elle n'est jamais convaincue de ce que dit sa compagne, on se demande pourquoi et le caractère de la philosophe n'aide en rien... Cook rougit en plus, ça doit être toutes ces histoires de lièvres et cette bataille à savoir qui est la vraie bonasse parmi le trio mal assorti. Bon, malgré son rouge à lèvre très voyant, ce n'est pas le clown la bombe sexuelle en toute vraisemblance. Pourquoi une telle conclusion ? Pour rien, ce n'est que l'intuition qui titille l'esprit de Lexy et lui dicte que ce noble tyran n'est pas un libidineux, au contraire ! Pour ce qui est d'elle-même, à voir son aversion pour tout ce qui concerne le sujet, c'est la platine la plus chaude parmi eux ! Ironiquement, c'est aussi la plus innocente d'entre tous... Et Jason qui lâche un commentaire, presque paternel en s'exclamant avec nostalgie. Oui, les jeunes. Il tire sur sa cigarette comme un juge frappe du marteau lors d'une audience. Lexy trépigne intérieurement d'impatience. Qu'est-ce qu'il va bien répondre ? La philosophe regarde le clown, les yeux grands ouverts et les oreilles au garde-à-vous pour bien entendre les prochains mots ou phrases qui sortiront de sa bouche en espérant que ça ne soit pas encore une autre de ses sournoises blagues qu'il balance à droite à gauche en riant comme le glauque farceur qu'il est !



Il est marrant, ce garçon. Jouer l'amoureux, c'est vomitif, la philosophe l'accorde à cent pour-cent à l'anarchiste près d'elle. Elle sait ce que Lecter ressent, elle l'a déjà fait mais à court terme avec quelques personnes. Pas que ça l'amuse, elle ne se souvient même plus pourquoi elle a fait de telles choses. Ça ne doit pas avoir de logique, à vrai dire. Ce n'est pas ça qui est le plus perturbant dans cette histoire, oh que non. Partenaire à usage unique ?! C'est un grand malade celui-là ! Bon, avec un certain recul, ça offre des avantages considérables. D'un simple point de vue objectif, c'est même plutôt positif ! Premièrement, pas de pot de colle qui te suit le matin après le sexe qui quémande avec empressement un nouveau rendez-vous ou une soirée romantique. Deuxièmement, si c'est un mec, pas de macho qui se promène partout à moitié à poil, faisant comme chez lui avec un peu trop d'assurance. Dès que la philosophe voit cela dans un vieux film du siècle dernier ou imagine la scène, une furieuse envie de meurtre survient chez elle. C'est l'effet que donne le dégoût, probablement. Troisièmement, après avoir fait l'acte, il est encore possible de s'endormir dans un lit complet sans avoir à partager les draps et l'espace. Lexy n'arrive pas à dormir avec quelqu'un d'autre, elle ne sait pas comment les gens dits normales font pour s'adapter à de telles aberrations. La quatrième raison et la plus importante, ça brisera l'idée de ces libidineux qu'ils peuvent se ramener n'importe qui dans leur lit quand ils veulent et comment ils le désirent sans s'attirer la moindre conséquence pour ensuite se déclarer Don Juan au cœur de pierre. Ces personnes sont bonnes à brûler au bûcher ! Par contre, l'adolescente ne s'adonnera jamais à des activités aussi extrêmes. Pourquoi ? Parce que rester éveiller, draguer, passer à l'acte, torturer, achever, nettoyer la scène, jeter le cadavre dans une benne, s'assurer de n'avoir aucun témoin, nettoyer encore pour être sûr et tenter de s'endormir ensuite avec les cris frais qui résonnent à l'esprit comme si la victime était encore là, c'est beaucoup trop épuisant ! Non, ça demande trop d'efforts. Déjà que l'alcoolique est réticente à faire ses devoirs et faire le moindre exercice physique au volley alors faire un meurtre pendant une nuit entière... C'est trop. Lexy répond au tyran en gardant un air pensif, sans le regarder dans les yeux.

- J'apprécie la consommation de bonnes bouteilles d'alcool en côtoyant des gens de bon goût et j'aime bien m'instruire avec Aristote. C'est l'équivalent du meurtre pour vous, j'imagine. Il est dit chez des tueurs que lorsqu'ils tuent, ne serait-ce que pendant quelques secondes, ils deviendraient des dieux. Probablement dû par le fait que le meurtrier contrôle le destin de sa victime, une personne à part entière, entre ses mains. Ça vous interpelle ?

La philosophe a beaucoup de questions à poser à cet homme. Il n'a rien à voir avec tous les fous de l'asile présenté dans les documents qu'elle a feuilleté, sans compter le fait qu'ils étaient rédigés par des psychiatres corrompus. Non, là, elle a l'ennemi public numéro un de New-York devant elle, prêt à répondre dans la bonne humeur avec des réponses complètes. De nombreux policiers et psychologues enivraient l'opportunité qui s'offre à l'adolescente. Eh bah ceux-là, elle leur montre son majeur sans se gêner. Ils peuvent aller se faire foutre. Étrangement, plus personne n'ose s'approcher des deux jeunes filles pour leur provoquer un quelconque désagrément en guise de moqueries maintenant. Pourtant, elles sont toujours là, avec un clown tueur et une meute de chiens mais l'ambiance qui règne parmi le trio est si festive qu'on a dû mal à croire que cet homme est un dangereux psychopathe. Les flocons de neige dégringolent du ciel obscur avec la gracieuseté des plus grandes danseuses de ballet classique. Il ne manque que le doux son continu d'un piano ainsi que des violons pour accompagner et l'atmosphère serait parfaite ! Un décor hivernal berceur qui pourtant affiche une mélancolie bien visible à cause de la vie précaire des hommes et femmes qui errent dans les ruelles. Le Sud est chaotique, indomptable et sans merci. Néanmoins, on trouve deux jeunes filles et un terroriste en train de discuter joyeusement sur des thèmes pouvant semblé outrageants pour les personnes dites normales mais tout à fait correct pour ces esprits déglingués. Lecter a une drôle d'influence sur les jeunes. Lui qui parle d'ennuis...

- Entre connaître intimement la faucheuse au Nord, subir le snobisme des habitants de l'Ouest, se faire fouiller à l'Est par la police, contempler la simplicité du Centre-ville et du Milieu ou bien rester au pensionnat plomb qui est... Outre le confort non garanti, très ennuyeux, il ne reste pas grand-chose à visiter. Puis, personnellement, je ne viens pas ici pour le goût du danger comme certain mais pour le paysage. C'est chaotique, à la limite désolant et en dehors des contraintes au quotidien, j'aime bien ça ! Et si je ne serais pas venu au Sud, je n'aurais pas été en mesure de sympathiser avec Cook. L'académie est tellement étouffante parfois avec ces histoires de popularité, de plombs, de zincs, de platines et de hiérarchies... Les hommes construisent trop de murs mais pas assez de ponts, je vous dis !

C’est cela oui… La philosophe qui aime se faire des amis, c’est nouveau dis donc ! Le clown met en garde contre les vilains qui arpentent le Sud. Bien sûr que la philosophe est au courant pour tous les affreux jojos qui traînent, tout comme les grands méchants loups qui laissent couler le sang sous leurs pas. Lexy a l'habitude de rentrer tôt lorsqu'elle se promène dans le quartier, sauf que cette fois elle est tombée sur Cook et impulsive comme elle est, cela a parti en vrille et emprisonner les deux jeunes filles dans un divertissement assez puissant pour les libérer de l'asile une fois la lune à découvert. Elle est très belle ce soir. Le panorama lunaire est à couper le souffle. Entre deux nuages, la pleine lune montre ses attraits, à savoir, ses nombreux cratères qui lui donnent un charme. Encore une fois, une boule géante lumineuse dans le ciel a toujours plus de classes que les cheerleaders, Lexy ne se le dira jamais assez. Même avec ses rides et sa poussière, l'astre restera plus intéressant que les talons de ces filles...

- Oui, on fera cela pour la prochaine fois, c'est plus sécuritaire.

Une réponse médiocre à la demande bien attentionnée du terroriste. Certes, elle désire son entrée officielle dans le Sud. Protégée par Jason ça équivaut à un laissé passé dans le quartier et ce n'est pas négligeable. Toutefois, l'adolescente est tellement paresseuse qu'aller discuter avec le troisième de la bande de Lecter pour une protection, ça lui donne envie de s'endormir par terre avec un coussin. Elle ira demander à Cook de le faire à sa place, les amis, ça sert à ça non ? À alimenter les comportements fainéants sans se poser de questions.

- Me laisseriez-vous le privilège de vous poser une question qui turlupine la majorité de la populace de New-York ? Par contre, je ne suis pas la majorité... Pourquoi ? Pourquoi ce costume atypique, fort original et ce sourire si voyant ? Pourquoi tuer tous ces gens et commettre tous ces méfaits ? Je ne veux pas là vous faire la morale, mordre mes doigts de peur ou crié à l'indignation comme la plupart des personnes dites normales. En fait, vous m'intéressez et étant avide de connaissances, j'aimerais en savoir plus sur vos motivations, qui je suis sûre, seront être captivantes ! Comprenez-moi, je suis une curieuse maladive en ce qui concerne les thèmes de nature subversifs et vous incarnez la contre-culture elle-même. Prenez cela comme un compliment venant d'une admiratrice de votre oeuvre !

Aurait-elle dû lui soumettre un interrogatoire qui pourrait lui sembler évident et banal ? Peut-être bien, peut-être pas, comment être sûr avec ce tyran clownesque ? La seule option avec un cas comme lui, foncé avec impulsivité tout en évitant les manques de respect... Oh non, aucun manque de respect envers ce noble anarchiste...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Dim 19 Jan - 12:48



Je m'aperçois que Lexy semble fasciner par Jason. Qui ne le serait pas devant le maître du Sud. Mais même si je sais que le clown sera plutôt amusé par les admiration de Lexy, je trouve ça très étrange d'avoir une amie qui ose poser des questions que chacun se pose dans l'ombre. Autrefois les rumeurs parcouraient les rues du Sud en quelques secondes et celles sur Jason étaient sans doute les plus intéressantes. J'aimais beaucoup entendre les histoires qu'on pouvait raconter sur eux, mais jamais je n'y prêtait attention plus que nécessaire. Et puis à part le boogieman j'avais eu le plaisir de rencontrer Alonso et Jason. Mais Lexy elle venait tout juste de faire cette merveilleuse rencontre avec le tyran du Sud et il semblait que c'était comme l'idôle d'une adolescente banale presque, à mettre l'image du clown sur des posters partout dans sa chambre. À cette image je souris, chose habituelle, mais encore plus drôle quand les gens ne savent pas à quoi l'on pense. Non Lexy était bien loin d'être une fille de ce genre, à hurler en voyant quelqu'un qu'elle admirait, à mettre des photos de cette personne et à dormir avec des draps la représentant. J'aurais bien aimé voir sa chambre de Plomb. Il faudra que je passe au pensionnat pour voir ça tantôt. Quand j'aurais le temps et si le gardien me laisse passer. Ho je pourrais toujours demander à Caleb je suis sûre qu'il me laissera rentrer. En même temps une Platine a un bon laisser passé, tout ce que nous faisons est pour le Grand Gordon qui veut le bien de tous. À l'évocation de Rebecca, Jason fit d'elle un portrait totalement ressemblant mais bien plus apparent. Alastor avait dû lui en parler ce qui semblait logique. Rebecca était une guerrière et j'adorais lorsqu'elle agissait ainsi, même si j'allais sûrement avoir de nombreux reproches en rentrant ce soir là. Elle me pardonnera j'espère, elle pourra comprendre ce que je ressens, non ? Les deux autres du trio se lancèrent dans un brin de conversation sur le meurtre comme fantasme. Je n'y avais jamais réfléchis et je ne voulais pas penser à vouloir tuer quelqu'un. M'imaginer avec un revolver ou un couteau dans la main serait comme penser à Jason avec des peluches en forme d'ours. Ce serait totalement contradictoire avec ce que nous sommes, notre véritable nature. Parfois je me demande si on peut se permettre de changer ce que l'on est. À part le fait que nous soyons un homme, je pense que nous n'avons pas de nature véritable, nous ne naissons pas en étant mais nous sommes en devenir. Nous choisirions donc ce qu'on veut devenir ? Cela me semble plus logique. Alors viens la question existentielle de ma part de savoir si j'apprécie ce que je suis puisqu'il semble que c'est moi qui l'est choisit. Et la réponse est oui, je ne voudrais pas être quelqu'un d'autre. Certes j'admire la réflexion de Lexy et son cran, la folie de Jason et la force de Rebecca, mais je suis très bien dans ma peau. Afin d'éviter de me lancer dans une discussion qui toucherait plus à la philosophie qu'autre chose, je me tais devant la conversation meurtrière. Je me concentre sur le chemin pour retrouver ma moto.

La neige à continuer à tomber, mais elle ne reste pas sur le sol, elle s'évapore à peine a t-elle touché le sol. Au moins je pourrais conduire sans risquer de glisser sur du verglas même s'il faudra que je soit très prudente dans tout les cas. La prochaine fois que je viens au Sud j'irais au garage pour demander à se qu'on me mette quelque chose en cas de temps glacial. La neige va très bien au quartier, et à celui du Nord aussi j'imagine même si je n'y suis jamais allé. C'est vrai ce que dis Lexy, si on devait choisir entre les quartiers de la ville ce serait sans doute celui du tyran que je prendrais. J'arriverais à convaincre Rebecca. Étrange n'est-ce pas lorsqu'on sait que je suis une pro-Gordon et que le Sud n'est pas réputé pour l'aimer. Non juste une maison. Tandis que Lexy répond à la nouvelle question de Jason avant même que je n'ai put ouvrir la bouche, je me demande quoi rajouter de plus à cette magnifique tirade de mon amie. Elle a totalement raison en ce qui concerne l'académie puisque nous ne pouvons convaincre les plombs s'ils ne sont pas à côté de nous. C'est drôle à faire lorsqu'on tente de leur faire comprendre que Gordon est le meilleur. Même si la réponse de Lexy est suffisante, je me décide tout de même à répondre en ce qui me concerne.

« Ho je ne m’ennuie pas chez moi, mais comme dit Lexy entre aller se balader dans un quartier, autant prendre le Sud, c'est un endroit plus familier et plus intéressant. Cela faisait longtemps que je n'étais pas venus y faire un tour d'où ma venue, comme mes parents ont déménager je n'ai plus réellement d'excuse ni même l'occasion de venir. Donc parfois je profite de mon temps libre pour faire un tour. Et puis nous ne serions pas rencontrer si on avait décidé de visiter un autre endroit.

Jason rajoute une remarque par rapport à la brutalité des habitants du Sud suite à la visite de Gordon. Oui j'avais oublié que les deux ne s'entendaient pas. Mais c'est tellement génial que le président vienne nous rendre visite dans l'académie. Je suis tellement impatiente que lorsque Jason l'évoque, un énorme sourire se dessine sur mon visage. À la suite de ça il nous propose de demander Alonso pour nous faire entrer officiellement dans le Sud. Oui ce sera une bonne idée cela me permettra de rencontrer le héros d'un jour, l'homme qui m'a évité bien des problèmes lorsqu'il était dans les parages. Lexy ne doit le connaître que comme membre du trio sudiste, mais je suis sûre qu'elle l'adorerait si jamais elle le rencontrait. Oui il faudra qu'on fasse comme ça. C'est ce qu'elle rétorque d'une voix simple, peu enjoué, tandis que je serais prête à sauter partout comme un chien devant son maître.

« Oui on demandera Alonso la prochaine fois, ça fera plaisir de le revoir.  En tout cas je trouve ça génial que Gordon vienne nous rendre visite, même ceux qui ne l'aiment pas pourront mettre un visage sur leur haine et ceux qui l'aiment pourront donc voir leur idole si on peut dire ça comme ça. Merci Jason pour la protection.

Non je ne lui sauterais pas dans les bras, même si j'en serais bien évidemment capable comme on peut s'en douter. Lexy demanda alors des informations sur Jason au niveau apparence. Avait-elle l'intention, elle aussi de se mettre en costume violet et en maquillage clownesque ? Je n'imaginais pas un seul instant le beau visage de la Plomb avec de la peinture comme ça. Je suis sûre qu'elle pourrait trouver largement mieux comme apparence angoissante. Je pouvais très bien penser à mon amie dans un beau costume, en train de faire peur à des petits enfants qui passeraient par là. Tant qu'elle n'aurait pas l'idée de tuer des gens en leur faisant faire une crise cardiaque, j'approuvais totalement ce projet. Nous arrivons enfin vers la frontière et je cherche la cabane en bois où j'avais planqué ma moto. Vraiment j’espérais qu'elle ne soit pas cassée ou bien encore volé, mais l'endroit semblait sûr et trop loin abandonné du centre du quartier pour que des petits joueurs viennent nous déranger. Si jamais j'avais la protection d'Alonso officiellement à ma prochaine escapade dans le Sud rien n'arriverait à mon véhicule. Mais je ne voulais pas abandonner Jason maintenant. La discussion que mes deux compagnons avait été trop amusante et intrigante pour qu'on l'arrête comme ça. Je me rendais compte que ma moto n'avait plus beaucoup de carburant. Laissant les deux autres, je me lançais à la recherche d'un bidon d'essence dans la cabane en bois. Oui Archange l'avait laissé comme je pensais. Il faudrait que je le remercie tantôt. J'ouvris le bidon et vers a le peu d'essence qui restait dans le réservoir. Cela aurait été stupide de s'arrêter en pleins milieu du chemin pour cause de panne d'essence. La lune éclairait accompagnée de la lumière des lampadaire le trio que nous formions. J'attendais impatiemment la réponse de Jason à la question de Lexy.

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Jason
Jason Lecter
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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Mer 29 Jan - 14:41


Ainsi toute la famille de Cook a mis les voiles. Rien de bien étonnant en somme, ils n’étaient franchement pas faits pour les lieux. Des gens simples et sans histoires auxquels Jason et sa clique n’ont jamais rien eu à reprocher. Le Clown n‘aurait d’ailleurs fait aucune recherche les concernant s’il n’avait pas rencontré leur fille. Et au fond cela doit lui manquer un peu, à la petite blonde cette ambiance bien particulière. Elle a toujours été d’une telle naïveté que les dangers du Sud représentaient à n’en pas douter qu’un malheureux détail à ses yeux. Combien de fois avait elle flatté les couleurs d’une explosion ? Le fait qu’un bâtiment entier ait été rasé ne lui traversait pas la tête, seulement le BOUM magistral et la déferlante de rouge, d’orange à travers la nuit retenait son attention. Jason n’a toujours aucune animosité pour la jeune fille même lorsqu’elle évoque Gordon... C’est génial dit-elle et le sourire rouge s’étire en coin, comme pour lui seul. Oh oui génial avec ce qui va lui exploser à la tête à ce président détestable ! Mais point de secret dévoilé, il se gardera bien de le préciser et on ne s’étonnera pas de le voir sourire... pas lui.

L’autre fille parle de ses passe temps dont l’alcool et Aristote, ça n’a pas l’air d’aller ensemble de l’opinion générale mais selon le Clown, chacun son truc. La fin de sa tirade fait lever un sourcil à Lecter alors qu’il allume une autre cigarette. Un ricanement de gorge file et il coule vers la brune une oeillade pour l’heure amusée voir légèrement moqueuse. « Et bien tu le sauras quand tu tueras quelqu’un ? Chacun ses raisons d’y venir et bon sang, heureusement que les assassins ne sont pas tous des mégalos qui se prennent pour dieu, ce serait d’un banal... » Oh ils existent, mais il n’y a pas qu’eux. Jason ne fait pas partie du lot Satan l’en préserve. Il n’a jamais tué pour jouer au bon dieu, il n’y croit tout bonnement pas. Seuls les fanatiques convaincus finissent sur ce chemin et il en est carrément loin. Aussi n’ajoute-t-il rien car évoquer la chose avec cette gamine reviendrait à causer Astronomie avec un Spéléologue ; autant dire qu’ils seraient infoutus de se comprendre sur leurs univers trop opposés. Qu’elle ait son vécu de meurtrier un jour et peut-être qu’il ouvrira le dialogue, mais ça, ça n’arrivera jamais.
Arrivés près d’une cabane, Sweetie -de son surnom- récupère une moto dont elle se charge de remplir le réservoir. Lecter la regarde faire, se massant la nuque d’une main et tirant de plus belle sur sa clope. La meute va et vient autour, nez levé ou au ras du sol et le molosse se couche non loin du maître. Un silence plane avant que la brune demande si elle peut poser une question et le Clown hoche vaguement la tête. Elle en a à dire celle-ci dites donc ! À se demander si elle cherche à atteindre un quota de mots à prononcer en une seule journée. Mais voilà, si le discours est bien tourné -il faut lui reconnaître au moins- il touche là le fond d’une chose si noire que même les psychiatres du monde se casseraient les dents à essayer d’y voir clair. Poser ces questions à Lecter, c’est remuer la vase d’un marécage à mains nues et risquer de les perdre en route... pauvre fille, as-tu oublié qui se trouve à moins d’un mètre de toi ? Un fou dangereux.

D’abord, il suspend la cigarette devant ses lèvres et bat des cils, interdit face à cette curiosité qu’elle annonce maladive, que lui juge surtout irrespectueuse voir inconsciente. Il y a des choses en ce monde, des livres et des serrures qu’on ne cherche pas à ouvrir, jamais. On ne demande pas au magicien le secret de ses tours. Et il éclate de rire, quelques minutes qu’on a bien souvent jugé trop longue car une telle hilarité n’est jamais jamais de bonne augure... à condition de connaître l’homme. Ses sbires auraient déjà reculé voir, se seraient enfuis hors de porté de ses mains et surtout d’une balle perdue qui ne serait évidemment pas perdue pour tout le monde. Il ne cesse pas avant d’avoir cette impression que chaque bouffée d’air avalée soit plus brûlante que l’acide et tire une longue bouffée dont la fumée se trouve bientôt crachée de coin. « Non mais vraiment, les enfants de nos jours... » Lâche-t-il d’une voix guillerette, laissant tomber le mégot qu’il écrase de la pointe du pied en répétant. « Pourquoi ? Pourquoi pourquoi... pourquoooooiii... »
Demi tour exécuté, le coup de poing part et atteint la brune en pleine face. Aucune retenue, il ne s’étonne pas donc de la voir tomber et vu le craquement, il lui a très certainement brisé le nez. Le tout n’a même pas pris deux secondes et avant que Lexy ait eut l’idée de se relever, le Clown lui pose délicatement le pied sur le dos. « On reste couchée, jeune fille. » Siffle-t-il, se penchant en avant et poursuivant d’une voix chantante. « La curiosité pour ce que j’en sais est un très vilain défaut et tu vois... considère ça comme un conseil, tu devrais apprendre à tenir ta langue car j’aurai tout aussi bien pu l’arracher. » Prendre un coup, c’est le minimum syndical et elle peut s’estimer heureuse encore, certains ont été réduits en bouillie pour un seul mot de travers, non un texte entier. Voix baissée d’un octave, le Clown lâche un reniflement qui n’a plus rien de sympathique. « Tu veux philosopher, tirer des conclusions ? Future journaliste ou sociologue peut-être ? Nan, tu manques trop d’ambition, j’ose même dire que tu es un peu trop fainéante pour y prétendre. M’est avis, miss Lexy que tu devrais investir dans une... muselière si tu n’es pas foutue de choisir tes interlocuteurs avec un peu plus de discernement. »

Il s’écarte, allume une autre clope en lui tournant à moitié le dos, adressant un clin d’oeil à Cook qui ne doit pas comprendre grand chose à la situation et de demander pourquoi maintenant, d’un seul coup ? Chose qu’elle ne demandera jamais directement car aussi naïve soit-elle, cette fille là sait qu’on interroge pas n’importe qui n’importe comment. « Tu penses sortir du lot, peut-être ? J’y ai cru quelques secondes mais le fait est que tu es identique au lambda moyen, l’impertinence en plus. Tu as des réflexions intelligentes mais en fais un si mauvais usage que c’en est lamentable. Ces questions là, j’ai arrêté de compter le nombre de fois où on me les a posé. » Il grimace, la voix plus haut perchée en suivant et mimant quelques autres avant elle dont les propos ne différaient pas grandement. « Pourquoi ci, pourquoi ça ? Qu’est-ce que ça vous apporte Lecter ? Oh dites vous comptez arrêter un jour ? Pourquoi ce sourire bizaaaarre ? » Lecter soupire, blasé et exhale une nouvelle ligne blanchâtre dans l’air, nez levé sur le ciel lourd de neige. « C’est d’un ennui... franchement. »      

D’un haussement d’épaule il réajuste sa veste, fait craquer son cou et secoue lentement la tête avant de poser un œil noir, menaçant sur l’adolescente. « Je suis d’une humeur massacrante ces derniers jours, mais par égard pour Sweetie je vais te laisser repartir entière. Souris donc, je passe sur ton manque de respect pour ce soir. J’espère au moins que ça te servira de leçon, il y a des gens auxquels on ne pose pas de questions... sur ce. » Il lève une main, fait signe à la blonde en guise d’au revoir avant de siffler sa meute qui se rassemble aussitôt. Mais alors qu’il s’éloigne, Jason s’arrête, revient de trois pas en arrière et ajoute : « Oh, j’allais oublier, jusqu’à ce que j’en décide autrement miss Lexy, ne mets plus un pied au Sud. Quand tu auras médité sur tes bêtises nous en reparlerons peut-être mais d’ici là... que je ne te vois pas et que je n’entende pas parler de toi. » Un sourire en coin, comme un défi donné. Qu’elle fasse le point et comprenne que le Clown n’a pas agit pour une vexation quelconque ou une atteinte à sa fierté. Discuter avec Lecter est chose facile, sur tout et rien, sérieusement ou sur le ton de la plaisanterie mais jamais on l’interroge sur ses motivations, sur ce qu’il est et représente. Boogie et Alonso eux même ne demanderaient pas alors qu’ils sont couverts de sang des mains jusqu’au cou. Calypso encore, malgré sa notoriété et l’assurance d’être protégée n’a jamais attaqué Lecter sur ce terrain de même que jamais le balafré ne l’a interrogée sur sa condition de prostituée de luxe. L’affaire est de respect. On ne demande pas au Clown pourquoi ce costume, ça ne concerne que lui. Chaque individu a ses zones d’ombres et il est bon qu’elle en prenne conscience sans ça elle n’arrivera même pas à la vingtaine. Il la met en garde, parce qu’elle l’a intéressé un minimum sans ça, New York compterait un cadavre de plus et ce n’est pas Lecter que la chose dérangerait. « Je vous souhaite bonne nuit, mesdemoiselles. Faites de jolis cauchemars. Et prends soin de toi Sweetie ! »

Le Clown quitte la scène, s’en va rejoindre son antre et sa horde. Bientôt le noir de la rue l’avale lui et la meute et les silhouettes quittent les renfoncements, les cachettes. La frontière reprend peu à peu vie et on ose revenir maintenant que le maître s’est éclipsé. De loin on jette un œil à cette fille bannie pour un temps indéterminé et on ne voudrait pas sa place. Car bien souvent le Sud est un refuge pour qui doit fuir, chaotique et dangereux certes mais la dernière zone ouverte que les flics ne visitent plus. On y entre, on en sort avec de la chance mais s’en faire bannir... c’est entrer sur la liste noire du Clown et ça, on ne le souhaite à personne. Elle aura peut-être de la chance car Jason a précisé que la « punition » n’était pas définitive... reste à voir dans le temps maintenant.           

© Jason L.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Sam 8 Fév - 19:08

On dirait que quelqu'un a éveillé les questions qui fâchent. Il y a de quoi s'énerver, on dirait. Assez pour donner un coup de poing au visage, comme ça, parce que Monsieur peut le faire où il veut, quand il veut et surtout (ne l'oublions pas) à qu'il veut sans rendre de comptes à personne à cause d'une situation sociale avantageuse et encore là le mot est faible. Si à la première réaction, Lexy a seulement eu l'impression qu'on l'a jetée une boule de construction en plein visage parce que les constructeurs des environs sont aussi calés en matière de sécurité que des hippopotames enragés, à la deuxième réaction, elle envie presque la possibilité de pouvoir frapper les gens sans conséquences apparentes chez-soi. Si c'était le cas pour celle-ci, elle frapperait une bonne dizaine de têtes à claques mais elle n'est pas en mesure de rêvasser à une telle utopie, quoique ce serait assez surprenant de voir une jeune fille s'aventurer dans ses fantaisies durant qu'un clown mécontent lui sort ses quatre vérités. Néanmoins, tout est possible au Sud, il faut croire. C'est avec l'esprit un peu sonné qui s'égare, à la frontière de la confusion totale et le nez qui sort quelques gouttes de sang contre le sol sale dont Lexy n'apporte vraisemblablement aucun intérêt puisque ce n'est qu'un liquide qui s'échappe involontairement, que l'alcoolique commence à comprendre. Les multiples pourquoi de Jason parlent d'eux-mêmes et le pied qu'il pose aussi. Le ton qu'il emploie en dit large lui aussi, on pourrait le trouver effrayant. Sur le coup, la philosophe a peur. Si ce n'était que de mourir, ça ne la gênerait pas autant que l'idée de se faire torturer, la nuance est flagrante. Comme quoi, une fois mort on peut s'échapper alors que cloîtré dans une machine étrange à souffrance c'est extrêmement difficile à moins d'avoir un contrôle total sur son corps et son esprit et on peut deviner facilement que la jeune fille ne bénéficie pas de ce genre de protection. Elle devrait essayer dû moins, juste au cas. Toutefois, s'il y a une bonne nouvelle à tirer de cet élan d'agressivité spontané qui ne plaît à personne visiblement, c'est qu'il n'a peut-être pas l'intention de la tuer. Comme référé précédemment, cette situation ne plaît à personne. Jason est déçu, Lexy a mal au nez puis au crâne et Cook... On ne sait pas vraiment mais avec une capacité de déduction moindre, on peut facilement déceler qu'elle ne doit pas apprécier le spectacle. S'il prend la peine de discuter, c'est qu'il doit y avoir autres choses derrières... Ou rien. On peut toujours espérer et dans l'état où est la philosophe, elle n'a pas de réflexions très ordonnées...

Si Lecter estime la curiosité comme un défaut, c'est son problème. La philosophe a toujours été de nature fondamentalement curieuse. Il est vrai qu'elle a été imprudente, qu'elle est allée trop loin, qu'elle n'a pas réfléchie et que c'était une grave erreur. Il est inutile de le nier. Pas qu'elle se sente coupable d'avoir posé cette question mais elle aurait dû réfléchir un peu plus, ça c'est sûr. Elle l'admet intérieurement, son faux pas. Son cerveau prend en note et pas seulement sur des bases frêles comme du papier ou autres mais carrément tailler cette leçon dans la pierre et même dans du métal si on veut. La curiosité, ce n'est pas pour les clowns, les sudistes ou les grands protagonistes. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on ne pourra jamais bafouer entièrement la curiosité de Lexy, à moins qu'on l'a malmène encore plus que maintenant mais dans l'immédiat, rien n'a été balayé. Certes, elle se tait et ne posera plus de questions pour la soirée mais si bien sûr elle s'en sort, ce trait reviendra. Elle est si orgueilleuse, son orgueil prend un grand coup et ce n'est pas l'envie d'être méchante qui lui manque mais... Si elle veut vraiment être en mesure de se déchaîner sur quelqu'un, un jour, elle va devoir patienter. Un tout petit peu...

On dit souvent que le temps passe vite quand on s'amuse. Si on suit cette logique, ce moment n'est pas plaisant du tout, n'importe qui l'aura remarquée à moins d'être un masochiste notoire. Par conséquent, le temps passe lentement... Elle aurait mieux fait de rester dans son utopie bizarroïde où elle peut giflé tout le monde mais ça demande du travail mental et Dieu sait que le travail et Lexy font deux opposés que si un jour s'assemble, l'apocalypse viendrait s'abattre sur l'humanité et le monde ne tournerait définitivement plus rond. Il ne faut pas pousser la chose trop loin, quand même, il y a des limites à ce que la folie peut atteindre. Une autre offense passe mais ne frappe pas comme Lecter l'aurait espéré. Journaliste ou sociologue ? Quand même, c'est mal connaître l'alcoolique que de penser qu'elle désire travailler dans le domaine du journalisme ou de la sociologie. En fait, c'est être à côté de la plaque que de croire que la philosophe ait envie de travailler ou même d'avoir un futur qu'on peut avoir l'audace d'appeler cela un avenir. Sur les mots du tyran, la première phrase qui vient à l'esprit de la philosophe est « Pour qui me prends-tu ? Qui es-tu pour me juger ? ». Peut-être qu'il la surestime en lui collant un métier mais l'intention n'est pas là et Lexy sait pertinemment que l'essentiel d'un message est l'intention et non les mots, malgré tout, c'est bien amusant de tromper les gens sur les mots, bref. En ce qui concerne la muselière, elle lui en mettrait bien une à ce clown mais pour réussir cela un jour il faut... Personne ne le sait, car personne n'a réussi et en a le pouvoir. Instinctivement, elle répondrait par une réplique du genre « Intéressante proposition » ou un truc bien sarcastique pour arroser le tout mais ça ne se fait pas... Pas avec lui. La peur de mourir n'est plus vraiment là, remplacer plutôt par une conscience supérieure qui agit pour elle... Ferme la bouche et plaque toi-même au sol...

Oh parce que la philosophe n'a pas besoin qu'on l'a sermonne à propos de thèmes tels que sortir du lot ou on-ne-sait-quoi. La question n'est pas d'être différente pour le plaisir d'être différente, c'est de montrer la différence aux autres pour déranger leurs vies bien confortables. Puis, le lambda moyen ne va pas à l'académie Weins, habite encore moins à New-York et ne fait pas partie du groupe tristement célèbre (mais sélect) des plombs, par-dessus le marché. Si Winchester sait que la critique de Jason à propos n'est pas vraie pour plusieurs raisons, ça reste une insulte que peu peuvent comprendre. Être normal, c'est tellement fade, sans intérêt et rabaissant. Encore une fois, les traditionnelles questions (qu'elle garde pour elle cette fois) reviennent.

Lexy est passée près de rire lors des imitations du Clown, une chance qu'elle s'est retenue. Il est certain que le rire est pour lui presque une vertu quelconque mais ce serait signé son arrêt de mort que de lui rire au nez dans une telle situation. Ensuite, trouve-t-elle cela réellement amusant ou est-ce le résultat de son anxiété qui a atteint un paroxysme alarmant ? La deuxième option semble la plus plausible mais on ne sait jamais avec les gens comme la philosophe...

La « libération » (si on peut appeler cela comme ça) agit comme une bouffée d'air frais chez Lexy. Elle peut enfin respirer, avoir un pou qu'on peut juger de normal et se mouvoir comme elle le désire. Lecter s'en va, jetant un avertissement, plus une punition qui consiste à un bannissement, plus une mise en garde (qui en revient au même que l'avertissement) et un défi. À savoir, la philosophe est tellement paresseuse qu'elle pourrait tout bêtement laissé tomber l'affaire et ne plus jamais revenir, sans compter le fait qu'elle n'est pas dans les meilleures émotions actuellement. Peut-être qu'avec le temps... Par hasard, elle discutera à nouveau. Sera-t-elle à la hauteur, d'être en mesure de jongler avec l'esprit déglingué du Clown ? Seul le temps le dira. Pour l'heure, l'envie de mourir à cause de lui ne l'enchante pas, de se faire casser quelque chose d'autre que son nez non plus. Dans les faits, ça lui a mis sérieusement les nerfs en boule cette altercation et son attitude de fainéante invétéré n'arrange absolument rien.

- Très bien... Réplique Lexy a voix basse, sans véritables convictions, mais assez forte pour qu'on puisse l'entendre.

Si ça se trouve, elle ne reverra jamais Jason. Son orgueil cri à l'indignation et c'est peut-être bien ça la seule chose qui la tracasse dans ce « marché ». Le Clown ne va pas lui manquer... Elle détourne son regard de Lecter qui s'éloigne, définitivement cette fois-ci pour poser son regard vers Cook. Toujours aussi innocente celle-là... Elle ne demande pas de l'aider à se lever, ce qui est étrange de sa part elle qui préfère que les autres fassent le travail à sa place. Au contraire, elle se relève elle-même avec une certaine difficulté, refusant toute aide en regardant les petits points sanguinolents de neige rouge. Lexy ne pleure pas. Elle fixe désormais la platine, d'un air mauvais. Elle n'est pas dans le moule d'avoir un sourire. Elle essuie son nez tranquillement, sans vouloir être trop brusque car, celui-ci fait terriblement mal. Elle détourne son regard de Cook avant de partir en une direction plus sécuritaire, loin du Sud. Elle n'a plus envie de jouer la gentille devant la platine, c'est assez ! Pas question non plus de se mettre en colère contre elle, celle-ci ira pleurer dans les bras de cette garce de Rebecca...

- Ne me regarde pas comme ça, toi ! Je retourne chez moi, je ne devrais pas rester ici trop longtemps... Lâche la philosophe en avançant à une vitesse moindre un peu plus loin. Elle s'en fiche d'avoir à marcher dans ce froid et peut-être mourir d'hypothermie, ça vaut mieux que de rester avec cette... platine, chouchoute du Clown qui est tellement mieux placé pour... Être heureuse ? Elle ne l'a pas eu son coup de poing au visage, elle...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke Icon_minitime1Jeu 3 Avr - 11:53



Les choses se gâtent. Lexy n'a pas bien prit conscience que l'on ne parle pas au maître du Sud de cette manière. Même si ces questions brûlent les lèvres de tout les habitants, seuls les plus imprudents oseraient les poser. Et Lexy en fait donc partis. Je n'aurais pas oser, et peut-être aurais-je penser dans un élan de gentillesse pure que Jason y aurait répondu. Ce n'est sans compter de garder ce mythe étrange, ce mystère absolu qui l'entoure. Origine, famille, date de naissance peut-être, des choses bien trop personnelles qu'il veut garder pour lui. Ce n'est que justice après tout. N'importe qui a le droit à son jardin secret. Jason est un homme qu'on ne peut juger que sur ces faits et geste, et qu'on ne peut connaître qu'à partir du jour où il a prit possession du Sud, une dizaine d'année plus tôt. Gestes assassin, actes tueurs, le coup de poing part. Il ne l'a pas contrôlé c'est venus tout seul. Un bruit de craquement me fait m'arrêter dans mes occupations. Un instant le silence, comme on aurait commit un meurtre, le bruit d'une balle qui aurait fuser, celui de la main serrer en un coup brutal. Je lève les yeux, tourne la tête pour observer du bas la discussion qui se mets en place. Lexy au sol, se tenant le visage, Jason au dessus, tirant sur sa cigarette la sermonnant. Oui il a sûrement raison, le comportement de la brune est bien trop curieux. Tout le monde l'est non ? Mais j'arrive à comprendre Jason quand même. Le temps file alors que les mots sanglants de Lecter retentisse dans la pénombre du crépuscule. Je ne dis rien. Je me demande si le tempérament de Lexy fera qu'elle répondra encore plus brutalement à Jason, mais ce serait quasiment du suicide d'agir ainsi. Je n'ai pas l'habitude de voir des altercations de ce genre, enfin si au Sud c'est plutôt courant même si les gens en général ne se prive pas pour tabasser la victime jusqu'à la mort. Mais je n'ai jamais vu Jason ainsi, mon regard ne change pas, incompréhension, perplexité, mais toujours admiration devant ce tyran. J'aimerais savoir ce que Lexy pense de tout ça, me demandant pourquoi la violence tant attendus du clown ne survint pas. Jason se retourne vers moi, me faisant un clin d’œil. Pourquoi ? Encore un mystère à résoudre. Peut-être pense-t-il que j'adore le spectacle que j'observe. À dire vrai je ne sais pas trop quoi en penser, je sais juste que ça semble totalement normal, banal presque. Le bruit de sa cigarette arrive à mes oreilles, un crépitement du tabac qui se consume, et ses mains semblent trembler, prête à servir leur maître. Il semble avoir un certain contrôle de ne pas se lancer dans une folle bagarre mortelle. L'admiration revient à la charge. Ce contrôle si sage si puissant, digne des plus grands et une générosité sans pareil lorsqu'il lui dit que vis-à-vis de moi, il laissera partir la fautive. Je respire à nouveau. J'aurais vraiment été bien embêter d'assister à une scène de torture, de meurtre et de défiguration totale.

Lexy semble comprendre. Peut-être énervée également de ne pas pouvoir se défendre, mais elle reste à sa place au sol. La sentence enfin tombe. Ne pas pouvoir aller au Sud. Quel horreur ! Je n'imagine pas que cela puisse m'arriver. C'est ma maison et se faire virer par se père bienveillant du Sud, en serait très cruel. Je ne pourrait être à la place de Lexy je le sais, je ne le supporterait pas. En même temps je croise les doigts pour que cela ne m'arrive jamais. Il siffle et la meute qui s'était disperser réapparaît soudain. La meute suit leur maître. Il nous souhaite de passer une bonne soirée, m'ordonnant presque de prendre soin de moi et s'en va dans son antre, en un mouvement de noir qui s'efface dans la nuit tombée à la hâte. Sans un mot de plus. Le silence retombe à nouveau. Je ne sais pas quoi faire. Je me relève, ma vérification faite, prête à aider la jeune Plomb, mais avant même avoir put aider Lexy, celle-ci se relève toute seule. Le sans à coule sur le sol mais on ne voit les traces du crime que sur les vêtements de la brune. Triste réalité que ce rouge si sombre, si horrible et qui donnerait presque envie de vomir si ça n'en devenait pas une habitude. Elle m'observe, un regard remplis du haine, de jalousie. De sa main, elle essuie les gouttes de sangs tombées de ses narines par le poing de Jason. Ses doigts blancs et fin sont ainsi recouvert de rouge, mais ça ne semble pas la gêné. Pourtant le sang n'arrête pas de couler pour autant de son nez cassé. Ça va sécher après si on ne fait rien, et inutile de dire que le nez ne se remettra pas en place tout seul. Je ne suis pas médecin mais je pense pouvoir l'affirmer. Je ne sais pas trop quoi dire, elle semble me détester, alors que je n'ai rien fait. Justement c'est peut-être se fait là qui amène se regard de haine qui me traverse le cœur. Peut-être aurais-je dû faire quelque chose pour l'aider, dire à Jason que ce n'était pas de sa faute si elle était curieuse ou un truc du genre. Mais il ne m'aurait pas écouter et je me serait probablement mit le clown à dos également. Je me sens triste, gênée par tout ça. Pourtant je sais que je peux aider Lexy. Qu'est-ce qu'elle va faire avec son nez cassé ? Il faut aller à l'hôpital. Et tandis que je la fixe, incrédule, elle m'ordonne de ne pas l'observer ainsi. Elle compte rentrer chez elle. Mais non pas dans cet état c'est impossible. Je sors un mouchoir de mon sac. Elle commence à partir, d'un pas nonchalant. Laissant ma moto à la merci des plus vils, je coure après la fautive avec mes petites jambes. Je l'attrape par le bras, la faisant se retourner vers moi.

« Tu as pris un sacré coup je suis désolée, mais je ne veux pas te laisser rentrer chez toi toute seule. Il faut soigner ton nez. Tien prends ça ! Dit-elle en lui tendant le mouchoir. Je sais que j'aurais dû faire quelque chose, mais viens chez moi on pourra peut-être arrangé ça. Je ne sais pas si l'hôpital est ouvert à cette heure encore, mais je n'habite pas loin, le temps qu'on y aille, qu'on soigne un peu ça et qu'on aille voir un médecin pour ton nez. S'il te plaît Lexy, laisse moi me faire pardonner, laisse-moi m'occuper de toi.

Je me sens toute triste, un sentiment que je n'ai pas l'habitude de connaître, d'autant que je cherche à me faire pardonner d'un geste que je n'ai pas commis. Non j'essaye de me faire pardonner de n'avoir pas agit, d'être rester passive devant tant de violence. Mais je ne pouvais rien faire avec mes petits poings et surtout pas face à Jason. Comment aurais-je put blesser mon ami ? Je ne sais pas, je n'aime pas quand ceux que j'aime se dispute entre eux, il faut toujours prendre partis et lorsque aucun n'est du côté de la justice c'est très dur de faire un choix. Et si j'avais fait quelque chose, est-ce que je me serait retrouver exilé du quartier Sud. Je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine. Je me suis bien amusée moi avec Lexy se serait dommage que tout s'arrête maintenant, que je ne puisse pas me racheter et qu'elle reste sur une image de moi totalement fausse. J'espère de tout mon cœur que Lexy ne m'en tiendra pas rigueur. Je l'aime bien cette fille, et même si elle n'est qu'un plomb qui ne voit pas la splendeur de Gordon ce n'est pas une raison pour ne pas l'aider. J'aimerais la forcer à venir, mais son tempérament de feu refuserait toute forme de mouvement brusque. Rentrer dans le moule ce n'est pas son affaire, et être contraint ne lui plaît pas. Ça je le sais au moins. Je l'observe un instant. Espérant qu'elle acceptera, je retourne vers ma moto que je fais rouler là où j'ai arrêter Lexy. Je lui tends l'un des casques, espérant qu'elle le saisira et montera sur l'engin.


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