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A good joke
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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Sam 5 Avr - 16:51

Bien sûr, il fallait absolument que la Platine se mette à parler à son tour, une voix qu'elle ne voulait pas entendre du tout pour la simple et bonne raison que la réentendre lui tape sur les nerfs avec le même agacement d'un pathétique gentleman qui frappe avec un gant de latex. Cookie veut se faire pardonner visiblement, réparer les pots cassés, passer à autre chose, tourner la page, tout ce tralala qui sonne plutôt mal chez la philosophe. Elle pourrait très bien se montrer très bête, lui coller au nez tout ce qu'elle pense en mal de sa personne rien que pour avoir prononcé le mot « désolé » qui n'a strictement aucun sens à son avis. Avec ce mot, certaines personnes pensent pouvoir réparer tous les maux du monde qu'ils ont causés. Oh non, ça ne répare pas les injures et le Clown peut toujours rester dans son Sud adoré, elle ira danser sur sa tombe, un jour... Quand il va mourir et ça... On ne le sait pas quand ça va arrivé mais la jeune fille en déduit qu'avec tout ce qu'il doit fumer en une journée, il attrapera un cancer quelconque qui le fauchera. Elle espère du moins, pour une fois que la maladie soit de son côté ne serais-ce que pour une personne. Le problème c'est qu'elle fume aussi. Ah et de toute façon, Lexy s'en lave les mains de toute cette histoire mais pas dans le sens qu'elle n'a plus aucune rancune.

Il mourra un jour tout comme elle mourra elle aussi mais le sort du Clown n’est pas sa préoccupation première, encore moins quelque chose qu’elle peut influencer. Le Sud, il peut se le garder, c'est trop d'effort y aller à pied. Ça fait un problème en moins en fait, merci Lecter ! Étant donné que la vie est faite d'embrouilles, il y en a une qui ne doit pas tarder à être réglé concernant la Platine. La brunette ne comprend pas trop pourquoi elle s'est mise à penser à Jason lorsque le besoin le plus pressant se trouve avec la blonde. Oh qu'elle aimerait lui dire ses quatre vérités à cette fille, toutefois, elle ne peut pas. Si elle va trop loin, elle sait que personne n'ira la transporter à l'hôpital ou lui trouver un « vrai foyer » pour la nuit. Sans oublier l'inoubliable, retourner à l'académie Weins à pied est une perte de temps, d'énergie, de calories et un gros coup à l'orgueil. Non mais oh, elle pourrait perdre de précieuses calories, donc du gras, qui doit la réchauffer l'hiver logiquement. Ce serait un véritable outrage ! De plus, revenir à l'académie ce serait directement se dire que lorsqu'on est en période de crise, vaut mieux s'en remettre à notre grand et cher système d'éducation pour se sortir du pétrin. Oh ça non ! Elle ne supporte même pas quelques secondes rien qu'à y penser, c'est d'un mauvais goût à faire vomir ! Donc, faut pas être vilaine mais agir comme une gentille l'horripile. Faut trouver un juste milieu entre les commentaires ingrats et... l'humilité d'accepter de l'aide ? « J'ai pris un sacré coup... Non tu crois ? » La philosophe essuie son nez avec le mouchoir, malgré le fait que ça lui fait terriblement mal juste à y toucher. Le sang, ça tâche. Eh bah bravo monsieur je-casse-les-nez-des-gens, déjà que la peinture ça n'avait pas aidé, maintenant faut en plus nettoyer le sang ! Outre cela, le sarcasme de Lexy lui est venu naturellement, sans plus. Ce genre de réponse aurait pu être dite envers n'importe qui, ce n'était pas spécialement méchant de sa part quoique dans le contexte actuel on pourrait croire que c'est à cause de sa mauvaise humeur. « Tu n'aurais rien pu faire... Cet homme est aussi instable qu'un bipolaire schizophrène accroc à la cocaïne et encore là je suis gentille, je n'ai pas parlé d'hypocrisie. » Avant de venir s'occuper des défauts du jardin de l'autre, vaut mieux vérifier chez-soi pour s'assurer qu'il n'y a rien qui cloche. En matière de duplicité, la jeune fille est un cas assez sévère, dirait un psychologue. Elle sait qu'elle n'est pas parfaite à ce sujet, juste à repenser à ce qu'elle a fait et dit à certaines personnes. Du coup, Lexy préfère passer son chemin ce qui concerne les comportements hypocrites.

« Quel genre d'hôpital ferme d'abord ? Les gens peuvent se blesser et frôler la mort à toutes heures du jour ou de la nuit, ce serait idiot complètement idiot et dangereux, des heures d'ouverture et de fermeture... » Elle s'approche de Kennedy, d'un air nonchalant sans véritablement se presser. Y a pas de quoi trop se mouvoir, pense la philosophe, après tout, si ce n'est que pour mieux se faire entendre par cette fille qui ne savait pas que les hôpitaux ne doivent pas fermer même au plus noir de la nuit. L'alcoolique aurait très bien pu se mettre à la corriger une fois de plus mais voit bien que c'est inutile. La petite blondinette est tristounette, ne demande qu'à vouloir se faire pardonner. Cette tournure des évènements avec Jason ne lui a pas plu, on le devine aisément, cela a été désagréable pour tout le monde, probablement même pour le Clown qui s'est mis en colère. Désabusée, la Plomb croise les bras et soupire d'un air fataliste. Elle roule les yeux comme si la décision que la jeune fille prendra sera à ses plus grands regrets. La vérité est qu'elle veut terriblement se faire soigner, pas que ça soit agréable pour autant d'être en compagnie de Cook mais elle ne veut pas rester avec ce nez. Un mélange de comédie et de son propre sentiment d'exaspération. « Néanmoins, j’accepte de venir… » Elle n’a rien d’autre à ajouter, c’est sec mais peut-être que ça rendra la Platine un peu plus heureuse, comme elle l’était avant. Lexy regarde la moto qui est tout près puis regarde Cookie en lançant un léger sourire, véritable miracle en cette situation où la philosophe boude d’une manière plus qu’excessive. « Ça va bien être la première fois que je vais me déplacer en moto. Je te suis alors, j’espère seulement qu’on n’aura pas un accident de la route… »



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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Ven 18 Avr - 15:15



Il vous ais déjà arrivé de sentir quelque chose qu'une tierce personne essayer de contrôle ? Une envie violente de tout cassé par manque de contrôle de l'émotion la plus violente qui existe : la colère. Je ressens souvent cette pulsion de la part des gens. Et quand ce n'est pas contre Gordon, c'est contre des personnes comme Jason, des anarchistes qui refusent toute forme de gouvernement. C'est vrai sans doute la société pourrait marcher sans État, mais Gordon n'est pas comme tout les autres dirigeants et Jason n'est pas comme tout les opposants. Il est puissant, coléreux et amusant. Je comprends donc pourquoi Lexy réagit violemment. Mais  j'ai comme la sensation qu'elle essaye de cacher cette colère qui bouillonne à l'intérieur d'elle. J'ai entendus dire que lorsqu'on ne pouvait se venger directement contre la personne qui vous a fait du mal, on s'attaque à absolument tout ce qui nous passe par la main. Comme dans une dispute de couple : c'est la vaisselle qui paye. Sauf qu'à cet instant précis je pris pour que Lexy ne me prenne pas pour une assiette. Je garde ces pensées pour moi, car la plomb semble garder un certain contrôle. On ne peut pas le nier elle est super intelligente. Au fond je pense qu'elle m'aime bien, et qu'elle ne veut pas me faire de mal ou alors il s'agit juste en fait d'un logique malsaine qui est que me frapper ne fera qu'empirer les choses. Ah oui c'est pas faux ! Enfin je crois. J'imagine un instant, mourir sous les coups de quelqu'un, cela doit être affreux. Déjà mourir c'est pas joyeux alors en plus si c'est pas naturel … la misère totale. Certes la mort fait partis du quotidien mais les assassins sont assez futés pour mettre leur victime dans des benne à ordure ou dans la rivière ou dans les égouts. Tien un idée future j'irais bien visiter les égouts tantôt, avec quelqu'un d'amusant … on verra qui voudra bien. Je suis sûre que Jason accepterait. Archange peut-être aussi mais plus dans l'idée de me protéger quant à Rebecca … euh n'y pensons pas je suis sûre qu'elle n'approuverait absolument pas que je me lance dans une telle entreprise. Bah j'irai qu'on me l'interdise ou non, c'est ça qui rends l'affaire intéressante.

Perdue dans mes réflexions de futures escapades, j'entends d'une oreille ce que me dit Lexy d'un ton sec et agacée. Oui je crois qu'elle en a marre de moi et comme beaucoup n'apprécie pas que je m'excuse pour ce que le clown a fait. Mais je suis presque aussi fautive et il est vrai que ces paroles ne vont pas réparer son nez. Seuls les actes peuvent avoir un effet. Et je compte bien ne pas rester là pendant qu'elle se vide de son sang. Critiquant le clown, je vois bien que c'est une manière pour justifier son propre caractère. Je ne suis pas d'accord avec elle sur ce qu'elle dit par rapport à Jason mais si je m'oppose à la plomb, je vais sûrement prendre une claque ou quelque chose du genre, pire des mots méchants. J'ai les yeux humides avec tout ce qui s'est passé, ça va sécher et après j'aurais mal aux yeux. Cette journée fut mouvementé et la peinture de tout à l'heure me colle à la peau : une bonne douche m'attendra lorsque je l'aurais amener à l'hôpital et me serait bien occupé d'elle. Elle me demande quel sorte d'hôpital ferme la nuit. Je n'ai jamais vraiment mit les pieds dans un hôpital. Dans le Sud lorsqu'on se blesse mortellement, la seule solution à faire c'est soit d'attendre, soit de se soigner à la sauvage. Généralement j'attends c'est tout aussi utile et même plus pratique. Certes on souffre plus longtemps mais au bout d'un moment on s'y habitue. Bon je ne vais pas non plus dire à Lexy d'attendre patiemment que son nez se guérisse tout seul, d'autant que je ne suis pas sûre que ce soit le cas, il faudrait d'abord remettre l'arrête du nez droit puis là on pourrait patienter.  Mais je ne suis pas médecin et je pense qu'il vaut mieux l'amener là-bas. Heureuse Lexy me répond qu'elle accepte que je l'accompagne à l'hôpital et peut-être après chez moi. Chaque chose en son temps. Elle s'est approché de moi prête à monter sur la moto. C'est alors qu'elle m'explique que c'est la première fois qu'elle se déplace en moto. Je souris à la remarque de l'accident de voiture. Certes je ne suis pas la meilleure conductrice au monde, mais je me débrouille et j'ai eu mon permis du premier coup. J'enfile mon casque sur mes cheveux blonds, et monte sur l'engin à deux roues. Je mets le contact en marche, attendant que Lexy monte à ma suite. Le moteur vibre et le véhicule commence sa course sur les routes de New York.

Je n'ai pas dit à Lexy où nous allions, moi-même je ne sais pas trop. Je sais que dans le quartier du milieu ou dans le centre-ville il y a des hôpitaux. Probablement ouvert H24. Ho oui bah on croise les doigts quand même. Le véhicule file, et je sens l'adrénaline monter en moi. J'aimerais dépassé la vitesse autorisée, mais la remarque de la plomb me revient en mémoire. Évitons de pousser le vice jusqu'au plus haut. Je sens Lexy me tenir par la taille pour éviter de tomber. Est-ce qu'elle ressent la vitesse de la même manière que moi ? Peut-être. Les rues sont désertes, du moins celles qui amènent au Sud. Quartier fermée, pas si sûr mais un quartier qu'on évite comme si on avait mit tout les pestiférés de la ville à l'intérieur. Si tu n'y va pas armé peut-être que tu mourras, mais si tu vas en honnête gens tu te feras juste voler. Enfin je crois. Je ne sais pas trop ce qui arrive à ceux qui ne viennent pas du coin... si Lexy en est la preuve vivant : ils se retrouvent avec le nez cassé. C'est joyeux comme accueil. Alors que les rue parcourus n'étaient occupés que par des chats, les avenues de Milieu et du Centre-ville sont beaucoup plus peuplés. Entre les jeunes qui sortent des bars, ou qui y vont, les vieux qui promènent leur chiens, les voitures lassé d'attendre au feu rouge, la ville ne semble pas encore endormis. J'aime bien voir New York quand elle dort, c'est beau dans cette tranquillité. À un feu rouge du centre j'observe les pancartes. Hôpital à droite. À peine le vert apparaît que je fonce, dépassant ainsi la limite de vitesse sans m'en rendre compte jusqu'à l'hôpital. On va aller aux urgences hein. Je gare ma moto sur une place pour voiture. Descendant j'enlève le casque de mes cheveux avant de m'écrier :

« ça fait du bien un peu d'adrénaline ! J'adore ça !

J'observe Lexy, qui me tends son casque que je range dans le porte bagage de la moto. Nous nous dirigeons vers l'entrée des urgences. Okay je ne suis jamais rentrée dans un hôpital. C'est blanc. Absolument blanc et c'est flippant. Les gens portent du blanc, ha il y a des plantes vertes plus là pour la décoration que pour l'amour même des plantes, et tout le monde crie sa souffrance, des brancards se baladent et nombreux sont les médecins qui courent à droite et à gauche. J'ai bien fait de n'y mettre jamais les pieds. Je préfère la bonne vieille méthode du Sud. Ha je pourrais la proposer à Lexy mais à mon avis, ensuite j'aurais moi aussi besoin d'un infirmier. Je me dirige vers l'accueil et explique à la madame qui semble vraiment occuper le pourquoi nous sommes là. Elle prends le nom de Lexy et nous demande d'aller nous asseoir comme tout le monde. Je suis tellement fascinée par tout ce que mes yeux voient que je ne fais pas vraiment attention à mon  amie assise à côté de moi et qui doit souffrir le martyr. En même temps pour le moment je ne peux pas faire grand chose. Nous avons attendus une demi-heure avant qu'un médecin appelle Lexy. J'ai décider de l'attendre, pensant que ma présence devait quand même insupporté. J'ai alors pensé à Rebecca, me disant sérieusement qu'elle devait s’inquiéter de ne pas me voir rentrer. J'espère qu'elle ne m'en  voudra pas si je lui raconte tout ce qui s'est passé. Ou alors elle aura peur pour moi ou elle m’engueulera. Dans les deux cas je crois que ça risque d'être vraiment une journée riche en émotion.

En attendant Lexy, j'observe les personnes autour. Un vieux monsieur s'installe sur un fauteuil un peu plus loin de moi et me fixe. Il me sourit, d'un sourire jaune qui donnerait presque envie de vomir. C'est vraiment étrange le regard qu'il me lance. Je serre mon casque contre moi, peut-être pour me rassurer je ne sais pas. Mais il va arrêter de me fixer ? Je prends un magasine pour passer le temps, mais le regard je le sens toujours sur moi. Je n'aime pas ça. D'autant qu'à part s'il vient pour ces dents je ne vois pas trop ce qu'il fait là. Bon en soit on pourrait se poser la même question pour moi mais j'attends quelqu'un. Quelqu'un qui ne devrait pas tarder quand même. Enfin j'espère. Le vieux monsieur se lève et je sens très bien qu'il va venir vers moi. C'est alors que Lexy réapparaît, mini plâtre sur le nez, des yeux qui me fusillent prêt à me tuer et moi qui cherche à me cacher derrière mon magasine. Oui elle fait peur mais en même temps j'aimerais bien en rire. Je jette un coup d’œil au vieux monsieur qui fait demi-tour en toussant de tout son saoul. C'est ça quand on fume. Je reporte mon regard vers la plomb. Je ne vais rien dire sur son plâtre on sait jamais. Je souris pour lui lancer :

« On y va ? Je t'invite à la maison.

Ma tristesse tout à l'heure semble avoir disparut, mais elle est toujours là. J'ai besoin de me faire pardonner. Je n'habite vraiment pas loin. Bon certes Rebecca n'appréciera peut-être pas, mais j'ai l'espoir qu'elle veuille bien quand même.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Dim 20 Avr - 19:12

Ça va vite, c'est le moins qu'on puisse dire. Lexy est tout de même surprise, voir enchanté de pouvoir voir la ville la nuit, en passant rapidement comme une étoile filante ou un oiseau. Sans compter les lumières partout qui défilent plus vite qu'à l'ordinaire, cela a quelque chose d'hypnotique et surtout en moto. Elle a bien eu la chance de voyager en voiture, toutefois, ça n'a rien à voir avec ce qu'offre l'air libre. Son nez lui fait toujours souffrir mais au moins elle a une autre occupation que d'écouter la petite voix de sa compagne. Pour ce qui est de la sensation de vitesse, c'est certes agréable pour la jeune fille mais elle n'en fera pas une sensation extraordinaire qui va la plonger dans un état d'extase. Pourquoi ? Parce que Miss est tellement d'humeur boudeuse en ce moment que se mettre dans une émotion près de la joie grâce à la Platine lui ferait mal à sa fierté, qui a déjà pris un assez grand coup tout à l'heure donc ça ne vaut pas la peine de la poignarder encore longtemps. Puis, ça ne correspond pas au style distingué de sa personne, pense la philosophe sur un coup de tête qui la fait sourire en coin. Un sourire que Cook n'aura pas l'occasion de voir à cause d'un casque et qu'elle doit surveiller la route, tout de même. Un peu d'égocentrisme, rien qu'une petite parcelle, pour se remonter le moral un brin. Avec une plus mûre observation des choses, il n'y a pas que des lumières qu'on peut observer un peu partout mais aussi des gens, des humains tout simplement. Des jeunes qui sortent des bars en riant, Lexy les regarde avec mépris, ces gens lui rappellent les autres imbéciles au Sud. Ce souvenir l'agace au même titre qu'un moustique qui vient la harceler sans arrêt. Déjà, voir des gens s'amuser de la sorte, ça ne l'anime pas aux meilleurs sentiments du monde. Elle détourne son regard des humains un moment, ils ont été suffisamment énervants aujourd'hui sans oublier sans propre personne qui a trop parlé, une petite pause ne ferait pas de mal. Elle lève légèrement sa tête vers le ciel mais se résigne finalement à devoir penser à une poésie à deux balles très clichée à propos du grand plafond nocturne lorsque son nez recommence à lui faire mal de plus belle. Satané nez, l'évolution n'avait pas pu faire en sorte qu'il soit plus solide, rien qu'un tout petit peu ?

Il vient le moment où des fameux panneaux montrent le chemin vers l'hôpital. Il était plus que temps qu'elles arrivent à destination. Ensuite, Cook accélère d'un cran pour arriver le plus vite possible. Lexy voit ça comme une charmante attention dans un sens que d'autres auraient considérés comme un excès de vitesse irresponsable. Néanmoins, la jeune fille ne peut s'empêcher de lâcher un petit « Oulah » de surprise en voyant une Platine enfreindre un règlement de cette manière. Une fois arrivée au stationnement, la Plomb débarque de la moto, un peu étourdie dans une moindre mesure par le voyage. Elle enlève son casque lentement, en prenant bien toutes les mesures adéquates pour que la structure ne frôle pas son nez souffrant, ce qu'elle réussie. Évidemment, elle redonne son casque à la conductrice qui enlève le sien en s'écriant avec allégresse à quel point l'adrénaline, c'est bien. Un sourire amer se dessine aussitôt au visage de Lexy en la voyant.

« C'est plutôt ironique non ? »

Ironique car, elles viennent de traverser le quartier Sud la nuit, parce qu'elles ont rencontrés le Clown et par une ultime chance, elle est restée en vie. C'est déjà quelque chose, si ce n'est pas une source d'adrénaline d'avoir vécu de telles aventures, alors la philosophe ne sait pas ce que c'est. Surtout qu'on dirait que ce tour de moto a été pour la Platine plus évocateur de ces sentiments qu'autre chose. La Plomb roule des yeux comme si ça faisait la centième fois qu'elle observait un comportement qui lui est aussi étranger de la part de Cook qui fait autant l'objet de mystère, de mépris et d'un certain attachement si on pousse la chose plus loin.

Étrangement, elle ne cherche même pas à justifier la raison de l'ironie qu'elle proclame, elle estime que c'est peine perdue et qu'il y a des choses plus importantes à faire dans l'heure que de philosopher sur ce qui est source de la grande et fameuse adrénaline ou non, néanmoins, elle garde l'idée pour plus tard, on ne sait jamais. Inévitablement, elles se rendent à l'hôpital en question. Une fois entrée, la philosophe n'est pas étonnée de voir que du blanc un peu partout. Il y a des choses qui ne changent jamais, surement pour faire croire à ceux qui sont à l'article de la mort qu'ils sont déjà au paradis, à cause de tout ce blanc qui pourrait facilement évoquer la fin d'une vie pour un malade et le début de son inexorable voyage vers on-ne-sait-où. Il aura fallu pas mal de temps avant que ça soit son tour d'y passer pour qu'on règle son problème de nez. Si elle ne dépendrait pas de cet hôpital pour se faire soigner, probablement qu'elle se serait plainte du temps que cela a pris avant de recevoir les soins. En fin de compte, elle se tait, préférant ne pas engager la conversation ni s'attirer plus d'ennuis qu'elle en a actuellement...

Elle sort de cette marée d'infirmières et de médecins avec un disgracieux plâtre au nez aussi blanc que les murs et le plancher lui-même. Lexy devra le garder pour un temps assez long pour trouver ça pénible mais assez court pour ne pas qualifier le tout de véritable torture inhumaine, avec toute l'exubérance dont elle est capable lorsqu'il s'agit de râler contre quelque chose, en particulier lorsque c'est à propos d'une blessure qu'elle a eu pour des raisons totalement idiotes comme celle-là. L'alcoolique revient à la salle d'attente où elle constate d'un air un peu blasé que Cook est encore dans les parages, à l'attendre. Ça n'a rien de surprenant, ni d'amusant, ni d'inquiétant ou agaçant. Puis, la Platine lui sourit et l'invite à venir chez elle. Lexy ne peut s'empêcher d'y voir mille et une drôleries à l'entendre parler de ça, pour la jeune fille, ça lui fait la même impression que lorsque deux gamines décident de dormir chez l'autre pour une soirée. Elle trouve ça presque comique, vue la situation. Cependant, elle sait plus que bien que ça ne fera pas l'affaire d'une certaine Rebecca Dawson... Parce que oui, la philosophe sait que les deux Platines vivent ensemble, les rumeurs à Weins font toujours bon train partout. On lui a cassé le nez ce soir, Cook s'en ai sorti indemne, faut bien que quelqu'un d'autre ait une soirée pourrie pour rééquilibrer les choses ! Non mais oh ! Miss. Gordon aura droit, elle aussi, à sa dose de problème, sinon, ce serait injuste ! La Plomb soupire légèrement avant d'acquiescer. La machine de Super-Lexy, Reine des boulets et des complications, se remet en marche en un éclair. Pendant un moment, qu'elle estime trop long, elle a failli oublier qu'elle est son objectif sur terre. Cracher le plus possible sur l'humanité. En voilà de belles perspectives ! Rendre visite à cette peste de Rebecca, rien de mieux pour se remettre sur les railles de ce qu'elle aime le plus au monde. En route !

« Qui suis-je pour refuser une telle invitation ? J'espérais trouver un endroit où dormir mais ma colocataire a le sommeil léger, je ne voulais pas l'offusquer en la réveillant. Mais encore, Rebecca doit être plutôt inquiète à l'heure qu'il est, n'est-ce pas ? »

Vile menteuse hypocrite qui profite de la naïveté d'autrui, va ! Elle se fiche éperdument du sommeil de sa colocataire, elle sait encore moins si elle a le sommeil léger. Lexy lance un sourire à Cook, pas trop énorme ni trop petit, pas sarcastique non plus mais oh combien il ne reflète aucunement des intentions bienveillantes. Ça, bien sûr, ça reste pour elle uniquement. Après tout, elle ne tient pas à faire fâcher Rebecca en la provoquant dans un ultime débat, elle a trop utilisé cette carte avec elle et ce n'est pas dans ses plans (dû moins pour l'instant) mais il suffit seulement de s'intégrer dans son domicile, pénétrer l'espace vitale de Madame je-ne-veux-pas-de-plombs-impures-chez-moi et de laisser le tout couler. Déranger dans la subtilité, dans les silences, dans les sous-entendus et le langage non-verbal, de toute manière, elle est un peu trop fatiguée pour vouloir jouer la méchante trop évidente, ces aventures sont tellement épuisantes...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Lun 19 Mai - 14:54



Pendant que Lexy se faisait soigner et que je me retrouvais devant ce vieux monsieur devant moi, je me rends compte que la douleur à ma cuisse est revenue. Oui il est vrai que j'ai faillit frôler la mort, mais l'entaille est devenue toute rugueuse, et ne s'est pas réellement incrusté dans ma chair. Le bandage que m'a fait la jeune plomb est totalement rougeâtre, et un peu dégueulasse, il faudra que je vois ça à la maison et j'irai voir quelqu'un si cela s'infecte encore plus. Espérons que ce ne soit pas le cas. Le flot de blanc partie de mon champs de vision, je m'occupe un instant de ma moto prête à retendre le casque des invités à Lexy, lorsqu'elle me répond qu'elle accepte de venir parce que sa colocataire à le sommeil léger. Ho oui je la comprends ce n'est vraiment pas agréable d'être réveiller par quelqu'un, même si cette personne est votre amie ou petite-amie. C'est juste inconfortable. De plus ce n'est pas comme si je n'avais pas un autre lit à lui proposer. Dans notre petite appartement avec Rebecca, nous avons deux chambres puisque au départ il s'agissait juste d'une simple colocation mais j'avais rapidement déménager dans l'autre chambre pour être avec ma nouvelle petite-amie. Je n'avais pas présenter Rebecca à mes parents, toute l'académie semblait savoir que nous sortions ensemble et contrairement à ce que l'on pourrait penser sur les couples homosexuelles, j'étais tellement fière que je voulais montrer ma merveilleuse compagne à tout le monde. Il est vrai que je la connaissais très bien et elle n'accepterait probablement pas qu'une anti-gordon vienne mais je n'allais pas laisser Lexy comme ça alors qu'elle venait de se recevoir un poing dans le nez par ma faute et puis si ce n'était pas pour la plomb, Rebecca le ferait pour sa colocataire qui avait le sommeil léger.

La réflexion de Lexy sur l'heure tardive me fit tiquer. Mais oui il était tard, j'avais totalement perdue la notion du temps. Trop de chose c'était produites durant cette journée que le soleil en était descendu trop vite. Ho mon dieu ! Elle devait sûrement s'inquiéter. Si cela se trouve elle allait m'en vouloir ayant fait un rapprochement entre moi et le sud, se disant que j'y avait été même si elle détestait l'endroit. Sûrement se disait-elle que j'avais rencontré des gens très peu rassurants comme des violeurs, des tueurs et toutes les personnes qu'on dit dangereuses qui vivent au Sud. Mais moi contrairement à un être lambda j'avais rencontré Jason Lecter, et ma journée s'était totalement illuminé. Il fallait juste que je redescende à la réalité en rentrant chez moi. Je ne pourrais pas dire à Rebecca que je l'avais vu, je ne pense pas qu'elle puisse comprendre ma joie, mais me connaissant cela m'échapperait probablement dans la conversation. Lexy me sourit comme pour me dire que quoique je fasse, tout ira bien. Cela me rassure. Ho non, Rebecca ne pourra pas crier sur moi, je prie pour. Et puis notre amour est bien plus fort que le Sud, ou une Plomb ou une simple dispute d'être rentrer tard. Oui je crois en cet amour, c'est notre force et notre clé pour survivre dans le monde. Notre cocon, notre lit douillet, notre monde à nous rien qu'à nous. Ah que j'ai hâte de la retrouver.

« Oui elle s’inquiétera sans doute. Elle doit même être très inquiète, mais aussi en colère, je ne sais pas trop … Le temps passe vite quand on s'amuse. Mais Rebecca est gentille, elle me pardonnera.

Je souris. Dans la précipitation de rentrer chez moi et de m'effondrer sur le canapé je balance le deuxième casque à Lexy qui le rattrape de justesse. Zut ! Je lui lance un sourire désolée, pensant que je fais sans doute tout de travers aujourd'hui. À nouveau nous montons sur la moto. Enclenchant le moteur, le vrombissement se fait entendre et traverse la nuit qui devient de plus en plus glaciale. Drôle de journée et de soirée quand même quand on y pense. Il faudrait que j'arrête de réfléchir et que je me concentre sur la route. Le fard de la moto n'est pas très puissant, il est vrai et cela serait fâcheux d'avoir un accident maintenant. Droite, gauche, tout droit, avant que je n'aperçoive l'immeuble où je vis. Beaucoup de gens rêvent d'une charmante maison, avec un chien ou un chat lorsqu'ils sont en couple, mais moi j'aime bien cet endroit cosy, un appartement charmant si l'on peut dire, digne d'une photo de magazine pour l'immobilier. Mes yeux commencent à fatiguer mais je me force à les garder ouvert et à regarder la route. Je gare ma moto sur le trottoir. Laissant Lexy descendre, je m'en vais vers le garage à vélo où je laisse mon véhicule comme s'il ne s'agissait pas d'un véhicule à moteur. Je sais que le local n'est pas très utilisé par les personnes qui vivent dans l'immeuble, peu de peur de me la faire voler. Je vais rejoindre Lexy qui m'attends patiemment. Oui il faut un code pour rentrer. Bon en même temps ne sachant pas à quel étage mon appartement se trouve, cela n'est pas étonnant.

Je tape le code sur la planche qui sert d'interphone. En réalité le code n'est là que pour éviter que les gens malhonnête viennent tout casser, mais si vous aviez connu et habiter dans le sud, cette peur là ne vous aurez pas sembler normale. Dans le Sud, les codes d'entré ne servent à rien, tout le monde rentre comme il veut et cela fait de jolie dessin après sur le mur. Ha oui et beaucoup de bruit aussi lorsque parfois certain vole directement dans les appartements. Je regrette parfois les couleurs magnifiques sur les murs du Sud, mais c'est la réalité du quartier dans lequel je vis aujourd'hui : calme et terne. Pourrait-on penser que je me languis du Sud ? La vérité est que oui mais en même temps non, je suis très bien ici. L'ascenseur marche. Alléluia ! Parfois il reste bloquer ce n'est pas très joyeux de monter les 5 étages de l'immeuble. Nous rentrons dans la cabine et j'appuie sur le numéro de l'étage. Le silence. Pas de petite musique comme dans les hôtels. Je sens ma main trembler contre ma cuisse, et j'essaye de la bouger discrètement pour éviter de montrer mon stress par rapport à ce qui m'attends en haut. Pourquoi ? Pourquoi ? Je n'a aucune raison d'avoir peur, tout vas bien se passer. Ding ! La porte de l'ascenseur s'ouvre. Je traverse le couloir pour foncer rapidement vers la porte au fond à droite. Oui je suis excité et angoissé, comportement peu normal pour moi. Ma clé tourne dans la serrure. J'ouvre la porte d'entrée, et rentre comme si de rien était, heureuse d'être enfin chez moi.

« Reb ?! C'est moi je suis rentrée ! Et j'ai invité quelqu'un sans domicile pour ce soir.

Oui autant ne pas dire tout de suite qui c'est même si je sais que lorsqu'elle verra la tête de Lexy, je vais souffrir au niveau des oreilles.
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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Sam 24 Mai - 21:12

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Où est-elle bon sang ? Elle devrait être de retour, enfin c'est ce qu'elle en déduit par un outil très pratique qui s'appelle la routine. Elle regarde l'horloge sur le mur. Ça fait au moins quinze minutes que sa présence manque dans cet appartement. C'est quinze minutes de trop. Trop de temps passé sans qu'elle ne soit là, que la Platine ne puisse pas sentir son aura dans les environs, qu'elle n'entend aucunement les bruits qu'elle produit peu importe leur nature, même un verre cassé. Elle n'est tout simplement pas là, ne respire pas l'air qu'elle respire en ce moment même. Il en faut peu pour que Rebecca s'inquiète. Pourquoi une telle inquiétude d'ailleurs ? Après tout, Cookie est une grande fille et n'est pas idiote du tout contrairement à ce que certaines personnes prétendent (et ont tort accessoirement). Pourtant, ça ne l'empêche pas de ressentir une anxiété croissante. Il y a tant de dangers qui planent de nos jours et connaissant le caractère parfois imprudent de Cook, elle n'est pas très rassurée. Finalement, la voix de la raison l'emporte. Elle n'est absente que depuis quelques minutes, probablement qu'elle a décidé de rester un peu à Weins pour terminer un travail, s'entraîner pour l'athlétisme ou bien pour papoter avec des amis. Rien qu'à y penser, Rebecca devrait être jalouse mais non, elle a confiance en Cookie en ce qui concerne la fidélité. Jamais elle pourrait la trahir, au grand jamais, ça n'a pas lieu d'être un doute. Elle est angoissée, voilà tout.

La Platine regarde l'extérieur de New-York par la fenêtre d'un air absent. Habité dans un appartement à ses petits avantages, comme pouvoir regarder la citée d'un point de vue un peu plus haut qu'à la normale. Oh non, elle ne se sent pas d'une toute puissance à tout casser lorsqu'elle voit la ville de haut. Seulement, le grand espace entre la terre et le ciel, la ville qui grouille, cela a de quoi s'occuper pour une dizaine de minutes à ne rien faire du tout. Dans ses bras, un immense livre d'histoire des États-Unis à moitié ouvert qu'elle a déjà lus deux fois. Elle ne s'en lasse jamais de l'épopée américaine, pas étonnant qu'elle a des si bonnes notes en la matière, elle dévore ces livres comme de bons romans. La Platine détourne son regard de la fenêtre et retourne à sa lecture. La lumière de l'aube éclaire ses pages telle une lampe de chevet naturelle. Après avoir terminé son chapitre, elle prend un autre livre dans son sac. Éthique et Morale, écrit par un certain Zachary Donovan. Une sorte de philosophe qui explique sa vision de l'éthique et de la morale, d'où le titre. Depuis un bon moment, Rebecca s'intéresse à des sujets de plus en plus variés. Il faut savoir se construire un avenir et pour ça, il faut être éduqué et cultivé. La connaissance apporte le pouvoir et Dawson n'est pas une fille sans ambition, loin de là. Puis, c'est bien d'être instruit, c'est comme se munir d'armes mais pour l'esprit. Bien sûr, tout ça pour propager la divine voix de Gordon plus loin que l'infinis ! Les Plombs s'attendent surement à ce que dès qu'on a accès au savoir, qu'on se révolte ou qu'on est trop brillant pour se laisser berner comme des moutons. Eh bah, Miss. Gordon a de petites nouvelles pour eux ! Non mais oh, on peut jamais arrêter un Platine en quête de quoique ce soit et encore moins lui offrir de résistance, c'est un fait établi. Ils verront que les Platines ne sont pas des incultes incapables de débattre, pour leur propre bien, à bon entendeur...

Elle se plonge dans la lecture. C'est à peine si elle voit les heures se dérouler. Elle est beaucoup trop occupée à découvrir, comprendre et chercher. Apprendre et aller à l'école, c'est si merveilleux, pense Rebecca en continuant sa lecture. Elle s'étonne toujours d'entendre les mythes qui circulent au sujet des élèves du siècle dernier. Ceux qui n'aimaient pas l'école, quelles sottises, il n'y a rien de plus vrai ! Elle sort la tête de son bouquin. Un juron l'échappe lorsqu'elle consulte l'heure. Elle n'est pas encore de retour ? Une vague d'anxiété encore plus puissante l'a submerge. Où est-elle ? Où est passé son Amour ? Quelque chose d'horrible est arrivée à Cookie ? Comment savoir ? Avec les dangers publics qui courent, pourrait-elle avoir été enlevé ? Rebecca se lève, plus angoissée que jamais. Elle fait les cent pas en se demandant qu'est-ce qui retient Cookie. Si c'est quelque chose de très important, elle lui aurait dit. C'est certain. Quelque chose ne va pas, c'est sûr. Il fait déjà presque nuit dehors. C'est trop, elle s'avance à toute vitesse vers le vieux téléphone de la maison. Elle compose le numéro de la police en expliquant brièvement la situation. Les forces policières seront faire leur travail, ils n'ont pas le choix. Si sa chère et tendre est aux mains de malfaiteurs, plus jamais elle ne la laissera seule (eh oui, Rebecca a une santé mentale exemplaire). Certains prennent une bonne cigarette pour se détendre mais ce n'est pas le cas de la Platine. Elle ne fume pas, au contraire, elle désapprouve l'usage du tabac. Elle n'en est pas moins agitée. Rebecca ne pleure pas, ce serait idiot de le faire alors qu'elle s'est peut-être tout simplement égaré on-ne-le-sait-où. Elle tourne autour de la table de plus en plus rapidement, ne se privant pas de frapper plus ou moins fort contre la table en lâchant un juron à voix basse. Elle ne jure pas contre sa petite-amie, bien entendue. C'est plutôt contre cette situation, ce moment désagréable qu'elle passe et ce qui pourrait advenir à l'avenir. C'est tout simplement insupportable. Que va-t-il advenir de sa blondinette d'amour ? Elle ne peut pas la perdre, c'est impossible !

C'est dans un état de stress intense que la porte de son chez-soi s'ouvre. Elle entend la voix de sa bien-aimée. Comme si cette voix l'avait sortie d'un cauchemar, elle accoure à une vitesse fulgurante vers la provenance pour y voir Cook. Sans y penser, elle saute dans les bras de Kennedy à la manière d'une gamine qui câline une peluche géante. Rebecca ne pleure pas, ce serait idiot. Cependant, elle ne cache sa joie de retrouver sa meilleure amie. Se mettre en colère contre elle ? Absolument pas, jamais elle ne ferait une chose pareille. Néanmoins, elle ne va pas se gêner pour la sermonner de questions et lui faire la morale type « Tu dois tout me dire » ou « Préviens-moi la prochaine fois, j'étais morte d'inquiétude ». Dans l'ensemble, c'est une punition amplement suffisante, d'un point de vue extérieur. Jamais il viendrait à l'idée de la Platine de châtier sa camarade mais il y a de quoi s'arracher les oreilles d'entendre parler Rebecca à propos de ce qu'il convient de faire ou non.

« Mais où étais-tu passé Cookie ? J'étais tellement inquiète j'ai même appelé la... »

Elle se retire légèrement du corps de Kennedy pour apercevoir une tache. Une énorme tache. Lexy Winchester, Plomb, petite sauterelle agaçante de première catégorie. Le genre de personne qui irrite la Platine. Son attitude de je-remets-en-question-tout-pour-rien l'énerve encore plus que tout le reste. Cependant, ce n'est pas ça qui l'énerve pour l'heure. Que fait-elle ici ? Cookie a parlé d'une invitée sans domicile, que se passe-t-il ? Elle ne peut pas retourner dans son trou à rat de pensionnat plomb ou quoi ? Elle est blessée au nez, ça se voit à son plâtre blanc. Toutefois, ce n'est pas ça qui retient son attention. La Platine est outrée en voyant la déchirure rouge sur la jambe de Cook. Est-ce Lexy qui lui a fait cette entaille ? Peu probable, elle est aussi blessée. Sa petite amie n'aurait jamais osée se battre... À ce qu'elle en sait. Même si cela aurait été le cas, pourquoi l'aurait-elle invitée à la maison ? Il doit y avoir une raison et ce serait idiot d'accuser quelqu'un sans fondement. Rebecca entraîne Lexy à l'intérieur et ferme la porte. Elle est désormais avec Cookie et la Plomb.

« Vous m'expliquerez les pourquoi, les comment, les où et les qui bientôt. Avant, je dois passer un coup de téléphone. La police te cherche Cookie, je pensais que tu étais en danger puisque tu ne venais pas je les ai donc appelés... Je dois les prévenir avant que tu figures sur la liste des gens recherchés. Et toi... »

Rebecca lance un regard noir à Lexy. Un peu d'autorité dans cette pagaille, ça ne peut faire de mal qu'aux vilains Plombs. Il faut de l'ordre et la brunette a bien intention de garder le contrôle absolu de la situation.

« J'aimerais te dire deux mots... Ça prendra que quelques secondes. »

Elle prend le bras de la Plomb et la traîne un peu plus loin. Ce n'est ni trop brutal, ni la douceur incarnée mais elle la suit. La Platine fronce les sourcils et regardent l'alcoolique droit dans les yeux, comme si elle espérait la percer, la tuer avec le simple pouvoir de regarder. Comme un basilic. En prenant le soin de garder sa voix basse, elle va se décider sur le sort qu'elle réserve à cette Plomb.

« Je ne veux rien entendre. Tu aimes bavarder ? Tu auras amplement le temps de t'expliquer. Pour l'instant, que les choses soient claires. Si seulement j'apprends que tu as fait le moindre mal à Cook, je t'envoie aux urgences et ce surement pour la deuxième fois ce soir. C'est chez-moi ici. Tu ne voles rien, tu ne casses rien et je t'interdis de boire quoique ce soit sauf de l'eau. Maintenant, tu vas aller voir Cook et l'aider à désinfecter la blessure qu'elle a à la jambe. Si j'apprends que tu lui as volontairement fait mal, c'est direct le dodo dans la rue. Considère-la comme ta reine, si elle demande un massage de pied, tu le fais sans discuter. Me suis-je bien fait comprendre, Plomb ? »

C’est le genre de discours qu’elle dirait à n’importe quel Plomb mais ce soir, elle est fatiguée et la situation la rend tout sauf aimable. Elle lâche le bras de Lexy pour la laisser rejoindre sa bien-aimée. Rebecca aurait bien rejoins Cookie elle-même, on ne peut jamais faire confiance aux Plombs. Toutefois, elle sait que c’est elle qui doit rappeler la police. Qu’une autre voix que la sienne prétende que tout est revenu pour le mieux pourrait éveiller les soupçons. Dû moins, c’est ce qu’elle pense. La Platine lance un sourire bienveillant à sa meilleure amie avant de retourner au vieux téléphone bon marché de l’appartement. Elle tape les numéros avant de décrocher. Elle signale le retour de la dénommée Charlotte Kennedy Cook et que tout est revenu en ordre, pour le moment. Après, on ne sait jamais, peut-être qu’elle va devoir porter plainte…

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Mar 10 Juin - 16:35



Comme je l'avais pensé Rebecca s'est inquiétée. Je suis à peine rentré qu'elle m'a sauté dessus pour me faire un câlin. Je la serre contre moi également tandis que je l'entends me demandé où j'étais passé et qu'elle avait appelé quelqu'un. Mais elle ne finit pas sa phrase. Elle a vu Lexy. Elle se détache de moi pour fixer mon amie plomb. Non ma chère compagne ne semble pas ravie de voir une anti-gordon franchir le pas de notre appartement. Je ne pourrais pas dire à Rebecca que je suis allée dans le Sud même si elle finira par le savoir. Parlant beaucoup ça risquerait de m'échapper. D'autant que si elle me demande pourquoi j'ai une entaille à la cuisse, je devrais soit lui mentir soit lui dire la vérité. Et elle m'interdira fermement de retourner dans cet endroit si dangereux. Mais j'aimerais lui dire aussi que j'ai obtenue protection de la part de Jason et d'Alonso. Oui j'aurais adoré lui dire que j'avais vu le clown et à quel point cela m'avait fait plaisir. Je lui dirais franchement. Si je mens déjà elle le verra mais en plus je me sentirais tellement mal. Et le pire dans tout ça est que lorsqu'elle apprendra la vérité, puisqu'il est certain qu'elle le saura un jour, elle m'en voudra d'avoir été au Sud et de lui avoir mentis. Bref il vaudrait mieux tout lui dire quand j'en aurais la possibilité. Mais pour le moment je ne dis rien parce que Rebecca est occupée avec Lexy.

Elle la fait rentrer tout de même ce qui me rassure sur le faite qu'elle veuille bien l'accueillir. Et soudain arrive le drame. Rebecca nous dit qu'on va devoir lui expliquer ce qui s'est passé pour qu'on en arrive là, mais qu'elle doit d'abord prévenir la police afin de leur dire qu'elle m'a retrouvé. La police ? Rebecca s'est tellement inquiété qu'elle a appelé la police ? Je me sens toute gêné qu'elle se soit inquiétés autant, mais en même temps c'est touchant qu'elle ait appelé la police, au cas où il me soit arriver quelque chose. Cela me fait comprendre que la prochaine fois je devrais la prévenir de ce que je fais même si elle n'accepte pas mes plans. Je m'excuse alors rapidement :

« Désolée j'aurais dû te prévenir de ce que nous comptions faire … la prochaine fois je te dirais ce que je fais.

Oui il vaudra mieux. Je ne vais pas lui dire que c'était inutile d'appeler la police parce que j'ai trouvé son geste touchant, mais c'est un peu exagérer d'autant que s'il m'était vraiment arrivé quelque chose de grave dans le quartier sud je ne crois pas qu'ils auraient put intervenir. Ils auraient alors déclenchés la fureur de Jason et je ne pense pas que ce soit très agréable à subir. D'autant que même si j'avais été blessé ou brutalisé, j'ai toujours une sorte de protection lorsque je vais dans mon quartier d'origine. Une bonne étoile qui veuille sur moi. Ah mais oui ce n'est pas si j'avais été blessé, j'ai été blessée ; à la cuisse. Au fond je m'en soucis très peu, pour moi même si je boite un petit peu ce n'est qu'une égratignure. Le nez de Lexy est bien plus grave. Rebecca semble peut-être croire que c'est Lexyqui m'a causé cette peine vu le regard noir qu'elle lui lance. Je connais très bien ma compagne et son horreur des plombs. Il est vrai que je n'ai pas pensé à cela lorsque j'ai décidé d'invité Lexy. Mais peut-être que lorsqu'elle saura que la jeune philosophe m'a éviter de mourir écrasé à cause d'un  plancher en ruine dans un hôpital en même état, elle voudra bien l'accueillit pour ce soir. Je crois aussi que si je lui demande gentiment Rebecca ne refusera pas. Parfois j'avais l'impression d'avoir une deuxième mère tellement ma compagne prenait soin de moi. Je l'en remerciais tout les jours. Elle était tout pour moi aujourd'hui maintenant que mes parents avaient décidés de quitter la ville. Certes j'avais d'autres amis, cependant avec ma platine adoré ce n'était pas la même chose. C'était spéciale et cela dépassait tout ce qu'on aurait put imaginer. Lorsque Rebecca saurait que j'ai été au Sud peut-être se souviendra-t-elle de la fois où je l'ai amené là-bas. Ce jour-là où tout a pris sens.

Rebecca emmène Lexy pour lui dire deux mots. Je m'en vais dans la chambre pour pouvoir me changer et rendre son t-shirt à la plomb. Cela fait du bien de changer un peu d'habit. Un jogging, un grand t-shirt et le tour est joué. Je devrais aussi faire quelque chose de plus pour ma blessure, mais je ne suis pas sûre de pouvoir faire grand chose de plus que d'attendre. Ah si désinfecter peut-être. Je file dans la salle de bain pour pouvoir mettre un peu de produit qui ne pique pas. L'entaille n'est pas belle à voir. Regardant ce que j'ai dans la pharmacie, je trouve un rouleau pour faire des bandage. Coton sur la plaie, j'enroule des bandes du rouleau autour de ma jambe. Voilà cela devrait faire l'affaire et si jamais ça empire, l'hôpital n'aura qu'à m'accueillir. Mais les hôpitaux c'est triste je n'aime pas y aller. Tant pis pour se soigner et pouvoir continuer à répondre la parole de Gordon il faudra que j'y aille en cas de besoin. Lorsque je retourne dans la pièce principale où la discussion entre les deux vient de se terminée. Plomb et Platine se fixe, Rebecca très sûre d'elle, presque en colère et Lexy qui acquièse. Je n'ai rien entendu de ce qu'elles se sont dit mais, connaissant Rebecca je sais très bien qu'elle n'a pas dû être tendre avec Lexy. Peut-être que celle-ci ne voudra pas rester à cause de ça. Ce serait dommage qu'elle soit obligée de rentrer toute seule à l'académie. Et puis j'en serais très triste. La laisser venir ici est la moindre des choses que je puisse faire. Je vais dans la cuisine pour me prendre un verre d'eau et regarde ce que nous avons pour donner à Lexy. Il me reste une bouteille de vin blanc. Pourquoi ne pas l'ouvrir. Je sors trois verres et vais les posé sur la table basse du salon. M'installant sur le canapé je remarque le livre que devait lire Rebecca. Il s'agit d'un bouquin sur l'histoire des États-Unis. Je ne me souviens pas l'avoir lut. Je l'ai déjà regardé un peu en me disant qu'il faudrait que je le lise. Mais la dernière fois que j'ai lu un livre, je l'ai balancé contre le mur tellement je n'avais pas apprécié ce qui se passait. Il faudrait que je change. Avant je lisais beaucoup de livre romantique, mais j'ai arrêter. La prochaine fois que j'irais au centre commercial je trouverais une biographie de Gordon et je l'achèterais. Cela me fera de la lecture et puis je suis sûre de ne pas la balancer. Rebecca me sourit avant de partir appelé la police pour leur dire que je suis revenue. Et Lexy reviens vers moi. Je ne sais pas si Rebecca a été aimable avec la plomb mais j'en doute. Pour faire passer le savon que ma compagne vient de lui faire, je propose alors du vin à Lexy :

« Tu veux boire quelque chose ? J'ai du jus d'orange, du vin blanc, du lait, de l'eau et c'est tout je crois.

Je veux être gentille. Même si l'heure n'est pas à l'apéro mais plutôt à la collation de minuit, il n'y a pas d'heure pour boire. D'autant qu'avec un peu d'alcool dans le sang je suis sûre qu'on peut pardonner beaucoup de chose. Je raconterais également à Rebecca ce qui s'est passée pour qu'elle me gronde toute de suite et qu'elle le sache. Mais elle n'osera peut-être pas avec Lexy à côté. Dans tout le cas je ne tarderais à pas me coucher moi. Cette journée à été très chargée avec les cours et ma balade au Sud, la fatigue va me gagner très vite.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Dim 15 Juin - 2:35

Et bang ! La supposition qu'elle avait faite s'avère être vraie. Rebecca fonce sur sa bien-aimée, lui donne un câlin pour enfin lui dire à quel point elle s'est inquiétée. Prévisibles, ces Platines. Au moins, elles ne se donnent pas d'interminables bécots, ce qui lui permet de ne pas afficher une grimace trop évidente. Il n'y a rien de plus détestable que de voir un couple s'embrasser, pour Lexy. Voir des gens s'échanger de la salive, il n'y a rien de plus énervant. Néanmoins, ce moment d'accolade est vite interrompu. L'autre Platine l'a vue, il était temps. La Plomb commençait presque à s'impatienter. Par ailleurs, elle sourit en lui lançant un petit coucou de la main, comme si elle était copine. Elle rirait bien aux éclats mais ce ne serait pas la bienvenue, déjà qu'elle ne l'est pas à la base. Il ne faudrait pas non plus prendre la pelle soi-même et creuser sa tombe, quoique certaines personnes le fassent avec joie. La brunette est outrée par l'état de sa chère et tendre amoureuse. C'est un véritable délice de voir la stupeur sur le visage de Miss. Gordon en chef. Sa présence, la blessure de Cook, toutes ces choses, c'est surement trop pour son esprit habitué à la routine. Remarque, Lexy n'avait pas prévu de se faire casser le nez ce soir et la surprise a été déplaisante, elle peut comprendre l'hôte sur ce point. À son grand étonnement, la Platine l'entraîne à l'intérieur. Une Plomb vient de pénétrer dans l'antre d'une fanatique notoire de Weins. À peine quelques secondes et elle vient de battre le record de longévité chez un dissident ordinaire à l'intérieur de son petit royaume privé. Décidément, Winchester n'a pas fini de jouer l'exploratrice ce soir.

Elle ne peut avoir que du mépris envers Rebecca. Oh, elle n'a pas de raisons particulières outre le fait qu'elle soit une Platine, mais son petit air inquiet l'agace. Cette fille est tellement inquiète pour sa petite copine aussi prudente qu'un héros de cinéma hollywoodien, ça en devient méprisable. Dans tout son égoïsme, elle a bien envie de s'indigner en disant : et moi alors ? Ce n'est pas elle qui a failli mourir à ce que je sache. Bien sûr, une personne aussi irrationnelle que cette patriote nationaliste à l'extrême n'entendrait jamais raison. Ça ne la surprend point qu'elle ait appelé la police, pourtant, un certain malaise est présent. Cookie, comme elle l'appelle si affectueusement, est une adulte (quoiqu'on en dit) et peut prendre ses propres décisions. Si du jour au lendemain, elle désire s'exiler à jamais au Sud pour y pêcher des poissons radioactifs, c'est sa décision. Pourquoi est-ce que Rebecca, en toute connaissance de cause, a donc appelé les policiers ? Peut-être parce qu'elle connait les habitudes téméraires de sa compagne ? Et en tant que Platine, elle ne supporterait pas l'idée de voir sa bien-aimée aux griffes du Sud. N'empêche, on peut trouver une explication aux actes, mais pas toujours une justification juste. Rebecca est probablement possessive. Peut-être même plus qu'elle le pense. C'est fascinant d'observer les Platines dans leur habitat naturel, pense Lexy. Néanmoins, on ne peut pas retirer un seul mérite à Dawson, elle ne l'a pas sauté dessus avec une hache en la voyant et sans l'accuser de tous les maux. C'est une bonne chose. Ce qui est comique, assez pour être souligné, c'est que la brunette est tellement absorbée par les blessures et l'angoisse qu'elle n'a pas remarqué la peinture qui les couvre. Une remarque amusante pour la jeune philosophe. Ensuite, Rebecca l'interpelle, sans l'appeler par son nom ou même son prénom, ce serait trop lui demander. Elle montre un air faussement surpris, caricatural, complètement exagéré. Demoiselle Winchester s'amuse dans cette comédie qui veut prendre des airs dramatiques.

« Oui, moi. Vous pouvez m'appeler Lexy. C'est mon prénom, vous le savez, il doit bien servir à quelque chose. »

Une autre raison qui incite à mépriser Rebecca, elle lui prend le bras pour la diriger plus loin. Vraiment, la Plomb en a marre des contacts physiques inopportuns ce soir. Déjà, le câlin de Cook, c'était grandiose, pas dans le sens positif du terme cela dit. De plus, elle a dû s'occuper provisoirement de la jambe de celle-ci. Sans oublier le bon vieux coup de nez, les médecins qui l'ont trifouillée ensuite, maintenant il y a l'autre Platine qui l'a traîne comme une gamine de quatre ans. Bon sang, il faut croire que les gens ce soir la prenne pour une poupée de chiffon.

« En moins de quelques secondes, vous avez déjà dit plus de deux mots, très chère. »

Orgueil blessé, colère accumulée, joie malsaine, tout ça laisse place à une attitude toute sauve agréable. De toute manière, personne n'ira lui reprocher de foutre en l'air l'ambiance, Rebecca contribue suffisamment avec elle. Au final, c'est l'ange d'innocence au loin qui est soi-disant la véritable gentille dans cette histoire. La Plomb et la Platine, chacune de leur côté, sont tellement sûres d'avoir raison qu'elles oublient que la gentille niaise là-bas durant un moment, pour régler leurs problèmes de femelle dominante de la maison. Une rivalité purement primitive en sa nature elle-même, mais tellement complexe par ses règles et ses subtilités qui l'enrichissent mais empoissonnent tout compte fait puisqu'elle n'a rien de positive. Des menaces, encore des menaces et plus de menaces. Ça n'a rien d'étonnant qu'elle ne fasse pas confiance en Lexy, la jeune fille le sait. Malgré tout, elle ne peut pas s'empêcher de qualifier intérieurement Rebecca de dictatrice fasciste dépendante affective miniature. L'association entre dépendante affective et dictatrice ne manque pas d'originalité, cela dit. Bref, elle va aller désinfecter cette plaie, ce n'est pas si terrible. Par contre, pour le concept de reine, elle peut aller se faire voir. Il y a des limites, sa fierté est déjà saignée, mutilée et écrasée, il faut en plus qu'on atomise le reste de dignité restant ? Oh non, jamais. A-t-elle compris ? Oui, mais elle n'approuve pas.

« Bien sûr, Platine. »

Réplique Lexy sèchement. Si elle tient tant que ça à ne pas appeler les gens par leurs noms, elle va être servie. Si elle trouve cela impolie, elle sortira comme excuse qu'elle croyait que c'était une coutume de la maison. La philosophe est si désagréable, lorsqu'elle veut. Cependant, elle doit se contenir. Les dommages prévus sur du long terme font plus de ravages que les explosions à court terme. Son aventure avec Cook l'a bien prouvé, au final, le destin l'a entaillé la jambe pour elle. Par contre, tout comme les mages noirs, elle est soumise de la loi du triple retour. Néanmoins, cette fois-ci, Rebecca est sa cible et elle mérite de se faire remettre à sa place. Lexy a réalisé que Cook était tellement gentille que le fait qu'elle soit Platine n'était même pas une raison de lui en vouloir, on n'en a aucune d'ailleurs. Maintenant que l'histoire avec Lecter semble un peu plus loin, la Plomb constate que la blondinette a toujours été ce qu'elle est, innocente. Ce n'est pas le cas de Rebecca. C'est une fanatique de Gordon qui ne se gêne jamais pour faire sentir les Plombs comme des moins-que-rien. Elle mérite amplement que je vienne perturber son petit univers, pense Lexy.

Miss. Gordon part s'accrocher au téléphone. Elle est libre dans cet appartement. Cook est dans le salon, près d'une table basse avec trois verres. Youpi ! Il y aura une récompense au bout de la ligne ! Pour la jeune fille, un verre tard le soir équivaut inévitablement à l'alcool, ou quelque chose qui s'en rapproche. Joie ! Son t-shirt est revenu à elle, Cook s'est donc nettoyé la jambe. De mieux en mieux, cette soirée ! Elle propose de l'alcool aussi ! Ça va être la première infraction au règlement régit par mais la fanatique à quoi bon, l'alcoolique ne peut pas résister à son élixir, son poison. Elle s'assoit près de la table basse, souriante.

« Je prendrais bien un peu de vin blanc ! » Rebecca a gaspillé sa salive, ses ordres sont entrés par une oreille et ressortis par l'autre.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Dim 22 Juin - 18:03



Je remarque que Lexy vouvoie Rebecca. Pourquoi ce choix de paroles ? Pourquoi alors que Rebecca la tutoie, la plomb se met-elle a vouvoyer ma compagne ? Peut-être est-ce une forme de respect vis-à-vis de la platine ? De la crainte ? Ce pourrait être n'importe quoi mais ayant passer mon après-midi avec la plomb je me doute qu'elle n'a pas peur de ce que pourrait faire Rebecca, elle est trop fière pour cela. Non je ne sais pas une coutume de Lexy sans doute, elle est comme ça après tout, elle n'aime pas les platines. J'ai toujours vu le vouvoiement comme une forme de distance avec les autres, comme avec les professeurs même si je dois avouer que dans ce cas là c'est plus une manière de respecter l'autre. Est-ce que la plomb a un certain respect pour Rebecca ? Cela m'étonnerait aussi, mais les apparences sont parfois trompeuses. On peut donner l'illusion de beaucoup de chose en prenant un t-shirt avec l'inscription « Gordon est le meilleur » alors que l'on n'y croit pas du tout. Non si je cherchais un peu mieux à comprendre l'utilisation de cette forme d'adresse je dirais plutôt que si Lexy ne le faisait pas Rebecca ne serait pas contente. Je n'approuverait pas que ma compagne se mette comme la dernière fois à graver sur le  front de la plomb le nom de Gordon. Lexy est mon amie, elle ne ferait pas ça. Était-ce un mauvaise idée d'amener celle qui m'a éviter une mort certaine à la maison ? Dans mon cœur je sais que j'ai bien fait. Lexy est gentille, elle est adorable et même si elle n'aime pas les platines, moi je l'aime bien. J'aime bien son caractère et elle est fascinante dans sa manière d'être même si le coup qu'elle s'est prit avec Jason montre que parfois, le contrôle des mots n'est pas présent. C'est comme si elle disait devant Rebecca que Gordon est immonde, minable et … je ne sais pas ce qu'un plomb dirait sur le président, je n'ai jamais été dans leur tête. Je n'ai jamais compris leur haine envers celui qui nous donne tant de bonheur. Il est là depuis tellement longtemps, je l'ai toujours connu, je sais qui il est, il est notre sauveur à tous. Je n'irais pas à dire que c'est un dieu, même s'il y ressemble, mais si on va dans ce genre de métaphore, c'est comme Jésus, fils de dieux qui guide les âmes perdus vers un destins meilleurs. Et il doit guider Lexy, elle devrait se laisser faire. Mais son ego en prendrait un coup si jamais elle se laissait faire par quelqu'un d'autre qu'elle-même. J'aimerais qu'elle comprenne que nous ne sommes pas des diables, mais plutôt des anges. Je lui laisse choisir la voie qu'elle veut parce que même en tant que plomb je l'aime bien comme elle est.

Assise sur mon canapé les jambes repliés, je me sens fatiguée de cette journée tellement mouvementé et j'aimerais juste pouvoir passer un peu de temps tranquille avec deux personnes que j'aime bien. Malgré tout je sens au fond de moi que cela ne se passera pas calmement. La platine et la plomb, éprouvant une haine sans nom l'une envers l'autre, sans doute ne résisteront-elles pas à l'envie de se disputer sur des avis divergents. Les gens ont droit d'avoir leur propre avis, même si parfois il faut juste savoir suivre le bon chemin. Le miens je l'ai choisit, Rebecca également et Lexy est encore une âme perdue qui ne sait pas prendre autre chose qu'elle-même. En ayant des réflexions quelques peu savantes, ma vie a été très merveilleuse. Certes je n'ai pas eu d'illuminations grandiose comme Rebecca ou Jade ou James concernant Gordon, j'ai juste eut envie de le croire de vivre dans un monde parfait avec ma compagne. Peut-être qu'on pourrait me le reprocher ça, d'avoir eu une belle vie pour le moment, une vie dirigé par la seule voie que je connaissais. Lexy s’assoit autour de la table basse et me dit qu'elle voudrait bien un verre de vin. En bonne hôte je prends un des verre sortis et la sert en vin blanc. Je fais de même et prends mon verre que je pause sur ma cuisse. Je veux attendre que Rebecca revienne pour boire avec elle, pour lui raconter ma journée et lui dire que j'ai vu Jason. Est-ce une bonne idée ? Oui elle ne m'en voudra pas, je pense, elle sais très bien que je l'aime bien et elle respecte mon choix d'aimer les gens non ? Je me sens comme un berger prêt à tout pour sauver ses moutons ou à découvrir de nouvelles races pour savoir comment elles fonctionnent. Il faut savoir garder un esprit ouvert sur le monde, ne pas rester cloîtrer et discuter sans hausser la voix. Juste être soit-même et respecter le fait que les autres soient ce qu'ils sont. Jason le magicien et Lexy la philosophe. J'aimerais bien pouvoir avoir une discussion philosophique avec elle un jour, même si je ne suis pas forcément doué là-dedans et je ne sais pas comment engager une discussion de ce genre.

Dans un réflexe je fais tourner le liquide gazeux dans le verre. J'aime bien ça fait des ondes, mais j'aurais l'air un peu stupide si je fais renverser des gouttes sur le canapé. J'ai envie de parler, malgré ma folle envie de dormir également. Je suis bien chez moi, je me sens bien et en sécurité. Bizarre le fait est que même au Sud qui est une de mes autres maison, la sécurité est de mise également. D'autant que maintenant Jason m'a confirmer le fait que je pouvais venir et que je serais protéger par Alonso. J'aime bien ce grand gaillard et Rebecca aussi je crois. Cela me rappelle la seule fois où elle est venue au Sud, habillée pour éviter un quelconque viol. Mais rien ne s'était passé, le Sud est une endroit magique, magnifique et coloré. Je ne suis jamais allé au Nord, pourtant je pense qu'il n'y règne pas la même ambiance si je ne me trompe pas. Je devrais demander à Calypso Storm. J'aimerais bien lui parler un jour. La reine. La grande reine ! Elle n'est pas platine, mais elle dégage quelque chose de fascinant. À côté je fais office de peluche molle et jaune, face à la reine.

« Je trouve qu'on s'est bien amusés ce soir ! Je suis heureuse que tu sois venue avec moi.

Je souris alors à mon amie Plomb. Amie ? Puis-je l'appeler ainsi ? Je ne sais pas, mais même si ce n'est pas réciproque je la considère comme telle. De plus vus ce que nous avons traverser ensemble nous pouvons sans doute dire que nous le sommes, non ? Les platines devraient vouer une haine incontrôlable envers les plombs, mais je n'ai jamais entendus des phrases qui me déplaisent dans la bouche de Lexy donc je la considère comme mon amie pour le moment et j'aime recevoir des amies chez moi. C'est agréable. Un bon canapé, une bouteille de vin et des amis, la vie sera belle.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Mar 24 Juin - 19:19

Elle décroche le téléphone d'un coup sec. Voilà une bonne chose de régler, une page terminée dans ce livre qu'est celui de cette soirée imprévue. Elle n'entend pas l'eau coulée, cela veut dire que Lexy ne fait pas son travail, son devoir pour mériter le privilège de pouvoir rester un peu chez d'honorables citoyens. Peut-être que Cookie s'est empressée de le faire elle-même durant la mise au point avec la Plomb, qu'en sais-t-elle ? Puis, d'un soupir, elle se résigne à faire tout une histoire avec cela, l'important c'est que tout le monde va bien... Rectification, que les vrais patriotes aillent bien. L'état des traîtres passe en second lieu, c'est évident. Elle prend une grande inspiration. Il faut du courage pour s'occuper de celle-là. C'est une fille particulièrement agaçante, qui est contre tout seulement pour le plaisir d'être contre quelque chose. Détestable. Oui, c'est l'adjectif qui qualifie le mieux cette fille. Néanmoins, elle doit rester forte, confiante et autoritaire pour pouvoir tenir cet appartement en place. Les Plombs transmettent la discorde comme la peste qui s'est transmise jusqu'en Europe. D'un pas décidé, elle revient vers le salon en but de mettre les points sur les i. C'est dommage qu'elle doive en venir à jouer à la police, elle aurait tellement préféré être moins... Inhospitalière ? Surtout si c'est une amie de Cookie mais voilà, la blonde a ramené un drôle d'oiseau, un vautour en l'occurrence...

« Premier problème réglé. »

Elle sourit aux deux demoiselles, question d'être un peu plus amical qu'au tout début. Rebecca cherche plus à rassurer sa bien-aimée que tout est son contrôle, qu'elle n'est pas en colère contre elle que d'améliorer son image auprès de l'autre feignante. Son oeil de faucon nationaliste aperçoit immédiatement l'intrus. Ce n'est pas Winchester, pour une fois en cette tordue nuit. Enfin, presque. C'est ce verre, vide désormais mais la Platine n'a aucun mal à visualiser celui-ci remplit au maximum et elle qui boit sans soif. La bouteille d'alcool tout près ne ment pas. Profiteuse, voilà ce qu'elle est, ce rat géant qui se faufile à l'intérieur de son foyer ! Elle pourrait très bien se fâcher et expulser ce parasite loin de chez elle, ce n'est pas les raisons qui manquent. Elle a déjà violé une des règles qu'elle lui a si gentiment imposée. Mais non, elle va essayer une tactique beaucoup plus vicieuse et qui va inquiéter sa chère et tendre d'une moindre mesure. D'une condescendance que de nombreux Platines pourraient envier, Rebecca laisse paraître un petit sourire en coin.

« Non non non... »

Elle prend la bouteille d'un geste vif et la coupe de Lexy, avant même que celle-ci ait le temps de la tenir fermement. La paresseuse n'a pas de réflexe enviable, au grand plaisir de la brunette. Elle se dirige rapidement vers la cuisine pour y remettre l'alcool et les verres à leur place. Pendant ce temps, elle parle d'une voix haute mais douce, presque maternelle.

« Désolé, mais pas d'alcool pour ce soir. Je pense que ça n'aiderait en rien la condition particulière de notre invité. N'est-ce pas Lexy ? L'alcoolisme est un fléau et je ne laisserais pour rien au monde celle-ci ravagée le coeur et l'âme d'une autre personne. Déjà que celle-ci la pousse à faire des choix pour le moins discutables... »

Il est évident que l'alcool pousse à faire des actes idiots, c'est un fait mondialement reconnu. Pourtant, c'est grâce à celui-ci qu'elle a osé faire le véritable premier pas avec Cook. Néanmoins, mixé à cela une forte dépendance et un caractère de rat, on obtient une Plomb déplaisante en puissance. Elle reprend un verre et le remplie d'eau du robinet. Ensuite, elle retourne vers le salon, encore avec le sourire. « Et puisque je tiens à coeur la santé d'autrui donc voilà un bon verre d'eau. » Elle pose le verre sur la table. Dawson n'a pas fait attention à ce que buvait Cookie pour la simple et bonne excuse qu'elle a confiance en elle, tout bêtement. Pour ce qui est de la Plomb, c'est bien fait pour elle. Rien de mieux qu'une bienveillance qui nuit à ses ardeurs pour la remettre à sa place.

« Sinon, est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi vous êtes tachées de peinture de la sorte ? Et pourquoi vous êtes blessé ? Et surtout, qu'est-ce que vous faisiez dehors durant la nuit ? C'est dangereux vous savez, enfin, ça dépend où vous étiez... Où étiez-vous d'ailleurs ? »

Tant de questions pour autant de réponses étranges, la soirée va être longue...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Dim 27 Juil - 18:33



Rebecca. Ma Rebecca ! Rien qu'à moi, juste pour moi, qui prends soin du bonheur d'autrui, qui fait attention aux autres, qui est toujours là pour aidé son prochain, qui sait ce qui est bon pour elle et pour les autres, celle qui remplis ma vie de joie, elle a encore frappée ! Elle a réglé le problème de la police que je trouvais futile et inutile, bien que le geste en est réellement touchant. S'inquiéter pour quelqu'un est une geste noble qu'on ne trouve pas chez tout le monde. Ma famille s'était déjà inquiété  à de nombreuses reprise pour moi, Archange également, mais en même temps quand on vit au Sud les inquiétudes sont minimes. D'autant qu'il faut savoir se débrouillée. Mais je sais que j'ai un ange gardien au dessus de moi en la présence de Rebecca et de Gordon le magnifique. Les deux sont magnifiques. La belle brune avec sa fierté, sa carrure, cette aura rassurante qui montre qu'on peut lui faire confiance quoiqu'elle dise, un aura maternelle qui n'attend que de prendre les pauvres âmes perdues dans ses bras, pour les rassurer de leur futur dans les joies du gouvernement. Oui elle est à moi rien qu'à moi. Possessive ? Moi je ne pense pas pouvoir le dire, chacun appartient à qui veut après tout. Mais nous sommes en gage de partage, comme un pacte muet que nous aurions passé il y a quelque temps pas une nuit sans fin qui me parut comme une journée au paradis. La magie de la liaison de deux êtres parfais l'un pour l'autre guidé par le désir, la pulsion de l'envie. Magnificence ! Elle est là pour Lexy tandis que la plomb veut encore boire pour oublier le calvaire de cette journée. Mais que sais-je ? A-t-elle réellement trouvé que cette journée était éprouvant au point de vouloir oublié dans l'alcool que j'ai mit sur la table ? C'est presque blessant si la sensation d'alcoolémie est bien plus importante que le fait de passer la soirée avec moi et avec Rebecca. Passer une soirée tranquillement à raconter ce qui a bien put se passer dans cette nuit noire, dans cette journée noire. Sombre journée ? Mais non ce n'est que le soleil et la fatigue qui s'abat sur moi qui me fait penser que cette journée aurait put être éprouvante pour moi ou pour Lexy. Mais elle l'a été pour Lexy. Ce n'est pas tout les jours qu'on se fait casser le nez pour quelques questions posés. J'espère sincèrement que Rebecca ne sera pas aussi violente que la dernière fois que je l'ai vu face à des opposants. Mais j'ai confiance. Je donnerais ma vie à cette fille sans problème.

Elle enlève la bouteille presque aisée des mains de Lexy. Puis elle va la posé sur la table de la cuisine loin de la plomb. Je l'entends dire que l'alcool n'aiderait pas notre invité dans sa condition. Je ne sais exactement de quoi elle parle, s'il s'agit d'avoir passé la journée avec moi, d'avoir le nez cassé ou juste le fait de se retrouver ici. Elle continue par dire que l'alcoolisme est un fléau pour tout le monde qui pousse à commettre des actes néfastes, qui assombris le cœur et les âmes. Quelles belles paroles. Je regarde Lexy, un peu gêné par cette obligation que lui impose Rebecca, puis j'observe mon verre encore remplis, à moitié remplis ou à moitié vide, peu importe : qui comporte du liquide. Je n'avais jamais réfléchis réellement à l'assombrissement des cœurs et des âmes en ce qui concernent l'alcool. Avant de rencontrer Rebecca, je buvais beaucoup en soirée. Jamais je n'ai commis de geste irréparable, mais ce n'était pas forcément très beau à voir. Dès que je bois, je deviens très câline et j'aime tout le monde. Je ne suis ni violente, ni triste bien au contraire. Je suis moi-même, j'arrive à me contrôler semble-t-il. Lexy peut-être pas. Je ne l'ai jamais vu saoul mais ce soir n'est peut-être pas l'occasion de tenter l'expérience. Rebecca revient avec un verre d'eau qu'elle pose devant Lexy sur la table. Oui quand on boit il faut s'hydrater c'est l'essentiel. Je ne sais par quel mécanisme c'est possible, mais à chaque fois que l'alcool va dans notre sang, le taux d'eau diminue grandement. On est pas totalement déshydrater mais tout comme. Étrange sensation que c'est ! Lexy quand à elle ne semble pas apprécié le geste protecteur de Rebecca, si je ne me trompe. Je la connais depuis peu, mais la fierté vient d'en prendre un coup. Les plombs n'aiment pas qu'on leur disent ce qu'ils doivent faire ou ne pas faire. Mais c'est pour leur biens n'est-ce pas ? Nous les platines nous faisons ça pour le bien de tous, nous sommes gentil envers notre prochain.

Arrive alors le moment tant redouté de la soirée. Les questions qui veulent des réponses. Le pourquoi du comment toute cette histoire devant l'incompréhension de ma chère platine adorée. Oui évidemment cela semblait logique qu'elle demande. Mais je ne saurais mentir devant Lexy, car celle-ci serait bien capable de dire la vérité. Autant atténué les choses si je peux le faire, car après tout, c'est de ma faute cette journée. Je respire un bon coup. Je bois mon verre en entier et après l'avoir posé sur la table j'entreprends de répondre à ma compagne, d'un ton enjoué pour ne pas l'inquiété  :

« Nous avons fait de la peinture ! C'était tellement beau tu aurais dû voir ça ! Lexy a un vrai don pour ce qui est de dessiner. Nous nous sommes croisés cette après-midi dans un magasin de costume et on a décidé d'utilisé toutes les bonbonnes de couleurs pour peindre. Je suis blessé parce que j'ai faillit tomber sur un objet coupant … enfin non je suis tombé sur un objet coupant … mais lexy m'a soigné avant que ça ne s'infecte trop. Elle a été très gentille avec moi. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans elle. Nous étions tellement bien à faire de la peinture que nous n'avons pas vu la nuit tombé et le temps que nous retrouvions a moto, la nuit est tombée. On est passé par l'hôpital pour se faire soigné, d'où notre arrivée si tardive. Quant à savoir où nous étions …

Je crois que si j'avais put faire le regard de chien battu, je l'aurais sans doute fait pour ce qui arrivait ensuite. Car nous avions été dans un endroit presque interdit, comme si on ne pouvait pas dire le lieu sans que Jason Lecter débarque dans notre appart. Quoique à cette pensée, cela aurait été plutôt drôle de le voir débarquer devant Rebecca. Je prends une respiration entre mes deux ou trois réflexion.

« Nous avons été au Sud.

Silence.

« Enfin tu sais que j'aime cette endroit, et j'avais envie d'y retourné même si tu ne l'aime pas. J'y suis allée seule, et je sais que tu n'approuve pas, que tu trouve ça dangereux. Mais j'y ai vécu toute mon enfance. Et puis … j'ai un laissé-passé ! Maintenant je peux y aller sans qu'on me touche ! Tu te rends compte c'est génial ! Il suffit que je demande Alonso ! Tu connais Alonso, il est gentil. C'est un homme d'honneur, un homme bien.

J'ai eu l'impression un instant d'avoir à me justifié d'une bêtise. Une bêtise que je n'ai pas réellement connu. Je suis grande, je suis responsable (pour ce qu'on peut appelé responsable). Je ne sais pas comment Rebecca pourra réagir à tout ça, mais je sais qu'elle ne va pas apprécié. Je ne parle pas du fait d'avoir rencontré Jason, car je sais qu'elle n'apprécierait pas. Ni du fait que le nez cassé de Lexy est son œuvre. Si celle-ci veut en parler, c'est son choix. Et si Rebecca pose la question je ne pourrais que dire la vérité. Malheureusement ma partie honnête me perdra un jour.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Mer 30 Juil - 20:27

Le pire dans tout ça, c'est qu'elle accepte sans se poser de questions de lui donner à boire. Décidément, elle aura tout vue, en tout cas ce n'est pas tous les Plombs qui peuvent se vanter non seulement d'être entrés dans une demeure des Platines et en plus de se faire offrir du bon vin, qu'elle goûte à coeur joie en esquissant un sourire à Cook. Son amitié est peut-être plus précieuse encore que ce qu'elle pensait. Eh oui, le meilleur moyen pour se lier d'amitié avec Lexy c'est de lui donner à boire. C'est un fait indiscutable, il y a d'autres moyens mais c'est la façon la plus rapide et efficace. Le sourire n'est pas entièrement sincère, mais pas complètement faussée non plus. S'il y a bien un remède à une mauvaise soirée partie en bourrique, celui-ci est devant elle dans un verre et non dans la jovialité de la blonde. Triste à dire mais pour Winchester, ce n'est pas les câlins ou les mots doux qui la réconfortent. Ensuite, la Platine ose dire qu'elle s'est bien amusée. C'était au « on » mais la Plomb ne se sent pas incluse pas là-dedans. Certes, peinturé un asile abandonné, s'habiller en princesse et faire un petit tour de moto peut avoir quelque chose qui ressemble à du divertissement mais le reste n'est que pur ennui et désagrément.

« Merci, c'est réciproque. Par contre, tu ne nieras pas non plus qu'elle aurait pu mieux s'achever. »

Pourquoi dit-elle merci ? Elle n'a rien à lui remercier, c'est plutôt elle qui devrait le faire. Bon, elle lui a indirectement sauvé la vie, toutefois, elle l’a aidé en retour donc elles sont quittes. Enfin, ce n'est là qu'un réflexe irrationnel de la part du comportement ingrat de la Plomb. Par ailleurs, on peut mettre ça sur le dos d'une habitude. Inévitablement, il y a l'autre Platine, la despote du foyer, qui se pointe pille au moment où Lexy prend une autre gorgée. Instinctivement, elle pose son verre sur la table rapidement. Celui-ci s'envole dans les mains de la brunette qui doit se sentir tellement fière d'elle. La philosophe réprime une grimace, préférant froncer les sourcils. Si ce n'était pas une Platine, la jeune Winchester lui aurait foutu une gifle. Patience petite patience, la nuit ne doit pas être empirée en atrocité, dû moins pas pour elle. Puis, Rebecca parle de l'alcoolisme et blablabla... Saviez-vous ce que pense la Plomb des « gentilles » personnes qui bénéficient d'une bienveillance étouffante sans savoir de quoi elles parlent ? Elle les méprises, tout simplement. Lexy ne fronce pas les sourcils, elle affiche un air neutre et indifférent à la tentative d'humiliation de la Platine. Aucune réaction, comme si ses mots n'avaient jamais existé. Ignorer est le meilleur des mépris et être choqué ou indigné ferait trop plaisir à Miss. Dawson. Une bouteille d'eau vient remplacer le divin nectar. Au moins, elle a eu cette attention de ne pas la laisser crever de soif. Cependant, la Plomb ne la remercie pas, ne lui accorde même pas un regard, ce serait déjà une offrande de trop. Elle laisse Cookie parler lorsque la cheerleader demande des explications. Eh oui, Winchester boude...

Ce qui est bien avec Cook, c'est qu'elle ne mentionne pas les détails gênants ou compromettants. Et qui oserait mettre sa bonne parole en doute ? Personne. Même la jeune demoiselle serait surprise qu'elle puisse mentir à qui que ce soit, encore plus à sa chère et tendre qui est parfaitement insupportable, plus qu'à l'habitude. Peinturé remplace le terme vandalisé dans un hôpital psychiatrique abandonné. Elle parle de l'alcoolique comme celle-ci le voulait, en bien. Ça doit faire mal à Rebecca de voir ses fantasmes de gentils Platines contre les vilains Plombs démolis en une fraction de seconde. Bref, tous se passe bien jusqu'à maintenant sans avoir besoin d'ouvrir la bouche. La jeune fille croise les bras et roule les yeux lorsque Kennedy parle du Sud. Un silence s'installe, une lourde tension vient d'abattre sur la conversation. Enfin, peut-être que la blonde ne le voyait pas mais l'ambiance de l'appartement a toujours été tendue depuis leur arrivée. Le regard de Miss. Gordon se braque sur Lexy, si elle était à un tribunal, elle pointerait clairement du doigt la philosophe. Celle-ci se contente de hausser les épaules.

« On était déjà au Sud lorsqu'on s'est rencontré. » Lâche-t-elle d'un air un peu las, pour finalement détourner son champ de vision de la brune. Il ne faut pas oublier trop vite que Winchester boude en ce moment...

Elle lève un sourcil lors de la suite du récit. Cook a toujours vécu au Sud ? Voilà qui est surprenant pour la Plomb. Après tout, elle est si douce et joyeuse. Ou c'est peut-être Lexy qui est empreinte de certains préjugés. Ce n'est pas le coup-de-poing au nez qui la fera changer d'idée, cela dit, le contraste entre Kennedy et Jason est assez amusant à constater. Intérieurement, elle espère que cette conversation sera la première pierre d'une dispute malgré la gentille de Cookie. Elle se fiche de qui remportera, tant qu'il y a du sport. Cependant, si la blonde l'emporte, ce sera à son avantage. C'est comme un film, on regarde même si son personnage préféré est au fond du gouffre mais on espère qu'il réussisse à surmonter ses difficultés malgré tout. Que le héros perd ou non, ça ne la dérange pas, mais son scénario préféré serait la réussite... Par ailleurs, depuis quand les Platines connaissent des vilains anarchistes du Sud ? Lexy est perplexe mais intriguée. Elle ne dit rien, elle a hâte d'en savoir plus et pour l'observation, le silence est d'or. Elle ajoutera son grain de sel à l'instant propice...

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Ven 22 Aoû - 0:25

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De la peinture ? Voilà une chose plutôt incongrue, enfin aucunement venant de la part de Cookie. En fait, elle l'imagine très bien en train de peinturer un tableau aux mille couleurs de l'arc-en-ciel. Le hic, c'est la présence de Lexy (comme toujours dira-t-on). Pourquoi cette Plomb feignante a-t-elle pris de son temps libre pour colorier avec une Platine ? C'est ça qui est inhabituel. Éventuellement, la brunette va tout mettre en oeuvre pour connaître le fin fond de cette histoire et s'assurer que l'autre vilaine n'est pas faite du mal à sa copine. Elle a toujours été trop gentille et naïve, après tout. Ensuite, Charlotte parle de bonbonnes. Bonbonne résonne facilement aux oreilles de la Platine comme graffitis. Graffiti sonne comme vandalisme. Le vandalisme étant un crime, ce n'est guère acceptable et il n'y aurait pas plus mauvaise nouvelle que d'apprendre que sa bien-aimée tombe dans la délinquance. Le jour où Rebecca Dawson sera mère, croyez-le, elle ne laissera aucune influence négative touchée son enfant. Toute manière, une fois maman, le monde sera gouverné par Gordon le Grand et les méchants n'existeront plus, nan ! Si Winchester avait voulue l'a manipulé pour qu'elle fasse un délit, la Platine ne la pardonnerait jamais. Cela dit, elle est soulagée de voir que la blessure n'est qu'un accident. Un simple petit accident... Et la Plomb l'a aidé. Un brin de jalousie s'empare de la brunette. Elle n'a rien à envier à l'alcoolique, ce n'est pas ce genre de jalousie qui est en jeu. Elle aurait tellement aimé protéger et prendre soin de sa Cook et non qu'une fille lambda le fasse à sa place. Ce n'est qu'une pensée purement égoïste, ça lui passera, pas de quoi fouetter un chat ou qui que ce soit d'autres. Vaut mieux que quelqu'un le fasse que personne. Au moins, Lexy peut commencer à respirer, elle ne se fera pas rejeter de l'appartement à grands coups de pied au derrière. Pas ce soir en tout cas...

Quoi ? Elles sont allées au Sud ? Mais… Elles sont barges celles-là ? Enfin, pas Cookie, elle a subit la manipulation de Lexy. C’est clair comme de l’eau de roche. Ou peut-être pas. Charlotte a toujours aimé s’aventurer dans le Sud et ce bien avant qu’elle ramène cette Plomb à la maison. Puis, un avis plus raisonnable prend le dessus sur le comportement de Rebecca. La blonde sera toujours attirée vers ce ghetto géant et sans être poussé par une force extérieure. Elle pourrait partir du jour au lendemain… Et pour la vie en plus de ça, si elle tombe sur de mauvaises personnes. Si seulement la brunette savait à qui elle a donné un câlin il n’y a pas si longtemps de ça… Par la suite, la blondinette s’excuse, d’une certaine façon. Qui s’excuse s’accuse, pense Rebecca. Bref, cette situation n’est pas agréable et son teint se blêmit lorsqu’elle parle d’Alonso. Certes, c’est un homme vaillant qui mérite le respect mais ça lui est complètement sorti de la tête qu’il était aussi un des grands patrons du Sud. La pilule est difficile à avaler et c’est un paradoxe tortueux que devoir comprendre la Platine sur ce point. C’est dire, la brunette ne veut même pas chercher à comprendre non plus. Ironiquement, la jeune demoiselle qui a constamment un argument répétitif a maintenant le bec cloué. Pensive, elle ne sait pas quoi répondre à sa petite-amie.

« Je vois. »

Rien de plus, rien de moins.

« Je sais qu’Alonso est un homme bien mais… Je n’aime pas ça. Tu sais, je crois qu’il travaille avec des terroristes qui n’aiment pas Gordon du tout. Ça m’inquiète que tu doives recourir à des services de la sorte auprès d’eux pour que tu sois en sécurité. De plus, le monde du gangstérisme est imprévisible et ta protection ne sera peut-être plus valable demain. Malheureusement, Alonso vit une vie très dangereuse. »

Quelque peu désemparée, elle soupire.

« Je sais tout aussi bien que tu as vécu ton enfance au Sud et que peut-être que c'est une source de nostalgie pour toi mais... c'est un endroit extrêmement dangereux et ça m'inquiète de te savoir là-bas. Je ne voudrais pas que tu disparaisses du jour au lendemain... Je t'aime après tout. »

Elle ne ment en aucune façon, le contraire serait scandaleux.

« Il y a plein d'endroits plus sûrs où on peut s'amuser. L'académie, les autres quartiers, ce serait bête de se mettre en danger pour ça... Enfin, fait ce qu'il te plaît. Par contre, je t'en prie, essaie au moins de ne pas t'attirer des problèmes ou au moins ne pas rester trop tard. »

C'est la moindre des choses. Si elle ne peut pas empêcher Kennedy d'aller dans le Quartier Sud, elle peut au moins la convaincre de prendre de nombreuses précautions. C'est même tout naturel, on devrait toujours bien s'équiper avant d'aller dans cet endroit mal famé. Rebecca a peur du Sud, qu'on se le dise. Elle a tellement de peine juste à penser à la disparition de Cook… Voilà une pensée nocive qu’elle s’empresse de chasser.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Mer 8 Oct - 13:02



La situation ne semblait pas s'être arrangée avec mes révélations. En même temps à quoi je m'attendais ? À ce que Rebecca me dise que c'était bien, que j'avais renoué avec mes origines, mes racines, que Lexy me dise que tout c'était bien passé, qu'elle me lance un regard de compassion en me tenant de continuer. Non je ne pouvais pas penser à ça. Je connaissais ma compagne et mon amie, ce n'était pas leur genre. Pour rien au monde elles ne m'auraient dit ça. À cet instant je me sentais comme une petite souris. Une toute petite souris qui était sortie pour goûté le fromage, alors qu'elle aurait du rester dans son trou. Mais ce n'était pas le cas, j'étais sortie et j'avais affronter la réalité des regards qu'on me lançait. Étais-je si stupide ou avais-je perdu mon cerveau en tombant dans les ruines du sud ? Juste un pas de travers. C'était ce que j'avais fait. Lexy m'a remercier. Pour la boisson ou la journée, je ne sais pas trop. Mais elle avoue que la journée aurait put mieux se terminer. De quoi parle-t-elle ? Du fait qu'elle se soit cassé le nez par un coup de poing de Jason ou par le fait qu'elle se retrouve dans ma maison à cette heure avec deux platines ? Je n'ose pas lui demander. À la fin du silence, j'entends Lexy justifier notre rencontre comme si elle voulait se débarrasser de toute responsabilité. Ce n'est pas surprenant. Si Rebecca se faisait l'idée que Lexy l'avait amener délibérément  dans le quartier qu'on considère comme dangereux, sans doute que la plomb aurait prit la porte après s'être fait tatouer le nom magnifique de Gordon sur le front. Dans mon esprit j'ai l'impression que mon sang bouillonne tout en faisant en sorte de me perdre dans mes explications. Je ne sais pas trop ce qu'en pense Rebecca. M'en veut-elle de m'être aventurer là-bas ? Comprend-t-elle mon besoin d'y aller, comme une deuxième source vitale. Bien sûr ma compagne est ma première source de vie, après viens Gordon et puis le quartier Sud en troisième position. C'est ainsi que je fonctionne, j'en ai besoin, mais je ne pense pas que ma platine partage mon avis. JE n'ai jamais compris la répulsion que les gens avaient pour ce quartier. Il est ouvert sur le monde c'est bien pour ça qu'on doit y aller non ? Certes je ne ressemble pas à ses truands qui habitent là-bas, ni même à tout ses gamins puérils qui se pensent plus fort que n'importe qui, je n'ai rien à y faire et comme dit souvent les gens on ne choisit pas où on habite lorsqu'on né. On vit juste et c'était peut-être une erreur de mes parents de me faire naître dans un tel endroit. Pourtant quand je pense à eux, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'ils ont toujours voulut mon bonheur, ma sécurité. Ils sont restés avec moi dans le Sud pendant toute ma vie jusqu'à aujourd'hui, ils ont fait en sorte de ne pas avoir de problèmes avec les habitants du quartier pour nous garder en sécurité ma sœur et moi. Et plus que tout autre chose quand ils ont connus Rebecca et qu'ils ont sut que je vivrais avec elle, ils m'ont laissés sachant que je serais en sécurité avec elle. Ils m'ont bien élever. C'est ce que je me dis. Je ne suis pas du genre à faire attention, je suis tête en l'air souvent, mais cette naïveté du danger me permet de rester en vie, de savoir quoi dire et de ne pas trop réfléchir. Réfléchir au Sud, c'est la mort.

Rebecca semble rester muette face à mes explications. C'est bien la première fois que je la vois ainsi. Ne pas savoir qui dire cela doit être compliqué. Elle me répond pourtant qu'elle voit, non pas qu'elle comprends, mais qu'elle sait, qu'elle est peut-être même heureuse bien que sur le qui-vive de savoir où j'étais. Elle me parle alors d'Alonso qui fais partis d'un monde incertain et dangereux. Oui évidemment ma protection pourrait sauter demain, mais cela ne m'empêcherait pas d'y aller. Je ne sais pas pourquoi, pourtant je sais au fond de moi que je serais toujours la bienvenue au Sud et cela peu importe que ce soit Jason Lecter ou Alonso Cimarro qui me le dise. Protection ou non, il faudrait déjà que je fasse quelque chose qui leur déplaisent pour ne plus l'avoir et cela m'étonnerais que j'y arrive. C'est un monde que je connais et que j'affectionne. Même si la vie qu'on y mène est loin d'être sécurisé, elle est palpitante. Tandis que je l'écoute toujours me dire qu'elle s'inquiète de me savoir là-bas j'aimerais lui crier de venir avec moi, mais je sais qu'elle haït cet endroit autant qu'elle peut détester les plombs. Ses derniers mots, me vont droit au cœur. Oui moi aussi je l'aime. Je sens mon cœur se serrer d'amour pour elle, mais en même temps de tristesse de l'avoir inquiéter et qu'elle puisse s'inquiéter plus tard. Si elle stresse autant de ne pas me voir rentrer tôt à la maison, elle sera rendra malade et la voir souffrir ne me plait guère. Je ne dis toujours rien pendant qu'elle me cite des endroits où on peut autant s'amuser que dans le Sud. L'académie par exemple. Mais ce n'est pas la même chose. C'est un endroit que je connais pour l'avoir parcourut de fond en comble et un endroit restreint pour le jeu, un endroit où on sait très bien ce qui va se passer. Je me scandalise moi-même en pensant que j'aime le danger, j'aime l'incertitude, le fait de ne jamais savoir ce qui se passera et les situations folles et inespérée. J'ignore si Rebecca sait tout cela, si elle connait ma particularité pour le danger. Je me tais sur ça, car elle ne pourra pas me changer. Je me rends compte que Lexy n'est plus vraiment dans le sujet de la discussion. Elle nous écoute juste, savourant le plaisir de nous voir en désaccord sur un point, nous les deux platines.

Rebecca me fait confiance. Les dernières paroles sur faire ce que je veux tant que je fais attention le confirme. Je souris. Mes yeux doivent sans doute briller de joie. Elle s'inquiétait simplement, elle n'aime pas le Sud et tout un chacun peu la comprendre. M'attirer des problèmes ? Mais je ne fais pas exprès. C'est les problèmes qui viennent à moi, pas l'inverse.

« Je te promet, je ferais attention où que j'aille. Je ne veux pas t'inquiéter parce que je t'aime aussi. Je ferais mon possible pour ne pas me blesser à nouveau.

Phrase extrêmement étrange. Oui à nouveau. Je me blesse sans cesse et un jour je me tuerais peut-être, mais j'aime à croire à ma chance et j'aime à me dire que quoiqu'il se passe je suis forte. J'aimerais l'être autant que Rebecca, Alonso, Jason ou Lexy, mais c'est parfois très compliqué. En réfléchissant à l'académie, je me souviens de la fusillade. J'avais eu tellement peur que j'en étais resté figée d'effrois, je ne savais pas quoi faire et ce jour-là, Rebecca aurait put le perdre, comme j'aurais put la perdre. Je n'ose pas lui dire que le danger est partout, que quoique nous fassions, il est possible que le danger soit au coin de la rue et même dans les quartiers dit les plus sûrs, rien n'est moins certains. Un jour Gordon rendra nos rues sûres, il empêchera le vandalisme, les gamins qui possèdent des armes et détruira la vermine de notre ville. Je ne sais pas quelle vermine, mais il doit y en avoir si on croit ce que l'on dit.

Je ne sais pas que dire de plus. Sur le sujet tout semble avoir été dit et je n'ai même pas eu besoin d'user d'arguments pour me défendre de mon acte. Il faudrait arriver à détendre l’atmosphère. C'est une bonne solution ça. Nous avons le vin et nous discutons, mais je commence à avoir faim. Je n'ai pas manger et il est vraiment tard. Je me demande si les restaurants sont encore ouverts. Je souris et me relevant je m'exclame.

« Bon et si on commandait quelque chose à manger ? Je meurs de faim. Chinois, jap' ou pizza ?

Toujours mon sourire aux lèvres, j'attends la réponse de la platine et de la plomb.

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Sam 8 Nov - 15:58

Elle sourit. Ce n'est pas la première fois qu'elle le fait, oh que non et à chaque fois qu'elle voit sa Cookie heureuse, des morceaux de bonheur viennent s'attacher au coeur de Rebecca. La Platine aime voir sa petite-amie joyeuse, elle l'aime énormément et tellement qu'elle serait prête à s'armer d'un fusil, abattre une armée de terroristes de sang-froid rien que pour la retrouver en vie, en santé et dans ses bras. D'ailleurs, c'est exactement ce qu'elle aurait fait durant la fusillade, si elle avait pu le faire et qu'elle n'était pas sur le point de se faire éclater la cervelle. Le simple souvenir de cette expérience traumatisante lui fait mal au ventre. Par conséquent, elle préfère laisser ses images morbides s'estomper dans le brouillard de ses pensées. Au lieu de se concentrer sur de mauvaises choses, elle préfère prêter attention à la beauté de Cook, sa joie de vivre toujours présente et le bonheur qu'est de la côtoyer. Alors qu'elle est encore en vie. C'est indiscutable, Rebecca s'inquiète trop, en même temps il y a de quoi. Le monde est si dangereux. Une chance que Michael Gordon est là pour veiller sur tous les bons citoyens, sinon à quoi ressemblerait ce pays ? À une anarchie remplie de mécréants qui proclament être des défendeurs de la liberté alors qu'au fond, ils ne sont qu'une bande d'ingrats qui ne savent même pas de quoi ils parlent. De vraies plaies humaines, ces gens !

En dépit de l’inquiétude toujours persistante concernant sa dulcinée, la Platine sent un léger soulagement en contrepartie. Au moins, elle n’aura pas le poids de lui avoir refusé quelque chose qui lui plaît, elle se demande pourquoi d’ailleurs. Certes, elle tient à la sécurité de sa bien-aimée, toutefois, ça lui briserait le cœur de la voir triste.

À la manière d'une gamine qui tente de rassurer sa maman, Cookie promet d'être un brin plus sage. La Platine ne peut guère s'empêcher de penser à sa propre figure maternelle, aujourd'hui disparue. Était-ce qu'elle devenait, une sorte de deuxième mère pour son amie ? Un léger mal aise vient s'emparer de Rebecca suite à cette réflexion. Peut-être est-il temps qu'elle se calme un peu ? Surement. Une grande inspiration et en suit une légère détente de la part de Dawson. Elle se rassure en disant qu'elle s'inquiète trop. Finalement, elle se résigne à faire confiance à sa bien-aimée. N'était-ce pas ainsi que les couples devaient se comporter, en ayant confiance les uns les autres ? Puis, c'est une consoeur Platine. Elle décide de tolérer cette fois. Ceci dit, rien ne garantit les réactions de la brunette dans l'avenir. L'amour la pousse à être protectrice, surtout concernant sa Cookie, l'unique, qui est, malheureusement, un peu naïve. Encore, on peut considérer ça comme un euphémisme mais la cheerleader est incapable de penser en mal de sa petite amie et si un tel drame devait survenir, elle n'oserait en aucun cas ouvrir sa bouche. Par ailleurs, une telle éventualité relève plutôt d'une mauvaise fantaisie que d'un possible avenir.

« Je t’aime aussi »

Puis... C'est fini. La pagaille vient d'être repoussée sans provoquer trop de casses. Au fond d'elle, Rebecca s'attendait à une confrontation plus forte, avec plus d'émotions et tout ce qu'implique une situation telle que celle là. Surtout avec la Plomb, à bien y penser. Pourtant, elle reste assez calme, dans son coin à se rouler les pouces en marmonnant à elle-même des insultes peut-être ? Dawson n'en sait rien et préfère ne pas savoir, à moins que ça devienne problématique. Là, elle ne se gênera pas de la corriger. Par ailleurs, c'est exactement ce qu'elle devrait faire. Certes, elle pourrait jouir de la docilité apparente de Lexy pour reprendre tout en main et lui donner une bonne leçon, c'est une Plomb après tout. Cela serait tout à fait probable, compte tenu de son humeur et du fait qu'elle est dans son chez-soi, où elle s'estime en quelque sorte la chef. Après, il y a le Grand Gordon qui est Dieu, toutefois, c'est une tout autre histoire. Néanmoins, une idée un brin plus intéressante traverse son esprit gordonnien. Et si elle faisait preuve « d'intégration » envers leur invité ? Montrer à quel point les Platines, c'est « cool ». Elle pourrait en profiter pour lui faire la morale sur le Sud, que ce n'est pas un lieu sûr et compagnie. La demoiselle a raison de lui faire la morale, étant donner l'état du nez de l'hérétique. Elle pourrait tenter d'éveiller un esprit et remettre cette brebis égarée sur le droit chemin, comme elle le fait avec fierté et patriotisme ! À ce moment, elle semblait oubliée qu'elle avait menacé la Plomb il n'y a pas longtemps et a eu envie de l'assommer. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour sentir le sentiment du devoir accompli ? De plus, maintenant que les deux Platines ont échangé des « je t'aime », elle se sent plus... légère et heureuse. L'amour fait bien des choses.
La brunette laisse transparaitre un sourire pour l'une des premières fois ce soir. Cookie ne le sait peut-être guère mais elle vient de lui donner un sacré coup de pouce.

« C'est une bonne idée. Vous devriez avoir faim après... tout ce que vous avez fait ce soir. Et si on laissait notre invitée prendre la décision ? Je suis sûre qu'elle fera un choix judicieux, surtout après une telle soirée. Par ailleurs, il y a-t-il quelque chose qui te tracasse, Lexy ? Tu sembles un peu boudeuse. Si c'est à cause de ton nez, tu peux en parler si tu veux. »

Ça ou comment embêter une Plomb en ayant de bonnes intentions. Rebecca est passé maître dans cet art.

« Il y a des garçons qui aiment ça, les nez un peu crochus. Il ne faut pas en faire un complexe. »

À-vrai-dire, elle n'en avait aucune idée. Tant que ça la soulage ou la frustre. C'est l'un ou l'autre, on ne peut pas tout avoir.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: A good joke A good joke - Page 2 Icon_minitime1Lun 22 Déc - 20:28

Pitié... Pas une scène émouvante d'amour... Eh bah oui, c'est arrivé avec la fatalité d'un bébé qui pleure dans un aéroport et encore Lexy aurait surement préféré les cris incessants du nourrisson car lui, au moins, on ne peut pas lui en vouloir vraiment de gueuler en pleurant. La Plomb remarque que Rebecca semble dominer dans le couple, ou dû moins en apparence, ce qui ne semble pas la surprendre étant donné son caractère autoritaire dont elle a dû subir les mauvais côtés sans broncher. Bordel, qu'est-ce qu'elle n'aime pas l'amour, surtout quand celui-ci est aussi... simple. Jalousie ou simple réaction d'une asexuelle grognonne ? Ou les deux à la fois ? En tout cas, ce n'est pas ce soir qu'on le saura et la demoiselle préfère bien mieux broyer du noir en boudant dans son coin, complètement oublié dès qu'il est question de leur bel et inévitable amour. Qu'ils s'embrassent, tant qu'à faire ! À son grand bonheur, elles ne l'ont pas fait et c'est tant mieux pour Lexy qui est si de mauvaise humeur ce soir.

Cookie marque là un bon point qui fait en sorte qu'elle rehausse encore un tout petit peu dans l'estime de la Plomb. Qu'est-ce qu'on mange ? Car, oui, bien qu'elle n'y eût pas pensé à cause de toute cette aventure nocturne, la brunette a une faim de loup. Non mais oh, la jeune fille fait rarement autant de gestes en une journée, un minimum d'indulgence ! Elle préfère la pizza, personnellement, bien que ça n'ait rien d'un repas noble. Il faut dire que la blonde n'a proposé que des fast-foods classiques donc en ce qui concerne le caractère sophistiqué de la nourriture, Lexy va passer l'éponge.

Autant elle se réjouit de pouvoir choisir le repas, autant elle a envie d'étrangler autrui puis la jeter par la fenêtre. Quelqu'un a-t-il du ruban adhésif pour empêcher cette fanatique de parler ? Ça fera un bien fou à tout le monde, pense Winchester avec mépris. Le venin de la vipère se prépare à lancer une terrible attaque, toutefois, une partie raisonnable d'elle-même lui quémande de rester calme et classe. Après tout, ce n'est qu'une Platine, on ne peut pas lui en vouloir d'être débile, pense de nouveau la Plomb.

« Je n'ai rien à dire concernant mon nez. Ce n'est pas comme si c'était préoccupant... » Dit-elle avec une touche de sarcasme.

De toute manière, elle préfère que personne ne s'en préoccupe ou ne serait-ce remarque son nez déformé. Oh elle pourrait très bien se plaindre, elle le fait si bien, mais ce serait oublié qu'elle s'est fait humilier. Lamentablement, en plus de ça. Tel un homme qui cache ses problèmes à sa meute, elle préfère rester dans son coin à lécher sa blessure, seule, sans l'aide d'une bande de filles qui se racontent beaucoup trop leurs problèmes existentiels.

« Pour ce qui est des garçons, ils peuvent aller se faire voir, cordialement. On est entre filles, donc à quoi bon se prendre la tête avec ça ? Enfin, ça ne doit pas beaucoup vous préoccuper mais vous comprenez quand même, n'est-ce pas ? Sinon, j'aimerais bien manger de la pizza, vous ne voyez pas d'inconvénient à mon décret j'espère ? »

Bon débarras, elle est un peu plus agressive que tout à l'heure mais franchement, elle en a assez de se faire piétiner dessus avec la force d'un pas d'éléphant en colère. Son petit doigt lui dit que la soirée risque de s'allonger encore alors autant s'affirmer un peu et arrêter de se faire déchiqueter mentalement par l'autre Platine tellement patriote qu'elle pourrait vomir des drapeaux américains.


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