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Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason]
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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Icon_minitime1Mer 20 Jan - 0:33

« Calypso on a besoin de toi à la frontière. Maintenant. »

La voix de Sven laissait présager quelque chose de plutôt enquiquinant. Voir même carrément flippant. Calypso ne mit pas longtemps à se préparer et enfila son énorme manteau en fourrure noire par dessus sa tenue du jour : un pantalon et une veste de costard noir avec une chemise verte émeraude légèrement décolletée. La blonde enfila ses chaussures et mit son bonnet et son écharpe en descendant les marches à toute vitesse. L'heure était tardive et Sven savait parfaitement que Calypso avait un rendez-vous important dans l'heure suivante : s'il s'était permis de lui demander de venir malgré cela, c'était qu'il y avait quelque chose d'important. Avait-on un problème avec un Nordique ? Ou alors c'était encore un individu quelconque ayant, soit disant, un laisser-passer de la Reine ? Non. Sven ne l'aurait pas dérangée pour une chose aussi futile. Surtout sachant que le rendez-vous important de Calypso portait sur le Quartier Nord lui-même. Le vent était glacial et les flocons tombant à toute vitesse n'aidaient pas vraiment les Nordiques à avoir envie de se balader dehors. Surtout à une heure aussi peu logique : les gens étaient en train de manger ou de prendre l'apéro. Il n'y avait que les guetteurs dehors en ce moment. Et Calypso qui tentait tant bien que mal de courir malgré la neige.
Pestant contre son incapacité à prendre ses lunettes pour protéger ses yeux de la neige, Calypso accéléra la cadence. Elle était à la fois curieuse de savoir ce qui l'attendait à la frontière et à la fois moyennement motivée : un terrible pressentiment lui soufflait qu'elle aurait dû partir plus tôt et ainsi être injoignable... En temps normal, Calypso avait un bon instinct de survie et, sauf quelques exceptions près, elle avait toujours réussi à se sortir des situations foireuses dans lesquelles elle avait atterrit ou qu'elle avait réussit à éviter. Mais là, son instinct lui hurlait dans l'oreille qu'elle venait de se foirer lamentablement. Mais qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir trouver devant son Quartier pour que son instinct se mette dans tout ses états ?! Habituellement, Calypso suivait son instinct, quitte à faire des trucs stupides comme faire demi-tour pour prendre une autre rue que celle devant elle ou alors changer de trottoir tous les dix minutes lorsqu'elle traversait un endroit précis de New-York mais là... eh bien là elle avait décidé de ne pas suivre son instinct. En temps normal elle aurait sûrement prit la fuite en hurlant mais là, Sven l'avait appelée. Il lui avait demandé expressément de venir et la blonde pouvait difficilement dire qu'elle s'était perdue en chemin. Dommage... Sven était bien trop intelligent pour qu'un simple « ho je m'étais trompée de frontière ! » fonctionne... Et puis ça ne ferait que retarder l'échéance en plus de la faire passer pour une demeurée. Déjà qu'il continuait de s'imaginer, à tord, que ses blagues sur les légumes avaient un effet quelconque sur Calypso alors si elle lui donnait en plus de la matière pour se foutre de sa gueule pendant une grosse décennie, elle s'en mordrait les doigts toute sa vie...

« Bonsoir Calypso. »

En voilà un qui avait une tronche d'enterrement. Les gardiens de la frontière, ou les frontaliers ou guetteurs comme on les appelait dans le Quartier, étaient majoritairement des volontaires mais en période trouble, on avait tendance à demander de l'aide supplémentaire. Et certains appréciaient moyennement de devoir passer la nuit dehors à surveiller des points invisibles. Heureusement, les rondes étaient suffisamment régulières pour que personne ne se fasse porter pâle pour regarder une émission quelconque mais bon... il arrivait que certains frontaliers se soient levé du pied gauche et dans ce cas-là, c'était surtout les étrangers qui trinquaient... Entre Nordiques, ça allait, mais sitôt qu'on passait de l'autre côté, ça devenait du gros n'importe quoi. Mais ce frontalier-là n'avait pas la tronche de quelqu'un pas content d'être là. Non. Il avait la tronche de quelqu'un qui se demande ce qu'il fout là. Quelqu'un de complètement dépassé par la situation. Et pour qu'un frontalier soit dépassé par une situation, c'était qu'elle devait être sacrément pourrie ! Ces gens-là étaient capables d'assurer des jours entiers de tirs et de tentatives de meurtres sans fléchir alors qu'y avait-il donc là-bas pour qu'il soit complètement largué ? Bordel de bordel de merde. Plus elle avançait et moins Calypso avait envie d'arriver à destination. Ok elle avait le nez gelé et la frange complètement congelée mais ce n'était pas ça qui l'emmerdait. C'était plutôt cette sensation d'approcher d'un problème tellement épineux qu'elle aurait besoin d'échasses pour y échapper. Inconsciemment, elle se mit à ralentir et tous les visages, fantomatiques, qu'elle croisait ne l'aidaient pas à prendre confiance. S'imaginant milles et un scenarii, Calypso finit par arriver à destination. Pour se rendre compte que même la révélation que Gordon était en fait un babouin aurait été plus crédible que ce qu'elle avait devant les yeux. Inconsciemment, elle se pinça. Deux fois. Non. Elle ne rêvait pas. Bordel de merde.

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MessageSujet: Re: Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Icon_minitime1Jeu 28 Jan - 7:33

" The Walk of a dead Man"

La mort... un concept pour les uns, un commerce pour d'autres et puis il y a ceux -encore- qui s'en lavent les mains. L'avantage du mort ? Il s'en fout. C'est facile la mort... ça doit être chiant non ?! Certainement. C'est comme jouer au monopoly tout seul ou avoir le droit de tout, ça perd en saveur quand c'est trop simple. Et donc ? Bon sang ce qu'il a mal au crâne ! C'est bien la douleur, ça prouve que tu vis ! Magnifique...

Plus... clownesquement tu te sens vivant là ? Il semblerait oui.

Le ciel est opaque, il neige à gros flocons et peut-être que le vent souffle fort. Il n'en est pas sûr, ses oreilles bourdonnent trop et tout est flouté. Un lampadaire à quelques mètres dont la lumière blafarde suffit à lui vriller d'avantage le cerveau et à éclairer le sinistre tableau dont il se veut personnage central.
La neige est barbouillée de rouge sous le clown, sa peau se marbre à mesure que l'hypothermie gagne du terrain et vu de loin, ce triste pantin semble cassé. « Fait... chier... » ça sort comme un couinement de rat étranglé, arraché à une gorge striée de rubans bleuâtres et une mâchoire démise.
Péniblement -car il ne saurait en être autrement- Jason se traîne, rampe à son grand désarroi et les difficultés qu'il rencontre pour avancer à coup de centimètres lui font monter la rage aux lèvres. Une rage hilare, à glacer le sang dans les veines parce que trop mécanique. Il ressemble à un jouet, rouillé dont les ressorts n'en finissent plus de grincer encore et encore sur le même horrible rythme morbide.
Très cher, navré de te l'apprendre mais... t'es en train de crever.

Les images filent, défilent en boucle si bien que la nausée le gagne et la seule chose que rend son estomac durcit est un flot de sang qui lui barbouille d'avantage le visage. Ça pue l'hémorragie interne, rien d'étonnant en fait mais c'est fichtrement ennuyeux si ça réduit son espérance de survie déjà très peu élevée pour ne pas dire inexistante ! Pas moyen de se dresser, à peine réussit-il à rouler sur le côté qu'un museau humide se colle contre sa joue. Fidèle Cerbère toujours présent qui l'a finalement retrouvé et gémit en se couchant près de son maître dans l'espoir vain d'un apport de chaleur. Lecter soupire faiblement, tend une main qui semble peser trente kilos et la pose sur la tête sombre. Son autre main ne répond plus et gît comme indépendante en prolongement du bras, gonflée et tordue telle une araignée passée sous les pattes d'un chat. Par l'enfer cela faisait bien longtemps que le maître du Sud n'avait pas souffert à ce point. Et pourtant, pourtant il glousse encore... sans fin.

Tout porte à croire qu'il crèvera là pourtant, en seule compagnie de son molosse et jeté comme aux ordures dans une rue quelconque qu'il ne reconnaît pas. Rien ne lui est familier ici à moins qu'il ne soit plus en état de se repérer. Non, ça ne lui parle pas. Et pour tout dire, il a comme un blanc. Des flash aveuglants, c'est à en vomir de plus belle. Le sang perle le long de son front, il n'aura pas la force de l'essuyer et d'ailleurs, il peine même à battre des cils où le givre s'accumule. Il fait trop froid...

On marche, Lecter croit voir approcher des silhouettes mais les certitudes même infimes lui échappent. Des voix parlent, ce n'est pas sûr qu'elles existent quant à cet halo doré... hm... des cheveux blonds, des yeux bleus, maudite soit-elle ! Belle jusqu'au bout des ongles, à pas d'heures, Jason en avait presque oublié la finesse de ses traits digne d'une porcelaine. Bon sang qu'il a pu la détester et comme il la hait encore ! Malgré tout, voilà... « Bon...soir. Vo...tre Al...tesse. » Il sourit, éclate d'un rire qui s'étrangle et baisse en volume. Il voudrait parler, trop comme toujours mais rien n'y fait. La douleur est telle que le rire seul demeure et là déjà, c'est un exploit.

Ce qui s'est passé avant, personne à part Lecter ne sait. Pourquoi l'a-t-on jeté là devant le quartier nord, pourquoi dans cet état, torturé à -presque- mort ? Qui ? Quel intérêt à ça et plus étrange ! Comment Lecter, le pire fléau de New-York s'est-il retrouvé dans cet état en une nuit alors qu'une décennie de lutte acharnée du gouvernement contre sa diabolique personne n'a pas suffit à le faire seulement taire ?
Lui seul sait et personne ne garantit qu'il survive. Et dire que cette femme est sa dernière chance...
Tu parles d'une ironie !

© Jason L.

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MessageSujet: Re: Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Icon_minitime1Lun 1 Fév - 14:45

Non. Ce n'était tout simplement pas possible. C'était du gros n'importe quoi, voilà tout ! C'était une blague ! Oh oui c'était sûrement une blague ! Bon d'accord elle n'était pas drôle mais tant pis, ça devait partir d'un bon sentiment ! Calypso se tourna vers Sven en esquissant un sourire mais la tronche d'enterrement du suédois stoppa la blonde dans son élan. Non. Ce n'était pas une blague. Le sourire s'inversa et, perdue, Calypso regarda autour d'elle. Elle se mit à chercher des sudistes cachés pour une embuscade, un Boogie-Man en train d'ajuster son tir de hache ou même Alonso qui serait en train d'arriver en courant. Rien. Strictement rien. Il n'y avait que les Nordiques, la neige et ce foutu clown affalé par terre comme une poupée à qui on aurait coupé les fils. Bordel de... Pourquoi le Nord ? Qui avait eu la brillante idée de passer à tabac un monstre du Sud pour le livrer au Nord ? Qui était assez ingrat pour refiler le bébé répugnant dans les bras de Calypso ?! Tout le monde savait qu'elle n'aimait pas les bébés, merde !

« Quelqu'un peut m'expliquer ce... cette... » La voix de Calypso se perdit dans les graves et pendant quelques instants, on n'entendit rien d'autre que le vent. Personne ne savait quoi répondre et même Calypso, pourtant capable de remarques inutiles en toute occasion, ne trouvait rien à dire. « Ce n'est peut-être pas lui ? » Calypso jeta un regard désespéré à Sven. Ça ne pouvait pas être Jason, si ? Le clown n'était pas du genre à se faire tabasser de la sorte ! Il était bien trop chiant pour se laisser tuer aussi facilement ! Il y avait une embrouille quelque part...

« Bon...soir. Vo...tre Al...tesse. » Et le rire. Le rire atroce et insupportable de Jason Lecter. Calypso se raidit alors que le rire continue de sonner, seul bruit dans le silence de la nuit. C'est Jason. Il n'y a plus de doutes possibles : personne ne serait capable de rire dans un tel état. Il aurait fallu avoir une araignée à la place du cerveau comme lui pour rire dans ce genre de situation. Battu à mort et jeté aux pieds du Quartier Ennemi. Si on avait prédit cette situation à Calypso, elle ne l'aurait jamais cru. Jamais. Et là, immobile devant le corps allongé sur le sol, Calypso continuait de nier. Impossible. C'était tout simplement impossible. Qu'avait-elle fait pour mériter ça ?
Jason et elle avaient eu de bonnes relations, si tant est qu'on pouvait appeler relation ce qu'ils avaient partagés, mais un accident stupide avait tout changé. Pendant plus de six mois, les deux Quartiers s'étaient retrouvés en pleine guerre froide. Le Sud menaçait le Nord et le Nord frôlait le Sud. S'il n'y avait pas eu de gros accidents, ça n'avait été que de la chance. Le temps avait fini par passer mais l'eau n'avait pas coulé sous les ponts : Calypso et Jason se méprisaient. Calypso haïssait Jason. Ou du moins c'est ce qu'elle s'était dit pendant toute cette période. Parce que là, immobile et droite devant le corps de celui qu'elle était censée haïr, Calypso ne savait plus comment réagir. Si elle l'avait vraiment détesté, elle se serait contentée de tourner les talons et de le laisser crever seul dans la neige mais Calypso n'était pas un être froid et sans sentiments comme on aurait pu penser. Calypso était humaine et surtout, Calypso avait apprécié Jason. Elle avait adoré ces moments passés avec lui à regarder des émissions stupides, à commenter les politiques ou le temps qui passe. Elle avait réellement apprécié cet homme. Et ça faisait mal à admettre. Heureusement, elle n'aurait pas à le faire. Du moins pas publiquement.

« Bon. Je sais pas vous mais moi je me les gèle. »

La consternation laissa place à la perplexité. Même Sven, pourtant habitué aux réactions bizarres de Calypso, tiqua et lâcha, presque automatiquement :

« Mais on fait quoi ? »

Calypso se redressa, fit un tour sur elle-même pour capter les regards des frontaliers et dit, comme si c'était la chose la plus logique au monde :

« Eh bien on le ramène dans le Nord et on le soigne. »

Les Nordiques ne mirent pas longtemps à réagir et très peu d'entre eux étaient motivés à l'idée d'héberger le dirigeant du Sud. Calypso frappa dans ses mains, deux fois. Le silence revint presque immédiatement.

« On a deux options qui s'offrent à nous : soit on le laisse crever ici ou ailleurs et on nie toute responsabilité soit on s'en occupe et on le soigne. Je reconnais que la première solution est très tentante puisqu'il s'agit à la base de notre ennemi mais c'est aussi la solution la plus casse-gueule. Si jamais ceux qui nous l'ont amené là, parce qu'on est tous d'accord qu'il n'est pas venu de lui-même, hein..., parlent, on va se retrouver avec des sudistes persuadés qu'on a buté leur chef sur le dos. Et je ne sais pas pour vous mais personnellement, j'ai moyennement envie de me retrouver avec la vendetta du Boogie-man sur la tronche. Reste alors la seconde solution : le soigner et le remettre plus ou moins intact à son quartier. Jason est peut-être un psychopathe mais je ne pense pas me tromper en disant qu'il lui reste un tout petit pourcentage de morale : on va le sauver, il n'aura aucune raison de nous agresser. Au pire la guerre continue mais au moins, on aura rien à se reprocher. Et puis, je ne sais pas pour vous, mais moi je déteste qu'on me dérange pour me balancer un mec à moitié mort entre les jambes. On est des Nordiques, merde ! On est pas une tribu d'abrutis qu'on peut acheter à coup de cadavres ! »

L'argument de la morale nordique fonctionnait toujours. Et cette fois encore, il n'y eu aucune exception. Sitôt la tirade de Calypso terminée, les frontaliers se mirent en mouvement. En un rien de temps, la frontière se mit à fourmiller dans tous les sens : une équipe quitta la frontière pour se mettre à explorer les environs, au cas où ils trouveraient les individus ayant généreusement offert ce « cadeau » ; un groupe se saisit des téléphones portables pour appeler les médecins du Nord et pour préparer l'hôpital nordique. Le Quartier avait en effet investi dans du matériel d'assez haute technologie pour permettre d'opérer des nordiques dans n'importe quelle situation. Tous les nordiques n'étaient pas en règle avec les lois américaines et avoir un hôpital dans le Quartier facilitait la situation. Sven se mit à organiser le déplacement de Jason et Calypso s'accroupit donc à côté du clown. La guerre froide avait assez duré. La fierté de Calypso était gigantesque mais elle était suffisamment opportuniste pour reconnaître les situations où se ranger l'avantagerait. Elle fit donc ce pas en avant qu'aucun des deux Grands n'avait accepté de faire auparavant.

« Dans votre malheur vous avez eu de la chance, mon cher Jason. Si vous étiez arrivé alors que j'étais en pleine manucure, je n'aurai pas été aussi clémente. »

Elle repoussa une mèche de cheveux tachée de sang derrière l'oreille droite de Jason, soupira, puis se releva. Elle venait de mettre le pied dans un labyrinthe, restait plus qu'à prier pour qu'elle n'ait pas pris la mauvaise décision.
Le brancard arriva rapidement, en même temps que l'ambulance remise à neuf par Taleh. Les frontaliers déplacèrent le corps le plus délicatement possible et le posèrent sur le brancard. Enfouie sous la neige, une enveloppe rouge attira l'attention de Calypso. Elle s'en saisit, jeta un coup d’œil aux alentours puis monta dans l'ambulance. Quelque chose se tramait dans New-York et elle n'était pas sûre que ce soit à l'avantage du Nord...
L'arrivée à l'hôpital se fit sans difficulté. Les médecins prirent Jason en charge sans rechigner, les infirmières et infirmiers libérèrent une salle sans fenêtres et deux frontaliers se postèrent à la porte, histoire de s'assurer que le clown ne leur fausserait pas compagnie sans prévenir. L'opération fut délicate mais au bout de longues heures, Calypso fut appelée sur son portable : Jason était sauvé. Que ce soit une bonne chose ou non... La blonde entra dans la chambre sans frapper et lâcha la question à mille dollars que tout le monde se posait :

« Qui avez-vous offensé pour qu'ils pensent gagner un allié en vous larguant à la frontière du Nord ? » puis, plus délicatement : « Ça me fait mal de l'admettre mais je suis heureuse que vous soyez sain et sauf. Bienvenue dans le Nord, mon cher... ami. Navrée que ce soit dans de telles circonstances. »

Désormais, la balle était dans le camp de Jason.

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MessageSujet: Re: Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Nous étions amis. Autrefois. [PV-Jason] Icon_minitime1Mar 9 Fév - 6:37

" The Walk of a dead Man"

Quelle sale impression de lourdeur. Comme s’il pesait deux tonnes, devenu poids mort même si bien vivant. Ses paupières se soulèvent à moitié et la lumière l’agresse déjà. Il lui faudra au moins cinq minutes -diable c’est long- pour faire le point sur la chose et essayer de se situer. Ça pue l’iode, c’est aseptisé à vous en cramer les narines... aucun doute possible on l’a claqué à l’hôpital. Un soupir traverse ses lèvres tandis qu’il abaisse un peu son masque à oxygène et prend enfin conscience que oui, il valait mieux le traiter en urgence.

De compte rendu médical, Lecter n’en a pas besoin pour juger de la sévérité de son état parce qu’il n’y a qu’à regarder le tableau dans l’ensemble. C’est qu’il ne sera pas passé bien loin de crever alors... bigre !
Il pouffe, attire l’attention du petit groupe d’infirmières pas loin de sa porte qui le jaugent d’un drôle d’air. Elles n’ont pas l’allure fort assurée ces dames, on se demande bien pourquoi tiens... Le Clown provoque trop souvent cet effet pour en tenir rigueur, là où le contraire piquera autant son ego que sa curiosité.

Une voix chante sa question, lui arrache un franc sourire tandis qu’il tourne la tête en direction de la frimousse blonde qu’il n’a donc pas rêvée sous la neige. Ah Calypso, chère ennemie... maudite amie ou bien ? Lecter n’a jamais été certain de le savoir à l’époque et il ne l’est pas d’avantage désormais, alors qu’elle vient de lui sauver purement et simplement la vie à la gueule de son quartier. C’est bizarre le destin hein ?
« Les... circonstances ne nous ont jamais été... favorables. » Lâche-t-il d’une voix plus éteinte et épuisée qu’il l’aurait souhaitée. Bien que rieur, le ton donne à peine le change sur la santé du Sudiste. Il devrait être dans le coma, shooté à la morphine pour seulement supporter ça et il vient de le comprendre en apercevant le pied de perf à côté de sa tête de lit. Voilà pourquoi on le toisait de biais un peu plus tôt... il ne devrait pas être déjà éveillé. Bah, les habitudes que voulez vous... trop de drogues tue la drogue n’est-ce pas ?

« Le Nord alors... hmph, cocasse. » Il reprend une inspiration sous le masque, marque une pause puis l’abaisse de nouveau pour planter son regard dans celui de la jeune femme. « Asseyez-vous, vous me donnez le vertige à restée... debout perchée sur vos talons. » Il ajoute, désignant le bord de son lit ou la chaise vide, qu’importe, elle pourrait tout aussi bien s’affaler sur la moitié du couchage tant il abhorre toute forme de cérémonie dans les visites. La politesse oui mais les courbettes très peu pour lui. « Et pour vous répondre... c’est un peu long en... réalité ; et j’aurai beau vous expliquer la... chose en détail, je ne suis pas sûr de qui il s’agit. » Accessoirement il peine encore à remettre le puzzle en ordre et à retracer l’ordre précis de cet épisode disons, haut en couleurs. Il lui faudra bien quelques jours pour permettre à son cerveau de réagir à nouveau comme il se doit. C’est à dire mal, mais efficacement d’un point de vu fonctionnel.  Il devrait dormir, oui. Il devrait, ce n’est pas pour autant qu’il s’en sent l’envie.

Le silence s’installe comme par évidence, à peine troublé par la fréquence de son rythme cardiaque contrôlé par le moniteur. Le visage balafré se fait songeur, ses yeux cloués au plafond et le masque posé un long moment sur le nez. Il a mal, mais au delà c’est tout une partie de son monde qui vole en pièces depuis quelques temps et plus encore, un truc cloche... une sale impression d’être la cible de quelqu’un qu’il n’a pas l’honneur et/ou le déplaisir de connaître. Quant aux responsables de son état, Lecter ne les avait même jamais vu auparavant. Du temps, laisse toi du temps pour comprendre et analyser maudit cinglé.

« Alonso a disparu... » Rien à voir, mais ça non plus... il ne le digère pas.

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