Aime-moi et je t'aimerais ... peut-être [sujet libre]

Ho Evangeline que fais-tu là ? Qu’est ce que tu fiche à trainer dans les couloirs alors que d’autres sont dehors par le soleil qu’il fait. Ouai mais non je n’ai pas vraiment envie d’y allé. Et on ne comprend vraiment pas pourquoi ! Qu’est ce qui te prend de parler toute seule. Faut vraiment que t’arrête ça devient lassant. Pourquoi y a pas un canard dans ce foutu couloir ?! Un beau mec bien musclé à mettre dans son lit. Ha mais peut-être qu’ils sont tous dehors à faire du sport. Les beaux muscles des sportifs ça fait fantasmer toute les filles. Et même les nullardes qui se disent qu’elles ont peut-être une chance avec la star du lycée. Pauvres chéries. Heureusement les cheerleader sont là pour écraser leurs rêves. Tant pis pour elles, si elles ne sont pas aussi populaire, qu’elles restent dans leur chambre à pleurer. Mais les garçons n’intéressent pas Evangeline aujourd’hui. Ben non c’est logique, puisqu’ils sont tous passer par son lit. Il lui faut une nouvelle proie. Réfléchissons… peut-être Naoki le petit chinois ou vietnamien ou coréen ou japonais (non pas japonais… enfin je ne crois pas) qui veux absolument devenir populaire mais qui refuse de passer par son lit pour y arrivé. Quel idiot ! Ça ne dure pas longtemps pourtant. Et après qu’est ce qui arrivera ? On verra bien. Vivons au jour le jour. Devise pourris lorsqu’on est tout seul dans les couloirs d’une académie où on est l’Elite sans parvenir à nos fins. Oui j’ai envie d’être Co-capitaine mais a cause de cette p**** de Calypso et cette ******* d’ H., c’est difficile. Elles ne m’aiment pas toutes les deux même si elles font genre. Faut que l’équipe soit soudé c’est vrai. Bon tant qu’on a rien a faire autant s’asseoir.

A l’endroit où elle se trouve il y a des escaliers. Un escalier de quatre marches qui permettent de descendre un peu. Ça s’ouvre sur deux couloirs. L’un qui continue tout droit et l’autre sur le coté, vers la droite. Celui de droite l’amènerait au réfectoire et l’autre, dans les salles de cours. Evangeline s’assoit sur les escaliers. A coté d’elle a gauche, y a une sorte de fenêtre qui donne sur un petit parc, un étage plus bas. Des ados s’amusent avec un frisbee, et un jeune garçon vient de se le prendre dans la tête ; il semble prêt à pleurer tandis que les autres rient. Heureusement une petite collégienne le prends par les épaules et l’emmènent loin des rires moqueur. Les rires qui se moquent. Evangeline a déjà connue ça par rapport a sa sexualité et lorsqu’elle sortait avec Kayden. Elle disait qu’elle s’en fichait mais le regard des autres est toujours important pour un être humain. Faut faire attention a être toujours dans la norme et a ne pas être trop fou, trop gros, trop maigre ou trop sage. Et si tu ne sais pas répondre correctement de nos jours, tu peux rapidement devenir souffre douleurs n°1. Mais Evangeline ne le deviendra que le jour où Calypso se retrouvera au pied de son siège royal, ce qui, croyez moi, n’arrivera pas de si tôt. Mais se jour là Evangeline sera là pour prendre sa place.

Son téléphone Alcatel rose sonne dans sa poche. Message de sa mère : J’espère que tu vas bien. Juste pour te dire que tu reste là pour les prochaines vacances, nous on s’en va en France faire une nouvelle lune de miel. Bye @+ . Ça évidement c’est Madame Hopskin tout cracher. Elle fout en l’air tout l’argent des bourses qui reviennent à Evangeline. Encore heureux que Evi ait 18 ans. Ainsi elle peut garder l’argent pour elle toute seule. N’empêche la France. Soit doit être vraiment super. Bon alors faudra qu’elle aille au Mexique pendant les prochaine vacances. Maintenant faut trouver avec qui. Réfléchissons bien. Peut-être Gale. Fallait absolument qu’elle en parle a sa meilleure amie.

Ceci est un sujet libre. Si quelqu’un veux répondre il peut le faire avec plaisir. Mais je n’accepte pas plus d’une personne parce sinon cela risque de partir en vrille

Il était à peine 15 heures et je n'avais déjà plus envie d'aller en cours. J'en avais marre de cette journée longue et épuisante. Aujourd'hui ma classe, a eut le droit à un contrôle de maths ainsi qu'un de Histoire sur les Etats d'Amérique et leur évolution depuis leur découverte... Autant dire que si tu as la moyenne tu seras traîté comme une surdouée. Ce midi, la dernière part de tarte a la fraise -mon péché mignon- a été prit par la jeune femme qui se trouvait devant moi et en ouvrant mon casier tous mes livres étaient tombés. Peut-être n'était-ce tout simplement pas mon jour ! 

J'étais fatiguée de cette monotonie qui c'était installée dans ma vie d'étudiante : je n'avais plus la motivation, ce sentiment d'être libre pendant le journée... Et à part Evangeline, Edward, je ne voyais presque personne, parce que c'était les études avant tout ! C'était la condition que m'avait imposé mon frère en échange de mes nombreuses sorties pendant la semaine. Bref, ce soir-là je finissais les cours à dix-huit heures, mais je n'allais surement pas rester jusque là. J'avais prévu de faire un petit jogging histoire de me vider la tête, me défouler un peu. 

En arrivant chez moi, je me précipitais dans ma chambre et y balançai mon sac de cours avant de ramasser au sol de la salle de bain mon pantalon de jogging et enfila le reste rapidement. Une fois dans la cuisine j'avalai rapidement une barre chocolaté et attrapai mon i-pod qui traînait sur la table de salle à manger. Je sortis en vitesse de l'appartement et mis mon baladeur sur aléatoire.

Une fois le pâté de maison passé, je prenais la première à droite. tout en attachant négligemment mes cheveux avec un vieux élastique. Je pénétrais dans l'enceinte du parc. Il faisait sombre, et tout était silencieux, c'est ça qui me plaisait. Je pouvais réfléchir, faire le vide, me détendre, tout en me dépensant le peu d'énergie qu'il me restait. Après un tour du parc, je décidais de rentrer j'avais épuisé tous les sujets auxquels je pouvais penser. Quand je fus presque chez moi, je me rendis compte, un peu tard que j'avais oublier la quasi-totalité de mes cours dans mon casier. Avec un soupir exaspéré je me rendis a l'académie, toujours en courant.

Je me retrouvais vite dans les couloirs désert, et c'était peut être mieux, mon footing m'avait mis dans un sale état, j'étais rouge comme une pivoine, remplie de sueur et je respirais comme un vrai boeuf. Une fois devant mon casier, je me penchai en avant les mains en appui suf mes cuisses, comme-ci cela allait m'aider à reprendre mon souffle et à calmer mon coeur, de la main droite j'éteignis mon i-pod et leva la tête pour voir  ma meilleure amie la tête dans les nuages au bout du couloir. Quand je fus sure de pouvoir prendre la parole correctement je souris et pris un air faussement étonnée. 

« Waouh, jamais je n'aurais un jour penser te voir seule les couloirs de l'académie ! Mais où sont donc passé tes disciples ? » M'exclamais-je taquine.

Evangeline se retourna lorsqu’elle entendis la voix de Gale, sa meilleure amie à qui elle pensait a l’instant. Gale lui demanda, taquine où se trouvait le groupe de cheerleader avec qui Evangeline trainait habituellement. Où était l’Elite du lycée ? Facile, dans un salon de bronzage. Bonne réponse. Mais nul besoin de bronzage lorsqu’on a déjà la peau mate comme Evangeline. Gale était dans un sale état. Elle avait dû aller courir pour oublier quelque chose. Evi ne voulait pas être méchante avec sa meilleure amie et ne la traitait pas comme une fille banale. Normal Gale n’en était pas vraiment une. Non pas vraiment une fille banale. Le jogging qu’elle portait faisait peur à voir. La cheerleader avait beau aimé le sport elle ne mettrait jamais ça. Sa meilleure amie dégoulinait de sueur mais bon elle n’allait pas lui faire un procès non plus. Gale prendrait une douche lorsqu’elle rentrerait chez elle. La tenue d’Evangeline était vraiment soignée comparé au jogging. Robe de Dolce & Gabbana verte avec un petit gilet jaune pâle acheté à Mango, et des bottes d’Yves St-Laurent. Depuis que la jeune fille était entrée chez les cheers, elle commençait à voir des gouts de luxe. Autrefois elle se serait habillé d’un jean et d’un T-shirt mais elle gardait ça pour les vacances où lorsqu’elle ne trainait pas avec les Cheerleader mais des gens normaux comme Gale ou encore Edward.

« Elles sont au salons de bronzage et on se reverra demain.

Evangeline sourit à sa meilleure amie. Elle s’assit dos au mur et regarda Gale de coté. Elle savait qu’elle devait lui demandé si elle accepterait de partir avec elle au Mexique mais est-ce que Gale n’avait pas d’autre projet ?! Comment la forcer à venir ? Lui payer le voyage ? Evangeline en était capable. Ho pire elle pouvait toujours inviter Naoki. Elle sourit a cette pensée. Ce serait vraiment drôle de lui posé la question. Elle en riait d’avance. Elle observa son portable et regarda les numéros dernièrement appelé : Gale, Calypso, H., Edward, Maman. Ce qui lui fit penser qu’elle devait allée montré son utilité dans l’équipe des Cheerios. Foutu capitaine ! Elle reporta son attention sur Gale et lui dit :

« Tu veux venir au Mexique avec moi pendant les vacances ?

Question claire, nette et simple. Au pire si Gale disait non, Evangeline la forcerait. A quoi d’autre servait les défis sinon. Elle répondit à sa mère qu’elle comptait partir au Mexique et qu’elle ne comptait de toute façon pas revenir à la maison pour les vacances. Et puis quoi encore ? Quitté Weins et se laissé oublier. Si elle partait Calypso l’évincerait rapidement. Des fois elle avait vraiment envie de tout plaqué mais elle n’avait pas long à faire. Bientôt elle partirait. Ailleurs. Evangeline pris une mèche de ses somptueux cheveux bruns et passa ses doigts à travers les boucles. Ses cheveux faisaient toujours envier les gens. Elle les laissait toujours à l’air libre et n’utilisait que des shampoings de hautes qualités pour les laver. Ben oui pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Je n'avais toujours pas repris mon souffle et mes joues étaient toujours aussi rouge mais je me sentais bien, plus détendu qu'en partant faire mon footing et je pense que la présence de ma meilleure amie y est pour quelque chose. Je saisi le bas de mon débardeur afin d'eponger mon visage avant qu'Evan arrive à ma hauteur. Perchée sur ses talons hauts, elle faisait au moins 10 centimètres de plus que moi, si ce n'est pas plus. Je déposais donc une légère bise sur sa joue, me tenant maladroitement sur la pointe des pieds, évitant au mieux le contact de ma peau humide contre la sienne, qui risquait fort de ruiner son maquillage. Je me demandais encore comment nous avions fait pour devenir aussi unies que nous l'étions aujourd'hui. Nous sommes diamétralement opposées, en tous point.

Elle est le genre de fille à aimer la mode, les beaux vetements et le shopping, tout ce que je deteste à vrai dire, evidemment, il m'arrive de faire les magasins, je dois bien changer de vetements de temps en temps et Evan tient à être présente à chaque fois, pour m'éviter des fautes de gouts et c'est toujours elle qui ressort avec le plus de sacs même si à la base, c'était pour moi que nous étions venues, tout simplement parce que tout lui allait, absolument tout. J'étais même certaine que le vieux jogging que je portait en ce moment lui irait et elle serait même classe dedans. En ce qui concerne les garçons, c'est la même chose : les garçons lui court après et elle court après les garçons, quant à moi, je ne me suis jamais préoccupée de ça, c'est d'ailleurs à cause de ça que j'ai eu très peu de petit-amis. Je dirais donc qu'elle fait des envieuse et que je suis désespérante...

« Elles sont au salons de bronzage et on se reverra demain. » Quand elle me répondit que les autres pimbêches étaient parties se dorer la pillule dans des appareils nocifs pour la santé et sans doute aussi pour l'environnement, je ne fus pas étonnée. « Bah, ça ne change pas vraiment de d'habitude... » Me suis-je exclamée, acide. Je n'ai jamais su apprecier les cheerladers, je les trouvent trop superficielles. Evan l'est aussi quelque fois, mais je sais qu'elle est plus que ça, elle est drôle, intelligente, beaucoup plus interessante que les autres, elle était loin d'être aussi frigide que toutes ses filles qui se ressemblent toutes : blondes, bien foutues, ecervelées et sans aucun intérêt. Evan ne faisait pas partie de ces filles-là et H. non plus, voilà pourquoi elle aussi je l'appreciais

Alors que je les descendaient plus bas que terre avec mes critiques et mes insultes, la voix d'Evangeline me sortie de mes pensées. « Tu veux venir au Mexique avec moi pendant les vacances ? ». Sa proposition me pris au dépourvu et pensant d'abord à une plaisanterie, je ris de bon coeur. « C'est très drôle, Evan ! » Et puis voyant qu'elle restais sérieuse, mon rire finit par se bloquer dans ma gorge. Un sourire se dessina lentement sur mon visage et l’excitation pris possession de mon corps. « Attend, t'es sérieuse ?! » Je ne lui laissais même pas le temps de répondre et lui sautait au cou, oubliant l'état dans lequel j'étais. Je me retenais de sauter partout. Le Mexique était un pays qui me faisait rêver et rien que d'y penser mon sourire s’élargit et je ris une nouvelle fois, un rire complètement hystérique. « Je te jure que même si tu m'avais proposé de venir mais seulement si je rentrais dans une valise j'aurais dit oui !... Mais attend une seconde. » Recouvrant mon sérieux, je posa mes deux mains sur ses épaules et la regarda d'un air malicieux, un éternel sourire aux coins des lèvres. « Ça doit forcement cacher quelque chose ça ! »

Evangeline observa son amie rire comme si c’était une blague le fait qu’elle voulait aller au Mexique. Ben c’était pourtant sérieux. Des petites vacances entre amies et puis on dit que les mexicains sont torride c’est une bonne destination. Ho bien sur il y a Rio avec le christ ou une statue dont on ne se souvient jamais du nom. Gale voyant que sa meilleure amie ne plaisantait pas se jeta au cou d’Evangeline, lui collant sa sueur sur sa magnifique robe. A retenir : toujours se changer après les cours. Dans tout les cas Gale semblait être contente de partir. Evan ne comprenait pas vraiment ce qu’il y avait de si génial a partir au Mexique. Tu prends une voiture, ou tu saute dans le premier avion et t’y es en un clin d’œil. Peut-être que sa meilleure amie n’était jamais partie. Plutôt étonnant. Mais pas vraiment quand on y pense. Evan a toujours eu se qu’elle voulait et ce sans qu’elle fasse quoique se soit. Et puis ses parents ne pourraient pas refusé qu’elle fasse ce qu’elle veuille. D’ailleurs on se demande encore pourquoi ils prennent la peine de l’appelé une fois tout les deux mois. Evangeline sait une chose c’est que sa famille est a New York maintenant. Même si ce sont ses parents qui lui ont donné la vie se sont plus des étrangers maintenant.

Gale semblait sentir un piège à cette invitation. Pourquoi faire ? Bon d’accord Evangeline n’est pas la franchise incarné, ni la vérité. Bon d’accord elle adore jouer des tours. Mais c’est pas pour autant qu’elle le ferait à sa meilleure amie. Non jamais. Les défis ça c’est le truc important dans leur amitié. Gale se défis de leur étreintes et posa les mains sur les épaules de la cheerleader. Evangeline avait envie d’allé se changer au plus vite mais bon il fallait d’abord rassurer Gale sur ses intentions.

« Gale. Tu crois vraiment que je suis toujours aussi mesquine et subtile. Evangeline s’arrêta et repris avec un sourire : Okay j’ai tendance a l’être. Mais cette fois c’est pour de vraie. Mes parents vont faire une nouvelle lune de miel en France et donc j’ai pensé que le Mexique serait bien pour passé les vacances. Et puis tu es arrivé alors que j’allais t’envoyer un message pour te le demandé. J’avais pensé à Naoki juste pour le faire enragé mais bon il refuserait. A Edward aussi mais lui il penserait qu’il y a quelque chose d’autre derrière ça. Mais j’avais surtout pensé à toi. Parce que j’ai beau être une cheerleader je ne crois pas que j’irais en vacances avec elles. Evangeline repris sa respiration. Mais si tu veux on peut inviter du monde à venir avec nous. Enfin on n’est pas obligé mais plus on est de fou plus on rit.

Evangeline avait du mal a croire qu’elle venait de déballer tout ça. Elle se dégagea les épaules et enleva son gilet. Elle commençait à voir chaud. Et elle voulait vraiment se changer :

« Ça ne te dérange pas qu’on continue la conversation une fois qu’on sera changer toute les deux ? Je dois avoir un truc a te prêté.

Evangeline mis son gilet a son bras et pris Gale par l’autre bras et commença a l’amener vers sa chambre.