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Un petit resto' ? [ Freddie ]
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MessageSujet: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Jeu 11 Aoû - 23:59

Fred' & Heather ♥



Aujourd’hui était un jour spécial. Je l’attendais depuis déjà trois jours. J’y pensais sans arrêt. J’allais enfin pouvoir prendre l’air en dehors de cette école, que dis-je ? De cette prison plutôt et qui plus est, avec Fred’. A mon avis, ca ne pourrait que bien se passer. On avait convenu que l’on devait se retrouver au restaurant « Blue Elephant » (excuse pour le nom mais je ne savais pas quoi mettre xD). Ce restaurant se trouvait au centre ville. A ce que j’en avais entendu, il était assez sympa et les prix étaient un peu prêt abordables, ce qui était loin d’être simple dans ce coin de la ville.

Bref la journée passa assez rapidement. Je rentrais donc en fin d’après midi me changer. En effet je venais de sortir d’un de mes entrainements et vus la chaleur qu’il faisait une bonne douche serait surement la bienvenue. Je rentrais donc rapidement dans la chambre d’hôtel que j’avais réservé pour une durée indéterminée depuis déjà deux jours. Je ne supportais plus d’être seule dans ma chambre d’internat. Mais fort heureusement j'allais bientôt être en colocation avec Noaki. Les soirées allaient être bien plus joyeuses que les précédentes grâce à lui.

Je me coulais un bon bain chaud. J’y laissais couler dedans des petites boules de savons aux parfums des fruits des bois. Pendant ce temps là, j’allais me rouler un petit joint sur ma table basse. Une fois cela fait, je coupais l’eau. Puis je me dirigeais vers mon balcon pour prendre l’air tout en fumant tranquillement. 
Quoi de mieux pour commencer une superbe soirée ? Surtout que aujourd’hui on ne peut pas dire que j’ai pus satisfaire mes besoins pleinement. Il y avait toujours quelqu’un sur mon dos, à croire qu’ils se sont donnés le mot. Bref, n’allons pas recenser cette journée horrible maintenant, j’ai tout mon temps demain pour faire ca.
Après quelques minutes, je me sentais bien plus calme et posée que pendant toute la journée qui venait de s’écouler. J’allais donc pouvoir profiter de mon bain, avec un plaisir évident.

L'épisode du bain et les préparatifs pour la soirée à venir passés, je finis par m'habiller d'un simple jean slim noir, de chaussure à talons noir et d'un chemisier blanc. Je pris mon sac et pris un soin tout particulier pour envoyer un sms à Fred'.


«  Coucou Fred', je suis désolé mais j'aurais quelques minutes de retard, je n'avais pas vus le temps passé. A tout de suite. Bisous <3 »

En effet, à trainasser j'avais finis par être en retard. C'était à prévoir ca. Je partis donc de l'hotel sur les chapeaux de roues. Je courais dans les couloirs faisant un bruit pas possible avec mes talons, puis dévallait les escaliers. Et pour une fois, j'eus de la chance. J'ai réussis à chopper un bus inextrémiste qui me déposa quatre rues avant le restaurant. Je me mis à marcher assez rapidement. J'avais horreur d'arriver en retard et pourtant j'y étais tout le temps. C'est carrément incompréhensible. Au fur et à mesure que j'avançais, le soleil déclinait doucement vers la terre, donnant au ciel une jolie tiente orangée.
Comme dirait ma très chere mère, Lueur du soir, espoir. Si seulement elle avait raison car la pluie à longueur de journée, j'en avais plus qu'assez !
Bref, c'est pas tout mais entre temps j'étais arrivé devant le restaurant mais pas signe de Fred.
Moi qui pensais être en retard. Si j'aurais sus, je serais venu sans courire, ca m'aurais peut être éviter de me tordre la cheville dans les escaliers de l'hotel.

Après quelques secondes d'attente, j'allais m'asseoir sur le trottoire devant le restaurant.
Il ne me restait plus qu'à l'attendre. Après tout, il ne devrait pas tarder. J'esperais juste qu'il ne lui sois rien arrivé entre temps.
Je fus soudainement tiré de mes rêveries par mon portable. Ce dernier venait de vibrer, trois fois. Cela signifiait que c'était un sms, je le sortis de ma poche. C'était Fred'.

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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Ven 12 Aoû - 17:46

We used to say. That we were. Brother and sister. We used to think. Nothing, was every bitter. Today, I break, my promises. To stay out of the emptiness. Today let's make our promises. For tomorrow. We used to play. All the gams. Where no one's the winner. We used to laugh. And make lies. Some live in better.


Il avait une faim à bouffer des murs. Heather était en retard. Elle était toujours en retard et lui toujours en avance. Comme dans une vieille litanie, l'image idiote du garçon qui attend comme un con et qui s'énerve pendant que la fille arrive avec un grand sourire. Ces putains de clichés ... Il fallait qu'elle arrive vite. Il avait envie de la voir. D'ailleurs il avait toujours envie de la voir. Même si parfois il la détestait à en crever.

La drogue était faite pour certaines personnes, mais pas pour d'autres. Il y en avait qui ne prenait qu'un joint en soirée, pour rire, se mettre dans l'ambiance. Il y en avait qui devenait accro par solitude, envie, douleur, peur, fatigue. Il y en avait qui ne prenait que des pilules pour violer des jeunes innocents. Puis il y a avait Frederic Host, différent au milieu de tout ça. Dépendant. Mourant, crevant. Salement amoché par son héroïne chérie. Continuant de prendre son pied en se droguant. Il aimait ça, il adorait ça. Cela faisait partie de lui.

Les serveurs le regardaient. Cela faisait une bonne demi heure qu'il était là, à tourner sa fourchette dans le vide. Non, il ne commanderait pas sans elle et puis elle allait venir.

Son portable lui fit sentir qu'il existait toujours au fond de sa poche.

Non mais vraiment, comme faisait-elle pour être toujours en retard ? Elle était parfois vraiment chiante. Il soupira et reposa sa fourchette. La prochaine fois, il serait pas en avance, il arriverait pile à l'heure avec une dizaine de seconde de retard. Il se sourit à lui même. Il disait ça à chaque fois et à chaque fois c'était pareil. Il ne voulait surtout pas arriver après elle, alors arrivait en avance et elle en retard. Elle ne savait pas qu'il passait des demi heures à attendre qu'elle vienne enfin. Elle était différente des filles qu'il fréquentait. Comme la dernière des poupées russes. La plus inutile, la plus petite, si superflu par rapport aux autres, grandes et imposantes.

Il ne prit pas la peine de relire son SMS avant de l'envoyer.

"Depêche toi. Sinon je m'enfuis en courant en embarquant la serveuse."

Qui était d'ailleurs très belle et avait des beaux yeux quand elle en fermait un dans sa direction.

Il poussa un soupir à peine discret et prit sa petite cuillère entre ses doigts pour ensuite la fourrer dans sa bouche. Bien sur que non il n'avait pas faim, il n'avait jamais faim. Mais pour elle, il ferait semblant d'avoir envie de manger n'importe quoi. En fait il n'y avait que peu de choses qu'il n'était pas pret à faire pour elle. Mais il fallait quand même qu'elle se depêche, parce qu'il crevait d'envie de la voir. Pourquoi avaient-ils décidés de se voir déjà ?

Ah oui.

On s'en fout.

Non, il allait falloir qu'ils parlent, cette fois. La dernière fois ... il sourit sans s'en rendre compte. Il ne s'en rappellait plus. Ses souvenirs s'évaporaient dans la fumée qui ressortait de sa bouche de toute façon et il n'avait pas encore trouvé le moyen de s'envoyer en l'air, de prendre son pied et de garder toute sa tête. Quelqu'un mit de la musique. Oh. Bonne idée. Ils iraient danser après.


Ah, cette fameuse chanson ultra romantique. Beaucoup de couples autour de lui se souriaient, se tenaient par la main, s'embrassaient, se tenaient à des distances raisonnables mais ne voulaient que regarder son partenaire au plus profond des yeux. Frederic jeta un coup d'oeil à la chaise vide à coté de lui. Vite, il fallait qu'elle vienne, sinon il serait obligé de faire autre chose pour combler ce putain de vide. Pour le bien de sa santé mentale, il allait falloir qu'elle débarque, en courant et en marchant en même temps, dans ce restaurant milieu de gamme empli d'autre personnes, qu'elle lui sourit et laisse échapper deux trois mots sur sa fatigue et son retard.

Elle allait arriver, dit-il à la pendule en face de lui. Arrête de tourner, sale petite aiguille, elle va arriver.


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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Sam 13 Aoû - 1:50

"Depêche toi. Sinon je m'enfuis en courant en embarquant la serveuse."

Ha ca c'était du Fred' tout craché ! Mais mon petit oublirais tu que je t'attends là ?
Je soupirais. Que j'étais idiote. Il devait m'attendre depuis belle lurette à l'intérieur du restaurant et non à l'extérieur comme je le pensais. Une fois de plus je regrettais de pas mettre un peu les choses au clairs pour chacun de nos rendez vous. En effet, je me faisais toujours avoir comme un pigeon.
Bref je relisais rapidement son sms et lui répondit du tac au tac :


«  Tu n'aurais même pas le temps de la prendre par la main que je serais déjà à tes côtés. Je suis bien plus prêt de toi que tu ne le crois. »

Je doutais franchement qu'il prenne cet sms au premier degres mais après tout, pourquoi pas ?
Je me relevais donc, épousseta mon jeans. Ben oui, les trottoirs c'est pas franchement ce qu'il y a de plus propre dans une ville. Une fois cela fait je m'avancais donc vers la porte d'entrée. Une fois dans le hall je réfléchissais à l'atitude à adopter. Avait-il réservé ou non ? Histoire que je ne perde pas encore dix minutes à attendre que l'on cherche une réservation inexistante. Je finis donc par donner le nom de Fred à l'acceuil. Pendant qu'elle cherchait je me penchais discretement pour épier les personnes se trouvant dans la salle et là bien entendu je reconnus tout de suite MON Fred'. Il avait prit une table à peine en retret, c'était d'ailleurs ce qui m'avait attiré l'oeil. Je laissais donc la femme à l'acceuil rechercher une réservation et je m'eclipsais rapidement en direction de notre table.

D'une démarche rapide mais restant quand même gracieuse je m'approchais de lui. Une fois arrivé à quelques mètres de lui, je me penchais vers sa joue :


« Encore désolé du retard. Tu m'attends depuis longtemps ? »

Ajoutais-je en faisant une légère petite grimace. En effet, je me doutais un peu de sa réponse. J'étais toujours en retard et ca tout le monde le savait alors...
J'allais m'asseoir à ma place après lui avoir fais un petit bisous sur la joue comme pour me faire pardonner de mon retard et du faite qu'on ne se soit pas vu aujourd'hui. Je n'avais même pas réussis à le voir ne serais ce qu'une seconde à l'école. Forcément le jour ou je voulais le plus le voir c'était impossible. A croire que quelque fois le sort s'acharnait sur moi. Enfin bref, là nous étions ensemble et je savais que j'allais passer une bonne soirée en sa compagnie et c'était le principal.

Ne savant plus trop quoi ajouter, je relevais la tête et croisa son regard. Il était pétillant pour une fois. J'avais l'impression qu'il était heureux et étonamment il n'avait pas l'air d'être ailleurs comme presque à chaque fois. C'était assez étonnant mais à la fois, j'appréciais cela je crois. D'ailleurs à cette pensée un petit sourire vint se dessiner sur mon visage pâle. Peut être avait-il passé une bonne journée, contrairement à moi. Après tout avec Freddie tout était possible !
C'est donc cela que j'optais de lui demander pour combler un petit blanc qui venait de s'installer.


«  Tu as passé une bonne journée ? Qu'il y en ai au moins un de nous deux qui ai vécu quelque chose de positif aujourd'hui. »

Dis je d'un ton amusé qui s'ajoutait à mon petit sourire. Tout en lui posant cette question, je regardais un peu ce qui nous entourait. Je n'avais guère eut le temps de découvrir cette salle qui allait être la notre le temps d'une soirée. C'était plutôt simple tout en étant moderne mais classe. Quant aux personnes nous entourant elles avaient toutes l'air heureuses et si je me fixai un peu plus sur leur attitudes bon nombres d'entres eux devaient être en couples ou ne tarderait pas à l'air. C'était si...romantique. Et voilà, que je me reperdais dans mes rêves délirants. Il fallait vraiment que j'arrête là.

A cet instant, un serveur s'avança à notre table.


« Vous avez choisit ? »

Hum... Non pas vraiment à vrai dire. Et Fred qu'en avait-il fait ?
Bon allez je tente le tout pour le tout.


«  Attendez quelques minutes, je vais bien trouver quelque chose ! »

Et c'est donc avec un grand sourire que je me plongea avec sérieux dans la liste interminable de plats dont je ne connaissais même pas l'existence. Bon, je finis pas trouver un truc qui pourrait peut être, être sympas. A vrai dire il y avait d'écrit dedans saumon et étant donné que c'était mon péché mignon autant sauter sur l'occasion.

«  J'ai trouvé ! Ce plat ci, celui là avec le supplément saumon. »

Je lui expliquait tout en montrant du doigt le plat que je désirais car à vrai dire je n'arrivais pas à prononcer ce nom sordide. Je me tournais ensuite vers Fred, à toi de jouer !

(Arf, c'est NUL DE CHEZ NUL ! )

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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Sam 13 Aoû - 10:50

We used to say. That we were. Brother and sister. We used to think. Nothing, was every bitter. Today, I break, my promises. To stay out of the emptiness. Today let's make our promises. For tomorrow. We used to play. All the gams. Where no one's the winner. We used to laugh. And make lies. Some live in better.

AH ! Prends ça dans les dents, saloperie de petite aiguille ! Le temps peut s'arrêter de tourner, puisqu'elle est enfin arrivée. La soirée peut commencer.

Il avait clairement senti ses lèvres sur sa joue et avait souri comme un ado basique de seize ans amoureux de sa meilleure amie. Il s'était senti presque normal, comme si toute l'héroïne emmagasiné dans son corps ces trois dernières années avait soudainement disparu, envolée. Il savait que, à moins d'un lavage d'estomac intensif, ce ne serait jamais le cas. Frederic n'avait jamais pensé à arrêter, pour la simple raison qu'il avait peur. Il n'arrivait pas à imaginer sa vie dans la drogue, sans ses piqûres au quotidien, sans les pilules, sans l'herbe, sans Madame Poudre Blanche. Il n'arrivait seulement pas à penser autrement. Il ne voyait pas sa vie sans la peur au ventre d'arriver à la fin de ses réserves, de ne pas croiser le dealer, sans cette sensation de vice. Sans cette idée de mal être. Sans tout ça, toute cette attitude. S'il arrêtait, il ne serait plus lui même. Et au fond, s'il n'avait plus la drogue, que lui resterait-il ? Un grand vide, profond, noir et violent. Il s'y plongerait et ne serait plus rien. Il ne voulait pas n'être rien. Il voulait juste être quelque chose de vivant, de conscient, de souriant. Et si seul la drogue pouvait lui apporter ce qu'il recherchait, alors oui, il continuerait jusqu'à l'overdose finale.

Elle était belle. Ses cheveux, ses yeux, son visage pur et presque innocent. Il savait que ce n'était pas le cas, mais il la voyait toujours comme une enfant, une jeune fille qui commence à peine à savoir marcher et qui cherche un appui. Soit, il serait cet appui si elle le souhaitait.

Sur cette table en carré, sur cette nappe blanche, avec ses couverts gris et brillants peut être un peu trop, elle s'était assise à coté d'elle après l'avoir embrassé. Naturellement et sans réfléchir, il pencha la tête à son tour et posa un instant sa bouche au coin de sa joue. Et bien voilà, c'était simple, il avait compris. C'était de l'amitié à un état tellement pur qu'on aurait pu le qualifier d'amour. Il ne savait pas comment l'exprimer. C'était bizarre comme sensation, celle de ne jamais penser, ne jamais se demander ce qui arrivera si jamais il agissait de telle ou telle façon. Frederic était comme ça, il ne pensait pas, il agissait. Quand il se mettait à penser, ses neurones tournaient trop vite et ses idées s'enfumaient presque tout de suite après qu'il les eut.

La jolie serveuse était partie ailleurs. Déçue peut être. Qu'est ce qu'elles avaient toutes avec lui ? Ca exitait toute la population de New York de coucher avec un camé ? Toutes et tous d'ailleurs. Frederic, dans un rare instant de lucidité, s'était un jour demandé s'il trouverait quelqu'un qui penserait à autre chose qu'au sexe. Pour une fois, entendre des "attends" et des "pas encore", ce serait peut être pas mal. Des "je t'aime" au lieu des "je te veux". Prendre quelqu'un dans ses bras plutôt que de serrer dans le but de faire tomber sur le lit ou le canapé. En fait, il était simplement fatigué et quand arriverait le jour du pétage de cable général ... Ca allait faire un mal de chien pour tout ceux qui l'entouraient.

Enfin, presque tous.

Heather, il ne lui ferait jamais de mal, c'était impossible. Il était son ami. Même s'il l'avait voulu, il n'aurait pas pu. Elle était adorable et en cela, il lui était improbable que quelqu'un veuille lui faire quoi que ce soit. Même Madame Poudre Blanche n'avait pas le droit. Calypso, c'était différent. Beaucoup de gens lui voulaient ou lui faisaient du mal, alors il devait lui, lui faire du bien. Quand à Samson et à sa mère ...

Quand ils sortiraient, il la prendrait par la main et ils iraient marcher dans la nuit sur les longues avenues de New York. Elle aurait froid dans son chemisier, alors il enlèverait son putain de blouson en cuir rouge pour lui mettre sur les épaules. Lui n'aurait que son tee-shirt sans manches pour se réchauffer, alors il la tiendrait par les épaules pour l'attirer contre lui et profiter de sa tièdeur humaine.

Heather et le saumon, quelle histoire. Lui, il n'en savait rien. Il ne savait jamais. La nourriture n'était pas son fort. Il se serait écouté, il n'aurait rien pris. Mais son corps réclamait quelque chose. Il n'avait rien avalé depuis le riz à la sauce tomate d'hier, chez Aidan. Ca avait été une belle soirée, d'ailleurs. Encore.

"Je vais prendre ... la même chose. Avec du saumon. Et rajoutez une bouteille de gin."

Lui, c'était avec le gin qu'il vivait une belle histoire.

Est ce qu'il avait passé une bonne journée ? Il n'arrivait presque pas à s'en souvenir.

Je me suis réveillé à deux heures de l'après midi, dans une chambre d'hôtel, accompagné de trois ou quatres personnes différentes. Je suis rentré en passant par chez mon dealer et je me suis défoncé tout seul dans la salle de bain en attendant l'heure de sortir pour aller te retrouver. J'étais en avance et je t'ai attendu pendant près de quarantes minutes. Mais ça va, parce que tu es là.

"Je n'ai pas fait grand chose ... Mais toi, raconte moi, qu'est ce qu'il s'est passé ?"

Il y avait des choses qu'il vallait mieux taire.

HS : Pas du tout ! Tu m'as bien inspiré ...

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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Sam 13 Aoû - 12:38

Avant que j'aille m'asseoir, Fred' m'avait tout simplement renvoyé la balle en déposant ses lèvres au coin de ma joue. Je ne pus m'empêcher de sourire. Je tenais vraiment à lui. Lui seul était aussi franc et fidèle à lui même. Quel homme de nos jours aurait été à la hauteur de mon Fred'. Il ne doit pas en avoir tant que ca.

Lorsque le serveur était venu demander notre commande. J'avais vite trouver quelque chose bien que je ne savais vraiment pas si cela serait à mon goût mais après tout il y avait du SAUMON alors sa devrait marcher.
Je fixai Fred' avec tendresse, lui qui ne mangeait plus grand chose et qui de jours en jours devenait de plus en plus mince était en face de moi, dans un restaurant. Jamais je n'aurais pensé que cela arriverait. En effet, peut être qu'il ne m'en a jamais parlé mais je le connaissais bien assez pour savoir que la drogue lui suffisait, manger passait bien souvent après. Pour mon cas je savais que cela n'arriverait jamais. J'étais si gourmande que rien que de m'imaginer de jeuner une journée j'en avais des crampes à l'estomac.

Fred finit par commander la même chose que moi, avec comme simple différence la boisson. Il était vraiment unique. Du Gin, tiens se serait une découverte pour moi. Il faut dire que je n'ai jamais trop gouter à ce genre de boisson. A vrai dire quand j'étais plus petite j'avais une aversion pour le vin et le champagne. Je trouvais cela particulierement écoeurant, mais avec le temps, les personnes changent, les gouts aussi. Je crois que je devais en être l'exemple même...

Lorsque pour combler un petit blanc je lui demandais si il avait passé une bonne journée, il avait l'air de réfléchir. Il finit par me répondre qu'il n'avait pas fait grand chose. Ce qui expliquerait que je ne l'ai pas trouvé à l'école, il devait ne pas y être, surement. Puis il me demanda ce qu'il s'était passé pour moi. Arf' tellement de choses, comme toujours à vrai dire. Il ne passait pas une journée sans qu'il ne m'arrive quelque chose, mais bon sans cela, ma vie serait bien plate et ennuyeuse. Il faut savoir positiver dans la vie. Apparement cela devenait ma spécialité.


«  Qu'est ce qu'il m'est arrivé ? Oula, si tu savais. Enfin, tu dois te douter que se sont que des petites broutilles, comme toujours mais bon. A force j'ai l'impression que le sort s'acharne sur moi l'espace d'une journée. »

Mes propres propos me firent rire. J'osais encore me plaindre alors que bien d'autres personnes étaient bien plus mal au point que moi ou que la vie leurs offrait bien plus de fils à retordre que moi. Je cessait mon rire au sonorité cristallines pour reprendre ce que j'étais en train de dire.

« Oui, donc, je disais. Bon pour commencer, j'ai dus encore courire une fois de plus pour ne pas arriver en retard en cours. »

A cette évocation de ma journée, une légère rougeure apparue sur mon visage. Le retard était la chose la plus courante chez moi je crois bien.

«  Ensuite, les profs étaient exécrables mais, ca, ça ne change pas. »

J'ajoutais ensuite, sans lui laisser le temps de parler :

« A la pause de l'apres midi, j'ai fais une rencontre avec un sportif. Certe peut être mignon, du moins c'est ce que n'ont pas arrêté de me dire les filles. Mais alors, tu l'aurais vu ! Il devait être aussi bête que ses pieds ! Et j'ai dus bien entendu me le coltiner toute l'apres midi. »

Je prenais ensuite le temps de réfléchir. Alors, que s'est-il passé aussi ? Ha oui, sa y est, ca me revient.

«  Pour un peu plus de positif, j'ai enfin trouver une chambre, mais bon je sens que je vais m'amuser tout les soirs à éviter les rondes de nos chers pions et professeurs car je sens que je suis légerement dans l'illégalité. »

Je laissais quelques secondes passé puis j'ajoutais d'une voix amusé, en tentant cependant de paraître sérieuse :

«  Et pour combler le tout, je t'ai cherché partout mais bien entendu je ne t'ai pas trouvé ! »

J'effectuais comme une petite moue déçut bien que je ne lui en voudrait jamais pour ca. J'aurais bien voulus lui demander ou il était mais cela était quelque peu indiscret et je savais que ca l'aurais mit mal à l'aise. Sinon, il me l'aurait déjà dit. Je ne pus donc m'empêcher d'ajouter :

« Je rigole, hein ? »

Que j'agrémentais d'un petit clin d'oeil complice.

Je baissais ensuite le regard sur la petite cagète de pains disposé au centre de la table. J'avais faim. Très faim même. Mais si je me mettais à grignoter ces petits pains, non seulement je n'allais plus pouvoir m'arrêter mais en plus de cela il risquait de me prendre pour une grosse bouffe. Ce qui, je l'accorde n'est pas loin d'être la vérité. Heureusement que j'avais mes entrainements avec les autres Cheerladers, sinon, adieu ma jolie ligne.

Je guettais Fred du coin de l'oeil. Dés l'instant ou il me quitta du regard je piocha dans la corbeille malgré moi. Je me mis à le manger petit morceaux par petits morceaux. Ca me ferait patienté avant le repas. Du moins je l'esperais fortement.

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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Lun 15 Aoû - 21:30

We used to say. That we were. Brother and sister. We used to think. Nothing, was every bitter. Today, I break, my promises. To stay out of the emptiness. Today let's make our promises. For tomorrow. We used to play. All the gams. Where no one's the winner. We used to laugh. And make lies. Some live in better.

Comment, mais, tu ne le sais pas ? Les Sportifs sont des cons, très chère Heather. Très très chère Heather. Il ne faut jamais faire confiance aux Sportifs, ce sont tellement des vilains qui ne pensent qu'à leur pot de gel. Regare John Travolta, il a beau être canon et à croquer dans Grease, il passe pour un con. Un vrai de vrai. Et en plus çà n'a rien à voir parce qu'il n'est pas sportif.

Il n'avait vraiment pas envie de manger ce qui allait arriver. Mais il payerait quand même la note, dans un sursaut de galanterie, ou de ... de quoi ? De quoi hein ? Sans blague, mais que la conscience ferme sa gueule ! Elle n'avait pas eu assez de drogue pour aujourd'hui ? Qu'est ce qu'il devait bien foutre pour la faire taire cette salope ? Oui, Frederic avait des voix dans sa tête mais cela ne datait pas d'hier. C'était comme ça. Dro-gué. Donc, il a deux trois petits soucis dans sa caboche brune et il nota pour la quatrième fois en une semaine d'aller rendre visite chez le coiffeur gay du bout de sa rue. Il la voyait trifouiller dans la corbeille de pain. Elle avait faim, mais elle était comme toutes les filles, faisait attention à sa ligne, ne mangeait jamais de chocolat à trois heures de l'après midi et bla bla bla. Ah, les filles, franchement, plus il y réfléchissait, plus il les trouvait gravement cinglées.

STOP. Blasphème.

Frederic et réfléchir dans la même phrase ?

Heather avait le don de parler, de parler, et de rendre intéressant tout ce qu'il sortait de sa bouche. Elle aurait pu raconter n'importe quoi de faux, ou même l'insulter (ce qu'elle ne ferait pas), il l'aurait quand même écoutée. Comme quoi, elle savait capter l'attention de son entourage, de ceux qui l'écoutaient ou faisaient semblant. Elle savait aussi le capter lui. Quand il était avec elle, il ne cherchait pas à s'évader dans les dernières brumes de drogue qui résidaient encore dans son cerveau. Non. Il ne fermait pas les yeux, il la fixait, il souriait, un peu comme un enfant devant sa première petite amie qu'il aime vraiment et qui veut vraiment lui plaire, se montrer sous son meilleur jour. Il se trouvait tellement con dans ces moments là, mais il se sentait bien avec elle. Il savait profiter des jours, des lendemains. Le passé ? Quoi le passé ?

Mais bon. Il y avait des choses dont il valait mieux ne pas parler. Non, Heather, Frederic n'est pas allé en cours aujourd'hui, il était chez lui, complètement décalqué, et il a passé sa journée à tenter de respirer ou de vivre un peu. Et puis l'heure de partir pour venir vers toi est arrivée, et sa journée venait à peine de commencer. Non Heather, Frederic ne va presque pas en cours, il y va seulement pour passer du bon temps avec ceux qui ont sufisament de cran pour le suporter mais tu sais quoi Heather ? Ces gens là, il n'y en a que peu et en plus ils sont de moins en moins nombreux. C'est pour ça que Frederic sèche les cours. Parce qu'il sait que s'il y va, il va se prendre la tête avec les autres cons qui peuplent l'école. Et tu sais quoi Heather ? C'est justement ce qu'il ne veut pas Frederic. Mais ça, personne ne peut le comprendre. Personne ne pense jamais à ce que Frederic peut penser, derrière sa carapace de fumée blanche et de piqûres rouges. Personne ne pense jamais à Frederic. Alors tout va de pire en pire, mais tu sais quoi Heather ? Il n'y a personne pour entendre ça.

Il se força à sourire. Il se forçait parce qu'il ne fallait pas qu'elle pose de questions. Il ne fallait pas qu'elle se pose de questions parce qu'il n'aurait pas su répondre. Il détestait les questions, surtout quand il devait y répondre. Mais pourtant, Heather était une personne avec qui il n'aurait pas pu, pas su mentir deux fois de suite. Si elle lui demandait encore ce qu'il avait bien pu foutre de sa journée, il serait presque obligé de lui dire ce qu'il s'était vraiment passé. Et il n'en avait pas envie. C'était son monde et Heather n'avait pas à y rentrer. Surtout pas. Tristan pouvait y rentrer. Naoki aussi. Charlie, Aidan et Edward y étaient déjà. Evangeline, Golden, Gale, il s'en foutait. Mais Heather était de ces trois personnes à qui il voulait particulièrement cacher sa totale dépendance.

Il avait beau en rire, en pleurer, dire à tout le monde qu'il s'en foutait, au fond de lui, il savait qu'il en mourirait un jour et que s'il continuait ainsi, il ne passerait pas les vingt cinq ans. Il ne se voyait pas vieillir. Se suiciderait-il avant de passer le cap des trente années ? Il était presque déjà mort de toute façon, alors qu'est ce que cela changerait ? D'ailleurs, à quand remontait son dernier test sidatique déjà ? Il détestait ce genre de truc de toute façon.

"C'était surement un pauvre con, comme tout les Sportifs tu sais. Faut pas leur faire confiance à ces mecs là, c'est eux les plus tarés de l'école."

Est ce qu'il pensait sérieusement ce qu'il venait de dire ? Absolument. Frederic, s'il pouvait l'éviter, ne mentait pas.

"Et comment ça, dans l'illégalité ? Me dit pas que tu sors encore avec un salop ... Bon sang Heather, arrête de traîner avec des mauvais garçons ... "

Il lui tira la langue à travers son sourire. Genre, il était surement le pire de tous. Un beau salop, un baiseur, un enfoiré, un camé, un connard, un insuportable. Ouais. Et alors ?

"Tu sais, tu devrais venir vivre c ..."

OUPS, la mauvaise idée.

"Rien, laisse tomber."

Manquerait plus que çà. Rien de tel pour se faire détester d'elle en un quart d'heure top chrono. Le serveur apportait la bouteille de gin, il lui servit un verre, fit de même pour lui, le but d'un coup et remit du liquide dans le verre avant d'avaler une gorgée. L'alcool, un peu, pas trop. On ne peut pas tout faire.


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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Mer 17 Aoû - 11:20

D'après Fred', les sportifs étaient tous des cons, et cela sans exeptions. Bon je sais qu'il a toujours pensé ca, mais le fait de l'entendre me le dire pour la énième fois me chamboule toujours autant. Après tout, il y avait des exeptions partout. Tout comme lui et moi. D'après les filles, je ne devrais pas être aussi proche de lui. Après tout c'est un drogué, qu'elles disent. Mais si seulement elles savaient le nombre de similitudes que j'ai avec lui. Elles seraient surement scandalisées. Et puis, merde. Je fais ce que je veux, avec qui je veux, ou je veux. Personne ne pourra vraiment me dicter ma vie, du moins depuis que je suis dans cette école. C'est donc ce que j'essayai de lui faire comprendre :

« Pourquoi toujours en faire une généralité ? Les sportifs sont cons, les Cheerladers aussi non ? »

Lui dis je d'un ton amusé. Qu'avait-il à répondre à ca ? Lui qui l'avait toujours pensé, j'en étais sur. Et puis ce n'était même plus une pensée, c'était une certitude car je savais que lui et quelque uns de ses amis vouaient une haine aux sportifs et aux Cheer'. Et TOC en plein dans le mille !
La preuve était que tout était possible. Au moins quelque chose de positif dans cette foutue école.


J'écoutais la suite de ses réponses ç mes petites tirades. Comme toujours ou presque il sortait tout ce qu'il portait sur le coeur et cela sans cérémonie ni peur de blesser vraiment les gens. C'était une grande qualité qu'ila vait même s'il n'avait pas l'air de s'en rendre compte. Moi même je ne l'avais pas. Je pouvais mentir comme je respirais, je le savais parfaitement puisque je le faisais souvent pour me sauver de certaines situations plus au moins précaires. Cependant avec lui, avec Fred, jamais je ne lui avais vraiment mentis. Non, jamais mentis. Je n'en ressentaisp as le besoin, je lui faisais parfaitement confiance et puis, je ne ments pas aux gens que j'aime. C'est d'ailleurs lorsque cette pensée me traversa l'esprit qu'il me répondit tout bonnement qu'il fallait que j'arrête de trainer avec des mauvais garçons et de sortir avec des salauds. Je me retient de rire. Ce qui me retenit c'est en voyait la petite bouille enfantine qu'il fit en sortant cette réponse de sa bouche. A cet instant là, je le trouvais mignon à en crever. Quand je me rendis compte de la pensée qui venait de traverser mon esprit je détournais le regard pour le fixer sur un serveur au fond du restaurant.
Je lui répondis donc sans le regarder vraiment :


« Qui te dis que je sors actuellement avec un mec ? Avec un salaud en plus de ca, mon petit hein ? Pour te rassurer, je cherche simplement un logement. Dormir seule dans cet internat va finir par me détruire et tu me retrouvera un décomposition un de ces quatre. Disons que c'est un très bon ami qui me laisse un peu de place dans sa chambre, mais come tu le sais la mixité dans les dortoirs est interdit. Je sais pas qui a inventé cette lois ridicule. Après tout que peuvent faire deux innocents élèves dans leurs chambres. Tu vois toi ? Pas moi, personnellement. »

Agrémentant son propos d'un sourire taquin, je savais bien qu'il ne se passerait rien avec Naoki, c'était comme mon frére et rien que de penser à une idée pareil me donnait la nausée. Mais bon, Fred' nétait pas forcément obligé de savoir que c'était chez Naoki que j'avais élu domicile, bien qu'à mon avis il le devinerait bien assez bien. Il était loin d'être bête, bien au contraire !
Je regardais toujours vers le fond de la salle, quand soudainement une petite phrase chatouilla mon audition :
"Tu sais, tu devrais venir vivre c ..."
Je retournais vivement mon regard vers lui. Que voulais-il dire ? Je n'avais pas vraiment entendu la fin de sa phrase. Je fronçais légèrement les sourcils.

« Tu as réveillé ma curiosité Fred, tu te dois ne pas me dire tout simplement : laisse tomber, sa marchera pas avec moi ! »

Je posais ma tête entre mes deux mains soutenues par mes deux coudes sur la table. Je fixais d'un regard interrogateur Fred. Histoire de lui faire comprendre que j'étais bien décider à savoir ce qu'il avait l'intention de dire.
Le serveur arriva et déposa la bouteille de Gin. Fred n'hésita pas une seconde. Après avoir été servis, il fit de même pour lui et vida le verre d'un trait. Ha ouais quand même ! Et en plus, c'est qu'il se reservit illico presto. Même moi j'en étais surement incapable. Je dégageais mon regard du siens pour regarder avec intérêt l'intérieur de mon vin. Bon déjà l'odeur ne m'écoeurait pas. C'était déjà un bon signe. Je portais donc le verre à mes lèvres et but une petite gorgée. Hmm... Après tout ce n'était pas si mauvais que ca.

Je levais donc soudainement mon verre vers le siens :

«  A notre soirée »

Déclarais je le sourire aux lèvres et le regard pétillant. Je le savais que tout allait bien se passer. Avec Fred, tout se passait toujours bien, alors pourquoi aujourd'hui aurait fait exeption à la règle ?
Je rebus ensuite une gorgée,plus conssecante que la précédente puis reposais mon verre sur la table.
De ma main droite je jouait avec une serviette blanche imaculée situé presque au centre de la table et fixait mon attention dessus. Il ne fallait pas grand chose pour attirer mon esprit ailleurs.
J'avais renoncé à dépiauter le pains qui était dans la petite corbeille de notre table. C'était une tache trop fastidieuse et qui en plus de ca ne faisait pas passer ma faim pour autant.

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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Mer 24 Aoû - 17:58

We used to say. That we were. Brother and sister. We used to think. Nothing, was every bitter. Today, I break, my promises. To stay out of the emptiness. Today let's make our promises. For tomorrow. We used to play. All the gams. Where no one's the winner. We used to laugh. And make lies. Some live in better.

Que gagnait-on à être un sportif ? Qu'est ce qui changeait ? Tout le monde vous aimait ? Toutes les filles étaient à vos pieds avec des étoiles dans les yeux et la bouche en coeur ? Tout les garçons admiraient votre corps et vos dents blanches ? Tout les autres vous observaient en silence et les Cheers vous encourageaient avec leurs pompoms ? Au final, il n'y avait rien de bien intéressant dans le fait d'être un Sportif. En plus, faire du sport, c'était nul. La gloire éternelle si l'équipe gagne un trophée. Tu parles. Rien de bien intéressant, vraiment. En plus, un sportif, c'est con, idiot et égoiste. Frederic n'était pas égoiste. Enfin il ne pensait pas l'être, mais est ce que Frederic savait penser ? Pourtant, Heather semblait penser qu'il avait tord. Mais Heather était de l'autre coté de la barrière. Les sportifs, elle le cotoyait tout les jours et était même amie avec eux. Quand aux Cheers, non, elles n'étaient pas connes. C'était des filles, donc ce n'était pas pareil. A quelques exeptions près, elles étaient des salopes qui ne pensaient qu'à leurs cheveux et à leurs mini jupes. Et force était de reconnaitre qu'Heather était pareil.

Être un sportif ? Non merci. Pourquoi faire ? Frederic tenait bien trop à sa liberté pour ça. Oui, il était libre. C'est ça la liberté, n'avoir de compte à rendre à personne ? S'il le voulait, il pouvait même changer de pays, d'univers, de vie. De la drogue, il en trouverait toujours, ce n'était pas le problème. Enfin il disait ça, mais savait très bien qu'il ne le ferait jamais. Il tenait trop à New York pour ça. Donc, libre, oui mais pas vraiment. Sufisamment en tout cas pour tendre les bras au dessus d'un immeuble et fixer le vide pour se donner l'illusion de tomber.

Frederic était ...

... était ...

.. était Frederic.

Il était ce qu'il était, à déballer tout et n'importe quoi, n'importe quand à n'importe qui sur n'importe quoi. Un emmerdeur, mais un vrai emmerdeur. Il n'était pas du genre à aller inventer des rumeurs pour faire chier les gens. Quand les mots devaient sortir de sa bouche, ils sortaient. Et dans un sens, parfois, cela l'aidait. Aurait-il gagné l'amitiée de Calypso s'il ne lui avait pas tout balancé sur son père ? Aurait-il gagné un père comme Samson s'il n'avait pas été si fran ? Aurait-il commencé le jeu avec Allegra s'il ne lui avait pas viollement demandé de coucher avec lui ? En serait-il là aujourd'hui ? Il se posait parfois trop de questions.

Il sourit à Heather. Si elle avait trouvé l'homme de sa vie, tant mieux pour elle. C'était loin d'être le cas pour lui. Mais une conversation lui revient en tête. Sur un homme et une femme qui vivrait ensemble à l'académie. Il nota que la prochaine fois, il écouterait les rumeurs. Et puis il avait souvent vu Heather avec Naoki ces derniers temps.

"Me dis pas que tu couches avec Naoki."

Un très bon ami ? Un hypocrite oui. Il avala une autre gorgée de gin. C'était trop. Qu'elle se fournisse chez ce con, OK. Elle ne serait pas la première. Qu'elle soit son amie, passait encore. Qu'elle sorte, dorme, vive avec lui, surement pas. Certainement pas. Il y avait des limites à son amitiée, que les autres ne devaient pas franchir. Comme si Calypso sortait avec l'autre professeur de ... Il ne savait même plus de quoi. A son tour, il prit une miette de pain et se pencha vers elle.

"T'es malade ! Ce type n'est pas net ! Ce n'est pas quelqu'un de bien !"

Surement pas quelqu'un pour elle.

Mais lui-même non plus n'était pas quelqu'un de bien.

BREF. Suffit les réfléxions psychologiques.

Il soupira et croisa les bras. Le serveur apporta les plats dans un silence. C'était chaud et digne du prix et de l'endroit. Pourtant Frederic savait qu'il n'en avalerait pas une miette.

Il ne savait pas ce qu'il valait mieux pour elle. Qu'elle reste à Weins au milieu de fou, à partager son lit avec Naoki au risque de se faire expulser du dortoir ou qu'elle vienne vivre avec lui, dans son appartement minablement laid, avec une bombe à retardement nommée Frederic au risque de devenir à son tour accro à l'héroïne ou sidatique à à cause des seringues qui trainait partout. Mais il était certainement plus digne de confiance que l'autre non ?

...

Non.

Certainement pas.

Mais ce regard était insoutenable. Il pouvait déjà à peine mentir, alors mentir à Heather, non, c'était impossible. Il ne put la regarder dans les pupilles plus de trente secondes et termina sa phrase dans un grognement.

"Vivre chez moi."

Il avait de ces idées parfois.


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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Sam 27 Aoû - 11:51

A ma première boutade, il ne me répondit pas. Cependant je ne doutais pas qu'il y avait réfléchis. Juste que à mon avis, son opinion à propos de ce suejt là n'avait dut guère changer malgré ce que je venais de lui dire. Je ne relevais pas. Après tout, ce n'était pas moi qui allais le faire changer d'avis et encore moins en quelques minutes seulement. Et puis après tout, ce n'était pas le thème de la soirée.

Soudainement, je le vis sourire, puis réfléchir jusqu'au moment ou il me dit d'un ton qui laissait suspecter qu'il n'était pas tout à fait réjouie de m'imaginer dans ces propos.
Non, non je ne couchais pas avec Naoki ! C'était comme mon frère ! Sérieusement, qui de normal entre guillemets coucherait avec celui qu'il considère comme son frère ou sa soeur ? Pas moi en tout cas. Mais je n'eus pas le temps de lui répondre qu'il continuait dans sa lancée.
Il se pencha vers le visage d'Heather et lui fit comprendre à sa manière que Naoki n'était pas une personne fréquentable, pour ne pas dire quelqu'un de pas vraiment net. Ces propos me touchèrent droit au coeur et je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils.
Le temps que je trouve mes mots, il c'était rassit normalement et avait croisé les bras, d'un air renfrogné.

Les plats commandés arrivèrent. J'avais faim mais j'étais contrarié.
J'avais été d'abord amusé que Freddie puisse croire que je couchais avec Naoki mais qu'il l'insulte ainsi me titillait un peu.
J’ouvrais puis refermais la bouche, machinalement.
Je finis par plonger mon regard dans le siens et je me lançais :


«  Non, jamais je ne coucherais avec Naoki ! C'est toi qui est malade ! »

Lui dis je d'un ton gentillet. Cependant je ne lui laissais pas le temps de riposter que je continuais sur ma lancée.

«  Cependant, tu n'est pas loin du compte car c'est avec lui que je vis, effectivement. C'est avec lui que je parle tout les soirs avec de m'endormir, c'est avec lui que je me réveille sans trop être de mauvaise humeur, c'est à lui également que je racontes mes joies et mes peines, c'est lui qui me console quand ca ne va pas et que toi tu est introuvable... Freddie... »

Je laissai une petite pause avant de continuer.

« Tu sais, il compte énormément pour moi. Je le considère comme un de mes frères. Cependant il n'y a rien de plus que de l'amitié entre lui et moi. Et rien que de penser que lui et moi on aurait put coucher ensemble me dégoûte. Cela n'arrivera surement jamais. »

En lui avouant tout cela, j'étais soulagé comme si un poid m'étais enlevé du coeur. Je m'étais également calmé par la même occasion. Je finis même par acquiesser un sourire à Freddie plus que sincère.

Cependant, il m'avait toujours pas répondu. Il ne m'avait toujours pas dit ce qu'il avait faillit me dire. J'étais impatiente de savoir tiens !
Quand il finit soudainement par se décider. Je fus surpris de sa réponse sans trop l'être. A vrai dire, j'avais crus comprendre quelque chose de ce goût là tout à l'heure mais je m'étais dis que cela devait être impossible. Je le regardais donc un peu étonné.
Je finis par lui demander du tac au tac.


« Tu le penses vraiment ? Je veux dire par là, tu le voudrais vraiment ? »

Mes yeux brillants, tentant de scruter les siens. Cette simple petite phrase qu'il venait de me dire me faisait poser de multiples questions. Mais une chose était sur, cela me faisais plaisir ce qu'il venait de me proposer mais j'étais bien quand même avec mon petit Naoki. Cependant, j'avais tellement peu l'occasion de voir Freddie. Arf' il ne fallait pas que je me prenne la tête maintenant surtout qu'il était bien capable de changer d'avis ou de me dire qu'il avait sortit ca comme ca, qu'il ne le pensait pas vraiment ou qu'il n'avait pas trop réfléchit en me disant cela.

Enfin... En attendant une réponse je me lançais dans une séance de dépiautage de mon saumon. Il ne faut pas oublier que je mourrais de faim. Et puis, je n'allais pas laisser refroidir ce magnifique plat quand même. Si je faisais cela c'est qu'il y avait quelque chose vraiment de grave qu'il se passait.
D'ailleurs en pensant à cela, je regardais pour la enième fois autour de nous. Nous étions décidement entouré de couples. Ils étaient vraiment tous mignons, à se dévorer des yeux.
A cette pensée là, un petit soupire triste s'échappa de mes lèvres.
Tout le monde le savait, c'était le sujet tabou par exellence pour moi et là j'avais l'impression qu'ils prenaient tous un malin plaisir à me blesser. D'autant plus que la musique qui était difusé par les hauts parleurs actuellement était : l'Amore du Sonohra. Je retournais mon visage vers Fred' essayant de cacher ma nostalgie et tristesse bien à moi.

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MessageSujet: Re: Un petit resto' ? [ Freddie ] Un petit resto' ? [ Freddie ] Icon_minitime1Lun 29 Aoû - 20:56

We used to say. That we were. Brother and sister. We used to think. Nothing, was every bitter. Today, I break, my promises. To stay out of the emptiness. Today let's make our promises. For tomorrow. We used to play. All the gams. Where no one's the winner. We used to laugh. And make lies. Some live in better.

Dans l'esprit de Frederic, voir Heather avec Naoki ne signifiait qu'une chose. C'était la fin d'une relation privilégié avec elle, puisque maintenant il devrait compter avec l'autre. Elle ne serait pas sa Heather, elle serait d'abord l'Heather de Naoki, puis la sienne. Il mit une bonne minute à se rendre compte qu'il éprouvait de la jalousie. Il eut un rire bref et regarda Heather dans les yeux.

"Je te deteste et tu le sais."

Il détestait aussi mentir mais parfois il le fallait. Quand au fait de savoir s'il avait vraiment envie qu'elle vienne habiter chez lui, c'était à réfléchir. Bien sûr qu'il avait lui aussi envie de se reveiller tout les matins à ses cotés et de rentrer avec elle de Weins le soir. Il savait bien qu'il n'était que peu présent ces derniers temps. Il relacha sa fourchette qui tomba sur la table. Il avait pensé à sa carte de crédit, c'était déjà ça. Il se leva brusquement, alla payer en ajoutant cinquante dollars pour le dessert qu'elle voudrait et empocha le ticket de caisse. Il retourna vers Heather pour la serrer dans ses bras, la leva de sa chaise et la fit tourner sur elle même.

"S'il te fait du mal, tu viens me le dire. Je serai toujours là."

Non, il ne l'acceptait pas, mais c'était sa façon à lui de la protéger. S'il devait la confier à Naoki pour être sur qu'elle aille bien, alors il le ferait. Il embrassa sa joue et parti avec un signe de la main. C'était peut être ça grandir : accepter qu'un autre vous tourne le dos. Il nota qu'il devrait bientôt débarquer chez Naoki pour savoir ce qui allait se passer. Il alluma sa cigarette et ressera sa veste.

Dans sa tête, quelque chose s'était brisé, bien qu'il ne sache pas exactement quoi. C'était quelque chose de bizarre, d'abstrait. Qu'il n'identifiait pas encore. Mais il savait déjà qu'une partie de lui était resté dans ce restaurant. Il soupira et traversa la route sans faire attention au feu, sans savoir s'il était rouge ou vert. Il était surement bien parti pour continuer sur la lancée de cette après midi, à savoir rester chez lui, se défoncer la figure toute la nuit pour ne plus exister, s'écrouler sur son lit, dormir jusqu'au lendemain matin où tout recommencerait. Par moments, quand il passait des moments avec des gens à qui la vie était gentille, il se sentait pathétique et misérable. Il finissait toujours par se demander pourquoi, lui, Frederic Host, ne pourrait pas, lui aussi, avoir une vie de rêve.

Il sourit en levant les yeux vers un nuage. En fait, sa vie de rêve, il l'avait déjà.

PARTI.
En ce qui me concerne, terminé.
Tu peux faire un dernier post.



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