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Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque
Directeur Weins
Les bruits de pas
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MessageSujet: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Mar 3 Fév - 1:07





« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ Il était une fois, dans un bar-tabac-librairie :

« Mesdames et Messieurs, faites attention à bien vous couvrir ! Les températures seront proches du zéro toute la journée et il se pourrait bien qu'il se remette à neiger. Rien de bien inquiétant mais couvrez-vous pour ne pas tomber malade ! »

Décembre 2099.
Cela fait plusieurs jours que la neige tombe, s'accumulant délicatement sur la ville. Les températures restent proches de zéro et le ciel couvert continue de déverser son flot de flocons. Les habitants sont maintenant habitués à la neige et aux risques qu'elle amène. Les chutes se font plus rares et on commence à s'habituer au New-York blanc.

Samedi 8 décembre 2099.
La journée avait pourtant si bien commencé... Le soleil brillait et les habitants se promenaient tranquillement dans la ville, profitant des commerces, des cinémas ou tout simplement des rencontres au coin de la rue ou dans un café. La matinée s'étant déroulée sans flocon, New-York se détend pour apprécier l'ambiance pré-fêtes de fin d'année. On se met à chercher des cadeaux, à rêvasser, à discuter... Et lorsque les flocons recommencent à tomber, on n'y fait pas vraiment attention. Erreur. Terrible erreur.
L'après-midi est déjà bien entamée lorsqu'une gigantesque tempête de neige fait son apparition à New-York. Les vents sont terriblement puissants et les flocons virevoltant violemment rendent les rues dangereuses. La population n'a pas le choix : il faut vite trouver un abris avant de terminer recouvert de neige. Les habitants s'engouffrent dans les voitures, dans les magasins ou dans les recoins de rues. Et la neige s'accumule encore et encore jusqu'à bloquer la circulation et les entrées des bâtiments. Il n'y a plus de possibilités de sortir : il faudra rester où vous vous trouvez jusqu'à ce que la tempête se soit calmée...

Vous vous trouvez actuellement dans une petite boutique faisant d'un côté petite librairie et de l'autre vente de tabac, de journaux et de jeux de hasard. Les deux parties sont séparées par un rideau en perle, ouvert pour l'occasion. Les prix sont raisonnables et toutes les unes des journaux sont soit sur Gordon, soit sur la neige. Si le tabac est vendu assez cher ici, il n'est pas question de fumer à l'intérieur du bâtiment et ce même si la tempête s'éternise jusqu'à pas d'heure. Le côté kiosque à journaux est tout simple et compte quelques sièges attablés autour d'un petit bar (un peu comme ceux des petits bar-tabac) où les choix de boissons sont très limités. Le côté librairie est habituellement bien présenté et assez chaleureux mais avec l'afflux de gens et la tempête, la libraire a rangé la plupart de ses livres et n'hésite pas à crier lorsque quelqu'un s'approche trop près de ses "bébés".
L'ambiance est loin d'être géniale mais au moins la télévision fonctionne, les places assises ne sont pas toutes prises d'assaut et l'air y est respirable. Les grandes baies vitrées permettent de voir l'avancée de la tempête et le chauffage tourne à plein régime.
Le petit bar a évidemment été pris d'assaut par les citoyens et on discute de tout mais surtout de rien. Le patron se plaint mais en même temps augmente les prix pour en tirer le plus de profit possible ; la libraire s'énerve sur tout le monde et ne donne accès aux livres que si on les achète ; la télévision explique que la tempête n'a pas l'air prête à s'arrêter. Bref... Vous êtes partis pour rester là un bon moment alors essayez de vous trouver un(e) partenaire pour faire passer le temps. Et faites attention au couple tout au fond, il semblerait que l'épouse ait découvert que son mari reluquait un peu trop la femme assise au bar, avec une bière.


Règles : Votre personnage peut être entré avant ou pendant la tempête mais il ne pourra pas sortir tant que Edmund Weins n'aura pas posté la fin de l'intrigue.
L'intrigue durera jusqu'au 21 février alors n'oubliez pas de la faire passer en priorité sur tous vos autres RPs.
Il n'y a pas d'ordre de passage afin que l'intrigue soit efficace et dynamique alors n'hésitez pas à poster dès qu'un personnage à répondu !

Participants : Sydney Smith & Win Denver  & Dahlia Rops & James J. Miller & Frederic Host


Autres lieux d'intrigue : dans une animalerie, dans un bar douteux, dans un magasin de "luxe" et dans une voiture de police.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Mar 3 Fév - 20:19

Ses yeux sont totalement aveuglés par le reflet du soleil sur la couche de neige blanche qui recouvre le sol, alors Dahlia détourne le regard de la fenêtre afin de se focaliser sur ce qui l'attend à l'intérieur du bâtiments aux multiples fonctions. Un bar-tabac-librairie : l'un des trois éléments semble en trop, saurez-vous deviner lequel ? Effectivement, elle se sent au sein d'un paradoxe, simplement car le tabac, ça se fume et que les livres n'existent plus si on les laisse se faire lécher par une flamme. Il en faut peu à la jeune fille pour être troublée, sans doute parce qu'elle n'arrive pas à mettre des mots sur ces contradictions, même mentalement.
Seulement, il va falloir qu'elle s'habitue à ces éléments, sachant que la Zinc risque de passer un long moment enfermée dans les lieux. Une véritable tempête de neige est en train de s'abattre dehors, ce qui lui donne d'amers regrets, quand elle repense à l'hésitation qui l'avait parcourue en sortant de sa chambre, soit au moment où son regard avait remarqué que la chute de flocons ne diminuait toujours pas et, au contraire, avait même l'air de devenir de plus en plus forte. Alors, au lieu de se dire, comme l'aurait fait quelqu'un de raisonnable, qu'il valait mieux rester chez soi, au chaud pour la journée, elle a fermé la porte. Cependant, la masse de personne rassemblé dans la petite boutique doit sans doute compter d'autres inconscient ayant commis la même erreur que l'adolescente.

Cette dernière avait donc choisie l'option de la ballade sans but réel, si ce n'est celui de rôder autour de commerces dans l'espoir d'en trouver un qui lui laisse toutes les possibilités d'accomplir un larcin, frissonnant à cause de la température. Cela fait si longtemps. Depuis plusieurs semaines, elle n'a même pas pu ne serait-ce que piquer l'ombre d'une piécette ou d'un vulgaire porte-clé et ce n'est pas parce que ses yeux ne sont plus attirés par la fascination que peut exercer une poche trop largement ouverte ou un porte feuille qui dépasse.
En sortant de l'Académie, la demoiselle Rops savait bien qu'elle n'avait que peu de chance de faire quoi que ce soit de criminel, n'étant pas accompagnée de Lexy ou d'un autre complice. Sa préférence va au crime à deux, selon elle bien plus efficace car il permet de détourner l'attention de la victime et, bien que sa nature lui permette de dérober des objets en toute occasion, seule ou en bande, la solitude durant ce genre d'activités ne lui a jamais porté chance. Effectivement, l'unique fois fut celle où elle rata son coup le plus mémorablement ; signant son inscription à Weins.
Alors, bien que n'étant pas superstitieuse, la Fleur n'a pas envie de refaire une erreur pareille. Pourtant, il y a tant de choses à prendre ici et tant de monde qui pourrait, malgré eux, la cacher du regard des vendeurs. Voilà déjà qu'elle commence à faiblir, scrutant de loin et avec une nonchalance feinte quelques articles ça et là, tandis qu'une sorte de manque commence à se faire sentir. Pas du même genre que celui qui vous fait vomir et trembler, mais avec certains points communs : elle est attirée par les divers étalages de marchandise comme si ces derniers lui murmuraient de les dérober. La fille Rops ferme les yeux pour effacer l'idée, de toute façon il s'agit d'un bien mauvais plan car elle sera obligée de rester dans la boutique durant un certain temps et aura donc de grandes chances de se faire attraper. Remarque, son sac est bien assez grand pour cacher un petit butin.. Non, il ne faut pas qu'elle y pense, l'envie est déjà trop forte.

Tout en pestant contre ce constat désolant, l'adolescente va s'asseoir sur une des places libres, toute proche de l'entrée. Difficile de se défaire des mauvais habitudes engendrées tout au long de sa vie et se rendre compte qu'elles ont prit le dessus n'est une chose pas agréable. La voilà, à la limite de la névrose simplement car elle est face à une occasion presque parfaite, mais que le « presque » n'est ici pas qu'un simple détail.
Il lui reste des pièces de monnaies en vrac dans une de ses poches, elle appelle donc le patron pour commander une tisane, il paraît que ça détend. L'odeur de bière mélangée à celle du café lui apparaît soudainement, ne provoquant pas de réel dégoût, mais bien une surprise face au mélange inattendu. Pour ce qui est de l'argent dépensé inutilement, elle le récupérera dans la poche de quelqu'un ici, juste avant de sortir. Comme une promesse faîte à soi-même, afin de réussir à ne pas faire de bêtise trop tôt.
La tasse arrive, chaude et laissant un peu de vapeur s'échapper. Après une gorgée, Dahlia s'est faite une idée sur la boisson. Il s'agirait d'une sorte d'eau chaude avec un léger goût qui ne fait rien pour rendre la dégustation meilleure. Et ils osent vendre ça ? La jeune fille se sent escroquée – malgré le prix peu élevé de cette consommation - et est presque outrée qu'on coupe des fleurs pour créer ce genre de liquide fade. De toute façon, plus besoin d'y tremper ses lèvres une seconde fois, la tasse est déjà vide.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Mar 3 Fév - 20:51

Mini-intrigue 3 : En direct de la tempête ou presque

La porte du bar s'ouvrit et l'homme lui tient la porte. "... Waww ... merci. Vous avez ... de la neige partout." "Toi aussi gamin." Frederic passa une main dans les mèches foncés. Effectivement, elles étaient trempées. Il ne put s'empêcher de sourire largement. Pas grave. Le reflet de la vitre lui envoya l'image d'un visage rouge à cause du froid, les yeux grand ouverts et cet air caractéristique de ceux qui viennent de dehors quand il fait froid et qu'il neige en abondance. Pas mécontent de se retrouver dans un endroit chaud, il jeta un coup d'oeil à l'endroit. Vente de tabac, de livre ... Beaucoup d'autres personnes qui s'étaient réfugiés.

La tempête, il ne l'avait absolument pas vu venir. Il avait passé la journée à chercher du travail dans le coin et au fur et à mesure que la neige se mettait à tomber, il était de plus en plus content. Il adorait la neige. Dès qu'il en voyait il était comme un gamin de cinq ans qui sautillait partout. Il n'avait pas le souvenir de voir autant de neige à New York et surement pas une tempête en plein mois de décembre.

Il jeta un dernier coup d'oeil à son compagnon d'infortune. Le patron d'une boutique à l'autre bout de la rue, qui avait du sortir pour sa pause cigarette. Alors qu'il commençait sérieusement à neige, Frederic l'avait accosté, en vain. Quinzième tentative ratée de la journée. Au moins la bonne âme avait accepté de partager son tabac avec lui et ils avaient continué à discuter, alors que la neige continuait de tomber. Tentant par tous les moyens de le convaincre, l'adolescent n'avait pas remarqué que la neige s'accumulait. Et que le vent soufflait. Et quand ils avaient voulu retourner s'abriter dans le magasin, la vendeuse-chef-de-rayon ( où Carmilla comme l'avait appelé le patron ) avait refusé d'ouvrir la porte. L'autre avait eu beau ragé, rien n'y avait fait. Enervé par son employé qu'il avait juré de virer, ils s'étaient finalement réfugiés dans le seul endroit éclairé de la rue.

Admirant les flocons de neige qui tourbillonnaient, Frederic souriait. Cette situation ne lui inspirait pas vraiment de panique. Ce n'était rien, que de la neige qui tombait et tout le monde paniquait. Sans vraiment comprendre que c'était vraiment une tempête qui tombait sur New York, Frederic risqua une dernière chance. "Vous avez dit que vous alliez la virer, je peux peut être ..." "Le moins qu'on puisse dire c'est que vous êtes bornés. Vous avez qu'à ... repasser la semaine prochaine, je verrai ce que je peux faire. Enfin si un jour la neige s'arrête." Le sourire s'agrandit. Enfin une réponse à peu près meilleure que : "non" et "dégage". Il ne fallait jamais désespérer.

Il entendit la conversation d'un couple attablé, qui s'agaçait sur leur blocage ici. Oui, sortir était une mauvaise idée, il valait mieux rester au chaud bien tranquillement. Il s'adossa contre un radiateur et observa la neige. Les conversations semblaient fortes dans le fond. Les autres étaient nerveux. Il ne réalisait pas encore vraiment qu'il risquait d'être bloqué ici pendant plusieurs heures. Pour l'instant il s'accrochait à la certitude qu'ils allaient bientôt sortir d'ici. Il eut un regard pour la fille assise non loin de lui et qui semblait absolument outré par ce qu'elle venait de boire. Il n'était pas donné à tout le monde de faire du bon café. Surtout dans le quartier du milieu. Surtout ici, quand le gérant allait surement profiter de la neige. Capitaliste soupira-t-il en continuant ses observations. Les journaux à Gordon, le tabac, les autres personnes. Oui bon. Ca irait. Il aurait pu être dehors encore.



James
James J. Miller
James J. Miller
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AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 81

Date d'inscription : 20/07/2011


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Mer 4 Fév - 16:32

« Eh bien, il semblerait que nous soyons coincés ici pour l'instant... »

James regardait la tempête de neige projeter toute sa rage dans les rues. Ce spectacle était à la foi effrayant et magnifique. Effrayant car la tempête pouvait tuer des gens sans que le gouvernement ne puisse rien faire pour les protéger et magnifique car les tourbillons de flocons semblaient danser sans jamais vouloir s'arrêter. Un superbe spectacle, certes, mais au prix de combien de vies ? James aurait aimé se jeter dehors pour aller secourir les personnes en danger mais il n'était pas assez stupide pour le faire réellement. Sortir pour aider les autres reviendrait à ajouter un mort de plus dans les rues. Néanmoins, il pouvait surveiller la rue au cas-où une personne vienne à passer. S'il la voyait à temps, James pourrait se jeter dehors pour la faire rentrer ici, au chaud. Le Platine ne faisait pas ça pour la gloire mais simplement parce qu'il prônait un monde idéal où la solidarité et l'entraide seraient les deux valeurs principales.
Le garçon avait voulu profiter de son samedi pour aller à la recherche de possibles cadeaux de Noël mais également pour surveiller un individu que Justin estimait louche. La double personnalité de James s'était réveillé lors de la soirée à la mairie, lorsque Alanis avait eut la mauvaise idée de demander si James était un monstre. Depuis lors, Justin était réveillé et ça ne facilitait pas forcément la vie de James. Jusqu'à présent, il n'avait eu à se préoccuper que de la bonne humeur nécessaire à l'Académie mais maintenant, il devait en plus se préoccuper des Plombs déviants et des possibles réseaux de la Résistance. James n'était absolument pas opposé à ce travail en plus, au contraire !, mais il aurait aimé pouvoir profiter des fêtes de fin d'année sans avoir à tuer X ou Y personnes. James ? Fatigué de tuer ? Ho mais il l'avait toujours été. Celui qui tuait, c'était Justin. James, lui, se contentait de se réveiller couvert de sang ou avec un mal de crâne terrible. Les souvenirs répugnants, c'était Justin qui les gardait. Néanmoins, James avait beau pester contre Justin, il restait néanmoins heureux du réveil de son alter-égo. Justin était intelligent et très méfiant, ce qui permettait à James de se reposer sur lui, d'une certaine façon. Et puis il était surtout très facile à cacher. James et Justin marchaient de nouveau main dans la main et si cette tempête de neige avait pu être éliminée, ils n'auraient pas hésité à s'en charger. Mais la tempête de neige était une catastrophe naturelle si bien que l'éliminer ne servirait à rien, si tant est qu'on pouvait le faire. Ce qu'il fallait éliminer, c'était les idées. Les mauvaises idées qui nuisaient à la cohésion sociale et à la bienveillance de Gordon. Et lorsque les gens prônant ces idées ne pouvaient pas être raisonnés, eh bien c'était à Justin de s'en charger. Justin ou un autre, cela dit... James n'était pas le seul à pousser la défense du gouvernement aussi loin...

« Je peux vous aider, peut-être ? »

La libraire le regarda de travers avant de récupérer ses bouquins, au point de ne plus voir où elle allait. James haussa les épaules et empila les livres, comme il l'avait vu faire, pour ensuite les poser sur le comptoir, pour au moins lui faciliter le travail. Il était entré dans cette librairie en pensant qu'il trouverait peut-être un livre pour Jade mais il n'avait rien vu d'intéressant. Néanmoins, lorsqu'il avait voulu sortir, il avait dû se rendre à l'évidence : il était condamné à rester ici jusqu'à la fin de la tempête. Mais, au final, cela ne le gênait pas tant que ça. Il aurait pu être dans un endroit bien pire que celui-ci ! Un bar pourri, une boutique foireuse, une animalerie ou une voiture de police... Non... Personne n'était bloqué dans ces endroits-là quand même, si ? Paix à leurs âmes, alors...
Une fois certain que la libraire allait finir par l'égorger s'il continuait à s'activer autour de ses livres, James se détourna et passa du côté presse et bar de la boutique. C'était amusant de se dire que deux lieux pourtant aussi opposés pouvaient se rejoindre pour ne faire qu'un. C'était quelque chose de beau. De typiquement gordonien ! James se dirigea vers l'étalage de journaux et en prit un qu'il paya sans même se préoccuper du prix. L'information avait un prix, allons ! On était encore loin du monde où l'information serait gratuite et objective mais on était en bonne route : l'information était objective. Quiconque se trouvant en dehors du cerveau de James n'aurait sûrement pas pensé comme lui mais le Platine était un soldat. Un bon soldat pro-gouvernement et malheureusement, rien ne pourrait le faire revenir en arrière.
James s'assit donc dans un coin, à proximité d'un couple, et commença à lire son journal. Il entendit deux personnes entrer dans le magasin mais il ne les regarda pas, trop occupé à lire un article sur la France. Ce journal était décidément très intéressant ! Il traitait des informations mondiales tout en faisant le point sur l'état du pays et le tout était bien écrit et intelligemment raconté. Un vrai délice visuel ! James était en train de lire un article sur l'Afrique lorsque le couple à côté de lui se mit à se chamailler. Ou plutôt lorsque la femme se mit à hurler sur son mari en lui reprochant de trop reluquer une femme assise au comptoir. James fronça les sourcils et se demanda comment un homme pouvait faire ça à sa femme. Ils étaient liés par les liens du mariage, visiblement, et c'était honteux que de trahir sa compagne de la sorte ! Néanmoins, le Platine ne voulant pas se retrouver au milieu d'une joute verbale bien nécessaire, il se leva et se dirigea vers le bar, son journal sous le bras. Il se posa à côté d'une fille qui contemplait sa tasse, vide, comme si c'était un signe annonciateur de fin du monde.

« Bonjour Dahlia, comment vas-tu ? Enfin, malgré la tempête qui nous empêche de sortir d'ici, évidemment ! »

Il fit un grand sourire à la jeune fille et ajouta :

« Je m'apprêtais à commander quelque chose, tu veux que je te reprenne une tasse de ce que tu avais commandé ? »

James, serviable quelque soit l'environnement ou la situation...
Avisant Frederic, qu'il n'avait pas vu plus tôt, il lui fit un signe de tête en souriant. Frederic était maintenant devenu un Zinc, enfin ! James était fier de lui ! Le garçon avait enfin pu voir la vérité à travers les mensonges utilisés par les vils Plombs !

« Frederic, je ne t'avais pas vu entrer. Tu veux un café ou quelque chose ? »

Ho non James n'était pas riche. Mais James était Platine. Et il recevait donc de l'argent de l'Académie et, tant qu'à faire, il préférait l'utiliser utilement. Il appréciait Frederic, encore plus maintenant qu'il était Zinc !, et il n'avait aucune raison de ne pas apprécier Dahlia alors bon. Autant faire de cet enfermement un bon moment. Enfin ça, c'était sans compter le couple qui se mit à hurler de plus en plus fort. James, ne pouvant rien faire, se contenta de hausser les épaules en regardant Dahlia :

« La vie de couple ce n'est, visiblement, pas pour tout le monde. »

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Sam 7 Fév - 21:01

La vie fait chier. C'est ce que pense Sydney alors qu'il a réussi à se trouver une chaise au bar à tabac. Eh oui, il a été plus rapide que d'autres sombres connards qui voulaient aussi cette place. Malheureusement, cette perspective n'est pas suffisante pour que le Zinc puisse ne serait-ce qu'apprécier sa journée un tantinet. Il s'ennuie. Qui ne le serait pas lorsque enfermer avec tous ces humains qui parlent encore et encore ? Bon, cela est supportable mais il est évident, aux yeux du travesti, qu'il aurait préféré être chez-soi, seul, avec un bon livre noir et cynique. À bien y penser, Sydney aurait pu être un parfait gothique. Heureusement, il est habillé normalement (conformément au climat) et porte un foulard pour se protéger du froid et, entre autres, camoufler sa pomme d'Adam qu'il hait tant.

Avec le peu d'argent qu'il traînait sur lui, Smith a pu se procurer un journal. Gordon faisait la une, évidemment. Et que de bonnes nouvelles à son sujet, en plus de ça. Plus que ça même, le journaliste qui a écrit cet article lui lèche visiblement la botte et l'androgyne ne s'étonnerait pas qu'il aille manger celle-ci. Blasé, Sydney a toujours nourrit des doutes quant au gouvernement car celui-ci est trop gentil, trop généreux, trop parfait. Il ne cherchera pas les petites bêtes car ni Plomb, ni résistant, ni particulièrement intéressé par la politique et de ce fait, il a tendance à penser qu'il n'y a pas de défauts au nouvel ordre de Gordon. C'est bien cela qui le laisse perplexe. Néanmoins, il ne pousse pas ses réflexions plus loin et tourne les pages en quête d'un mot croisé à faire alors qu'un voisin vient profaner la bulle de celui qui n'a rien demandé, à l'exception d'une chaise et d'un journal pour s'occuper.

« Les jeunes demoiselles ne devraient pas plonger tête baissée dans l'ignorance avec un journal comme celui-là... » lui dit un homme louche, en habit noir et visiblement prêt à engager une conversation pour passer le temps.

Sydney aurait voulu l’ignorer mais son regard insistant l’oblige quasiment à répondre.

« Je vous demande pardon ? »

« Je dis simplement que vous ne devriez pas croire tout ce qui est dit de ce journal, il est connu pour attribuer des louanges exacerbées au président. »

Le ton de l’homme est bas et se veut discret au sein de cette marée de conversation. Mais pourquoi vient-il lui dire ça ? Il n’est pas net celui-là et Sydney n’a certainement pas envie d’avoir des problèmes. Pas ce genre de problèmes, en tout cas.

« Les journalistes aiment faire du sensationnalisme alors… »

Il remet son nez dans son journal, cherchant une fois de plus son putain de mot croisé pour qu'il puisse enfin avoir la paix. Il louche en une direction aléatoire et remarque la présence de James, Dahlia et Frederic plus loin. Bien que le travesti n'ait guère perdu de temps à les observer, il ne peut pas s'empêcher de trouver en ce trio un intérêt supérieur à ce que le journal peut lui offrir. Pourquoi ? Eh bien tout d'abord, son aversion envers James lui revient dès qu'il croise de nouveau monsieur-je-suis-le-plus-héroïque-de-tous-et-j'aime-sauver-toutes-les-filles-en-détresse-car-je-suis-trop-génial-et-un-gros-tombeur. Mis à part les injures habituelles qui viennent à l'esprit de Sydney, celui-ci affirme à lui-même qu'il ne le trouve pas séduisant ni sympathique et se demande pourquoi il est aussi populaire. Une partie de lui-même lui propose que ce soit surement parce qu'il est gentil, aimable, tout ça. Et comme le mot gentillesse, héroïsme et bienveillant ne font point partie de son vocabulaire, Smith ne plonge pas plus loin sa réflexion en se disant que de toute façon, la plupart des académiciens de Weins sont cons. Bien sûr, l'égocentrisme plus énorme que Jupiter de l'androgyne l'empêche de se mettre dans le même panier que les autres et son léger côté narcissique lui indiquent qu'elle est la meilleure, simplement que les gens sont trop débiles pour le comprendre. En ce qui concerne Dahlia, Sydney aurait bien aimé venir lui parler. Toutefois, il y a James tout près et l'idée de devoir se montrer gentil (tout de même, il n'est plus aussi en rogne que la dernière fois et il ne veut pas se mettre le Platine à dos) en toute hypocrisie ne l'enchante pas particulièrement en cette journée de froid. Puis, il faudrait l'endurer. De même pour Frederic, maintenant qu'il est devenu fréquentable, il aurait bien aimé le rencontrer, question de voir s'il a une aussi grande gueule que le prétende la légende en son encontre. Ce sera pour une autre fois, pense-t-il en soupirant. Il ne fait aucunement attention au couple bruyant derrière. Le Zinc tourne la page d'un article parlant d'une école pauvre sauvée par Gordon.

« Est-ce que notre lectrice de journaux aurait un nom ? »

Ne le lâcherait-il donc jamais, ce type ?

« Oui. »

Eh bah quoi, il a répondu à sa question, non ? Alors qu’il le laisse tranquille ! Le travesti détourne le regard. En voilà des manières aussi froides que la tempête hivernale.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Ven 13 Fév - 20:43


« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ Il était une fois, dans un bar-tabac-librairie :

Le temps passait, lentement mais sûrement. Chacun trouvait l'activité qui lui allait, ou à défaut de la trouver, la cherchait plus ou moins efficacement... Certains profitaient de la tempête pour draguer, pour rencontrer de nouvelles personnes, pour lire, pour boire, pour pleurer ou pour rêver ; d'autres s'activaient à reconstruire le monde, à parler de tout, mais surtout de rien, ou à tenter, sans succès, de parler avec la libraire. Cette dernière s'était retranchée derrière ses livres et vérifiait que personne ne s'approchait de ses "bébés". Et puis la tempête commença à perdre en puissance puis, finalement, elle disparut. Quelques flocons tombaient ça et là mais rien n'empêchait les gens de se promener librement. Sauf l'énorme quantité de neige bloquant les portes et rendant l'ouverture de fenêtres impossibles.
Conclusion ? Personne ne sort tant que les déneigeuses et les agents d'entretien ne sont pas passés...


Lorsque la télévision se mit à annoncer la fin de la tempête, de nombreuses personnes se précipitèrent pour sortir, dont certains en tentant de ne pas payer leur boisson. Le patron se mit à hurler contre les voleurs, la libraire se jeta sur ses livres et les gens s'accumulèrent contre les deux portes, pestant contre l'incapacité des premiers à sortir du bâtiment. Les insultes volaient haut, les clients se poussaient, comme si écraser les personnes devant allait permettre d'ouvrir la porte. Et puis le patron se mit à hurler haut et fort que la télévision venait d'affirmer que les portes étaient bloquées et que, donc, les gens allaient devoir rester ici. Et que, bande de crapules, les enfoirés qui tentaient de se faire la malle sans payer allaient le regretter s'ils n'alignaient pas les billets dès maintenant.
Les grognements se firent de plus en plus forts, que ce soit de la part des voleurs ratés ou des citoyens basiques mais un hurlement strident suivit d'un coup sur une table mit fin aux démonstrations de mécontentement. Le couple, jusqu'alors discret dans sa dispute, venait d'exploser en rage, en insulte et s'empoignait comme deux lutteurs. La femme hurlait sur son mari, affirmant qu'elle savait qu'il la trompait avec sa secrétaire. Le mari hurla sur sa femme, niant les faits et l'accusant d'être folle et de nécessiter un placement dans un hôpital psychiatrique. Et puis elle le gifla et il lui répondit de la même façon. La foule ne pipa mot, attendant sûrement que quelqu'un fasse mine de s'interposer. Vous, peut-être ?
La femme se mit à pointer du doigt des femmes au hasard (dont Dahlia et Sydney) en les accusant de tenter son mari puis, changement d'attitude, elle accusa son mari de la trahir en regardant d'autres femmes qu'elle. Au même moment, le mari faisait de grands gestes en direction d'hommes au pif (dont Win, Frederic et James) en affirmant qu'ils correspondaient aux goûts de sa femme et qu'ils n'avaient qu'à la prendre dans un coin pour qu'elle arrête de se plaire. Charmant, n'est-ce pas ?


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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Lun 16 Fév - 4:40

Ses yeux se plongent dans les différentes stries qui se dessinent sur le bois du bar. La plupart viennent bien sûr du matériau en lui-même, mais les nombreuses éclaboussures, issues de liquides divers et variés, ne peuvent échapper au regard. Sans parler du plan de travail sur lequel une véritable mosaïque de traces de verre s'est créée et les secrets ménagers de grand-mère dont ont hérité les propriétaires n'ont vraisemblablement rien pu arranger à cela. La jeune fille n'est absolument pas absente de la scène, son esprit non plus. Cependant, il semblerait qu'elle fasse tout son possible pour s'en échapper. Une foule d'humains grouillante était d'habitude un véritable cadeau divin pour la Fleur, voilà un endroit où elle pouvait se faufiler, laisser ses mains se promener au fond des contenants, puis s'en aller tranquillement, un sourire narquois sur les lèvres, avec presque toutes les chances de réussir son coup. Seulement, ce merveilleux présent est maintenant devenu encombrant, trop bruyant et sa seule envie est de laisser le paquet s'écraser au sol, afin de faire en sorte qu'il se brise en mille morceaux. Les gens parlent encore et encore, elle n'entend pas de mots, pas de phrases, rien d'autre qu'un brouhaha désagréable qui lui interdit toute concentration, soit, toute fuite mentale. Oh, il ne faut pas penser que la situation est totalement dramatique. Encore, une fois, elle l'est simplement autant que pour un alcoolique en manque qui se trouverait dos à un rayon de spiritueux divers et variés. Le vol créerait donc une dépendance ? Après tout, les kleptomanes subissent en général des pulsions contre lesquelles ils ne peuvent lutter. Pourtant, la Zinc s'était toujours considérée comme quelqu'un ayant un plein contrôle de sa personne, qui pouvait très bien arrêter tous ses actes illégaux si elle le souhaitait. Il semblerait que tout cela n'est été qu'un voile mensonger, que Dahlia ne soulèvera jamais.

Est-ce une illusion ou la neige est en train d'arrêter de tomber ? Les flocons sont bien moins gros que tout à l'heure. Un autre café est servit, l'odeur flotte dans l'air, tandis qu'une voix proche de l'adolescente lui fait détourner le regard. James Miller, un autre étudiant de l'académie, se trouve juste à côté et lui demande si elle se porte bien. La voilà surprise, alors, son corps adopte une position de recul qui sauterait aux yeux des bons observateurs.  « Oui. Enfin, je veux dire : je vais bien. Et toi ? » Pourquoi une telle réaction ?  Tout d'abord, car, James étant un jeune homme très populaire de l'académie, personne là-bas ne pouvait ignorer qu'il était platine. Dahlia y comprit. Or, si cette dernière venait à se faire prendre en volant quelque chose et que l'établissement l'apprenait, elle serait bonne pour devenir une plomb, sort qui n'est pas catastrophique, mais très loin d'être arrangeant. Sa place de Zinc lui convient tout à fait, parfaitement même. Elle compte la garder le plus longtemps possible. Sa promesse faite tout à l'heure pour patienter vacille donc énormément, le plan est encore plus mauvais, mais elle en a tellement envie.
James lui propose ensuite de lui payer une tasse de l'immondice qui avait coulé dans sa gorge tout à l'heure.  « Non ! Plus jamais ! » Un mouvement de recul s'opère, bien plus voyant encore, comme si elle-même ne s'attendait pas à une telle réaction. La Fleur reprend, bien plus calme.  « Je m'excuse, la foule me met mal à l'aise.. Je n'aime pas les regroupements bruyants comme celui-là. Puis la tempête aussi, n'arrange pas ça. » Au fond d'elle, la jeune fille pense néanmoins que sa réaction envers la tisane était clairement justifiée, d'autant plus que le vendeur l'a entendue et est à présent au fait de son avis concernant les boissons qu'il vend. Un certain Frédéric que la demoiselle Rops ne connaît que de visage et rumeur, vient se joindre à James, lui aussi. Elle, pendant ce temps et comme beaucoup d'autre, regarde le couple bruyant qui dérange une bonne partie des personnes enfermées dans le lieu multifonctions. Soupirant, la Zinc se tourne vers James à nouveau pour lui répondre. « Ça ne devrait pas l'être quand ça dérange tous les autres. » Il est amusant de constater que, lorsqu'il s'agit de sa propre personne, elle ne s'enquit pas autant de l'avis ou même du bien-être des autres.

La fin de la tempête. Évidement, la foule paraît plus monstrueuse encore lorsque cette dernière se précipite vers la sortie. Dahlia saute presque de sa chaise pour pouvoir se glisser dans la masse, afin d'enfin faire me méfait qu'elle désire ardemment commettre depuis tout à l'heure. Seulement, l'annonce du fait que les portes sont bloquées par la neige, lui est parvenue juste avant qu'elle ne fourre sa main dans la poche d'un homme de l'ouest, ou du moins il en a tout l'air. Alors, morne, elle retourne à sa place comme si de rien était, son visage affichant pourtant une déception évidente, qui se mue rapidement en colère. Pourquoi est-elle ici encore ?! Les gens autour sont insupportables et voilà que maintenant, le couple de tout à l'heure se met à crier sans gêne ! Ils déballent leur vie, s'accusant l'un et l'autre de telle ou telle faute, sans que cela n'intéresse personne. Pourtant ils continuent. D'ailleurs, il n'y a pas la moindre voix qui s'élève, outre ces deux-là.
Et à présent, voilà que Dahlia est accusée par la harpie de tenter l'homme du couple. Déjà qu'ils dérangent tout le monde, ils désignent des gens au hasard à présent ? La colère de la fleur monte d'un cran. Oh non, elle n'en veut absolument pas, de cet homme stupide et bruyant, le premier désir qui la parcoure en ce moment, c'est de pouvoir enfin sortir pour ne plus jamais entendre les voix de ces partenaires imbéciles. Affichant tout d'abord une mine profondément choquée par l'accusation, son regard se disperse en quelques secondes dans la pièce, changeant de direction vivement, jusqu'à ce qu'il tombe sur la tasse ultérieurement remplie de tisane. Sa main se glisse autour de la hanse grossièrement taillée et, sans même réfléchir, elle l'envoie de toutes ses forces sur la femme, toujours en train de hurler. L'objectif visé était la tête, mais le projectile a touché le ventre, Dahlia devrait faire quelques séances de tirs.

James
James J. Miller
James J. Miller
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AVATAR : Seth Kuhlmann

ANNÉE D'ÉTUDE : 6ème

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, Samson H. Hugher et Harmony Chanteloup

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : J'ai tué, j'ai été arrêté, j'ai été placé dans un hôpital psychiatrique mais j'en suis sorti. Je suis retourné dans cette académie juste pour La revoir encore et encore. Mais désormais je ne suis plus le même. Mon objectif ? Vous prouver que le gouvernement est la meilleure chose qu'il soit et si vous venez me dire l'inverse, je vous tuerai. Je suis Platine et celui qui se dressera devant moi connaîtra le même sort que Jonathan Winson.
CRÉDITS : m.bjs

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Date d'inscription : 20/07/2011


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Lun 16 Fév - 16:32

La réaction de Dahlia étonna James. La jeune fille avait reculé comme si le Platine l'avait trouvée en train de faire quelque chose d'illégal... Mais Dahlia était une fille respectable, elle était trop bien élevée pour toucher à l'illégalité, non ? James calma la possible suspicion qu'aurait pu éveiller la réaction de Dahlia mais la seconde réaction de la jeune fille raviva la flamme de méfiance. Qu'avait-elle à cacher pour vouloir à ce point s'écarter de James ? Ou alors elle trouvait James vraiment repoussant ? Pourtant il avait prit une douche avant de venir, il avait des vêtements propres et il n'avait pas l'impression d'être immonde... De plus, on ne cessait de lui répéter qu'il était populaire à l'Académie et il ne se sentait pas désagréable. Mais peut-être que Dahlia avait un passif avec les hommes qui la poussait à refuser le contact ? Qui sait... il y avait de tout à l'Académie, après tout ! James décida donc de ne pas prendre personnellement l'attitude de la Zinc et bien lui en prit puisqu'elle lui expliqua ensuite que la foule la mettait dans des états pas possibles. James ne pouvait pas l'en blâmer vu la tronche de la foule actuelle : les gens étaient nerveux et plus désagréables qu'un Plomb mal réveillé ! La proximité et l'impossibilité de sortir rendaient les gens tendus et la moindre petite remarque pouvait les faire exploser. James n'aimait pas spécialement la foule mais ça ne lui faisait pas pour autant peur. De fait, le Platine n'avait peur de rien. Si ce n'est de se réveiller dans un monde sans Gordon. Comment aurait-il pu vivre sans la lumière de sa vie ? Sans son modèle, son Dieu ? Un monde sans Gordon ? James ne pourrait jamais y survivre...

« Je comprends pour la foule... Il n'y a rien de plus instable et dangereux qu'une foule dans ce genre de situation... »

Ou qu'un Plomb. Mais James ne le dit pas, se contentant de le penser très fort. Un Plomb instable était forcément dangereux et s'il l'était trop, il fallait s'en charger pour éviter qu'il ne devienne un danger pour la société.

« Ta boisson était si mauvaise que ça ? » demanda le Platine en riant.

La réaction de Dahlia lorsqu'il lui avait proposé de lui payer un coup avait été telle que le Platine s'était demandé ce qu'elle pouvait bien contenir, cette tasse à l'aspect douteux. Le barman avait visiblement perçu la réaction de la jeune fille comme une atteinte à la bonne qualité de sa boisson mais il ne dit rien, laissant son regard s'attarder sur James comme pour tester le terrain. Le Platine se contenta de lui rendre son regard avant de laisser son attention retomber sur Dahlia. La jeune fille dit quelque chose  de très juste concernant le couple se disputant à l'autre bout de la pièce et James hocha la tête pour montrer son accord.

« Espérons qu'ils n'en viennent pas aux mains, ça serait franchement agaçant... »

Le Platine s'apprêtait à commander quelque chose lorsque la télévision annonça la fin de la tempête. James n'eut pas le temps de se réjouir que déjà la foule se jetait contre les portes, terrible mouvement de groupe emportant tout sur son passage. La libraire se retrouva emportée par le flot et gémit en voyant certains de ses livres tomber puis se faire marcher dessus par des mal-élevés pressés de sortir. James, calme, se dit qu'il valait mieux attendre les fous furieux sortis avant de se lever. Ça ne servait à rien de se jeter contre les portes, de toute façon on ne pouvait sortir qu'un par un...

« Eh bah... C'est pire que des bêtes furieuses... Ça devient du... » James s'interrompit en voyant la foule s'écraser contre les portes sans pouvoir sortir « Tiens, tiens... »

Visiblement, la foule n'était pas capable d'ouvrir une porte... Ce n'était pas complétement faux mais la télévision donna la véritable raison de cette impossibilité de sortir : la neige bloquait les portes et il faudrait attendre les secours. James ne put s'empêcher de rire en voyant la foule s'arrêter et les gens se regarder d'un air désespéré. C'était bien typique du genre humain : ils étaient au chaud, en sécurité et pourtant ils continuaient à vouloir sortir alors que le danger guettait. Décidément James ne comprendrait jamais les groupes comme celui attroupé près de la porte. Les gens se mirent à grogner alors que le patron ordonnait aux voleurs de venir payer leurs consommation. Visiblement l'idée de rester enfermer plus longtemps ne plaisait pas à grand monde : James, lui, s'en fichait royalement. Rester ici lui permettait de faire la connaissance de Dahlia et puis il sortirait bien assez tôt : il avait la vie devant lui. Son attention fut attirée par une blonde qu'il reconnut ensuite comme étant Sydney. Les deux étudiants n'étaient pas spécialement en bons termes depuis qu'ils avaient failli en venir aux mains lorsqu'une étudiante avait été agressée par des Zincs stupides. Pour James, de l'eau avait passé sous les ponts et il n'en voulait donc plus au travesti mais il n'avait pas encore eu l'occasion d'aller s'excuser auprès du Zinc. Il avait été vite en conclusion et il avait fait une erreur de jugement qu'il se devait de laver. Il aurait bien été voir le travesti mais la tronche de ce dernier montrait bien que son voisin lui sortait par les trous de nez et James connaissait assez Sydney pour savoir qu'il prendrait très mal une intervention du Platine. Et puis de toute façon il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps car le couple se mit à hurler si fort que toute l'attention du bar-presse se tourna vers eux. La femme se mit à accuser Dahlia et Sydney de tenter son mari. Sydney ? Visiblement la pauvre femme avait prit le travesti pour une femme mais James ne pouvait pas vraiment l'en blâmer : Sydney était plus beau que certaines femmes, après tout. Néanmoins tout comique que soit la chose, la femme portait quand même atteinte à Dahlia et à Sydney en les accusant d'exister de la sorte. Après tout qu'y pouvait-ils s'ils étaient beaux et belles ? James respectait trop le genre féminin pour considérer la femme comme un bout de viande n'existant que pour « tenter le mâle ». Les viols, les agressions... Ce n'était jamais la faute des victimes mais toujours celle des agresseurs. Chacun vivait et s'habillait comme il le souhaitait et en aucun cas le Platine ne supportait les arguments « elle le demandait, t'as vu comment elle était habillée ? » des agresseurs. C'est pour cette raison qu'il serra les points en entendant la femme appuyer le cliché du « les femmes provoquent ». C'était une chose d'en vouloir à son mari mais ça en était une autre de le déculpabiliser en affirmant que ce n'était pas de sa faute mais celle des autres femmes. Il s'apprêtait à s'énerver lorsque l'homme en profita pour demander à lui et deux autres personnes d'aller prendre sa femme dans un coin pour la calmer. Charmant. Terriblement charmant. James n'était pas le genre à « prendre quelqu'un dans un coin » et il n'appréciait pas du tout l'attitude du mari. Il ne trouvait même plus les mots pour expliquer à quel point cette attitude était déplacée, honteuse et condamnable. Il s'avança pour aller expliquer au couple sa façon de penser lorsque Dahlia lança sa tasse sur la femme. Le geste fut tellement inattendu qu'un petit moment de blanc flotta avant que la femme se mette à hurler et se saisisse de son verre pour le jeter sur la foule. N'ayant pas vu le geste partir de Dahlia, alors cachée par James, la femme s'en prenait à tout et n'importe qui. Le mari, content de voir sa femme ridiculisée, se mit à rire et baissa sa garde. James ne réfléchit plus et lorsque son poing s'écrasa sur la face riante du mari, il n'était déjà plus lui-même. Bonjour Justin. Et à partir de là, chacun se mit à frapper son voisin et Justin trouva cela absolument génial.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Mar 17 Fév - 0:28

Sydney n'était pas de ceux qui ont foncé vers la sortie dès l'annonce de la fin de la tempête. S'il était prêt à devoir se battre et même, inconsciemment, en venir aux poings pour se trouver une bonne place au bar à tabac, il n'était pas question qu'il n'utilise ne serait-ce qu'une parcelle d'énergie pour se battre dans une foule d'imbéciles pour sortir le plus rapidement. Après tout, tout le monde sortira un jour ou l'autre. Par contre, ce n'est pas du commun des mortels de la communauté enfermée que d'avoir un endroit où s'asseoir. Dans vos dents, les humains !

Le Zinc a enfin trouvé ses mots croisés et grâce à un crayon sorti de nulle part (il traînait dans les poches de son manteau, ne cherchez pas à savoir ce que ça faisait là) se met à la tâche en ignorant le plus possible les plaintes des imbéciles qui essayaient de sortir.

Il n'aurait pas été un acteur d'une étrange histoire si le destin n'avait pas fait en sorte qu'il soit pointer du doigt par une hystérique qui, selon le travesti et avec toute la mesquinerie dont il peut faire preuve, semble avoir eu du mauvais sexe ou dû moins être privé de quoique ce soit de satisfaisant de cet ordre depuis longtemps, si bien sûr elle n'est pas asexuelle. Toutefois, Sydney imagine difficilement une personne à la vie sexuelle froide et désertique en venir à une telle rage lors d'une dispute conjugale. Et encore, elle s'étonnerait que quelqu'un de ce type soit en couple. À moins que celle-ci soit pansexuelle, au fond. Bref, tout ceci est bien compliqué et ne sert pas à grand-chose dans cette situation. Voyez-vous, le transsexuel est une, fois de plus, accusé de quelque chose qu'il n'a rien fait ou dont il ne peut rien faire (à qui la faute s'il est plus beau que cette grognasse sanguine ?) et ça, ça finit par l'énerver au plus haut point. Il est habitué à se faire désigner négativement pour à peu près n'importe quoi, en bon marginal misanthrope qu'il est. Néanmoins, il croyait que son caractère lui avait finalement servi de bouclier quasi-indestructible contre les connards homophobes, arriérés ou néo-nazis. Eh bah non. Il faut croire que les étrangers ne savent pas à qui ils ont affaires, ce qui est très dommage... pour eux, à bon entendeur. Smith remarque que Dahlia est également visée par les outrageuses accusations. S'il était préoccupé par ce que vive les autres, il se serait surement dit que c'est moche pour elle comme c'est embarrassant pour lui. Pourtant, ça le rend plutôt content de voir qu'il est sur un même piédestal qu'une beauté telle que Dahlia Rops. Qu'on se le dise, le travesti trouve la châtaine belle et encore, c'est un euphémisme. Il aimerait avoir sa beauté.

Un sourire narquois et discret s'esquisse sur le visage du Zinc tandis qu'il constate ce que l'autre Zinc a projeté. Oh comme il aurait apprécié le faire mais ça n'aurait pas été une tâche simple que de devoir se justifier par la suite ou de continuer à prétendre avoir accompli ce qui était juste. Certes, à ses yeux, la criarde l'a bien cherché, c'est indéniable. Moralement, il n'aurait eu aucun poids. Cependant, il y a James. Et, mesdames et messieurs, un Platine moralisateur est aussi barbant, sinon plus, qu'un religieux ou l'autre mauvaise compagnie qui lui parlait il n'y a pas si longtemps.
Le reste s'est passé extrêmement rapidement.

Sydney s'est levé, délaissant sa place, son journal et son crayon pour avancer vers la folle-dingue-qui-arrête-pas-de-gueuler sans crainte ni angoisse et avec un sang-froid extraordinaire. De toute façon, la peur est une notion étrangère au travesti. Le Zinc confronte la femme débile.

« Si ton mari est tenté par moi alors je te conseillerais de te poser quelques questions sur lui. En tout cas, je vous conseille de la fermer vous êtes ridicule, stupide et inutile. Vous faites honte à l'espèce humaine... et vous tous aussi ! Vous n'avez jamais vu une tempête de neige de votre vie ? Allez, calmez-vous et tout le monde reviendra à la maison en un rien de temps... » dit-il en haussant le ton d'un cran en pointant certains malotrus laissant succombé leur bêtise au profit des poings.

Certains arrêtent de s'agiter, constatant l'ampleur du désastre bête dont ils ont participé alors que d'autres font comme s'ils n'ont jamais entendu le travesti. Sa voix, une fois plus forte, n'était ni masculine ni féminine. Smith déteste sa voix d'homme. Durant un bref instant, les yeux de la femme colérique avaient l'air d'émaner une sérénité hallucinante. C'est presque magique et Sydney se sent bien. Évidemment, c'est trop beau. Deux secondes plus tard, la connasse lui cri des injures telles que catin, pute, bitch (enfin, vous voyez le genre, ça tourne soit autour du métier de prostitué ou des femmes qui ont une vie sexuelle plus remplie qu'elle, sans vouloir faire de mauvais jeux de mots). Dépasser par les évènements et le flot d'insultes, le transsexuel ne sait pas s'il doit casser la mâchoire de l'imbécile ou non.

Néanmoins, un mystère persiste. Pourquoi Sydney Smith est-il allé directement confronté la concernée et prendre les devants ? Sachant que Super-James se portait déjà volontaire pour tenter de maintenir l'ordre parmi ces énergumènes ? Il y a incontestablement une part d'agacement venu de loin. Il y en a marre de se faire pointer du doigt ! De plus, la femme criait. C'est désagréable à en mourir et le seul endroit où il aimerait voir cet être humain crier est sous une voiture qui roule à 5 km/h. À un moment, il s'est littéralement senti agressé et limite utiliser par cette dingue jalouse. Le reste est une impulsion causée par son dédain cruel pour la nature humaine mixé à l'ennui ainsi qu'au sentiment de faiblesse de ne rien faire. C'est étrange. Sydney n'est pas le plus impulsif du monde. Enfin, il est extrêmement réfléchi comparé à certaines personnes et en effet, il préfère davantage la réflexion qu'à l'action sans réfléchir. Il ne faut pas négliger le fait que généralement, dans ce genre de cas, il préfère se retirer et laisser les bestioles primates se battre. Pas cette fois, apparemment. Au fond, le travesti a grandement apprécié ce moment où il a dit en pleine face à ces demeurés ce qu'il pensait. Et quand il a vu la résignation temporaire sur le visage de l'idiote qui l'accusait, c'était si merveilleux, pour elle.

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Mar 17 Fév - 22:27

Mini-intrigue 3 : En direct de la tempête ou presque

L'ambiance dans le bar tabac n'était pas exactement la parfaite ambiance calme et tranquille que les réfugiés auraient souhaité dans ce genre de moment, Frederic compris. Dans l'attente et le confinement, il aurait mieux valu du calme, un peu d'entraide dans ces moment difficiles. Mais le couple un peu plus loin avait décidé de laver son lave sale devant tout le monde. Sans parler des autres clients qui faisaient des allers et venues dans l'espérance de se calmer, ou de se défouler les jambes. Mais dans cet enfer et cet enfermement forcé, chacun réagissait comme il pouvait. Pour sa part, ce fut quand il vit le visage de James Miller que Frederic se mit à espérer que la neige s'arrête. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas le Platine : théoriquement, à part être un Platine, il n'avait rien contre lui. Seulement voilà.

Il se força néanmoins à lui sourire. Ce n'était pas le moment ni l'endroit pour se créer des problèmes. Sans compter qu'il y avait assez de grandes gueules dans le coin. Pourtant, son caractère légèrement opportuniste reprit le dessus quand il lui proposa un café. Il se mordit la lèvre, maudit son addiction à la caféïne. "Bonjour James ... si c'est si gentiment proposé, un café sera accueilli avec plaisir. Je crois qu'on en a pour un moment." Et puis merde. C'était un cadeau. Cela ne se refusait pas, surtout en de telles circonstances.

Puis la nouvelle de la fin de la tempête de neige fut annoncée, alors que les deux amants terribles continuaient de s'insulter. La fille à coté de James semblait agacée, comme la plupart des autres. Anticipant le mouvement de foule, il s'était collé contre le bar. Tout le monde allait vouloir sortir. Il avala boisson chaude d'une traite et grimaça. Yeurk. De l'eau. Absolument immonde. Même lui en avait déjà fait des meilleurs. Il reporta son attention sur les portes qui restaient closes et la marée humaine qui s'obstinait à vouloir en sortir. Non, les départs ne seraient pas pour tout de suite et le patron semblait absolument vouloir grapiller un peu d'argent avant que tout le monde se précipite. Et la neige, encore et encore, qui bloquait forcément les portes. Il soupira et se tourna vers James, écoutant sans vraiment l'entendre ni intervenir la conversation entre lui et la fille. Derrière, le couple continuait.

Puis une tasse vola. Et s'écrasa sur le ventre de la harpie-hurlante. Et le chaos s’amplifia.

Les cris se firent plus fort, plus aïgus aussi et Frederic sentit le mal de tête arriver, entre les hurlement de tout le monde et la promiscuité de toutes ces personnes. Le mari se mit à rire, visiblement ravi de la crise d'hystérie de sa femme, ce qui l'agaça. Vraiment, quel homme, songea-t-il avec ironie. Un modèle pour les autres, tu parles. Mais par la suite, James se rua sur l'abruti pour le frapper en pleine face, ce qui le surprit encore plus. Dire que pendant un temps il l'avait cru pour un Platine respectable. En fait il était violent, agressif. Peut être une réaction à l'enfermement. Mais cela lui fit plaisir, dans le fond : enfin quelqu'un se décidait à lui faire fermer sa gueule.

Et sa femme hurle, encore, elle crie et elle n'en finit pas. Tous les autres hurlent autour de lui. James frappe. Et une blonde se met également à crier. Frederic le fixe et reconnait Sydney, dont tout le monde parle comme une abomination à l'Académie. Il prononce quelques phrases, fortes bien placés, ce qui le fait sourire. Un peu de franchise, merci bien. Mais le patron s'approche, les bras croisés et le fixe. Frederic lui fait son plus grand sourire d'hypocrite et lui tend sa tasse vide. "Pour le payement, vous voyez avec le type là bas, qui vient de cogner sur un de vos clients." Il regarde James, absolument pas gêné de se servir de sa violence passagère.

A coté, la jeune fille regarde les événements. Tout doucement, Frederic pousse sa tasse vide vers elle. "Va s'y si tu veux tenter un second essai. Ca l’assommera peut être si tu touches la tête." Ce jeu est malsain, il en a conscience. Mais il en a marre, il s'ennuie et tant de violence lui font regretter son impuissance. Il ne peut pas se lancer dans la mêlé, lui. Tss. Et voilà, il y repensait.  Et la foule hurlait, encore.

Un type se planta derrière Sydney, un air mauvais au visage. Attaquer par derrière, c'est moche, mais c'était visiblement ce que ce type comptait faire, avec sa bouteille vide à la main. Puisque tout le monde tapait sur tout le monde, lui voulait surement se faire Sydney. Au sens premier du terme. Il avait les poings serrés. Frederic se releva. Oh non, il n'était absolument pas un super héros. Il avait juste un besoin évident de se défouler et de voir de la justice dans ce monde et ce bar de merde. Il avisa un magasine assez épais et imita la jeune fille en le lança sur la tête de l'homme. Touché. La tête, c'est dix points. Il regretta instantanément. Une pulsion. Encore. Il aurait du prendre ses béquilles. Peut être qu'il n'aurait pas frapper à un handicapé. Là, il se mettait en danger. Mais sur le moment, il n'en avait cure.

Marre de voir les autres se taper dessus. Marre de fuir. Et cette harpie qui n'en finissait pas. Personne n'allait donc lui dire de se la fermer ?



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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1Sam 21 Fév - 15:20



« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ CONCLUSION :

La tempête a duré quelques heures : du blanc à perte de vue, des flocons qui tourbillonnent, et un froid glacial. Cette vague de l’Hiver 2099 ne vous a pas épargné, et enfin lorsque le vent et la neige semblent stopper leur course folle, il règne sur la ville un silence sans pareil.
Les rues sont très enneigées et il est toujours difficile de marcher normalement – certains ont de la neige jusqu’aux genoux et il faut porter les jeunes enfants. Néanmoins, il est possible de sortir : libérés, délivrés, les citoyens de New-York se précipitent dehors et profitent de cette accalmie pour rentrer chez eux ou se réfugier ailleurs : personne ne sait combien de temps durera cette trêve avec le temps.

Vous aussi, désormais, vous êtes libres. Ce qui s’est passé pendant ces quelques heures passées en huis-clos vous auront plus ou moins marqués, mais ce que vous retiendrez surtout, et ce pour quelques années encore, c’est cette exceptionnelle tempête de neige qui s’est abattue sur vous sans prévenir : un événement sans précédent que les experts météorologiques n’avaient pas vu venir et pour lequel ils ne prévoyaient pas de renouveau.

Hébétés, frustrés ou soulagés, vous pouvez enfin respirer à l’air libre, et après quelques pas mal assurés dans le tapis blanc et froid, vous vous décidez à rentrer : il ne fait pas bon trainer ici. Les voitures et autres moyens de transports sont encore bloqués, et tandis que certains choisissent de se réchauffer en attendant la fonte, il vous paraît clair que vous avez subi assez d’aventures pour votre journée…

* Let it snow, let it snow, let it snow *




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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Mini-Intrigue n°3 ▬ En direct de la tempête, ou presque Icon_minitime1



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