Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal


Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue
Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Mar 3 Fév - 1:06





« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ Il était une fois, dans une animalerie :

« Mesdames et Messieurs, faites attention à bien vous couvrir ! Les températures seront proches du zéro toute la journée et il se pourrait bien qu'il se remette à neiger. Rien de bien inquiétant mais couvrez-vous pour ne pas tomber malade ! »

Décembre 2099.
Cela fait plusieurs jours que la neige tombe, s'accumulant délicatement sur la ville. Les températures restent proches de zéro et le ciel couvert continue de déverser son flot de flocons. Les habitants sont maintenant habitués à la neige et aux risques qu'elle amène. Les chutes se font plus rares et on commence à s'habituer au New-York blanc.

Samedi 8 décembre 2099.
La journée avait pourtant si bien commencé... Le soleil brillait et les habitants se promenaient tranquillement dans la ville, profitant des commerces, des cinémas ou tout simplement des rencontres au coin de la rue ou dans un café. La matinée s'étant déroulée sans flocon, New-York se détend pour apprécier l'ambiance pré-fêtes de fin d'année. On se met à chercher des cadeaux, à rêvasser, à discuter... Et lorsque les flocons recommencent à tomber, on n'y fait pas vraiment attention. Erreur. Terrible erreur.
L'après-midi est déjà bien entamée lorsqu'une gigantesque tempête de neige fait son apparition à New-York. Les vents sont terriblement puissants et les flocons virevoltant violemment rendent les rues dangereuses. La population n'a pas le choix : il faut vite trouver un abris avant de terminer recouvert de neige. Les habitants s'engouffrent dans les voitures, dans les magasins ou dans les recoins de rues. Et la neige s'accumule encore et encore jusqu'à bloquer la circulation et les entrées des bâtiments. Il n'y a plus de possibilités de sortir : il faudra rester où vous vous trouvez jusqu'à ce que la tempête se soit calmée...

Vous vous trouvez actuellement dans une animalerie ouverte il y a quelques jours. Il y a des chiots, des chatons, des poissons, des oiseaux, des phasmes, etc... Le magasin n'est pas très grand mais il y a un large choix d'animaux. Animaux que la tempête rend nerveux, voir carrément insupportables pour certains.
Il y a quelques sièges mais très peu et, malheureusement pour vous, tout le monde semble s'être donné le mot pour venir acheter/voir les animaux ce qui fait que vous êtes relativement nombreux dans cette boutique.
Ça sent l'animal, l'humidité, la transpiration lorsqu'on se tient trop près du monsieur-au-pull-vert mais surtout, c'est bruyant. Vous êtes bloqués là et les gens autour de vous n'ont pas l'air spécialement ravis et aimables. Mais avec un peu de chance vous trouverez quelqu'un de sympathique avec qui passer le temps. Humain ou animal, cela dit !

Règles : Votre personnage peut être entré avant ou pendant la tempête mais il ne pourra pas sortir tant que Edmund Weins n'aura pas posté la fin de l'intrigue.
L'intrigue durera jusqu'au21 février alors n'oubliez pas de la faire passer en priorité sur tous vos autres RPs.
Il n'y a pas d'ordre de passage afin que l'intrigue soit efficace et dynamique alors n'hésitez pas à poster dès qu'un personnage à répondu !

Participants : Eloïse Cohen & Thomas N. Thorn & Harmony V. Chanteloup & Evangeline L. Hopskin


Autres lieux d'intrigue : dans un tabac-presse-librairie , dans un bar douteux, dans un magasin de "luxe" et dans une voiture de police.

https://projet-weins.forumgratuit.org
Harmony
Harmony V. Chanteloup
Harmony V. Chanteloup
Informations
AVATAR : Allison Harvard

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, James J. Miller et Samson H. Hugher

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 77

Date d'inscription : 15/09/2013


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Mer 4 Fév - 18:57

Pour vous permettre de mesurer l'étendue de votre malchance, sachez que Harmony n'aurait jamais dû être à New-York lors de la tempête de neige. Elle aurait dû être au Texas pour un concert puis à Los Angeles pour tourner dans un clip. Mais, malchance oblige, la neige empêcha son avion de partir pour le Texas et on déplaça donc son concert au lendemain. Soit demain. Vous mesurez maintenant l'étendue de votre karma foireux ? Parfait.

« J'aimerai beaucoup aller dans une animalerie... Je pense qu'un petit animal ferait très plaisir à Frederic ! Il n'a pas l'air au meilleur de sa forme, vous savez ? »

Et blablabla sur la prétendue baisse de moral de Frederic. Et blablabla sur la neige qui est jolie. Et blablabla sur les flocons qui vont se remettre à tomber. Mais elle ne la fermait donc jamais, cette gamine ?! Le garde-du-corps actuel de Harmony était le même qui l'avait perdu de vue lorsqu'elle avait été retrouver Win. Harmony ne s'étant pas plainte, les managers n'avaient pas pensé à appeler un autre garde-du-corps et l'actuel, un certain John quelque-chose, était trop bien payé pour demander à assurer la protection de quelqu'un d'autre. Mais plus ça allait et plus la gamine lui sortait pas les trous de nez. Elle l'empêchait de se rincer l’œil tranquillement, lui parlait tout le temps et l'empêchait donc d’accoster des belles femmes, etc, etc. Cette gamine lui pourrissait sa journée de travail, merde ! John était typiquement le genre d'individu méprisable et méprisant qu'on avait tendance à trouver dans la capitale française, dans les années 2015. Le genre d'individu regardant les femmes comme des bouts de viande et se permettant de les juger, de les siffler et de les accoster sans arrêt, au détriment de leur bien-être et de leur intimité. John était, en fait, typiquement le genre d'individu que n'importe qui aurait envie de tuer. Et, comble de la malchance, il était tombée avec Harmony. Et la niaiserie de la chanteuse lui permettait de vivre sa vie tranquillement. Si Harmony avait été normale, elle aurait signalé le comportement indécent et inacceptable de John, les managers auraient fait leur boulot en faisant circuler l'information, John aurait été bannis des "hautes sphères" et aurait sans doute fini par se droguer et par crever d'une overdose dans la rue. Ou alors il se serait fait buté par une femme qui n'aurait pas été condamnée parce que bon, John, tout le monde s'en foutait. Mais au lieu de ça, il avait trouvé Harmony et cette nana avait beau être insupportable, elle lui amenait argent et possibilité de drague infinie. En effet, la gamine était populaire et du coup tout type d'individu venait pour lui parler, la rencontrer. Tout le monde. Y compris des nanas superbes auprès desquelles il pouvait rouler des mécaniques sans qu'elles n'osent l'envoyer paître car il se disait garde-du-corps de Harmony Chanteloup. Cet homme était un loup dans la bergerie, un gros con parmi des gentils. Alors on se contentait de le souhaiter mort. De lui souhaiter de passer sous une voiture ou de se faire tuer au coin de la rue. Mais John vivait encore et toujours car c'était justement les gros connards comme lui qui crevait en dernier. Mais qui sait... Peut-être que quelqu'un aurait suffisamment de tact pour réussir à expliquer à Harmony qu'il fallait bannir John à vie ? Peut-être... Et rien de mieux qu'une tempête de neige pour permettre aux gens de dire la vérité aux autres, non ?

« Ho une animalerie ! Comme le monde est petit ! »

Harmony entra dans la boutique sans même regarder si elle était suivie. Il y avait déjà pas mal de monde à l'intérieur car le magasin était nouveau et, en plus, les fêtes approchaient. Slalomant entre les clients, Harmony jouait avec les animaux ou écoutait attentivement les vendeurs lui expliquer les besoins de telle ou telle bestiole, lorsqu'un gros bruit se fit entendre. Alors que tout le monde regardait vers la porte pour trouver la source du bruit, Harmony, elle, jouait avec un petit chiot adorable.

« Putain c'est quoi c'bordel ?! »

John n'en revenait pas : en l'espace de quelques secondes, la rue s'était transformée en un véritable champs de bataille. La neige virevoltait dans tous les coins et le vent était si fort qu'il avait projeté une poubelle contre une voiture. Au moins, ce n'était pas la voiture de la chanteuse, il aurait eu un gros problème sur les bras sinon ! La tempête était violente et les passants entraient dans la boutique, couverts de neige. Rapidement, l'endroit devint trop petit pour les humains et les animaux alors John se joignit au groupe qui fermait la porte, rendant impossible aux gens extérieurs de venir se protéger de la tempête. Qu'ils aillent ailleurs, ces gros cons.
Pendant que John se glissait à côté d'une femme pour humer son odeur et, si possible, obtenir son numéro, Harmony continuait à se promener autour des animaux. Elle s'arrêta finalement auprès d'un chiot qui se tenait tout seul, loin de ses frères et sœurs. Il était plutôt petit, en comparaison avec les autres, et son pelage gris n'était pas très plucheux. Mais il avait des yeux pleins d'espoir et de bonne volonté alors Harmony s'arrêta, le prit dans ses bras et le caressa. Elle avait trouvé le chien pour Frederic et elle s'était fait un nouvel ami. Le chiot, tout content d'être caressé et porté, remuait la queue et jouait joyeusement avec la petite chanteuse.
Pendant ce temps là, la tempête continuait de rugir et les autres animaux devenaient de plus en plus nerveux. Le chiot collé contre la poitrine de Harmony, lui, était calme et heureux mais on ne pouvait pas en dire autant des autres...

http://Weins-Academie.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Ven 6 Fév - 0:53

Des cris. Il y avait beau avoir des tonnes de neige à l'extérieur qui rendent le joyau des États-Unis encore plus froid qu'à l'habitude et par là on ne parle pas uniquement de météo, ça ne change rien au peu d'engouement que la blondinette a à rester dans cette animalerie. Vous savez, les animaux ont été présents à chaque étape de l'histoire de l'Homme et quand bien même qu'aujourd'hui, pour les habitants des villes, ceux-ci occupent une place, soit devant le foyer à se prélasser ou dans une assiette (ce qui est deux extrêmes totalement opposés), on ne peut nier la présence des bêtes parmi les Hommes. Même la Bible en est remplie. C'est à peu près la même histoire en ce qui concerne Eloïse Cohen. Depuis sa plus tendre enfance, elle a toujours été en contact avec ces choses que certaines personnes prétendent qui n'ont ni émotions ni conscience alors que la blonde gamine comprenait cela à un très jeune âge ce que beaucoup d'associations dites progressistes essaient d'enfoncer dans le crâne d'une bonne partie de la population américaine. Ensuite, direz-vous, les enfants ont toujours fait preuve d'une bonté qui se veut innocente contrairement aux adolescents et aux adultes, donc plus enclins à apprécier les animaux. Pourtant, la Plomb vous dira que c'est faux puisqu'elle a, plus d'une fois, observé de méchants garçons battre des chiens ou s'amuser à lancer des pierres à des oiseaux perchés sur de maigres branches d'arbre.

Durant son enfance, Eloïse n'était pas encore la paria psychotique qui a l'air complètement défoncé à n'importe quoi qu'elle est aujourd'hui (et les gens seraient surpris de savoir qu'il n'y a pas une dose de drogue en elle, dû moins, pas depuis des années et, au fond, ceux qui la connaissent bien vous dirons qu'elle n'a pas besoin d'un joint pour vous dire que les dragons existent). En fait, on aurait pu la considérer telle une fille cool, sympathique et qui avait de très bonnes idées de jeu (que ça soit en compagnie des orphelins ou orphelines), à l'écart du modèle de l'enfant qui ne se sent compris que par les bêtes. Pourtant, une attirance, une proximité particulière, enivrait la gamine alors qu'elle croisait les yeux noirs d'une de ces créatures de Dieu. Bien qu'elle n'eût pas conscience de cela, chez un chat ou même une chauve-souris tant qu'à y être, c'était la simplicité et le pouvoir. Simplicité par laquelle les animaux l'observaient tout comme elle les observait sans arrière-pensées. Avec les humains de son âge, bien qu'ils fussent jeunes, n'avaient pas toujours ce trait de caractère, encore moins les adultes. Puis, il y avait le pouvoir, qui n'a rien de politique ou en lien à la domination d'autrui dans ce contexte. C'était celui d'être capable de voler, d'atteindre là où n'importe quel être humain était incapable de toucher. Que ça soit le ciel, la mer ou la terre, qu'ils soient écaillés, poilus ou à plumes, les animaux avaient accès à un monde que les Hommes ne pouvaient connaître même si ceux-ci ont réussi à habiter tout le globe.

Tout ça la frustrait autant que ça la fascinait.

Et de la frustration naissait la colère et puis la vie a voulu qu’elle se retrouve seule. Ainsi arrivait le Poussin.

Dans l’instant présent, la Plomb regarde par la fenêtre de l’animalerie en soupirant. Toujours plus de neige glacée vient recouvrir les rues new-yorkaises et le hasard a voulu qu’elle se retrouve enfermée ici. À chaque fois que sa tête a le malheur de se tourner vers l’arrière, elle ressent un poids au cœur tandis qu’elle remarque la masse humaine mêlée aux cris incessants des diverses créatures encagées. Phobie sociale ou peine causée par l’agonie de ces êtres vivants emprisonnés ? Un peu des deux et au fond, Eloïse ne désire pas explorer l’origine de son inconfort, préférant maintenir son regard contre la fenêtre. Elle s’imagine que peut bien faire Dieu, du haut de ses nuages. La Princesse des Neiges doit être en train de patiner sur le froid des cœurs malheureux en ces temps glacés. Un brin blasé, le dernier soupire se déclenche avant qu’un fantôme revienne...

Je suis là.

Les chants criards des oiseaux n'avaient rien d'humain, cependant, la blonde a l'impression qu'ils lui ont parlés directement à elle et c'est d'une vivacité étonnante, comparée à l'immobilisme dont elle faisait preuve il y a quelques secondes, qu'elle se retourne vers les cages pour volatiles peinturés de blanc. Les couleurs des futiles jouets destinés à divertir les prisonniers éclatent aux yeux de la psychotique et maintenant, il n'y avait plus masse humaine. Il ne reste qu'une mélodie bestiale, chaotique et empreinte d'un anarchisme naturel parfait. Bref, c'était la valse de la nature.

Viens me voir.

Oubliant complètement la présence de l'Autre, quel qu'il soit, elle avance vers les volatiles aux couleurs vives en affichant un air complètement perdu, détaché de la moindre parcelle de réalité qui pouvait auparavant, un peu, gouverner Eloïse. Une fois à destination, elle touche les barrières du bout de ses doigts gantés. Ses gants sont mauves, troués et datent de l'orphelinat. Ceux-ci semblent toujours humides et sales. L'attention de deux oiseaux sur cinq se centrait désormais sur la Plomb, l'observant avec un air un peu niais caractéristique de ses volatiles habitués à la captivité.

Ton plumage est si beau...

Oh oui, il est magnifique, marmonne Eloïse, laissant un inconnu tout près assez perplexe.

Viens me sauver maintenant !!!

En un flash violent, elle revoit Poussin partir de bras de brute à bras de brute alors qu'elle courrait d'un bord à l'autre pour essayer de le rattraper tandis que les autres (les Hommes) riaient aux éclats alors qu'Eloïse gueulait de lui rendre sa peluche. L'image d'une bouche de malfaiteur qui n'était plus vierge de sang. Des animaux attaqués, frappés, mutilés viennent également. Après quoi, la chimère visuelle de son meilleur ami, écrasé, souillé et déchiqueté lui frappe la rétine.

« Nooooooooooooooooon ! »

La blonde recule violemment et tombe à la renverse en accrochant un étranger, quelque peu secoué par la jeunette sortie de nulle part. Ses fesses heurtent le sol et sa plainte a su résonner au-delà des cris bestiaux et des conversations. À bien y penser, peut-être n'était-ce pas la peur qui l'a poussé à crier mais plutôt les animaux qui ont hurlé à travers elle. Mais bon, pour l'instant, ça ne reste que la théorie à mille lieux du rationnel qui servira d'explication personnelle à la Plomb. Sa peau a viré en un blanc encore plus clair qu'au naturel. Toutefois, ce n'est pas un ravissant blanc de pureté qu'on aurait tendance à associer aux anges. Ce n'est pas celui d'un cadavre non plus. À vrai dire, il est difficile de décrire son teint, mélange subtil de peur subite, d'une folie qui a fait ses preuves et d'une détresse qu'un être empathique pourrait aisément déceler au fond de ses yeux qui pointent vers le haut, vers les visages des étrangers. Des rougeurs apparaissent sur les paupières d'Eloïse et quant à elle, une chaleur ardente occupe ses globes oculaires. Un coulis de morve descend d'une des narines de la blonde, qui la renifle aussitôt. Cohen, présentement, n'a rien d'une belle demoiselle, au contraire, elle ressemblait davantage à une sale droguée qu'on regarde d'un air condescendent alors qu'on apprend la dernière connerie (ou coucherie) qu'elle a faite la veille.

« Faudrait apprendre à ces jeunes à se contrôler... » réplique une vielle femme à l'allure aussi morne que.... qu'une vieille harpie, voilà !

La Plomb jette des coups d'oeil à gauche, à droite et durant une seconde, tous les humains avaient le même visage.

« Allez-vous bien mademoiselle ? » dit un bon samaritain en offrant sa main.

Eloïse décline poliment en affirmant que ce n'est rien, qu'elle a seulement eu... quelque chose. En tout cas, la psychotique n'est pas claire et refuse catégoriquement qu'on vienne l'aider, lui donner un cachet d'aspirine ou quoique ce soit d'autre. Elle vient d'avoir une vision (comme la meilleure des sorcières, se surprend-elle de penser) et ce n'est certainement pas les gens qui vont l'aider. Encore moins des comprimés. La Plomb se lève péniblement en répétant sans cesse que tout est ok, qu'elle va se tenir tranquille et bredouille qu'elle a un traumatisme en lien avec les animaux à plume. Mauvaise menteuse... Dans ce cas, pourquoi aurait-elle approché la cage de si près ? De toute manière, personne ne lui fait la remarque. Pendant ce temps, les oiseaux continuent de chanter...

Professeur
Thomas N. Thorn
Thomas N. Thorn
Informations
DC : aucun

MESSAGES : 55

Date d'inscription : 03/04/2014

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 43
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Sam 7 Fév - 18:30

Comme la neige a neigé Émile Nelligan


Magnifique matinée qui tourne au cauchemar. N’est-ce pas ironique. Le ciel est bleu ou plutôt les rayons lumineux qui le traverse le font bleu. Un front froid couvre la cité et les gens profitent de cette journée ensoleillée pour faire leurs commissions et prendre l’air. Thomas n’aime pas particulièrement la neige. Venant du Texas, il préfére les journées sèches et chaudes d’Houston.  Pourtant, le voici qui va faire son jogging. Il est de bonne humeur. Il arrête dans un café pour aller se droguer à la caféine et lire le journal. L’atmosphère du Quartier du milieu est électrisante et joyeuse. Tout le monde étant dans l’euphorie des fêtes. Thomas a déjà fait ses achats, n’aimant pas trop le rush des fêtes.  Les rues sont bondées et les éclats de rires sont nombreux. Le soleil brille, éclatant, au-dessus des têtes new-yorkaises. Qui aurait pu imaginer q’un front chaud vienne déranger la paisibilité de la météo annoncée? Tout commence avec de légers flocons que plusieurs trouvent jolis. Cependant, ces jolies choses deviennent vite l’arme d’une tempête de neige atroce. Pourtant, un front chaud rencontrant un front froid n’est que supposé laisser que de brèves et « adorables » précipitations de neige. Dame Nature a un caprice peut-être. Qui sait?

Lorsque les précipitations de neige devinrennent inquiétantes, Thomas cherche un endroit pour laisser passer la tourmente. Il n’est pas un fou et sait que rester à l’extérieur n’est pas la meilleure des idées. Il voit alors un petit commerce et s’y engouffre. Une chance car le vent se lève au moment où il entre dans… une animalerie. Le commerce est déjà remplis de gens qui discutent et s’inquiète de la tempête de neige à l’extérieur. Pour ajouter, les animaux s’agitent. Probablement incommodés par la présence de tant d’inconnus et la tourmente. Se frayant un chemin à travers les gens, il se trouve un siège et s’y asseoit. Une longue attente va commencer. À ce qu’il a vu, les vents ne cesseraient pas de souffler avant un bon moment. Scientifiquement parlant, la tempête n’aurait pas du avoir lieu. Un front chaud qui avance vers un front froid ne donne pas ce genre d’intempérie. Pourtant. Des événements de la sorte n’arrivaient presque pas. Pour un métérologue, ce serait passionnant à étudier mais pour Thomas ce n’est que désagréable. Un mal de tête commençe à taper dans son crâne. Quelle chance.

En tournant son regard clair vers la droite, il croise celui d’un petit chaton au pelage feu et au regard vert émeraude. Il est très joli. Lorsqu’il s’approche de l’enseignant, on voit ondoyer les différentes teintes de son pelage roux. Il est très calme comparé à ses compagnons de cage. Souriant, Thomas ouvre la porte de la cage et le prend dans ses bras. Son poil est soyeux. Le chaton le regarde dans ses yeux et le professeur aurait pu croire qu’il lit lire en lui. Lorsqu’il le rapproche proche de sa poitrine, le chaton au poil feu ronronne et se colle contre Thomas qui sourit. Il s’est trouvé un nouvel ami. Le caressant doucement, Thomas décide de l’acheter. Son appartement ne serait plus aussi vide. Semblant comprendre ses pensée, le petit  chat ronronne plus fort et frotte sa tête contre l’enseignant.  
Après quelques minutes à cajoler la petite bête moustachue, Thomas entend l’exclamation d’horreur d’une voix qui résonne et surpasse les cris incessants des animaux, anxieux. Par curiosité et par soucis de voir si la personne qui a poussé le « Non » allait bien, le professeur se lève mais garde le chaton feu dans ses bras. Il se frait un chemin à travers les cages pour se trouver devant des oiseaux exotiques. Le physicien baisse alors le regard pour voir se relever une de ses élèves. Eloise Cohen. Thomas hausse les sourcils, surpris que Mlle Cohen se trouve dans cette animalerie. Une coïncidence. L’étudiante n’aime pas vraiment l’enseignant et il le sait. Il n’a pas été très gentil avec elle. Thomas ne sait pas quelle mouche l’a piquée cette journée là. Il se souvient qu’il avait eu très mal à la tête le jour précédent. Enfin, c’est du passé et Thomas ne se soucie que de la santé de la jeune femme en ce moment. Elle est livide. Allez-vous bien Mlle Cohen? demande le physicien. En même temps, la petite boule de poil dans ses bras lance un miaulement et le tape de sa petite patte. Thomas baisse le regard et voit, plutôt imagine sûrement, dans les yeux de la bête une réelle interrogation.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Mar 10 Fév - 14:58

L'hiver était arrivé. C'était une douce saison pour ceux qui aimaient le blanc, ou même le froid. La neige, la sensation de geler sur place et le ravissement lorsqu'on se met au chaud, tout ça en une saison. Le froid faisait rage dans la ville de New York. Chaque personne avec un peu d'intelligence, avait pris soin de faire les magasins pour trouver des vêtements chauds. Cela semblait normal après tout il fallait se protéger du froid. Mais Evangeline toujours à la traîne - ou peut-être n'était-elle pas sortie depuis - avait complètement oublié d'acheter quelque chose de chaud. Pourtant l'hiver était une bonne saison pour parfaire son look, son apparence. Une nouvelle collection dans les magasins et l'occasion de frimer dans de magnifiques vêtements neufs. Normalement sa mère, toujours dans l'optique de permettre à sa fille de ne pas être habillée comme une souillon, lui avait  mit assez d'argent pour qu'elle puisse s'acheter des vêtements dignes de qualité, mais pourtant la jeune fille n'avait pas encore profiter de cet argent. C'était donc en ce samedi 8 décembre qu'Evangeline Hospkin avait décidé de faire les magasins, histoire de pouvoir renouveler sa garde-robe. Quittant l’académie, elle portait une grosse veste en faux poils d'animaux, chaude tout de même, que sa mère lui avait envoyé un jour d'octobre il y a longtemps. C'était la seule veste qu'elle avait pour affronter le froid et bien que ce cadeau empoisonné venait de sa mère, Evangeline devait avouer qu'elle la trouvait très classe tout de même. Mais ce dont elle avait besoin, c'était d'acheter des pulls et des chaussures plus chaudes que ses hauts talons. La coquerie était une des qualité qu'elle avait, très utile pour plaire aux hommes, mais cela ne servirait à rien d'être belle si on était malade.

La demoiselle aux long cheveux bruns se trouvait dans le grand centre commercial de la ville et se faisait plaisir dans tout ce qu'elle achetait. Elle ne regardait même pas les prix, certaine que peu importe ce qu'elle achetait elle aurait assez d'argent. Elle était loin de savoir exactement combien d'argent sa mère lui avait mit sur son compte. Mais peu importait, la mode et le style avant tout. Fouinant dans les rayons du magasins de vêtements, des écouteurs dans ses oreilles, elle était dans un autre monde. Elle fit la découverte d'une grande écharpe, de trois gros pulls et de bottes magnifiques en fourrure. Evangeline se dirigea alors vers la caisse. Il y avait beaucoup de monde ce qui était assez normal pour un samedi. La zinc n'aimait pas les gens, surtout dans les magasins. Ils avaient tous cet air hautain, comme s'ils étaient meilleurs que tout le monde ; ils ne s'excusaient pas lorsqu'ils bousculaient quelqu'un, ils s'en fichaient complètement. Autant Evangeline n'aimait pas les gens, mais elle n'était pas mieux. Elle se sentait supérieure à toutes ses petites gens qui se pressaient pour acheter de vêtements, elle se savait largement mieux et elle n'en avait rien à faire de leur faire mal en les percutant. Ce n'était pas à elle de s'excuser, pourquoi elle le ferait ? Elle ne devait rien à personne et elle le savait très bien. Enfin c'est ce qu'elle pensait au fond d'elle. Elle soupira de devoir faire la queue comme tout autre mortel sans intérêt, tout ça pour acheter des vêtements.

« Vous régler comment ?
- Par carte.

Elle entra sa carte bleu dans la machine et tapa son code, mais lorsqu'elle vit les mots « paiement refusé », elle fit les gros yeux. Zut, elle n'avait plus d'argent et elle ne savait pas exactement de combien son compte pouvait être remplis. Evangeline ignorait si elle allait devoir se rabaisser à la pauvreté des gens qui l'entouraient. Elle observa la caissière. Cette dernière avait un regard blasé. Elle voulait sans doute rentrer chez elle et elle avait sans doute une opinion bien arrêter sur Evangeline. La zinc n'aimait pas non plus ce genre de personne, qui se pensait capable de juger tout le monde. Réfléchissant à ce qu'elle pourrait dire, elle observa les vêtements qu'elle aurait voulut acheter. Ils étaient tous beaux et elle les voulait absolument. Malheureusement se rabaissant au commun des mortels, elle devrait céder à l'envie de tout acheter. L'argent régissait le monde et il semblait qu'elle n'en avait pas assez.

« Enlever moi deux pulls, cela devrait être bon.

Bien sûr la caissière enleva les deux plus beaux. Quelle traîtresse ! Si ça se trouve la caissière voulait les acheter aussi et elle allait les mettre de côté pour elle-même. Evangeline lui lança un regard noir, mais paya quand même ses trois articles qui lui restait. Rageant intérieurement mais faisant en sorte d'avoir l'air totalement sûre d'elle, elle s'en alla. La jeune fille s'arrêta à sa banque pour comprendre pourquoi elle n'avait plus d'argent. Et lorsqu'elle vit qu'il y avait un virement assez important que sa mère avait probablement fait, elle faillit éclater de colère dans le magasin. Comment osait-elle ? Pourquoi avait-elle fait ça ? Mais il était inutile de savoir les raisons qui motivait sa mère. Elles étaient futiles et sans doute totalement égoïstes. Telle mère telle fille.

Evangeline sortie du centre commercial. Le soleil brillait, mais on pouvait discerner des nuages qui ne présageaient rien de bon. Elle plissa les sourcils, mais bien qu'elle sentait quelque chose de mauvais arriver, elle se décida pourtant à aller se promener. Oui se promener ; flâner dans les rues, peut-être prendre un pain au chocolat ou quelque chose du genre. Bref ne pas rentrer tout de suite dans l'académie. Evangeline marchait en regardant ses pieds. Elle ne faisait toujours pas attention aux personnes qui l'entouraient, s'en fichaient si elle en bousculait certains. Soudain elle sentit quelque chose froid se poser sur sa nuque. Elle avait attacher ses cheveux dans un chignon grotesque qui laissait dépassé quelques mèches tombant légèrement sur son visage. Du froid. De l'eau ? Quelque chose de bizarre. Elle s'arrêta sur le trottoir et leva les yeux vers le ciel. Il était couvert et rapidement de grandes rafales de vents vinrent s’engouffrer sous son manteau. Elle se sentit comme bousculer et soudainement extrêmement vulnérable. Le vent soufflait fort et la neige tombait de plus en plus. Il fallait qu'elle se cache quelque part, qu'elle se protège contre cette tempête qui survenait sans prévenir. Elle chercha du regard un endroit où se mettre et remarqua l'animalerie qui se trouvait à côté d'elle. Sans même réfléchir au fait que l'endroit soit remplis d'animaux, elle s'y engouffra. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas les animaux mais l'odeur qu'ils dégageaient était tout simplement infecte.

C'était un horrible lieu, du moins c'est ainsi qu'elle le voyait. On entendait le cri des animaux, des aboiements de chiens aux sifflement des serpents. Et par dessus tout il y avait presque autant de monde que dans le centre commercial qu'elle venait de quitter. À nouveau comme un reflex vital, elle se tourna les talons dans le but de sortir du magasin, mais en voyant ce qui l'attendait dehors, son geste fut complètement stopper. Il aurait fallut réfléchir avant que la tempête se déchaîne avant que les flocons grossissent et que la neige s'écrasent au sol dans un gigantesque amas blanc. Evangeline soupira à nouveau. Elle se sentait idiote d'avoir crut un instant que le fait de rentrer dans une animalerie serait une bonne idée pour échapper à la neige. Piégé, emmuré dans un endroit où elle n'avait décidément pas sa place. Elle ne venait pas acheter un animal, et bien que son manteau soit fait de faux poils d'animaux, il jurait sans doute avec ses gens amis des animaux. Certains la fixaient de manière étrange et Evangeline s'amusait à penser ce qu'il pouvait bien penser. Peut-être se demandaient-ils si elle n'était pas une fille à papa qui aller s'acheter une sorte de caniche, dans le but de faire chic. Non si Eve devait acheter un animal se serait un chat. Il ne faisait rien de la journée, il était autonome et de très bonne compagnie. Bref l'animal parfait pour cette demoiselle.

Evangeline s'avança tranquillement dans les allée en observant les animaux dans les gages. C'était assez horrible à voir. Apeurés, fatigués ou joyeux tous faisait pitié. Elle les fixait d'un air hautain, elle n'en achèterait pas un. Elle revint vers le devant du magasin et s'assit sur un rebord, la puanteur encombrant ses narines. Evangelinef fit un geste totalement fou et stupide, mais prit son parfum dans son sac et traça une croix comme pour se protéger d'un mauvais sort. Voilà tout devrait être mieux maintenant. Enfin ça c'était sans compter cet homme à la recherche de chaleur humaine. Son parfum devait sans doute avoir l'effet d'attirer les moustiques puisqu'il s'approcha d'elle, aussi sûr de lui qu'un chien devant un chat, et se permit de l'accoster. Evangeline fit mit de ne pas entendre ce qu'il disait, mais il retenta de lui parler.

« Votre parfum a une douce odeur vous savez. C'est mieux que d'être parmis ses animaux-là.

Evangeline tourna lentement la tête pour le fixer. Il était moche. Costaud certes mais moche. Qui plus ais, elle avait la sensation qu'il fallait se méfier de lui comme si il allait lui sauter dessus comme un gosse. Elle n'aimait pas les gosse. Elle arqua un sourcil, puis retourna regarder la neige dehors, pensant sans doute que le connard ici présent lui lâcherait les baskets. Faux espoirs.

« Vous êtes magnifique mademoiselle, avec cette neige en arrière plan.

Evangeline grinça des dents, ferma les yeux et tourna à nouveau la tête vers l'homme. Elle lui fit un magnifique sourire, sans doute le plus faux qu'elle avait en stock, mais tout de même beau et lui répliqua.

« Vos compliments me vont droit au cœur, mais je vous prierais d'aller vous faire manger par un  serpents et de foutre la paix. Cordialement.

Oui elle s'en fichait que ce soit un gars plus fort qu'elle, et elle ignorait bien son métier mais se doutait qu'il devait avoir un poste respectable … enfin normalement. Si lui se permettait de se parader en costume, c'était la fin du monde. Il devait être l'un de ces hommes qui abordaient n'importe quelle personne avec une paire de fesse et de seins. Juste pour séduire et prendre son pied. Et bien mon coco ce ne sera pas aujourd'hui, ça non. Ou du moins pas avec Evangeline Hopskin.

Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Sam 14 Fév - 1:13


« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ Il était une fois, dans une animalerie :

Le temps passait, lentement mais sûrement. La température à l'intérieur de l'animalerie montait de plus en plus haut et le pauvre ventilateur ne parvenait pas à éliminer la chaleur provoquée par une telle masse d'êtres humains. Certains commencèrent à enlever leurs manteaux et pulls pendant que d'autres prenaient tout ce qui leur passait sous la main pour s'éventer. Les animaux s'agitaient et certaines personnes s'en plaignirent, refusant de supporter plus longtemps les gémissements et hurlements des animaux. S'ensuivit, évidemment, une joute verbale entre ces personnages-là et les soigneurs et d'autres personnes opposées à cette attitude détestable envers les animaux. L'atmosphère lourde et la chaleur omniprésente n'aidant pas, certaines personnes en virent aux mains et, dans leurs mouvements précipités, firent tomber des aquariums en verre rempli de serpents et des cages de souris, de rats et de chiens qui en profitèrent évidemment pour s'enfuir.
Les réactions furent diverses et variées mais dans l'ensemble, la foule se jeta vers la porte, cherchant par tous les moyens à pousser la porte alors que la tempête se calmait doucement. Il devint rapidement évident que la neige bloquait l'entrée et qu'ils étaient bloqués dans le bâtiment jusqu'à ce qu'on vienne les sauver. Or si les humains étaient toujours en cage, les animaux, eux, ne l'étaient plus.

Lorsque les gens eurent finit de se presser contre la porte, écrasant de pauvres innocents dans la course et laissant le garde-du-corps de Harmony en profiter pour toucher les fesses et les seins de Evangeline "sans faire exprès", la foule fit sens inverse et s'éparpilla dans tout le magasin. Les gens hurlaient en voyant les serpents, se jetaient les uns sur les autres pour échapper aux souris ou aux rats et tentaient, vainement, d'écarter les chiens que toute cette agitation avaient rendus fous. Bref, c'était un bordel monstre et personne ne semblait avoir le charisme nécessaire pour faire cesser la panique collective.
Entre animaux fous et humains stupides, comment parviendrez-vous à survivre en attendant les secours ? En vous enfermant dans une cage ? En tentant de calmer les gens ? En chantant ? En pleurant ? En hurlant ? Dans tous les cas, bon courage. Et faites attention à l'homme qui est monté sur la table en hurlant, il semblerait qu'il soit cardiaque. Et puis la femme qui vient de frapper un soigneur, là ? Elle pourrait très bien avoir une arme dans son sac... Qui sait ce dont les humains sont capables dans ce genre de situation ?



Autres lieux d'intrigue : dans un tabac-presse-librairie , dans un bar douteux, dans un magasin de "luxe" et dans une voiture de police.

https://projet-weins.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Dim 15 Fév - 17:21

Ça ne suffisait pas qu'Eloïse soit enfermée avec des humains à cause d'une tempête. Elle devait se retrouver dans une animalerie. Il fallait en plus qu'elle tombe dans les méandres d'une psychose aussi brève que violente. Cerise sur le gâteau, le machiavélique monsieur Thorn se pointe en tenant en otage un pauvre chaton sans défense. Cours mon petit ! Enfuis-toi loin de ce démon professoral ! Hélas, rien ne sort de la bouche de la Plomb alors que ce n'est pas les cris de libération qui lui manque. D'abord surprise par l'arrivée de l'enseignant, la livide blonde avait sursauté. Maintenant, elle tente de lever la tête droite pour paraître plus imposante et forte devant l'adversaire, son Némésis, ce pauvre diable. C'est elle l'héroïne ici, non mais oh !

« Je vais très bien merci » dit-elle à grande vitesse puisqu'elle veut passer au plus vite au-delà de cette formalité.

Aura-t-elle le courage de l'affronter à nouveau ? La sorcière détective ne sait guère comment réagir. Elle n'en sait fichtrement rien. Bien sûr, en temps normal, elle aurait pu trouver le courage de lui hurler dessus et fuir à toute jambe (ce qui est très paradoxal en un sens) telle la dernière fois qu'elle s'est retrouvée en retenu, seule, en compagnie de ce malotru. Pourtant, les images du Poussin et les voix des oiseaux l'ont vidée de son énergie de contestation primaire de Plomb. Par conséquent, elle décide de s'éclipser discrètement, cherchant à fuir le regard de l'instituteur en ne prenant pas le luxe de regarder en arrière. Les foules humaines la repoussent mais c'est toujours mieux que de se retrouver avec lui, à son avis.

Ça ne l’arrange pas pour autant. Les humains puent. Oui oui, alors que la plupart des hommes et des femmes ici s’entendent pour dire que ce sont les bêtes qui ont une mauvaise odeur, Eloïse ne cesse de penser à quel point il est désagréable de sentir ces corps près du sien. C’est un supplice que de chercher sa place et… que voit-elle ? Ses yeux s’élargissent tandis que le visage d’Harmony Chanteloup, alias la meurtrière d’oiseaux jaunes, entre dans son champ de vision. Elle cligne consciemment deux ou trois fois pour s’assurer que ce n’était pas qu’une image volatile qui traînait dans son esprit. Malheureusement, ce n’est pas une discordance à l’intérieur de son cerveau qui lui a montré cela. Elle est là. Nom de Dieu, elle est là ! Si elle pouvait devenir physiquement plus pâle que maintenant, elle le ferait. Tel un fantôme à qui on vient de lui remémorer sa propre mort, elle s’enfuit sans faire un bruit ailleurs. Elle cherche un endroit tranquille où s’isoler jusqu’à qu’elle puisse retourner dans sa chambre de Plomb, au pensionnat de Weins, tranquille. Eloïse a eu l’idée de se camoufler dans la neige mais celle-ci a vite été abandonnée pour des raisons évidentes.

La chaleur s'accentue dans l'animalerie. L'odeur de sueur devient très désagréable pour le nez de la blonde, même si elle-même sue un peu. De plus en plus, le son des respirations des humains commençait à l'agresser et elle se demandait si elle pouvait dire aux gens d'arrêter de respirer. Après mûres réflexions, elle se dit que ce serait bénéfique pour ses oreilles mais que les autres ne voudraient pas le faire car ils en mourraient. Il y a également les conversations qui l'énervent. Elles deviennent de plus en plus agaçantes car agitées (faut dire qu'à la base, ce n'était pas des dires qui lui donnaient envie d'être sociable non plus). Au moins, elle s'était trouvé un petit coin au fin fond de l'animalerie. Là, il y avait moins de monde et d'animaux. Toutefois, la masse d'être de chair est si grande que ce coin ne devient qu'une maigre consolation, une aspirine légère aux maux de tête que lui provoque sa situation.

Un son de fracas est venu briser celui en fond depuis son entrée. Elle trouvait cela d'abord apaisant. Elle avait l'impression d'entendre de la glace se casser ou éclater, peu importe, et c'est un bruit qu'elle préfère amplement à celui des conversations ponctuées d'un pet d'un homme bien enrobé. Malgré tout, cette sensation n'a pas duré longtemps et désormais, l'envie de crier lui revient. Les êtres humains se bousculent, s'insultent et le chaos se propage tel un virus contagieux au sein de l'animalerie. Ça lui rappelle quelqu'un ça, tient. Un sourire malsain se dessine sur le visage de l'adolescente psychotique alors qu'un serpent rouge et noir rampe vers elle et de ses yeux, elle peut lire le feu de la rébellion. Il ne fait aucun doute qu'il aimait se prélasser au chaud et qu'à l'extérieur, le pauvre reptile ne survivra point car de sang-froid, toutefois, s'il avait réellement voulu rester dans sa cage, pourquoi en serait-il sorti ? De même pour toutes ces souris, ces créatures mal aimées qu'on appelle les rats et des chiens. Serait-ce l'heure des flammes en plein milieu du royaume des glaces ? Quasiment amusée de la situation, Eloïse sourit dans son coin, ne cherchant pas à sortir. Elle observe les cons s'entretuer et gueuler du haut de sa montagne imaginaire. Ironiquement discrète, presque invisible cette fois-ci, elle contemple l'anarchie, plongée dans un état second.

Harmony
Harmony V. Chanteloup
Harmony V. Chanteloup
Informations
AVATAR : Allison Harvard

DC : Calypso R. Storm (à privilégier pour les MPs !), Nine Werthem, James J. Miller et Samson H. Hugher

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


CRÉDITS : m.bjs

MESSAGES : 77

Date d'inscription : 15/09/2013


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Lun 16 Fév - 17:41

John était lourd... Si lourd que l'immeuble le plus large et le plus haut de New-York paraissait être un poids plume à côté de lui. Persuadé qu'il était charmant et irrésistible, John avait une attitude détestable et son inaptitude à se regarder avec du recul rendait impossible toute critique constructive. John se trouvait beau, s'admirait lorsqu'il se regardait dans un miroir et ne concevait absolument pas qu'il puisse n'être qu'un gros con hideux et insupportable. S'il y avait eu une élection de Monsieur Univers, il l'aurait gagné, sans aucune difficulté, non ? Non. John était laid et en plus de ça, il n'avait rien pour rattraper le coup si bien qu'il entrait en tête dans le groupe des « gros cons à éliminer rapidement ». En véritable garde-du-corps inutile, il perdit Harmony de vue et s'attarda sur une jeune femme qu'il trouvait absolument parfaite, bien que bien en dessous de sa perfection à lui. Il carra les épaules et se planta devant elle avant de tenter de la draguer. Elle était charmante mais elle ne pourrait jamais lui résister, il était bien trop parfait, trop beau trop...  

« Vos compliments me vont droit au cœur, mais je vous prierais d'aller vous faire manger par un  serpents et de foutre la paix. Cordialement. »

John faillit en tomber par terre de stupéfaction. Mais pour qui elle se prenait cette garce ? Elle aurait dû être flattée qu'un homme aussi parfait que lui daigne lui adresser la parole. Vulgaire catin sans goût et sans intérêt. John aurait dû la frapper pour lui apprendre la vie et le respect du sexe fort mais il se retint en se disant qu'elle n'était peut-être pas encore conscience de la beauté de l'homme en face de lui. Il retenta le coup :

« Haha t'es une marrante, toi ! »

Et il enchaîna avec une autre tentative de drague, foireuse et lourde comme à son habitude. Il s'apprêtait à caresser le visage de la belle brune, dont il n'avait même pas demandé le nom, preuve qu'il voyait vraiment les femmes comme des bouts de viande, lorsqu'un mouvement de foule les déséquilibra. Les gens se jetait contre la porte et entre deux bousculades, John pu se rendre compte que la tempête avait fini par s'arrêter. Tant mieux ! Ça puait ici et il n'arrivait pas à obtenir de bons résultats malgré ses merveilleuses techniques de drague ! La brune étant elle aussi happée par les mouvements de foule, John en profita pour tâter ses fesses et ses seins « sans faire exprès ». Après tout, il fallait bien profiter de la situation et la fille avait dû aimer ça ! Après tout qui n'aimerait pas se faire toucher pour un mec inconnu en plein mouvement de foule, hum ? Et puis les gens firent sens inverse et s'éparpillèrent aux quatre coins du magasin, laissant John juste derrière la brune et, de fait, apte à mater son cul joliment fait. Trop occupé à draguer, il n'avait pas vraiment fait attention à la bagarre et aux cages qui étaient tombés par terre si bien que lorsqu'il vit deux rats se diriger vers lui, il fit un bond en arrière. Puis, faisant fi de sa phobie des rongeurs, se jeta sur la brune, en profita pour poser ses mains sur ses seins, et la tira en arrière en hurlant :

« Faites attention, ils ont la rage ! »

Comme si ce n'était pas déjà assez le bordel, cet abruti de John venait de mettre de l'huile sur le feu. Le mot passa et les soigneurs eurent beau affirmer que les animaux étaient sains, plus personne ne les croyaient. Les gens hurlaient, pleuraient, tapaient du pied en tentant d'écarter les animaux. Bref. Un bon foutoir. Et dans ce merdier grandeur nature, Harmony chantonnait une petite chanson à son chiot, toujours collé contre elle et moyennement intéressé par toute l'agitation autour d'eux. La chanteuse avait entendu, auparavant, une jeune fille hurler un beau « non » mais elle n'avait pas réussi à savoir d'où venait le cri et n'avait donc pas pu aider la personne. Elle avait ensuite entendu les disputes mais avait naïvement cru que les gens réfléchiraient par eux-mêmes et cesseraient de se taper sur la tronche sans raison. Mais, évidemment, les gens s'empoignèrent, les cages tombèrent et au même moment la foule se jeta contre la porte pour sortir dehors. Harmony regarda les animaux s'échapper de leurs cages mais ne fit aucun mouvement pour prendre la fuite ou pour les remettre dans leurs cages. Chacun était libre de faire ce qu'il voulait et ces animaux étaient libres de faire une petite promenade. Après tout il faisait chaud et peut-être trouveraient-ils un emplacement plus confortable ? La petite blonde avait gardé son manteau et la chaleur ne la touchait pas beaucoup. Cela dit, sa place juste à côté du ventilateur y était sans aucun doute pour quelque chose... Et puis la foule se mit à faire sens inverse et à enjamber les animaux en hurlant. Harmony leva la tête, regarda l'assemblage foireux de personnes hurlant à la mort et d'autres écrasant les autres pour se trouver un coin ou une place en hauteur. Les foules agissaient vraiment n'importe comment... Harmony reposa le chiot dans sa cage, retira son manteau pour le poser autour du chiot qui s'y enroula immédiatement. La petite blonde n'accordait aucune importance au prix que lui avait coûté le vêtement et encore moins au fait qu'il venait d'un couturier particulier et qu'il avait été fait sur mesure. Le manteau servirait d'endroit pour dormir pour le chien, voilà tout.
Le portable d'un des vendeurs se mit à sonner et Harmony reconnu une vieille chanson d'un groupe appelé Maroon 5. Le groupe était vieux comme le monde mais certaines de leurs chansons continuaient à être écoutées et appréciées. L'actuelle, Animals (ici), se mit à résonner à l'intérieur de Harmony qui se mit à la chantonner. La sonnerie s'arrêta lorsque le vendeur voulu répondre, sans succès, mais Harmony, elle, continua à chanter. Elle se mit en chemin en chantant la chanson, indifférente aux paroles qu'elle prononçait. Elle se baissait ça et là pour retirer les obstacles pouvant blesser les animaux, poussait des personnes qui risquaient de les écraser... Le tout en chantant d'une voix claire et parfaitement audible pour celui qui réussirait à passer outre les cris hystériques. Elle passa à côté d'une petite blonde assise, ne la reconnue pas malgré la rapide rencontre à la mairie, et récupéra une souris qui, effrayée par les coups de talons d'une grande femme, frôlait l'attaque cardiaque. Harmony prit le petit animal effrayé dans ses mains, regarda la femme et cessa de chanter le temps de dire :

« Pas la peine de frapper du pied comme un éléphant, vous l'effrayée. Elle a bien plus à perdre en vous attaquant, elle n'est pas stupide, elle... »

La petite blonde n'alla pas plus loin, continua à chanter et posa la souris un peu plus loin. La remettre dans sa cage ? Hors de question ! Si ces animaux étaient dehors, c'était pour une bonne raison et Harmony se refusait d'interférer avec le destin en les replaçant en captivité ! La grande dame, trop choquée pour répondre, se terra dans un coin en gémissant des prières inutiles. Harmony n'avait pas voulu être blessante, elle s'était contentée de dire la vérité : à savoir que la femme avait agit n'importe comment. Mais forcément, se retrouver traitée d'idiote par la chanteuse officielle du gouvernement, c'était très moyen pour le moral. Et le capharnaüm régnant dans la pièce n'aidait pas... Harmony posa la main sur le torse de Thomas Thorn, ne le connaissant pas, et empêcha le serpent de se retrouver écrasé par le pieds du professeur. L'homme ne l'avait sûrement pas fait exprès puisqu'il avait été poussé par un autre homme hurlant que l'apocalypse se déroulait en ce moment-même.

« Attention, vous avez failli l'écraser. Ce serait dommage, il est mignon ! J'aime beaucoup votre veste. »

Et elle se remit à chantonner avant de poser le regard sur son garde-du-corps qui avait l'air en mauvaise posture. Qu'avait-il fait encore ? Harmony se déplaça vers l'homme se trouvant face à une brune plutôt très mignonne, et poussa quelques individus frôlant le meurtre d'animaux innocents. Elle se posa à côté de John et le regarda étonné :

« Que vous arrive-t-il ? » et, avisant un rat à l'air perdu, le prit dans ses mains « Un peu plus et vous l'écrasiez, ça aurait été dommage ! »

Et la blonde se tourna vers Evangeline et dit en souriant :

« Mademoiselle, vous êtes absolument sublime. Mais vous avez un serpent juste derrière vous, permettez-moi de l'écarter. »

Et aussitôt dit, aussitôt fait. Harmony posa le rat qui fuit dans une autre direction puis prit le serpent et le déplaça un peu plus loin, à l'écart du duo et d'autres personnes stupides. Décidément, les gens s'affolaient pour rien : ils étaient adorables, ces animaux ! Et elle se remit à chantonner alors que partout autour d'elle, la panique régnait.

http://Weins-Academie.forumgratuit.org
Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1Sam 21 Fév - 15:20



« NEIGE, JE TE HAIS »



▬ CONCLUSION :

La tempête a duré quelques heures : du blanc à perte de vue, des flocons qui tourbillonnent, et un froid glacial. Cette vague de l’Hiver 2099 ne vous a pas épargné, et enfin lorsque le vent et la neige semblent stopper leur course folle, il règne sur la ville un silence sans pareil.
Les rues sont très enneigées et il est toujours difficile de marcher normalement – certains ont de la neige jusqu’aux genoux et il faut porter les jeunes enfants. Néanmoins, il est possible de sortir : libérés, délivrés, les citoyens de New-York se précipitent dehors et profitent de cette accalmie pour rentrer chez eux ou se réfugier ailleurs : personne ne sait combien de temps durera cette trêve avec le temps.

Vous aussi, désormais, vous êtes libres. Ce qui s’est passé pendant ces quelques heures passées en huis-clos vous auront plus ou moins marqués, mais ce que vous retiendrez surtout, et ce pour quelques années encore, c’est cette exceptionnelle tempête de neige qui s’est abattue sur vous sans prévenir : un événement sans précédent que les experts météorologiques n’avaient pas vu venir et pour lequel ils ne prévoyaient pas de renouveau.

Hébétés, frustrés ou soulagés, vous pouvez enfin respirer à l’air libre, et après quelques pas mal assurés dans le tapis blanc et froid, vous vous décidez à rentrer : il ne fait pas bon trainer ici. Les voitures et autres moyens de transports sont encore bloqués, et tandis que certains choisissent de se réchauffer en attendant la fonte, il vous paraît clair que vous avez subi assez d’aventures pour votre journée…

* Let it snow, let it snow, let it snow *




https://projet-weins.forumgratuit.org

Contenu sponsorisé
Informations


MessageSujet: Re: Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Mini-Intrigue n°3 ▬ C'est bruyant et ça pue Icon_minitime1



Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» 22/10/11 ▬ Mini-Intrigue n°1
» Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul
» Mini-Intrigue n°3 ▬ VDM
» Mini-Intrigue ▬ "Cluedo"
» MINI INTRIGUE : " Soirée à la Mairie "