Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal


INTRIGUE ▬ Le Gymnase
Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mar 24 Sep - 1:00




« GYMNASE »



▬ Discours d'ouverture de la journée par Hunter Stanton :

« Weins n’est pas une académie ordinaire et pour beaucoup elle est entourée de mystères, d’une réputation que par ignorance, par crainte certains entachent volontiers. Vous n’ignorez pas qu’avant toute chose c’est à des jeunes hommes, des jeunes femmes en difficulté qu’elle apporte un soutient. Il ne s’agit nullement pour eux de punition, car Weins ne véhicule pas l’idée de changer ces jeunes esprits mais de leur fournir les outils, la matière afin de les rendre prêts, capables d’affronter les turbulences d’une vie d’adulte. Parfois la tâche est rude, demande nombre d’efforts mais ils paient et au jour de leur départ c’est la tête haute que nos étudiants nous quittent, fiers du chemin parcouru. Voilà dix ans que l’Académie a vu le jour et cette journée vous dévoile le travail accompli entre ces murs. En ce quinze Novembre vous aurez l’occasion, mesdames mesdemoiselles et messieurs de visiter l’établissement, d’assister aux démonstrations sportives de l’ensemble de nos clubs mais aussi, d’interroger nos élèves qui se feront un plaisir de répondre à vos questions. Afin d’illustrer l’enseignement dispensé, des cours auront lieu et vous pourrez y assister librement. Pour terminer, une exposition de photographies vous attend à la cafétéria et des visites guidées sont offertes dans le hall.
Au nom de notre Directeur, de l’ensemble de nos étudiants et du personnel puis en mon propre nom je vous souhaite la bienvenue et une excellente journée au sein de l’académie Weins. Merci de votre attention.
»


Le gymnase abrite un public conséquent et joyeux car c'est la présentation des clubs sportifs. L'Académie Weins est connue pour ses sportifs de haut niveau et pour la qualité évidente de ses entrainements. L'Académie a rarement perdu une compétition et c'est un vrai régal pour les yeux que de voir tout ces élèves avec un seul but dans le regard : gagner.
La matinée s'est pour l'instant bien déroulée et le club de tir-à-l'arc a déjà fait ses preuves. Le club de football a terminé son match de présentation depuis une demi-heure et c'est maintenant au tour des cheerladers. Ces dernières sont dans les vestiaires et leur présentation ne saurait tarder. L'ambiance est détendue pour le public qui, assis sur les gradins, admire la bâtiment et les occupants mais stressante pour les élèves : un seul faux pas et c'est la punition assurée.

Élèves : les Cheerladers sont obligatoirement ici mais les autres élèves peuvent avoir choisi de rester assister à la présentation ou bien ils peuvent avoir décidé d'aller ailleurs (Hall, Amphithéâtre ou Cafétéria).

Citoyens : Vous pouvez poser des questions aux élèves, admirer les cheerladers qui vont se lancer sur la pistes et discuter avec votre voisin mais surtout n'oubliez pas de regarder partout : c'est la première et unique fois que l'Académie Weins ouvre ses portes pour vous.


Autres lieux d'intrigue : le Hall, la Cafétéria et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
Informations
AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mar 24 Sep - 19:37

« Tout le monde est prêt ? »

Calypso tourna la tête vers ses cheerleaders qui s'agitaient dans les vestiaires. C'était à leur tour : le club de tir-à-l'arc avait fait une présentation sublime, ils avaient mis en avant les nouveaux éléments prometteurs du club à savoir quelques Zincs dont une brune à l'air passablement niaise, et les footballeurs avaient joués un match particulièrement parfait. Les attaquants et les défenseurs avaient joué à la perfection et même si l'équipe s'était scindée en deux pour les besoins du match, on voyait bien que les joueurs étaient excellents et unis. Jusqu'à maintenant, personne n'avait fait de faux pas et Calypso refusait que équipe soit la première à en faire. Elle avait entraîné les cheerleaders comme des forcenés depuis trop longtemps, la chorégraphie était maîtrisée au millième de seconde près et les uniformes étaient ajustés au millimètre près... Ils devaient être parfaits !
Calypso regarda deux des cheerleaders hommes regarder leurs pieds en se tordant les mains et une cheerleaders blonde qui avait carrément du mal à respirer : ça n'allait pas du tout ! Ils devaient être parfaits, pas faire une crise d'angoisse débile avant même d'être monté sur scène ! Calypso hésita à filer des paires de claques à l'assemblée mais elle se fit la réflexion que ça ne ferait pas avancer les choses. Il fallait qu'elle redonne confiance à cette fichue équipe de froussards ! Elle jeta un coup d’œil à H. et demanda le silence, plus par habitude que par nécessité puisque personne n'osait parler : trop stressé par l’événement. La blonde lissa son uniforme comme si elle n'était pas touchée par la tension à peine dissimulée qui flottait dans la pièce. Évidemment qu'elle était morte de peur ! Cette bande de radins ne se rendait sûrement pas compte que si quelque chose foirait, c'était sa tête à elle qui allait tomber, pas la leur ! Enfin si, la leur aussi puisqu'elle s'assurerait personnellement que les fauteurs de troubles soient punis à la mesure de leur faute. Mais qu'importe son état d'esprit actuel, Calypso devait rassurer l'équipe et pour ça il fallait qu'elle donne l'image-même de la sérénité et du contrôle de soi. La blonde sourit et posa ses mains sur ses hanches en regardant l'assemblée qui la regardait d'un œil bovin.

« Bah alors qu'est-ce qu'il vous arrive ? C'est le moment qu'on attendait tous, ce pour quoi on a bossé si dur. On maîtrise cette chorégraphie, je vous mets même au défis de la faire les yeux fermés !, alors pourquoi stresser ? Il y a du public ? Oui et alors ? Lorsqu'on fait des compétitions, il y a autant de public et il est même beaucoup plus critique que celui qui rit de l'autre côté de la porte. Les gens assemblés dans le gymnase sont là pour nous voir et pour nous admirer, pas pour chercher le plis de l'uniforme de X ou le soucis de chorégraphie à une minute trente-deux. Ce public, il est là pour nous applaudir et pour nous hurler des encouragements. Il est là parce qu'il veut voir de quoi est capable la fabuleuse équipe de l'Académie Weins. »

Calypso posa la main sur son cœur et son regard se fit plus dur.

« Moi aussi j'ai peur : on pourrait se foirer, on pourrait tomber, on pourrait se ridiculiser, etc... Mais on s'en fout ! On est des cheerleaders et on ne vient pas de n'importe où : on vient de l'Académie Weins ! Qui est-ce qui rafle tous les trophées depuis six ans ? C'est nous. Qui est-ce qui a détrôné les footballeurs en tant que meilleur club de Weins ? C'est nous. Qui est-ce qui est mortellement sexy dans son uniforme ? C'est nous ! » conclu-t-elle en souriant.

L'uniforme des cheerleaders filles se composait d'une jupe courte et plissée d'un beau bleu nuit et d'un haut à manches longues s'arrêtant sous la poitrine et laissant le cou libre. La tenue était parsemée de paillettes couleurs or et de dorures aux épaules. Les tenues des hommes avaient la même couleur mais il portait des hauts sans manches et un pantalon long. Les tenues étaient superbes et elles mettaient en valeurs les courbes athlétiques des cheerleaders. C'était une des nombreuses tenues de compétitions des cheerleaders mais elle n'avait encore jamais mise : Calypso l'avait gardée pour un grand événement. (pour voir de quoi je me suis inspirée : ici)

« Vous savez qui nous sommes, non ? Nous sommes des battants, des gagnants et nous ne reculons devant rien ! Alors oui on stresse, oui on a peur mais ça ne doit pas nous empêcher de regarder devant nous : nous sommes là pour gagner et pour montrer à tout ce petit monde que le Cheerleading, c'est pas qu'une affaire de remuage d'arrières-trains. C'est compris ? Je ne veux plus voir de peur dans vos yeux mais juste l'envie de faire du mieux possible. J'ai confiance en vous alors ne me décevez pas... Ne vous décevez pas : vous êtes forts alors montrez-le ! »

Calypso conclu son discours en tendant son poing droit devant elle, aussitôt rejointe par ceux de toute l'équipe.

« C'est parti ! »

Et Calypso poussa la porte d'entrée et, sous les acclamations ravies du public, elle alla se mettre à sa place, au milieu du gigantesque tapis de sport noir installé pour eux. La Capitaine regarda droit devant elle et sourit : elle était prête, son équipe était prête : ils allaient en prendre plein la face ceux qui pensaient que le cheerleading était quelque chose de facile...

https://projet-weins.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mer 9 Oct - 22:07


    Aujourd'hui, c'est le grand jour. Les portes ouvertes de l'Académie Weins. La seule journée où tout le monde peut voir les miracles qui s'y produisent. Et quel meilleur endroit pour les voir qu'au gymnase ? Tous les sportifs, quelle que soit leur discipline, ont été réquisitionnés pour la représenter et ain montrer à tous le niveau d'excellence de Weins en matière de sport. Après leur démonstration, chacun choisit d'aller où il veut afin d'aider à l'organisation de l'évènement ou de répondre aux questions que les citoyens peuvent se poser.

    Hugo s'est donc rendu au gymnase en début de cette journée portes ouvertes, pour représenter le club de football de l'Académie, qui est, comme tous les clubs sportifs de Weins, très réputé. Pour l'occ asion, l'équipe réunie au grand complet a été divisée en deux pour monter deux équipes et ainsi présenter un match, avec les élèves de Weins uniquement. La présentation devait avoir lieu après celle du club de tir-à-l'arc, Caleb a donc réunit les troupes le temps de leur passage, pour ré-expliquer tout le déroulement du match. Jamais encore il n'avait été aussi pointilleux, aussi précis et aussi autoritaire dans une préparation de match. Son attitude ne donnait qu'une envie, faire son maximum pour que tout soit parfait. On sentait bien que ce match était plus qu'important pour Caleb, mais aussi pour James, lui aussi très concentré et déterminé à tout donné. Cela ne faisait que donner encore plus envie de bien faire à Hugo, de leur prouver qu'il commençait à atteindre leur excellent niveau au football. Il considérait que c'était un vrai test pour savoir si ces entraînements supplémentaires par rapports à ses coéquipiers payaient vraiment.

    Fin de démonstration du tir-à-l'arc, qui a l'air de s'être très bien passé au vu des nombreux applaudissements. L'entrée sur le terrain se fait peu de temps après. Le public semble aoir vraiment apprécié le sport précédent, au vu de son humeur joyeuse et communicative. Tous les jeunes hommes sont en place dans leurs équipes respectives, tous concentrés et désireux de bien faire, le spectacle peut commencer.

    Un match parfait. Des actions spectaculaires, une condition physique et une connaissance tactique irréprochable pour chaque joueur... La prestation que chaque équipe veut réaliser au moins une fois pendant une saison. Le public semblait transporté par cette prestation, ce qui donnait des ailes à Hugo, le poussant à se donner encore plus à fond.

    Très ovationnée une fois le match fini, l'équipe entière rentre aux vestiaires pour se doucher, puis se sépare pour continuer à participer à la journée portes ouvertes après que Caleb ait félicité tout le monde. Si beaucoup ont préféré aller ailleurs, Hugo a décidé de rester au complexe sportif, et ainsi assister aux presentations de tous les clubs tout en répondant aux questions que les citoyens peuvent se poser, en navigant au milieu des rangées de sièges du gymnase.

    - Oui, chaque sport a à sa disposition des infrastructures adaptées, bien sûr. Grâce au Gouvernement, on ne manque de rien au niveau sportif. C'est une des raisons pour lesquelles on fait notre mieux pour avoir un très bon niveau, et représenter l'Académie du mieux possible lors des tournois.

    Oui, tout ce que dit Hugo, il le pense. En même temps, qui ne le croirait pas après avoir vu le niveau des clubs déjà passés ?

    - Les entraînements suivent un certain rythme, mais non, ils ne nous empêchent pas de bien travailler. On trouve toujours du temps pour apprendre nos cours. Certains des joueurs de l'équipe de football font d'ailleurs partie des meilleurs élèves.

    Pas que ceux du football, soit dit en passant. Jade, du club d'athléisme, est aussi  une tête de liste. Très appréciée en plus de ça, contrairement à Caleb qui en effraie beaucoup. Ce qu'Hugo comprend tout à fait. Enfin, pour l'instant, le public se concentre sur ce qui se présente à lui, autrement dit, les cheerleaders, qui viennent d'entrer sur le tapis. Un autre genre de spectacle va commencer, et Calypso, forcément en tête de ce majestueux cortège, a l'air aussi décidée que Caleb à ce que ce soit parfait. Un autre coup d'oeil à Allegra, aussi tirée à quatre épingles et parfaite que toute l'équipe. Hugo lui-même était maintenant comme le public : il attendait que le show commence, et savait qu'il allait en prendre plein la vue.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Ven 11 Oct - 22:03

C'est le grand jour. Celui que Rebecca a attendu depuis très longtemps. Trop même. Elle n'a pas dormi depuis hier et pourtant, elle est pleine d'énergie et de vivacité. Ce n'est pas le temps d'être fatigué. L'envie d'être spectaculaire et tout simplement parfaite est trop grande. Cette journée l'obsède. Elle n'arrive pas à cacher son enthousiasme dans les vestiaires. Loin d'être angoissé, elle hurle sa joie d'être dans les cheerleader et de montrer au pauvre peuple ce que l'académie Weins est capable. Certes, elle a peur de tout rater mais sachant que Cookie et Gordon veille sur elle, la platine ne craint plus rien. Aucune peur, simplement l'envie dévorante de réussir coûte que coûte. Aucun plomb ou rebelle ne viendra gâcher cette journée. Elle sait très bien que le personnel s'en ait assuré et elle en ait plus qu'heureuse. Son sourire est collé aux lèvres. Rebecca partage sa joie à tous ses camarades d'une manière presque disproportionné. Et pourtant, venant d'une platine aussi fanatique qu'elle, tout le monde s'y attend. Les louanges sont toutefois interrompue lorsque la capitaine de l'équipe, Calypso la très compétente et charismatique, dit la phrase qui fait taire les plus excités. Est-ce qu'on est prêt ? C'est beaucoup plus subtil qu'une petite phrase pour s'assurer que tout va comme sur des roulettes. Est-ce que les filles (et garçon) sont prêts à sortir et éblouir la foule ? Pour ce qui est de la platine, hors de question de reculer. Elle s'est entraînée trop longtemps pour cela. Elle veut que Gordon soit fier d'elle. Si elle se dégonfle, la platine ne se le pardonnerait jamais. En attendant, la brunette reste silencieuse sous les mots de sa supérieure. De toute manière, elle n'ose jamais manquer de respect à la reine, simple question de survie. Tout ce qu'elle raconte n'est que pure vérité, il serait scandaleux de l'interrompre aussi impunément. Rebecca écoute, comprend et elle va certainement exécuter ce que Calypso attend d'elle. La capitaine ouvre la porte. La platine sort la troisième, la vice-capitaine passe en avant. Ça n'a plus d'importance de toute façon. Les acclamations, les cris de la foule et la gloire qui pleut sur la platine l'a transporte dans un tout autre univers qui est bien loin de la réalité. Comme si elle entrerait en transe, porté par le merveilleux sentiment d'être admiré et aimé. C'est tout simplement divin...

***

Les cheerleader reviennent de leur présentation enflammée. Ils ont tout simplement été parfaits ! Ce n'est pas pour la beauté des jeunes filles que ce club est au top et il le restera encore. Et tout cela grâce à sa noble participation. Rebecca avoir la grosse tête ? Absolument ! Dû moins, elle fait grossir celle du gouvernement et pas qu'un peu, mais là n'est pas la question. On peut encore entendre les applaudissements tout à fait bruyante de l'autre côté de la porte. La platine affiche un sourire des plus niais, même trop niais. Tellement heureuse par le phénoménal succès, elle en devient complètement aveugle. Elle saute sur Nadjia seule plomb de l'équipe et la câline de joie. Rebecca Winter Dawson, première à cracher sur les élèves de niveau un, Miss Gordon en personne et antirévolutionnaire de première vient de donner une caresse à un plomb pour la toute première fois ! Sans arrière pensée, ni hypocrisie et sans tenter d'influencer qui que ce soit. C'était une simple marque d'affection amicale, provoqué par son accès démesuré de bonheur. En ce jour si spécial, l'impensable est survenue à la surprise de tous. Cette preuve d'ouverture, venant de Rebecca bien entendue, n'a pas laissé de glace certain membre de l'équipe qui connaît très bien l'aversion de la platine envers les plombs en dehors du cheerleading.

- Nous avons réussie !

Dit-elle à tout le monde avant de se décrocher de Nadjia. C'est un jour mémorable pour Rebecca qu'elle gardera en mémoire pour au moins des années, à savoir toute sa vie. Va-t-elle regretter son geste ? Qui sait ? Au-delà de sa haine envers les opposants, il est probable qu'elle l'apprécie. Ou pas...


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mer 23 Oct - 17:41

Le grand jour, le frabieux jour pour ne pas parler anglais. Les cheerleader allaient devoir montrer la fierté de l'académie Weins. De la peur ? Ils avaient tellement sué pour en arriver là que cela n'était vraiment pas envisageable. Paniquer maintenant, mais que c'était stupide. Evangeline avait peut-être trop confiance. En fait elle savait très bien que toute cette tension allait leur être bénéfique ou alors il fallait vraiment être nul pour ne pas réussir. Hors les cheerleader n'étaient pas nuls. Ils étaient parfaits. Et puis ce n'était pas non plus la misérable équipe d'archers qui pourrait leur faire de l'ombre. Les footballeurs c'était encore autre chose puisque bien qu'ils aient eu quelque désagrément, la situation semblait équitable. L'élite de Weins, les magnifiques. De plus Calypso avait choisit un uniforme, splendide qui les mettaient tous en valeur. Allons faire des pirouettes pour les habitants de cette ville, ceux qui pensent que cette école est tellement parfaite qu'il faut absolument y entrer. Mais il n'y a pas de problème prenait sa place, ce sera encore mieux, Evangeline sera libre. Quoiqu'il en soit, ce jour était tout de même marquant, pas pour elle, pour tous les autres qui pourraient montrer leur gloire, comme Rebecca Dawson, nommée Miss Gordon, ou encore ceux qui n'ont pas confiance en leur talent. Ne soyons pas fous, si Calypso Storm vous a recruté c'est que vous n'étiez pas des nuls non plus, sinon c'est bye-bye et la porte illico. Ah quelle sensation de pouvoir pouvait encore faire monter l'adrénaline d'Evangeline Hospkin. Oui c'était ça qui la motivait. Calypso avait raison de les rassurer tous, mais les bras croisés sur sa poitrine, la jeune fille écoutait d'une oreille distraite.

Toute l'équipe sortit des vestiaires pour rentrer dans le gymnase. La chorégraphie commença. Tous sans exception suivait les directives que Calypso leur avait dictée lors des entraînements. Aucun faux pas n'étaient permi et bien évidemment, Evangeline savait qu'elle était juste dans ses mouvements. En fait la jeune fille s'amusait réellement comme une folle. La danse était une réelle passion depuis qu'elle était à l'académie Weins et pouvoir montrer son talent chez les cheerleader c'était encore mieux. Elle bougeait son corps au rythme de la musique, s'amusait à observer parfois les regards dans le public, sans doute ébahis parce qu'ils faisaient, ou envieux pour certains. Les garçons quant à eux bavaient presque de voir ces filles avec des jupes courtes et des décolletés plongeant. Donner envie c'est la clé, même si la plupart de l'équipe était en couple. Tout ce passa très bien, enfin tout le monde l'espérait et une fois la chorégraphie finie, le public salua les cheerleader. Evangeline souriait bien plus qu'elle ne l'aurait désiré. Sa poitrine se soulevait très rapidement dû à l'effort et elle était pleine de sueur, mais elle était fière. Une fierté partagée par toute l'équipe.

Une fois les salutations faites, ils repartirent aussi rapidement qu'ils étaient venus dans les vestiaires Evangeline n'avait qu'une envie c'était d'aller prendre une douche. Mais elle aurait préférée le faire dans sa chambre plutôt qu'ici, on ne pouvait pas savoir qui rentrerait ici par erreur, ou par ... hasard. Elle détacha ses cheveux, s'assit sur un banc et attendit que Calypso dise quelque chose du genre « Vous avez été nuls ! Allez prendre votre douche ! » ou au mieux « Bravo à tous ! Bien allez-vous douchez et revenez pour que les gens puissent vous poser des questions si besoin ». Solution deux sans hésiter. Alors, attendons avant de remettre des vêtements propres et d'enlever cette sueur qui colle à la peau.


CODE TOXIC GLAM


Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Jeu 24 Oct - 18:50


« GYMNASE »



▬ La moitié est faite : il est environ 13h. :

La matinée est passée plus ou moins lentement en fonction des points de vue. L'Académie est toujours remplie d'étudiants, de professeurs et de citoyens et citoyennes qui sont venus pour admirer l'établissement et ceux qu'on appelle à leurs sorties, les « Perles de la Nation ». La matinée s'est déroulée sans problème et mis à part l'annulation au dernier moment de la présentation du club de volley, tout va bien.
Le soleil est haut dans le ciel et s'il fait froid dehors, dans l'établissement et dans le gymnase, la température est très agréable. Il est prêt de 13h et si certains élèves terminent leurs pause, pour d'autres cela vient juste de commencer. Le discours de Gordon est prévu pour bientôt et le moment fatidique de son arrivée se rapproche sans arrêt un peu plus. A chaque fois que les grilles s'ouvrent, on s'imagine que c'est lui mais pour l'instant il faut ronger ses freins et continuer à apprécier le moment présent.

Vous n'avez pas encore pu prendre votre pause-déjeuner mais comme ils viennent d'installer un buffet assez conséquent, vous pouvez manger tout en discutant avec les visiteurs. N'oubliez pas de proposer aux invités des amuse-gueules et des boissons lorsque vous le pouvez !


Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Hugo Farrell, Gabrielle Taylor, Frederic Host et Evangeline L. Hopskin

Autres lieux d'intrigue : le Hall, la Cafétéria et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Sam 26 Oct - 11:29


INTRIGUE



Deuxième partie : le Gymnase.




    Il commençait à avoir grandement besoin de cette pause. Mais genre vraiment. Sa jambe lui faisait mal à un point au delà du supportable. Le pire était la fébrilité qu'il ressentait dans tous les recoins du gymnase. Tout le monde avait apprécié les démonstrations des clubs ô combien géniaux et parfaits et tout le monde évidemment ne parlait plus que de ça, ou de Gordon qu'il n'allait certainement pas tarder à arriver. Et à coté de ça, Frederic tentait de continuer à sourire, du moins à faire bonne figure. Il continuait à prendre sur lui comme il le faisait depuis le matin et ça lui coûtait. Il allait s'écrouler à la fin de la journée.  

    Plus que la faim, plus que l'envie de cigarette qui lui faisait penser à un état de manque proche de ce qu'il ressentait avant, pendant la période de son mariage avec madame poudre blanche, il serrait les poings pour tenter de faire passer cette douleur. A force de se tenir debout, il n'aspirait plus qu'à aller enfiler la genouillère de Caleb, rien que pour voir si c'était un tant soi peu efficace. Au moins ça ne pourrait pas être pire que maintenant. Et bien qu'une partie de lui lui disait combien c'était une connerie d'accepter l'aide d'un Platine, une autre tentait de le persuader que c'était bien, qu'il fallait aller chercher l'aide n'importe où, d'où qu'elle vienne. Ça aurait pu être pire, un croque mitaine aurait put lui couper la jambe à la scie pour le soulager. Dieu merci, le croque-mitaine-crocodile et Frederic ne s'étaient pas encore croisés.

    Une gentille petite famille accompagnée de la fille aînée, apparemment Platine ou future Platine, s'avança vers le buffet et le jeune homme préféra s'éloigner, éviter les invités tant qu'il le pouvait et surtout pour ne plus entendre les remarques sur la grandeur de Gordon et combien l'Académie était ...

    "Excusez moi ? Vous pourriez me dire où je pourrai trouver quelqu'un du club de volley ? C'est le seul club que nous n'avons pas vu, je me demande pourquoi ..."

    Frederic regarda la vieille femme devant lui ( enfin, vieille, elle devait avoir cinquante ans, ce qui paraissait vieux pour lui ) et se mordilla la lèvre. Mais oui dites donc, pourquoi est ce que ce club n'avait pas fait de démonstration ? Il était dedans, il savait que ce club était particulièrement nul et surtout un refuge à Plomb qui ne voulait pas aller ailleurs. Qu'allait-il trouver à répondre ? Il se força à faire un grand sourire bien hypocrite.

    "Je fais moi même parti du club de volley et je m'en vais de ce pas chercher la raison de cette annulation auprès de notre capitaine ... Dès que je la trouve, je reviendrai vers vous chère madame ... Excusez moi. Profitez donc du buffet en m'attendant."

    Décidément il était assez doué dans l'hypocrisie et les fausses manœuvres. Comme quoi quand on voulait vraiment partir pour ne pas parler à une femme qui devait avoir le même âge de sa défunte mère ... il s'interdit de nouveau d'y penser. Il avait fait une espèce de commémoration pour elle et pour son père lors de l'Hingedepäev ( = fête des défunts ), ça suffisait. Il tourna les talons et s'avança en boitant vers un autre coin du gymnase, faisant mine de chercher la capitaine du club. Cela devait être la seule touchée par cette annulation. Pour sa part, ça l’arrangeait bien. Encore qu'il allait presque pouvoir jouer maintenant. Même qu'il allait devoir le faire.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Sam 26 Oct - 12:39

Maintenant que cette histoire était enfin terminée, Calypso leur dit qu'ils étaient libre de faire ce qu'ils voulaient. Evangeline s'en alla vers les douches du vestiaire et bloque la porte de manière à ce que personne ne puisse rentrer par erreur. Le fait d'être à l'académie avait tout de même de bons côtés, puisqu'elle avait appris quelques trucs sur les serrures. Évidemment elle pourrait sortir d'ici, faut pas non plus être stupide, mais si elle pouvait passer une demi-heure sous l'eau sans être dérangée ce serait vraiment parfait. Elle retira ses vêtements collés par la sueur. Se retrouvant nue, elle s'installa sous le jet d'eau. Ni trop froid ni trop chaud, malgré le fait qu'elle savait qu'à un moment où un autre la température deviendrait insupportable. Ce n'était pas réellement une dégradation de l'école, un oubli, mais surtout une question d'économie de l'eau et éviter que des personnes comme elle passe trente ans sous la douche. Sous l'eau les gens se posent beaucoup de questions, mais en l'occurrence là Evangeline voulait simplement oublier ce à quoi elle pensait. Retirant son masque avec du savon, elle commença à chanter une chanson méconnue. Quelqu'un qui l'aurait entendus aurait dit qu'elle ne chantait ni bien ni mal, seulement qu'elle connaissait les notes. Encore fallait-il que les gens connaissent cette chanson.

La température changea en effet et elle reçue un jet d'eau glacée sur sa tête. Dans la panique, elle referma le robinet. Son coeur battait la chamade dû au choc. Elle se calma, passa une serviette autour de sa poitrine et s'assit sur le banc. Elle ne voulait pas aller dans le gymnase, non y retourner serait horrible, répondre à des questions que les gens te posaient dans l'intention de savoir ta vie alors que la plupart s'en fichait, ha ce serait bien de pouvoir sortir cela au détour d'un café, dire qu'elle est ici à cause de la prostitution, raison officielle, ou prétendre qu'untel à tuer quelqu'un. Des petits commérages de vieilles femmes, ou d'hommes d'affaires, des personnes ignobles. Pour couronner le tout Gordon viendrait faire sa magnifique apparition, histoire de dire « ouais je suis là, je suis beau, tout va bien, je gère ! ». Et tous les Platines seront là à applaudir, à montrer comment ils sont beaux, ils sont forts et tout le tralala. Et tous les Zinc regarderont cette folie, présentant bien, mais pensant intérieurement que tout cela devient de plus en plu stupide. Et tout les Plomb baisseront les yeux et la tête, remballeront leur fierté devant l'homme qui les a mis là tandis qu'ils serreront les poings pour ne pas se jeter sur lui. Un grand fouillis intellectuel, mais il magnifique cérémonie de lèche-botte. Vive Weins, vive l'académie ! Vive Gordon ! Vive cette vie ! Profonde ironie.

Evangeline se sécha, s'habilla avec des vêtements propres et alla se sécher les cheveux. Elle passa par l'étape maquillage, même si ce fut très cours pour une fois. Enfin elle put enfiler ces talons, ces chères chaussures qui lui avaient manqué pendant toute la chorégraphie, son équilibre. Lorsqu'elle fut sortie des douches, elle tomba sur un vestiaire vide. Tout le monde était parti bien évidemment. Un petit garçon poussa la porte en s'écriant « Maman ?! ». Encore des mères indignes ! Evangeline ne savait pas si elle voulait des enfants, pas pour qu'ils grandissent dans cet enfer. En même temps elle n'avait que dix-neuf ans, les choses avaient le temps de changer. Pourtant, l'espoir c'était fait la malle sans elle. La réalité était que vu la mère qu'elle avait eue, Evangeline avait peur d'être comme elle, puisque disons le clairement « telle mère, telle fille ». La cheerleader s'agenouilla au niveau du petit garçon de cinq ans. Il était mignon avec ces petites boucles brunes qui tombaient dans ses yeux, lui rappelant celles d'Adam. « Tu as perdu ta maman ? ». Il la regarda un peu surpris sûrement, avant d'acquiescer. « On va la retrouver ne t'en fais pas ! ». Evangeline lui tendit la main qu'il prit avec réticence. La jeune femme se demandait pourquoi des parents amenaient leurs enfants ici. Peut-être, pour leur montrer où ceux-ci iront faire leurs études ? Alors, ça c'était hors de question. Le petit garçon regardait partout autour de lui. Mais ce qu'il voyait n'était que des jambes. Eve ne savait pas à quoi ressemblait sa mère. Elle le saisit sous les aisselles et lui demanda de chercher les têtes. Finalement, il s'écria un petit « MAMAN ! » en voyant une femme discutait avec un platine. Evangeline se dirigea vers la mère et lui donna son fils. Elle salua le platine, qu'elle connaissait de vue, d'ailleurs plus par gentillesse qu'autre chose. Elle allait partir quand elle sentit quelqu'un saisir son t-shirt. Se retournant, elle vit le petit garçon lui déposer un petit bisous sur la joue.

Finalement, peut-être qu'être mère n'était pas si horrible, même si le corps changeait lors de la grossesse. Mais ce petit garçon qui s'éloignait était si mignon que peut-être ... Non ! Evangeline chassa cette idée de son cerveau et observa le gymnase, cherchant quelque chose d'autre à faire. Bonne action de la journée fait, allons nous coucher ! Non tout de même pas ce serait très mal vu par le personnel de l'académie. Soupir. Son regard se posa alors sur une jambe boiteuse. Ho elle ne pouvait appartenir qu'à une seule personne ici, à moins qu'un autre éclopé n'est décidé de venir nous rendre visite. Elle se dirigea vers le Plomb, devenus le gars à qui elle parlerait tout le reste de la journée. Depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas croisés, elle ne savait même pas quoi dire exactement. « Comment va ta jambe ? »,« Alors t'as décidé de devenir un flamant rose ? ». Ho elle pourrait être plus méchante, mais sachant tout ce qu'il avait pu endurer ce ne serait tellement pas ... amical. DE plus, si Calypso la voyait lui parler gentiment ce n'est pas sûr qu'elle sauterait de joie. En même temps Calypso Storm sauter de joie on demande à voir. De toute manière elle n'était pas là, elle n'aurait donc rien à dire.

« Alors, l'écloper, ça marche toujours ? Sortit-elle d'un coup en s'approchant de Frédéric Host. D'accord ! Ce n'était pas très fin, ni même à mon niveau, mais c'est tout ce qui m'est venu en te voyant !

Elle s'enfonce là non ? Juste un tout petit peu. Ce n'était pas non plus comme si en plus d'être ami, il n'y avait rien eu d'autre entre Frédéric Host et Evangeline Hopskin. Une petite histoire de rien du tout disons-nous. Bonne blague.

« Tu veux quelque chose ? On m'a demandé d'être gentille aujourd'hui, il vaut mieux en profiter.

Evangeline n'avait pas forcément besoin de quelque chose à part un siège et de quelqu'un à qui parler. En l'occurrence elle avait trouvé le deuxième.


CODE TOXIC GLAM


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mar 29 Oct - 12:19

THE intrigue





Je battis des paupières une fois. Soudain changement de décor. Des gradins, une odeur beaucoup moins savoureuse que celle de la cafétaria, dans les airs, et une multitude d’autres inconnus papillonnant de ça et de là.
Un peu interloquée, j’essayais de recomposer les morceaux. Je ne m’étais pas vue quitter le réfectoire pour me diriger comme un gentil mouton jusqu’ici. J’avais l’impression d’avoir été téléporté d’un seul coup, sans raison valable dans cet autre lieu. J’avais du avoir une absence plus ou moins longue. Pourquoi étais je ici déjà ?
Je fronçais les sourcils alors qu’une petite fille s’approchait de moi, ses grands yeux verts brillants d’une émotion que je perçus comme de la perdition.

Si innocente…Elle ne savait pas qu’elle se trouvait en enfer. Quoique je semblais être la seule à trouver Weins aussi démoniaque. Car tout le monde autour de moi, souriait, discutait, s’échangeait des banalités. Comme je n’étais pas loin du buffet –je venais de m’en apercevoir d’ailleurs, il croulait d’aliments si différents que je me demandais comme la table pouvait tenir en place-, j’attrapais un bol de madeleines pour lui en proposer.

- Tu en veux, ma puce ? demandai-je en souriant.

Un autre éclat dans ses yeux. Elle s’approcha en courant pour attraper un gâteau et le fourra directement dans sa bouche. Elle ne devait pas avoir plus de six ans. Elle lança un « merci » assez encombré vu qu’elle parlait la bouche pleine, mais je trouvais cela attendrissant. J’eus un léger rire. Mais bizarrement, je me sentais triste. Vraiment très triste. D’ailleurs mon rire ne ressemblait pas vraiment à un rire.
Pourquoi sentais-je cette boule dans ma gorge ?

Un couple vint vers moi, tandis que la petite fille repiochait allègrement dans mon bol de madeleines.

- Cathy, nous t’avons cherché partout !

L’homme –son père- prit la main de son enfant avec autorité, visiblement mécontent. Je perçus nettement le soulagement de la mère, bien qu’elle ne dit rien. Elle fixait simplement son petit bout de chou. Un regard pouvait porter bien plus d’amour que de millions de mots.
J’étais immobile portant toujours mon bol à madeleine, bêtement. C’est là que les deux parents eurent la mauvaise idée de me poser une question.

Une question ! Une question !

L’alarme se déclencha immédiatement dans ma tête. J’avais préparé quelque chose ce matin….oui…j’avais désespérément appris quelque chose par cœur pour affronter les fatidiques interrogations. Je n’arrivais plus à respirer, les mots appris tentaient vainement de se frayer un chemin. Heureusement, ma bouche, fidèle alliée décida de prendre elle même les directives.

- vous parler de Weins ? – ma voix avait pris une intonation suraiguë- L’Académie Weins est la meilleure école recensée, elle propose diverses activités qui contribuent au bien être des étudiants…tels que la natation , le volleyball, le football…Cela favorise le…la…euh…

Après avoir parlé à toute vitesse, je balbutia…ma bouche avait fait un travail de génie, mais à présent c’était à moi de reprendre le relais. Que devais-je dire ? Quelle était la suite ? Fichu trou de mémoire ! Et puis cette tristesse envahissante qui obscurcissait tout….

C’est là que je me rappelai pourquoi je me sentais si mal. La scène de la cafétaria me revint. Les paroles dures de Daniel à mon égard. « Tu me fais pitié ». Je ne m’étais pas défendue, je n’avais pas protesté, j’avais simplement baissé la tête. Sans un mot, j’avais constaté que cela me blessait et qu’en même temps, je m’étais résigné. Mes espoirs que je refondais toujours après chacune de nos rencontres furent balayés violemment.
Daniel me méprisait autant que les autres dans cette école. D’ailleurs, nous n’étions plus des amis pas vrai ? j’aurais du le savoir depuis longtemps…Je le savais ! Mais je m’obstinais à m’accrocher à des souvenirs stupides. J’avais conscience de toute cela. Mais alors pourquoi cela me blessait-il autant ?
Quand un surveillant m’avait demandé de me rendre au gymnase, j’y étais allée comme un zombie. Et là, j’aurais souhaité en être un de nouveau, parce que les deux parents s’impatientaient devant moi. Je continuai maladroitement :

- la détoriation de mes camarades…euh…non pardon….la désillusion….euh non ce n’est pas ça…la dévaluation comportemental…AH NON, le développement comportemental !

Le regard atterré des deux parents me convainquirent d’abrèger.

- Excusez moi…

Je fonçai illico sur deux de mes camarades non loin. Je reconnus le garçon de la cafétaria aux béquilles. Il était accompagné d’une très belle brune. Le stress devait me faire paraître assez étrange, mais tout était mieux que de m’enliser dans des explications avec les deux gros frelons. Je priais simplement pour que ces deux là n’avaient rien entendu de mon désastre verbal.

- Qui veut une madeleine ? demandai-je avec un sourire angoissé.

Oui, je venais juste de les couper en pleine conversation...Et alors ? Mes mains tremblaient tandis que je leur tendais le bol. Mon expression de visage ne devait pas leur donner envie d’en consommer, mais espérons qu’ils avaient un minimum faim.

 



avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Lun 4 Nov - 18:49


    Le club de tir à l'arc a ouvert le bal en visant juste. Celui de football a brillé. Les cheerleaders ont enchanté le public. Les athlètes ont bien couru... Tout le monde a fait exactement et parfaitement ce qu'on attendait, mis à part les volleyeurs qui ne se sont pas montrés. Tout a donc été presque parfait. Du moins, en ce qui concerne le côté sportif, et plus généralement ce qui se passait au gymnase. Les autres salles, Hugo n'y a pas mis les pieds et ne les y mettra sûrement pas avant un certain temps, puisque le repas de la pause déjeuner leur est apporté, ils n'ont pas à se déplacer jusque la cafétéria.

    Un buffet géant, comportant autant e plats que ce que les tables peuvent supporter. Autrement dit : beaucoup. Et heureusement, parce qu'Hugo a faim après s'être autant donné, sur le terrain comme après, pour contenter les citoyens en visite à l'Académie. Il faut bien leur laisser une bonne impression de Weins, qu'ils puissent y envoyer sans crainte leurs enfants pour que ces derniers deviennent de meilleures personnes et aident à faire de New-York une meilleure ville, où il fait partout bon vivre. Donc, Hugo a faim. Direction les tables, et surtout le buffet qu'il y a dessus, pour se faire une assiette bien remplie. Et prendre un plateau pour proposer à manger aux invités en même temps. Ou comment joindre l'utile à l'agréable.

    - Messieurs Dames, des amuses-bouche? Les verrines sont excellentes, profitez avant qu'elles partent toutes!

    Le tout avec le sourire, et une disponibilité constante pour répondre aux questions qui sont de temps en temps posées, et ainsi renseigner aux mieux tous les gens présents en cette belle journée. C'est d'ailleurs impressionnant le nombre d'enfants que les citoyens ont ramené lors de cette journée. Pour leur montrer à quoi ressemblera leur future école? Pour les motiver? Pour leur faire comprendre que Weins est la meilleure Académie, et qu'ils doivent être ici? Hugo avait entendu deux ou trois parents dire à leurs enfants qu'ils iraient à Weins, qu'ils le veuillent ou non.
    Le plateau de petits fours à moitié vide, Hugo aperçoit Evangeline, Frederic et une troisième personne dont il ne se rappelle plus le nom, qui semblait leur tendre un bol de... Cakes? Muffins? Madeleine? En tout cas, de gâteaux. Toujours en proposant ses verrines, il les rejoint en picorant dans son assiette.

    - Salut vous tous ! Bien joué Evangeline, c'était très réussi votre choré, tout le monde a été très impressionné. Par contre Frederic, où sont passés les volleyeurs ? Beaucoup de monde posait des question là-dessus dans les tribunes, ce n'est pas passé inaperçu.

    Non, ce n'est pas passé inaperçu. Et les Plombs, grosse majorité des membres du club de volley, risquent de se faire taper sur les doigts pour ça, à moins d'avoir une excellente excuse. Il y a de grandes chances que Caleb leur tombe dessus, lui qui voulait qu'absolument tout soit parfait pour les portes ouvertes de l'Académie Weins, et plus encore pour la visite de Monsieur Gordon.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mer 6 Nov - 19:43


INTRIGUE



Deuxième partie : le Gymnase.




    C'est le jeu le plus affreux au monde que celui de l'hypocrisie. C'est un monde où tout est faux et où tu dois faire semblant pour ne pas te faire marcher dessus. Sourire, rire aux éclats quand on te parle des bienfaits du gouvernement. Frederic n'est pas encore sur de son opinion sur le gouvernement. Il voudrait pouvoir lui dire de l'aider, le supplier, lui demander des moyens pour ne plus souffrir. Et en même temps, tant que ce n'est pas concret, il ne comprend pas cet intérêt qu'ont les gens pour le président. Il regarde autour de lui et les autres n'ont pas l'air de faire semblant. Ils ont l'air d'être heureux de vanter Gordon et ses sous fifres.

    Et au milieu de tout ça, Frederic déambule, sans cesse en mouvement pour cesser de penser à la douleur lancinante dans sa jambe. Si on lui avait demandé son avis, il serait resté dans la cafétéria où au moins il servait des gâteaux sans avoir besoin de parler pour dire des bêtises. En plus, il y serait bien resté avec le psychologue, seul être normal qu'il avait croisé depuis le début de la matinée. Il sentait que la journée allait être encore longue et il avait encore besoin d'une demi douzaine de pause café. Et puis tous ces adultes qui n'arrêtaient pas de demander où était donc passé le club de volley ... Qu'est ce que Frederic pouvait bien trouver à leur répondre ? Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas touché un ballon alors faire une démonstration après celles, magnifiques et parfaites, des footballeurs et des cheerleders ... Non vraiment, la démonstration du club de volley n'avait pas manqué.

    En entendant la voix d'Evangeline l'insulter de façon non subtile, il haussa les sourcils. Ce n'était pas le jour. D'accord, elle n'était pas sensé le savoir, mais les nerfs de Frederic étaient à vif depuis quelques temps et la matinée épouvantable qu'il venait de passer n'avait rien arrangée. Sans parler du cadeau de Caleb Reed, qui allait certainement le poursuivre pendant encore au moins jusqu'à la fin de son année, quand il sortirait de l'académie. Il se tourna vers la jolie brune. Elle n'avait pas changée, toujours aussi matte, aussi souriante, aussi maquillée, sur des échasses. Il ne comprendrait jamais les filles.

    "Ma chère Evangeline, je vais être clair, parce que je n'ai pas envie d'être poli et qu'avec toi je n'ai pas à le faire. Je passe une très mauvaise journée et t'entendre m'insulter gratuitement dans un lieu public n'arrange pas les choses. Nous n'avons aucune raison de nous parler à part ton soudain accès de gentillesse donc nous allons chacun partir loin l'un de l'autre pour ne pas que mes pauvres nerfs craquent et que je ne sois dans l'obligeance de te tirer hors de cette salle par les boucles pour t'expliquer dans l'intimité pourquoi je ne veux rien avoir à faire avec toi."

    Il lui fit un grand sourire hypocrite comme il le faisait depuis le matin, parce qu'il était habitué depuis le temps. Il pensait avoir été en apparence courtois. Parce que seules les apparences comptaient. Il tenta d'effectuer un quart de tour pour recommencer à déambuler dans le gymnase mais faillit se heurter à une autre fille, blonde, qu'il reconnut comme étant celle de la cafet ce matin et son regard tomba sur le bol qu'elle tenait, rempli de gâteaux. Certes, ils n'étaient certainement pas d'excellente qualité mais Frederic sentit qu'il avait besoin de manger quelque chose. Il se servit et croqua dedans.

    "Hum ... Très bon. Merci beaucoup ... euh ... je sais plus comment tu t'appelles mais moi c'est Frederic et la fille brune là a envie d'être gentille avec quelqu'un ... Ca pourrait être toi, tu trembles ..."

    Beaucoup de gens tremblaient. De froid, de peur, de manque. Frederic connaissait les trois et aucun n'était enviable. C'était peut être une camarade Plomb, toute perturbée de se retrouver dans un lieu qui ne lui convenait pas. Avant qu'il ait eut le temps de se tirer le plus vite possible, il faillit heurter un nouvel individu qui ne lui été pas inconnu mais qu'il ne pouvait pas vraiment voir en couleur parce que c'était un Platine collé aux basques de ses congénères. Il soupira en entendant sa remarque.

    "Oui je crois que tout le monde a vu que le club de volley n'a pas fait de démonstration, mais qu'est ce que j'y peux moi ? Je ne suis pas capitaine que je sache, donc allez lui demander à elle au lieu de ... d'ennuyer les pauvres petits Plombs qui auraient beaucoup mieux à faire, comme aller parler à des personnes convenables et admiratrices de Gordon ..."

    Qu'est ce qu'ils avaient tous à le faire ... à l'embêter avec ces histoires de démonstration ? Etait-ce donc un drame national ? Ca n'allait empêcher personne de respirer non ? Les autres membres s'en portait surement très bien eux aussi.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Dim 10 Nov - 20:35

Ah ce cher Frédéric ! Il est vrai qu'elle n'avait pas été vraiment très amicale avec lui. Elle aurait peut-être pu faire un effort envers lui, être gentille envers la personne qui lui serait peut-être souriante lorsqu'elle serait finalement plomb, si jamais tout son plan foirait. Mais non Evangeline ne se contrôlait pas et comme un bouclier elle utilisait l'insulte pour parler aux gens. Pauvre de lui ! Il était certes a plaindre pour ce qui lui était arrivé, mais ne l'avait-il pas chercher involontairement. Quoi qu'il en soit très peu de personnes avait déjà vu Evangeline de manière chétive et comme un doux agneau, faible. Ce ne serait tellement pas habituel de voir une faiblesse apparaître dans ses yeux et surtout pas dans ce genre de lieu où il y avait tant de monde qui pourrait la voir et la juger. Quel monde ignoble ! Frédéric avait répondu comme il l'aurait fait à n'importe qui. Mais au lieu de s'offusquer, Evangeline trouvait ça beaucoup plus amusant et intéressant. Peut-être, en avait-il marre de cette journée comme de nombreux plombs, peut-être voulait-il qu'on le laisse avec sa jambe boiteuse. Vraiment cette réponse amusait réellement Eve. Et le mieux dans tout ça c'est qu'elle donnait une réponse à la jeune fille de répondre de manière tout aussi amicale. Mais calme toi aurait dit une autre voix dans sa tête, au lieu de ça ce n'était pas ce qui pourrait arriver. Non pas qu'elle cherchait absolument à être méchante, insultante ou quoique ce soit d'autres jusqu'elle ne pouvait pas se retenir de l'être. Vous savez parfois des pulsions incontrôlables existe. C'est donc avec honnêteté qu'elle répondit au sourire hypocrite que lui laissait Frédéric :

« Mon cher Fred ! Moi qui voulais être gentille et amical envers toi. Je croyais que cette histoire te rendrais plus poli, mais il est vrai que je comprends ta colère, ça ne doit pas être agréable tout les jours d'avoir cette horrible douleur dans la jambe. Je te pardonne. Et par pure gentillesse de ma part je vais te laisser tranquille.

Alors qu'elle venait de répondre cela aux trois quarts face du plomb, une jeune fille blonde percuta de plein fouet Frédéric. Evangeline eut un sourire plutôt moqueur. Tu devrais te taire quand il faut ma chère Eve, lui disait cette petite voix dans sa tête. La jeune fille chétive à l'air angélique leur proposa des madeleines. Ho ce n'était pas de la grande cuisine bien évidemment, mais c'était tellement gentil de sa part de proposer. Evangeline voyait en elle une de ses futures victimes. Elle savait que la jeune blonde était zinc. Elle paraissait tellement innocente, comme une fille niaise, incapable de savoir les horreurs de Weins et qu'on pourrait brutalisée sans qu'elle réagisse. Elle était un peu dépressive semblait-il. Quant à son nom, la brune s'en fichait comme de sa première tétine. Ce n'était qu'une autre de ces multiples filles sans défense. Pourtant; il devait bien y avoir quelqu'un qui fasse attention à elle. Et bien aujourd'hui ce serait Evangeline. Ho elle allait bien s'amuser ! Frédéric se présenta, prit une madeleine et remarqua que la blonde tremblait. C'était vrai. Peut-être une droguée aussi. Encore plus intéressant ! À peine Frédéric eut-il fini sa phrase que la brune se jeta presque sur la chétive zinc et posa son bras autour des épaules d'elle dans un geste qui se voulait amical et protecteur. Hypocrisie quand tu nous tiens :

« Ah mais c'est ma grande amie Murielle ? Maëlle ? Ah non Gabrielle ! C'est fou tu as un prénom qu'on ne retient pas du tout. Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Ça se passe bien ici ? Tu devrais te reposer un peu et ne pas porter un plateau, tu dois avoir froid.

Evangeline saisit le plateau. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pourrait en faire et cherchait du regard quelqu'un qui le ramasserait sans grogner. C'est à ce moment qu'Hugo Farrell, un footballeur platine qui avait un peu de neurones en moins apparut. Sans dire un mot elle lui donna le plateau, avec un magnifique sourire. Il posa une question à Frédéric qui devait sûrement en avoir marre et aurait voulu s'enterrer dans un trou et ne plus jamais réapparaître. Il aurait bien fait. Mais non Evangeline avait besoin de lui pour survivre dans cette grande aventure minable de plomb qui l'attendait les bras ouverts. Il ne restait plus qu'à tenter d'être amical avec lui. Avec tout le monde d'ailleurs. Aujourd'hui journée de presque gentillesse pour Evangeline. Elle tendit le bras et se servit une madeleine. Pauvre Frédéric ce n'était vraiment pas son jour ! Et puis qu'est-ce qu'ils avaient tous à venir les voir ? Est-ce qu'un éclopé et une grande brune étaient des personnages rassurants ? Des gens vers qui on aurait voulu se tourner pour parler ? Encore Eve comprenait qu'on veuille venir lui parler même si elle n'en avait pas envie, mais le jeune plomb inspirait de la pitié plus qu'autre chose quand bien même elle l'adorait. Oui, lorsqu'Evangeline aimait bien quelqu'un c'est fou ce qu'elle pouvait être tellement maladroite. Tant pis continuons comme si elle ne pouvait pas être une autre personne et voyons ce que ça peut donner.


CODE TOXIC GLAM


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Jeu 14 Nov - 19:12

THE intrigue





Les madeleines semblaient avoir un pouvoir magique. Des mains piochèrent dans le saladier pour en prendre. Si un dieu existait en ce bas monde, il avait au moins le mérite d’avoir inventé la nourriture. Elle réconciliait tout le monde, et elle avait atténué mon arrivée fracassante. Les humains se montraient toujours plus agréables l’estomac plein. La digestion endormait leurs instincts belliqueux. Enfin…presque…

Je dus avoir l’air troublée quand le brun souligna que je tremblais. Je tâchais de me reprendre, de ne plus penser à la catastrophe rhétorique que je venais de commettre. Et si ma bourde venait à atterrir aux oreilles de Stanton ? J’avais toujours réussi à lui échappé jusqu’ici, mais je sentais qu’un jour, je finirai par me retrouver dans son bureau pour écouter un psychoblabla effrayant. Rien qu’à cette idée, j’avais la chair de poule. Gabrielle, ma fille, reprends toi, cesse de penser à tout ce qu’il y a de plus désagréable sur cette terre.

Un bras se posa sur mes épaules, et je tressaillis. La fille brune –une cheerleader si je me souvenais bien- m’adressa une remarque amicale et chaleureuse qui n’en était pas une. Je n’osais pas la repousser, et la laissa me prendre le plateau sans protester. Raide, figée, j’étais devenu un pantin qui n’osait plus bouger un cil. Cette fille me faisait indubitablement penser à une lionne, et j’avais l’impression que j’allais être dévorée comme un bébé gazelle. Sensation encore plus angoissante que l’armée de bourdons vivants de tout à l’heure. Comme tout herbivore qui se respecte, j’optais pour faire la morte. Je ne répondis rien, et je me contentais de vaguement hocher la tête à ce qu’il se passait.

- Hum…o..oui…euh…merci…ça va aller, ne t’inquiète pas.

Je ne savais pas si c’était convainquant, mais Evangeline ne sembla pas vouloir m’égorger tout de suite, ce qui m’assura que j’avais réussi à obtenir un petit sursis.
C’était vraiment curieux de voir à quel point un comportement joyeux pouvait suinter la menace et le danger.

Je me sentais submergée par tout ce monde. Trop de mots, tout en même temps, trop d’informations. Un autre garçon était venu nous rejoindre, nous formions à présent un quatuor insolite. Une tête connue....j'étais déjà venue assister à des matchs de football -pour soutenir psychologiquement Daniel même s'il n'était pas officiellement au courant- et j'associais son visage à un des joueurs. Comment s'appelait-il? Cela ressemblait à Hector....Harry...quelque chose dans ce genre. Celui ci l’attaqua sur une présentation de volleyeurs ou quelque chose dans ce genre, et je ne pus m’empêcher de pousser un gros soupir, accompagné d’un regard de soutien à Frederic pour qu’il ne se démonte pas. Qu’est ce qu’ils avaient tous à vanter les mérites des équipes de sport ? Je n’avais pas le souvenir que mon club de natation fasse quelque chose de particulier en cette journée, ou si c’était le cas, il était évident que je n’avais pas été conviée, vue mon niveau déplorable.

Je percevais sans mal l’animosité qu’éprouvaient ces deux garçons, décidément rien n’allait aujourd’hui et je me mis en quête de soutien, cherchant des yeux un visage sympathique susceptible de me sauver des griffes de la lionne.


 



Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Jeu 21 Nov - 22:50


« GYMNASE »



▬ La Fusillade :

Jusqu'à présent, tout était parfait. Vraiment tout. Les élèves étaient parfaits, les professeurs étaient parfaits, les visiteurs étaient satisfaits par tant de perfection : c'était la perfection de la perfection et avec l'arrivée du Président Gordon, ça en serait l'apogée. Mais ça ne pouvait pas continuer comme ça, non ? Qui dit perfection dit imperfection et c'est exactement ce qui frappa l'Académie Weins à 14h18.


Lorsque les portes se verrouillèrent toutes en même temps, personne n'y fit attention. Le brouhaha était tel que même un portable sonnant à fond n'aurait pas pu être entendu par son propriétaire. La raison de ce brouhaha ? Quelqu'un qui, allongé par terre, se tortillait en hurlant et la foule, qui ne comprenant pas la situation, spéculait à haute voix sur le pourquoi du comment. Lorsqu'enfin, deux élèves Platine se penchèrent vers l'individu qui hurlait, ils s'écartèrent eux-aussi en criant : l'individu qui se  tortillait avait sa chemise noire trempée de sang. Ce que la foule avait prit pour une crise d'angoisse ou d'épilepsie doublée d'une transpiration conséquente était en fait l'agonie d'une victime. L'individu cessa de bouger et sa tête roula sur la côté, du sang commençant à tâcher le sol. La foule réagit de la même façon que celles de la cafétéria ou du hall : elle se jeta sur toutes les portes possibles et imaginables. Jetant à terre tout ceux qui pourraient les gêner dans leur fuite, les individus étaient tous, sans exception, revenus à l'état d'animaux fuyant un danger indéterminé. Lorsque la plus grande partie des victimes eurent compris que les portes ne s'ouvriraient pas, ils se retournèrent vers le centre du gymnase alors que les autres continuaient de se jeter comme des furies sur tout ce qui avait pu autrefois s'ouvrir. Ceux qui commençaient à se rendre compte de leur enfermement purent découvrir six individus immobiles au milieu du gymnase, à côté du cadavre sanguinolent. Ils étaient entièrement couvert de noir et pas un centimètre de peau ne dépassait. Une cagoule et des lunettes de soleil empêchaient les visages d'être reconnu et ils étaient tous les six armés jusqu'aux dents. Ils ne dirent pas un mot et deux d'entre eux tendirent les bras et tirèrent. Un coup chacun. Une balle alla se loger dans le dos d'un homme corpulent s'acharnant sur la porte des vestiaires et l'autre dans le ventre d'une petite fille qui pleurait en appelant sa mère. Les deux corps s’affaissèrent sur le sol et l'hystérie reprit de plus belle après un court moment de silence.


Les bourreaux n'ont pas ouvert la bouche depuis leur arrivée fracassante et la foule ne sait pas comment réagir. Personne n'arrive à réfléchir calmement et partout des pleurs, des cris, des coups contre les portes ou des lamentations donnent au gymnase un air de fin du monde. On ne peut pas prendre la situation de haut et penser qu'on va s'en sortir : les trois corps montrent bien que personne ne sera épargné. La foule aurait pu se jeter sur les assaillants mais lorsqu'on a face à soit trois cadavres et six tueurs, on ne réfléchit pas de la même façon. Tout le monde a peur et si les réactions sont différentes, une seule pensée est commune : pourquoi ?

Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Hugo Farrell, Gabrielle Taylor, Frederic Host et Evangeline L. Hopskin

Autres lieux d'intrigue : le Hall, la Cafétéria et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Lun 25 Nov - 18:33

    Toutes les personnes présentes au gymnase semblaient satisfaites, presque sans exception. Seuls les Plombs avaient des sourires légèrement forcés, mais ils répondaient aux questions et tout se passait parfaitement bien. Hugo avait l'impression que si un citoyen pris au hasard était interrogé à l'instant même, il ne pourrait dire autre chose que "Cette Académie Weins est magnifique en tout point, le Gouvernement a faait un boulot phénoménal pour l'amener à ce niveau de perfection. Aucune autre école ne peut rivaliser avec celle-ci. J'espère y envoyer mes enfants un jour." Notre cher Hugo Farrell ne peut qu'approuver ces dires. En effet, pour lui l'Académie Weins lui a apporté une aide importante, tant que le plan éducatif et social que sportif. Les enseignements qu'il reçoit de bons professeurs sont de très bonne qualité, il s'est fait de bons amis, même une petite-amie, et il peut jouer à son sport favori, le football, à un niveau élevé avec des joueurs incroyables. Il ne peut qu'espérer que tous les jeunes aient la chance d'avoir une telle éducation variée et équilibrée.

    Voilà ce à quoi pensait Hugo alors qu'il était avec Frederic, Evangeline et Gabrielle. Il se demandait d'ailleurs ce qu'avait cette dernière, à toujours regarder autour d'elle et bafouiller une vague réponse à Evangeline. Enfin, il n'eut pas vraiment le temps de s'en préoccuper davantage, puisque de longs cris se firent entendre à ce moment. Suivis d'autres, et d'une bousculade pour se précipiter vers les portes qui restaient obstinément closes.

    Mais que se passe-t-il? Hugo fit un pas vers l'endroit que tout le monde semblait vouloir fuir. Un pas. C'est ce qu'il a fallu comme temps pour que l'endroit se vide et qu'Hugo voit le corps, et la flaque de sang qui commençait à s'étendre. Figé pendant une seconde, il a ensuite voulu se diriger vers cette personne étendue sur le sol, se disant que s'il veut vraiment devenir médecin, autant essayer d'aider cet individu dès maintenant. Une autre seconde pour faire un pas vers le corps. Puis reculer précipitamment.

    A côté du cadavre - vu le niveau de sang perdu, si l'homme n'est pas encore mort ça ne saurait tarder - six personnes. Hommes? Femmes? Personne ne peut en être sûr au vu de leur accoutrement. Vêtus intégralement de noir et plus armés que des militaires. Reculant toujours, Hugo arrive au niveau de toutes les autres personnes présentes : le plus loin possible des bourreaux, soit contre les murs, le plus loin du centre du gymnase. Il tenterait bien d'essayer d'ouvrir les portes, mais si personne n'avait encore réussi, c'est qu'il n'y a pas d'espoir. Autrement dit, ils sont tous pris au piège. Tous otages de six personnes.

    Aux coups de feu suivants, Hugo se couvre la tête instinctivement en se baissant. Deux autres corps chutent. Tout le monde finira comme ça, si ça continue. Mais pourquoi? De ce qu'Hugo a lu ou vu, il y a toujours une raison pour ce genre de choses. Weins est un établissement tranquille de qualité, dans lequel il y a beaucoup de jeunes. Pourquoi vouloir tuer ces innocents?

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mar 26 Nov - 9:12


INTRIGUE



Troisième partie : la Fusillade




    En entendant les cris, les bousculades, l'effroi des gens autour de lui, le réflexe de Frederic fut de se retourner pour voir de quoi tout le monde avait peur. Jamais il n'aurait pensé en se levant ce matin qu'il verrait une rangée de personnes face à lui, cagoulées, en noir, qui avait tout l'air de tueurs sanguinaires issus de cauchemars les plus sordides. Il frissonna entièrement et recula. Ses réactions étaient les mêmes que toutes les personnes autour de lui. Il avait peur et il ne voulait que fuir le plus loin et le plus vite possible. Mais le cauchemar continua, s'amplifia quand on s'aperçut que les portes étaient toutes vérouillées. S'il avait pu réfléchir de façon convenable, il se serait demandé comment est ce que six personnes seulement avaient pu pénétrer dans l'Académie avec des armes et pourquoi est ce que personne n'avait été capable de les empêcher de tuer cet homme, qui gisait, face contre terre dans une marre de sang.

    Il perçut du coin de l'oeil plus qu'il ne vit deux des tueurs fous et sanguinaires lever leurs armes. Il entendit clairement les coups de feu et il se lâcha un cri de pure panique. Pour s'être déjà retrouvé en face d'une arme à feu, il n'aurait jamais voulu revivre ça. La foule bougea dans le même sens, faisant presque pensé à une crise d'hystérie générale. Frederic se fit emporté par la marée humaine qui voulait à tout pris s'écarter des cadavres pour sortir du gymnase. Ce fut au moment où une femme grande aux allures sportives le bouscula que sa jambe gauche faible le trahit et lâcha toute prise qu'elle avait sur le sol. Déséquilibré, en appui sur un seul genou, bousculé d'à peu près tous les cotés, il bascula en arrière et son dos percuta violemment le sol. Il gémit de douleur et tenta une nouvelle fois de se relever, sans résultat. Dans le pire moment possible évidemment, son genou le tenait plus. Il serra les dents et tenta vainement de se protéger des coups de pieds des autres.

    Il n'arrivait plus à réfléchir. Il espérait juste qu'une âme charitable allait l'aider à se relever. Mais il ne fallait pas non plus rêver. Il savait qu'il ne pouvait compter que sur lui même vue la panique générale qui régnait dans le gymnase. Vainement, il se débattit. D'autres tombaient autour de lui, poussés par la foule. Les gens hurlaient, criaient, beuglaient. On entendait vainement des gens appeler à l'aide. Frederic rampa plus au moins pour sortir de ce tas vaguement encore humain, mais cela signifiait aussi s'écarter des portes désespéramment closes et se rapprocher des six formes encore non identifiées qui venaient de tuer trois personnes. Son coeur battait trop vite, il n'arrivait pas à comprendre comment tout ceci avait pu arriver. Il y avait pourtant un directeur de l'école. Et Gordon était sensé arriver. Si son cerveau avait été un peu opérationnel, il aurait peut être déduit que ces tueurs étaient des révolutionnaires, des anarchistes qui voulaient frapper un grand coup, montrer au président leur mécontentement et le tuer. Mais Frederic n'était pas en état de réfléchir. Il avait trop peur, il était bien trop paniqué pour penser convenablement. Seul sa peur et son instinct de survie avaient pour le moment le dessus. Il tremblait. Il détestait cette sensation de faiblesse et de peur infinie mais il n'avait pas vraiment le temps d'y penser. Il gémit de douleur en sentant un pied l'écraser.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mer 27 Nov - 14:13

Tout ce passa très vite qu'Evangeline comprit rien au début avant de voir des tâches rouges recouvrir le sol. Elle avait lâché Gabrielle et même si elle ne savait pas comment celle-ci pourrait réagir, Eve se retourna vers le cadavre par terre. Un cri voulut sortir de sa bouche, mais rien en se produisit, ou peut-être que si, mais les hurlements des autres remplissaient le gymnase et résonnaient dans les oreilles. Des acouphènes, elle allait sûrement en avoir. Ne prenant pas vraiment conscience de ce qui se passait, elle courut vers les portes, toujours sur ses talons. Sa grande taille évitait de se faire bousculer et de tomber. Tout le monde fuyait et elle se sentait suffoqué devant toute la pression qu'exerçait les autres sur son corps. Elle n'avait jamais vécu ça. Bien sûr New York n'était pas la ville la plus sûre du pays, encore moins quand on entendait les rumeurs qui circulaient du sud et du nord. Pourtant, Evangeline avait toujours vécue dans une sorte de paradis sans armes à feu, seulement avec de l'amour et de la haine. La haine n'était rien comparée au flot de sang qui glissait sur le sol marrons du gymnase. Pourrait-elle remettre les pieds ici après tout ce qui venait et se passerait ? Calypso la tuerait si elle ne venait plus aux entraînements, il faudrait prendre son courage à deux mains quitte à aller voir le psychologue. Les portes étaient closes. Evangeline se retourna pour faire face à la foule qui partait dans tous les sens. Il fallait qu'elle se mette à l'abri. Mais elle voulait surtout retrouver les autres.

Frédéric, Hugo, Gabrielle ? Où étaient-il ? Elle ne savait même pas pourquoi elle pensait aux autres d'ailleurs avant elle, mais il fallait qu'elle les retrouve ne serait-ce que pour éviter de rester seule. La solitude était la pire chose dans ces cas-là. Mourir seule ? Impossible ! Elle ne bougeait pas par sa propre volonté, mais les autres la poussaient vers des endroits où elle ne voulait pas aller. Evangeline joua des coudes pour arriver dans un endroit qui semblait être épargné par le carnage. Pourquoi n'était-elle pas retourner dans les vestiaires pendant la cohue ? Parce que fuir pouvait la faire tuer encore plus. Deux second coups de feux. Elle s'accroupit par terre avant de voir au loin Frédéric allongé sur le sol qui se fait écrasée par les autres. Mauvaise idée, non de vouloir aller le voir. Non chercher Hugo ou Gabrielle. Hugo pourrait la protéger, Gabrielle devait être protégée. En fait non rester au même endroit. Tout le monde s'est arrêté et elle en profite pour se faufiler entre les jambes des personnes présentes pour atteindre Frédéric. Il n'aimera sûrement pas la voir, mais pour elle c'est la seule personne qui lui semble familière et quitte à mourir autant le faire avec quelqu'un qu'on aime bien.

Adam. Il n'est pas venus à cette porte ouverte puisqu'il devait travailler. Elle ne le reverrait plus. Elle sait qu'elle va mourir sûrement. Ils vont tous les tuer si ça continue et puis un beau carnage dans un gymnase ferait tellement bien dans les journaux du matin. Ses vêtements sont couvert du sang qui s'est répandu. Elle constate des traces rouges de chaussures un peu partout, les gens n'ont même pas fait attention où il mettait les pieds et ils s'en fichent un peu. Dès à présent une seule chose compte : chacun pour soit et que dieu nous bénisse. Dieu ? Tu parles il n'en a rien à faire des êtres humains aussi minables qu'eux. Evangeline arrive au niveau de Frédéric. Elle ne doit plus bouger maintenant. Les pleurs, les cris grouillent dans tout le bâtiment. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Et puis pourquoi eux ? Pourquoi ce jour précis ? Tout ça c'est à cause de Gordon. S'il n'était pas venu rien de tout ceci ne serait arrivé. Les personnes en noir n'attendent qu'une chose après tout : qu'il arrive. C'est ça tuer le président, mais laissez les tranquilles. Evangeline n'a pas choisi d'être ici pourquoi devrait-elle subir les foudre d'un système qu'elle méprise et qu'elle haït. Ont-ils pensé à ça quand ils les ont attaqués ? Aux innocents ? Non bien sûr. Tuer n'est qu'un simple plaisir après tout.

CODE TOXIC GLAM


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Jeu 28 Nov - 19:05

THE intrigue





Aucun ange venu des cieux ne répondit à ma prière silencieuse pour me débarrasser de ma geôlière. Je parcourais vainement la salle des yeux quand mon regard se fixa sur une silhouette noire, près des portes. Je ne l’aperçus qu’une fraction de seconde. Ce fut le cri qui détourna mon attention. Un cri de douleur. Puis l’espace d’un instant tout chavira et ce fut l’apocalypse. Je fus séparée de mes camarades. Tout le monde se bousculait, tentait vainement de se frayer un chemin. Au début, je ne compris pas la raison de tout cet affolement, les cris devenant insupportable, je me plaquais les mains contres les oreilles. Puis je corrélais les informations. Les gens par terre. Les coups de feu. J’appuyais plus fort sur mes oreilles. J’allais devenir sourde si je continuais de supporter ces suraigus puissants. J’étais ballottée de ça et de là, le mouvement de la foule m’emportait et je n’avais pas la force de résister. Je cherchais des yeux Evangeline, Frederic, Hugo…Paniquée, je réalisais que je les avais complètement perdus. C’était peut être stupide de ma part mais j’avais l’impression que si j’avais été avec eux, cela aurait été salvateur. Alors que rationnellement, il n’y avait aucune raison pour que la situation s’améliore.
Quelqu’un me donna un coup de coude dans les côtes. Aoutch. Je grimaçais, tentais d’avaler de l’air pour chasser la douleur. Haletante, je m’alarmais en réalisant qu’avec tout ce monde pressé les uns contre les autres, je risquais de manquer d’air.

Que faire ? Se cacher. Non, retrouver les autres. Non, se cacher d’abord, pour échapper à tout se bruit. J’avais le cœur qui battait à tout rompre, si je n’y prenais pas garde, j’allais tourner de l’œil et ce n’était pas le moment. Bizarrement, je ne m’inquiétais pas de ces hommes en noir. La mort….prendre une balle…Cela me semblait si irréel…cela ne pouvait pas arriver. Non, je n’y croyais pas. Je ne pouvais pas mourir aussi bêtement…De ces inconnus masqués, je n’éprouvais pas de crainte incontrôlable. C’était le bruit qui m’effrayait, ce son parasitant qui faisait vibrer mes os.

Je trébuchai soudain et mon pied heurta quelque chose. Baissant les yeux, je constatai avec horreur que j’avais marché sur quelqu’un. Luttant contre le mouvement de la foule, je me penchai avec difficulté pour attraper par le bras le jeune homme qui gisait par terre.

- Frederic ! m’époumonai-je en le reconnaissant.

De toute mes forces, je me cramponnai à lui pour l’aider à se relever. Je faillis tomber pendant cette transition, mais finalement, je parvins à nous mettre tous les deux à la verticale. Essoufflée, j’haletai sans rien pouvoir dire d’autre pendant quelques secondes :

- Tu n’as rien ? demandai-je ensuite inquiète, guettant le moindre signe de blessure.

Mes yeux parcoururent l’espace autour de moi. Où aller à présent ? les hommes noirs n’avaient pas l’air particulièrement rassurant et aucune cachette en vue…



 



Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mar 3 Déc - 2:10


« GYMNASE »



▬ La Fusillade :

Il y a trois cadavres ici, dont une petite fille qui a seulement eu le malheur de pleurer. Non ces gens ne sont pas là pour plaisanter et non ce n’est pas un film. Les gens se blessent, ils se piétinent sans réfléchir, sans aider qui que se soit ; c’est du chacun pour sa pomme et ça ne semble pas près de finir. Les hommes en noir n’ont pas bougé jusque là mais l’un d’eux avance, son arme se lève et trois détonations résonnent. Trois corps supplémentaires s’écroulent sur d’autres encore vivants et leur sang a éclaboussé quelques visages.
« Maintenant vous la fermez tous autant que vous êtes ! » Hurle une voix trafiquée mais forte comme un mauvais coup de tonnerre. On dirait celle d’un énorme monstre rugissant dans sa tanière et son échos sonne longuement contre les murs du gymnase.  

Un autre reçoit semble-t-il un message dans une oreillette et se penche vers son collègue qui s’est exprimé. Ce dernier hoche la tête, murmure quelques mots à ses suivants qui se mettent aussitôt en branle. Il y a un gamin qui traîne la jambe, une blonde qui semble le soutenir et une brune assez proche, ce sont les premiers sur le chemin des « envahisseurs ». Chacun à leur tour ils sont empoignés par les cheveux pour les filles, par le col pour le garçon et on les balance sans la moindre délicatesse devant le seul qui s’est officiellement exprimé.
« Vos portables et vite ! » Exige-t-il avant de se tourner sur la foule soudain aussi muette et statufiée de les cadavres étalés. « Les femmes à gauche, les hommes à droite. Rangez vous tous les uns à côté des autres, nous allons passer récupérer vos téléphones. Chose faites vous pourrez vous asseoir ; au moindre geste, au moindre mot plus haut que l’autre vous êtes morts. »

C’est assez clair, on ne bronche plus. Deux longues rangées se forment et les hommes en noirs tendent des sacs où lâcher les portables. Ceux qui prétendent ne pas en posséder doivent le prouver en se laissant palper ou en ouvrant sacs et poches. Quant aux trois jetés au centre du gymnase on les garde à genoux, à porté de main pour servir d’exemple au cas où. Une joli brune, une blonde innocente et un garçon blessé, ce serait cruel de les tuer pas vrai ? Ils en ont bien conscience mais vous ne savez pas ce qu’ils veulent... le saurez vous seulement avant qu’ils décident pour raison x ou y de vous supprimer ? C’est une bonne question.  


Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Hugo Farrell, Gabrielle Taylor, Frederic Host et Evangeline L. Hopskin

Autres lieux d'intrigue : le Hall, la Cafétéria et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mar 3 Déc - 3:16


INTRIGUE



Troisième partie : la Fusillade



    C'est l'horreur, la fin du monde, la fin de tout. La mort imminente. La conclusion de vies. Trois coups de feu retentissent de nouveau et comme tout le monde, Frederic pousse un cri de pure terreur. Du sang éclabousse le coté droit de son visage et il tremble de nouveau. Il a du mal à respirer. Il s'accroche à Gabrielle. Il est très reconnaissant envers la jeune fille de l'avoir aider à se relever et il lui a murmuré un merci, mais il n'est pas sur qu'elle ait pu l'entendre, comme sa phrase a été coupé par les coups de feu, par les cris, par les paniques. Personne ne sait ce que les fous veulent et ce n'est pas Frederic qui ira leur demander. Il ne peut que les fixer. Les portes sont fermées, ils ont des armes, il vaut mieux les voir s'agiter. De sa main libre, l'autre entourant la taille de la blonde, il tente d'essuyer sa joue. Il a du sang, mais pour le moment ce n'est pas le sien, ce qui rend la chose encore plus dégoûtante. Il savait que cette journée allait être compliquée, il n'imaginait juste pas à quel point.

    Il fallait qu'il tente de respirer calmement. Quelqu'un allait forcément venir les sauver de cette merde. N'importe qui, n'importe quoi. Gordon en personne serait considéré comme son héros personnel s'il venait tuer les espèces de fous qu'il avait en face de lui. Il se demandait vaguement si le gymnase état la seule partie concernée et ce que faisait les gens à l'extérieur mais il n'eut pas vraiment le temps d'y penser. Les trois fous s'avancèrent vers eux et bien qu'ayant vaguement un mouvement de recul alors que son coeur menaçait de sortir de sa poitrine, il ne put l'empêcher de l'empoigner violemment contre le sol et de l'envoyer sans aucune douceur mordre le sol. Il gémit de douleur, autant à cause de l'impact du béton contre son menton que celui de l'impact contre sa jambe gauche qui avait plus ou moins tenté de le réceptionner. Il se mordit la lèvre le plus fort possible, s'interdisant de crier de nouveau. Il maudit une nouvelle fois la blonde qui lui avait tiré une balle dans le genou, lui balançant mentalement toutes les insultes possibles et dans les deux langues et demi qu'il connaissait avant de se sentir qu'on le tirait une nouvelle fois.

    On ne pouvait pas donc pas le laisser agoniser au sol couvert de sang, c'était trop demander. Aux mots des tueurs fous démoniaques, il sortit son téléphone de sa poche. Sa liste de contact était quand même assez impressionnante quand on y pensait. Il avait quand même gardé le numéro de ladite blonde, pensant que cela pouvait toujours servir mais maintenant il ne lui semblait plus que c'était une bonne idée. Il voulut l’éteindre, sans résultat et il ne put qu'observer l'appareil glisser dans un sac avec d'autres. Ils sont au centre du gymnase et les mains du tueur numéro un deux ou trois, il ne sait plus vraiment, le pousse à genoux. La douleur se fait violente et Frederic ne retient pas un nouveau gémissement de douleur. En restant dans cette position, il sent les larmes lui monter aux yeux. Il est toujours faible et il déteste tellement cette horrible sensation. Il doit se ressaisir bon sang c'est un homme. Les hommes, ça pleure pas. Il n'a jamais vu son père, ses oncles ou son grand père pleurer par exemple. Il doit tenir bon. De toute façon il n'a pas le choix. Un rapide coup d'oeil à coté de lui lui indique qu'Eve et Gabrielle sont dans la même situation, une rotule en plus. Frederic se force à respirer. Il se sent mal. Il y a des tueurs à ses cotés, il ne sait pas ce qu'ils veulent.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mer 4 Déc - 22:34

    Des coups de feu. Tout le temps, sans temps mort. La deuxième salve tourne en boucle dans la tête d'Hugo, comme si les gens en noir vidaient leur chargeur dans la salle. Plus aucun autre son n'atteignait les oreilles du Platine. Bang. Bang. Bang. Bang. Bang. Toujours recroquevillé sur lui-même, les yeux fermés, les tirs devenaient une mélodie macabre dans sa tête. Car ils signifiaient plus de blessés, plus de sang, plus de morts, et plus d'horreur. Jamais il n'avait eu aussi peut, ne s'était senti aussi petit, aussi inutile et impuissant.

    Soudain, un nouveau bruit. Des bruits sourds sur le sol, comme des charges lourdes qui tombent. En relevant la tête, Hugo voit trois nouveaux corps par terre. Pourquoi? Pourquoi toute cette violence? Pourquoi contre des gens innocents? Qu'ont-ils faits pour mériter ce sort? Personne ne pouvait répondre à cette question. Et d'un coup, tout se met en branle. Le regard bloqué sur les gens étendus face contre terre, Hugo ne s'en rend compte que lorsque les preneurs d'otages saisissent trois personnes pour les traîner au centre du gymnase. Trois nouveaux morts à venir? Sûrement... Mais non, impossible. Il connaît les personnes en question, même si ce n'est qu'un peu. Ce sont ses camarades, des élèves de Weins. Ils ne peuvent pas mourir, pas eux... N'est-ce pas? Ceux qui le sont déjà, c'est évidemment tragique et horrible, mais Hugo ne les connaissait pas. Tandis que si un des trois qui sont maintenant à genoux venait à mourir... Ne pas y penser et obéir aux personnes armées. Se mettre sur le côté et donner son portable, c'est ce qu'ils demandent. De toute manière, il n'y a pas grand chose d'autre à faire, à part se prendre une balle dans la tête en tentant de faire le héros alors qu'on n'en est pas un.

    Hugo évitait tout contact visuel avec les agresseurs, son regard allant du sol aux trois élèves. Comment les aider à ne plus être sous leur menace directe sans s'en prendre une? Aider son prochain, Hugo n'a rien contre, bien au contraire. C'est ce qu'il faisait lorsqu'il était encore à l'orphelinat. Mais risquer sa propre vie pour ça... Hugo est loin d'avoir l'âme d'un héros. C'est la raison pour laquelle il a tant d'admiration pour policiers, pompiers et autres métiers de sécurité à risques. Courir le danger de mourir pour des inconnus, qui peuvent donc être n'importe qui et mourir d'overdose ou de règlement de compte le jour d'après, très peu pour lui.

    Si les agresseurs n'avaient pas été armés, il aurait pu tenter quelque chose en trouvant quelques personnes pour l'aider. S'il y a bien une chose que le football fait, c'est muscler le corps et ne pas hésiter à aller au contact de l'adversaire. Mais là, ils sont armés jusqu'aux dents et ont déjà tué plusieurs personnes... Et au vu de leur attitude, ils n'hésiteront pas à recommencer au moindre pas de travers. Tout ce qu'Hugo a pu faire après s'être repris, c'est donner son téléphone aux hommes en noir et aider un vieil homme distingué à se relever et l'amener sur le côté de la pièce. Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas comment aider ses camarades sans attirer l'attention, ou du moins en restant en vie. Et pour les sauver, il faudrait déjà pouvoir s'enfuir. Et avec les portes verrouillées... Les fenêtres? Encore faudrait-il pouvoir les briser. Et même si elles l'étaient, seules quelques personnes auraient éventuellement le temps de sortir avant que tous les autres soient massacrés sur le champ.

    Non, pour le moment, tout ce qu'il y a à faire, c'est attendre en espérant avoir une idée. Et espérer, voire même prier pour que les meurtres s'arrêtent là.

avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Dim 8 Déc - 20:44

Bon d'accord la prochaine fois reste égoïste Evangeline, cela t'aidera à survivre face à des personnes qui veulent te tuer. Trois nouveaux corps tombent. La cheerleader a aperçu celui de la petite fille de tout à l'heure, elle est triste pour elle. Des brutes. Cette petite n'a fait que pleurer c'est un geste instinctif pour une enfant. Eve sent de la rage monter en elle. Ce sont des ignobles créatures qui méritent de périr dans les feux de l'enfer. Honte à eux ! N'importe qui maintenant ne se préoccupe que de sa propre petite personne et le fait d'avoir tué quatre innocents voire plus donne simplement l'exemple aux autres, lorsqu'on définit des personnes avec une arme. Evangeline, elle est effondrée sur le sol. Gabrielle et Frédéric sont debout, même si ce dernier à bien du mal. Tant mieux pour elle, Evangeline fait peut-être bien de rester au sol, surtout si c'est pour mourir. Autant mourir écrasé par la foule que par le coup de feu qui aurait de la pure méchanceté gratuite. Elle n'aime pas ça. Non elle n'aime pas la situation que prends cette journée. Elle n'a pas dit un mot, absolument rien et entends les paroles des tireurs. La pauvre n'a même pas le temps de souffler, qu'elle est empoignée par les cheveux. Ça fait très mal, oui ça fait mal au crâne. Elle veut crier, mais se retient. Son corps glisse sur le sol couvert du liquide rouge qu'on appelle sang. Ce n'est pas le leur, c'est sans doute pire. Dégoûtant ! Si elle survit, elle va finir par avoir des Tic. Le sol prends soudain contact avec son visage. La jeune fille sent une vive douleur lui parcourir la joue. Ça brûle. Elle se retient de ne pas crier. Mais ce n'est pas le pire. Sa réception sur le sol s'est faite en partie sur sa cheville où elle portait des talons et elle commence à ressentir une douleur à la cheville. Soit elle est cassée soit elle aura une belle entorse. Evangeline a mal, oui elle a très mal. On la tire encore par ses cheveux pour la mettre à genoux dans le celui qui semble mener les opérations.

La douleur prend possession sur corps de la jeune fille. Mais elle n'a même pas envie de pleurer, la douleur guide sa rage contre les meurtriers. Elle n'en peut plus de ne pas agir, de ne pas savoir combien de temps il lui reste à vivre avant de devenir un cadavre qui ira retrouver les autres dans le magnifique monde du gymnase. La rage, la colère ce sont ces seuls atouts. La jeune fille a toujours vécu ainsi, par l'esprit de toujours vouloir défier l'autorité. Toujours en colère, toujours énervée, ces pulsions de méchanceté viennent là. Et c'est tellement mieux d'être méchant que d'être gentil, mignon tout pleins comme ces pauvres crétins au service de Gordon. Il est où votre Gordon, hein ? Il se terre dans son trou à rat et espère que ça va passer sans faire trop de dégât. Oui c'est un lâche qui laissera mourir toute la population pour se sauver. Il est égoïste comme tous les hommes. Non il n'échappe pas à la règle et il a bien raison de l'être. Peut-être que si Evangeline avait suivi ces instincts secondaires, elle ne se serait pas retrouvé comme une manant à genoux à côté de Gabrielle Taylor et de Frédéric Host. Oui tout cela est la faute de tout le monde. La faute de sa mère, de Gordon, de ces camarades. Evangeline à cet instant précis haït le monde entier de l'avoir mise à genoux. Et elle adorerait lever la tête pour défier les tireurs de la tuer. Dans son rideaux bruns que forment ses cheveux, elle contient tout ce qu'elle souhaiterait faire. La volonté de survie est bien plus forte. Mais ne comptez plus jamais sur Eve pour être aimable, portes ouvertes ou non. Ne comptez plus sur elle, non ça ne servira à rien, vous l'avez perdue définitivement.


CODE TOXIC GLAM


avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Dim 15 Déc - 17:56

THE intrigue





Je fus violemment séparée de Frédéric. Une brute m’attrapa par les cheveux et me jeta à terre. Je sentis le tiraillement sur mon cuir chevelu puis le contact brutal de ma joue avec le sol. L’espace de quelques secondes, plus aucune pensée rationnelle à part douleur et incompréhension. J’avais mal. Ce n’était pas une douleur insupportable qui donnait envie de hurler…non c’était une souffrance qui montrait à quel point les gens qui m’avaient malmenée ne me considéraient que comme une chose susceptible d’être balancée.
Que j’eusse mal ou non, cela n’avait aucune importance à leur yeux.
Je n’étais rien.
Je me redressais avec difficulté, me mis à genoux, dégageant mes cheveux de mon visage pour comprendre où est ce que j’avais atterri. Je vis Evangeline, et puis Frederic à mes côtés.
Les aboiements d’un homme en noir me firent recroqueviller sur moi même. Je tremblais.
J’avais l’impression que ses cris adressés à la foule se répandaient comme un poison dans mon cerveau et que j’étais incapable d’y échapper. Le timbre, la nuance, tout me conduisait à éprouver une terreur sans nom. Pourquoi me faisaient ils du mal? Alors que nous ne nous haissions pas?
J’abandonnais mon téléphone portable comme ils le demandèrent, non sans une pointe de détresse dans le cœur. C’était un cadeau de Daniel…
Daniel. Vivait-il la même chose que moi en cet instant ? Etait ce possible que toute l’école soit occupée ? Ou étions nous les seuls victimes, cloitrés sans le gymnase ? Une angoisse terrible me serra la gorge à l’idée que Daniel puisse avoir été blessé.
A travers mes yeux embués de larmes, je suivais les allers et venus de nos tortionnaires. Ils ne montraient pas de sentiment, nous n’étions rien pour eux. Nous ne portions pas de noms, nous n’étions qu’une masse indistincte qu’ils pouvaient tuer sans regret. Car nous trois, avions été choisis comme otages.
Mon cœur se mit à battre plus vite.
Allais je mourir ?
J’avais du mal à respirer à cette pensée. Mon sang bourdonnait dans mes oreilles, les couleurs devenaient plus vives…je commençais à avoir le tournis.
Allais je mourir ici au sein d’une académie que je détestais ? Sans avoir pu vivre…sans avoir pu dire…tant de choses….à ceux qui étaient importants pour moi....oui…il y avait quelque chose que je n’avais pas pu faire….je ne pouvais pas mourir maintenant ;…
Boum….boum…boum…
La battement de mon cœur me semblait assourdissant. Je ne voyais plus rien, les sons me paraissaient indistincts…je fermais les yeux.


 



Directeur Weins
Les bruits de pas
Les bruits de pas
Informations
AVATAR : Inconnu

DC : Aucun

CRÉDITS : Mad Hattress

MESSAGES : 437

Date d'inscription : 03/04/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Lun 16 Déc - 16:02


« GYMNASE »



▬ L'arrivée des secours :

Tout était calme. Trop calme. Un mouvement de foule particulièrement stupide entraina un véritable massacre. Comme un animal, un groupe d'individus voulut prendre la fuite mais ça n'entraina rien d'autre que des tirs et des morts. Les trois jeunes étudiants qui se trouvaient près des assassins furent épargnés mais ce ne fut pas le cas de tout le monde puisque les tireurs abattirent au pif dans le tas, faisant tomber au sol une bonne quinzaine de personne. Ils tiraient encore lorsque les talkies-walkies se mirent à grésiller.


« On annule la mission, dégagez en vitesse !! »

Les tireurs se concertèrent et arrêtèrent de se préoccuper des otages. De toute façon les corps étaient encore fumants alors même si les talkies-walkies donnaient un air d'espoir, la foule n'osait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Personne n'osait bouger et lorsque les assassins tendirent les armes vers la foule, chacun cru sa dernière heure arrivée. Mais c'était sans compter sur l'arrivée de la police, menée par Samson H. Hugher aka l'homme qui avait arrêté James J. Miller. Sans hésiter un seul instant, la police fit feu et cinq des tireurs moururent sur le coup. Le dernier se fit tirer dans l'épaule gauche, ce qui l'obligea à lâcher son arme et à tomber au sol en hurlant de douleur. Samson se jeta sur lui et lui passa les menottes avant de lui arracher la cagoule, laissant apparaître le visage souffrant d'un homme noir d'une vingtaine d'années. Les cinq autres cagoules des cadavres furent arrachées à leur tour et dévoilèrent aux otages le visage de ceux qui les avaient terrorisés : trois femmes et deux hommes, de tout âges. Samson confia le survivant aux mains de trois policiers costauds et se tourna vers les trois étudiants qui n'avaient pas osés bouger de là. Son regard tomba sur Frederic Host et le policier l'aida à se relever avant d'aider les deux filles se trouvant à côté de lui.

« Ça va aller. On a délivré les autres otages dans l'amphithéâtre, la cafétéria et le hall. Ne vous inquiétez plus, vous êtes en sécurité désormais. »

Le policier serra affectueusement l'épaule de Frederic Host avant de lancer un regard se voulant rassurant aux deux filles. Ceci fait, il se tourna vers la foule qui n'osait toujours pas se réjouir ou même bouger.

« Ne bougez pas d'ici tant qu'on ne s'est pas assurés qu'il n'y en avait pas d'autres dans l'établissement. Les médecins et les infirmiers vont s'occuper de vous. Respirez : vous êtres libres et plus personne ne vous fera mal. »

Samson et une dizaine de policiers sont partis vérifier que l'établissement était à nouveau libre. Les infirmiers et les médecins sont entrés dans le gymnase et se sont empressés de proposer des couvertures, des boissons chaudes et de la nourriture. Ils s'occupent des blessés et une vingtaine de policiers surveillent les entrées et sorties afin que plus personne ne menace la vie des citoyens et que personne ne prenne le risque de quitter l'académie alors que la zone n'est pas bouclée. Respirez : vous êtes libres et les tireurs sont hors d'état de nuire.

Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Hugo Farrell, Gabrielle Taylor, Frederic Host et Evangeline L. Hopskin

Autres lieux d'intrigue : le Hall, la Cafétéria et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
avatar
Invité
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1Mar 17 Déc - 12:21


INTRIGUE



Troisième partie : la Fusillade



    Un mouvement de foule. Des individus tentèrent de prendre la fuite pour aller on-ne-sait-où étant donné que les portes sont fermés. Et comme dans un horrible film d'horreur ou le pire des cauchemars, des coups de feux, par dizaine, dans la foule terrifiée. Frederic a les yeux grands ouverts et il ne peut que constater les corps qui s'effondrent et tout ce sang qui coule. C'est une vision terrible et trop dure à supporter. Frederic pense qu'il va ensuite y passer, qu'ils vont tous y passer et que pas un ne sortira d'ici vivant. Les coups de feu s’enchaînent et à son tour il hurle de peur sans s'entendre réellement dans tout ce bruit. Il tremble de tous ses membres et en même temps il est paralysé, incapable de pouvoir réagir à ce qu'il se passe sous ses yeux. Comme s'il s’extrayait de sa propre réalité. Il rêve que tout s'arrête, que quelqu'un vienne, quelque chose, n'importe quoi.

    Un bruit sourd se fit entendre, suivi de d'autres coups de feu et d'autres cris. Instinctivement, Frederic avait tourné la tête pour voir ce qu'il se passait derrière lui et il s'était pris des nouvelles éclaboussures de sang dans la figure. Il lui fallu une bonne dizaine de seconde pour comprendre que la police de New York venait d'arriver et de tuer les six tueurs. Enfin cinq, le dernier gigotait encore en criant de douleur. Il songea à respirer. Il était hors d'haleine et son coeur battait de plus en plus fort. Mais il ne pouvait détacher son regard de ce jeune homme qui se tortillait sur le sol. Il ne comprit pas tout de suite qu'il était sauvé, qu'il avait le droit de bouger, qu'il était en vie et sans grande blessure. La grande main chaude de Samson Hugher l'aida à se remettre debout sur ses jambes, mais il ne put lui répondre. Il entendit vaguement le mot sécurité.

    Plus de cris, plus de coup de feu, plus rien. Juste une espèce de bruit de fond qui résonnait à ses oreilles. Le policier lui serra l'épaule. Il tremblait toujours, mais moins. Il regarda le sourire bienveillant du policier. Il redevenait un enfant qui avait fait un terrible cauchemar et qui ne souhaitait que serrer très fort son papa et sa maman dans ses bras. Mais ce n'était pas un cauchemar. Il y avait encore des cadavres partout. Il n'arrive pas à parler et il se laisse guider par une infirmière. On lui enroule une couverture, on lui met un chocolat chaud entre les mains. La réalité commence à reprendre son cours normal. Il regarde autour de lui pour voir des visages familiers. Et les autres ? Samson a parlé d'autres lieux. Qui est en vie ? Spencer, Alanis, Lexy, Jethro, les professeurs ... est ce quelqu'un qu'il connait est mort ? Pas encore. Il ne supporterait pas une autre mort maintenant. Il essuie vaguement ses joues en buvant le chocolat. Trop de choses viennent de se passer. Il n'aspire plus qu'à s'allonger et à ne plus penser à tout ça. Il ne veut plus.

    Mais quand on lui demande s'il est blessé, il a un regard pour son genou gauche. Il ne va pas bien, certes. Mais aujourd'hui, il n'a pas reçu de balle. Il prend le parti de ne pas répondre. On le déclare en état de choc et comme il n'a pas de gros saignement de sang apparent, on le laisse tranquille pour le moment. De nouveau, il regarda les cadavres. Il aurait pu être l'un d'entre eux. Il aurait pu prendre une balle ailleurs. Il n'a rien. Physiquement il va bien. Mentalement c'est autre chose. Il croque dans une barre de céréale et la machouille. Son ventre gargouille.


Contenu sponsorisé
Informations


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ Le Gymnase INTRIGUE ▬ Le Gymnase Icon_minitime1



Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Mini-Intrigue n°3 ▬ VDM
» 16/07/11 ▬ INTRIGUE NUMERO 1.
» INTRIGUE ▬ L'amphithéâtre
» Mini-Intrigue n°3 ▬ Ce bar est nul
» INTRIGUE ▬ La Cafétéria