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Promenons nous dans mes bras
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Caleb Reed
Caleb Reed
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COMMENTAIRES : Je sais ce que tu penses : « C'est six fois qu'il a tiré ou c'est cinq seulement ? ». Si tu veux savoir, dans tout ce bordel, j'ai pas très bien compté non plus. Mais c'est un Magnum .44, le plus puissant soufflant qu'il y ait au monde, un calibre à vous arracher toute la cervelle. Tu dois te poser qu'une question : « Est-ce que je tente ma chance ? ». Vas-y, tu la tentes ou pas ?

Cet engin raffiné est un Magnum 44 automatique. Redoutable. Correctement utilisé, il efface un homme et ses empreintes digitales aussi.
CRÉDITS : Fish

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Date d'inscription : 19/08/2013

CASIER JUDICIAIRE
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CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans l'élite, le gouvernement croit en moi


MessageSujet: Promenons nous dans mes bras Promenons nous dans mes bras Icon_minitime1Jeu 22 Aoû - 23:16

Cela faisait quelque temps que Caleb étudiait les allers et venues de l'éclopé, attendant le bon moment pour l'intercepter. Non pas qu'il se serait enfui bien loin, claudiquant comme il le faisait, il l'aurait rattrapé en marchant sur les mains. Non, plus que tout, il avait envie de lui parler discrètement. D'abord pour ne pas être vu en compagnie d'un plomb auquel il s'adressait avec autre chose que des coups de poing et des "tiens enculé, t'en veux encore ? voilà le dessert pauvre naze". Non, ça, c'était trop facile, et vu l'état général de l'autre, autant taper dans un mur, ça serait plus gratifiant. Ensuite, parce qu'il est plus facile de manipuler une petite chose brisée en toute quiétude qu'en plein milieu de l'agitation des badauds en tout genre. Pour ça, Caleb avait du faire preuve de patience, ce qui l'avait moyennement gonflé à dire vrai. Réflexion, planification, action, c'est comme ça que ça marchait, mais il avait toujours eu du mal avec la seconde étape, celle qui peut faire foirer la dernière (sa préférée).

Il avait donc pris sur lui, étudié l'emploi du temps du cul-de-jatte, ses trajets forcément différents du fait de son infirmité. Il avait récupéré la clé d'un placard à balai, prétextant devoir filer une corvée à un abruti de plomb, ce qui n'était qu'une demi vérité, ou un demi mensonge selon la personne à qui l'on s'adressait. De toute façon, ça collait avec un demi type, alors pas de quoi s'en faire. Il espérait avoir misé sur le bon cheval. Cette pensée le fit sourire, quand on sait ce qui arrive à un bourrin qui s'est cassé la patte, ça rendait la situation doucement ironique. Malheureusement, il n'avait pas d'autre candidat sous la main. Il lui fallait quelqu'un de moyennement malin, assez pour comprendre des choses mais pas trop non plus, pour éviter de semer le doute. Le doute est l'ennemi de la foi, ceux qui en ont fait l'expérience peuvent le confirmer. Il fallait en outre que son choix se porte sur quelqu'un qui avait suffisamment de contacts pour que la chose soit rentable. Un mouchard muet ou asocial n'était d'aucune utilité. Enfin, quelqu'un de remplaçable, au cas où il faudrait lâcher du lest ou prendre ses distances. Le fait que Frederic Host cumulait toutes ces qualités relevait en soi du destin, une chance inouïe sauf pour ce gars. Qu'il aie en plus déjà été tabassé par les deux Grands, alors ça, c'était la cerise sur le gâteau. Pour un peu, il l'aurait embrassé de joie.

Un frisson parcourut l'échine de Caleb. Quelle idée répugnante, décidément l'apathie ne lui réussissait pas. Comme il chassait ces pensées, il tendit l'oreille et entendit le claquement caractéristique des béquilles. Il regarda l'horloge du couloir, pile à l'heure. "Allez patte folle" dit il dans un murmure, "encore quelques mètres et..."

Il bondit de derrière son recoin de mur, et s'arrêta net devant un Fred pétrifié. Ce dernier vira du rouge au blanc, il venait de reconnaître son interlocuteur.

"Bonjour mon p'tit Fredo, alors, ça va comme sur des roulettes ? je suis bête, chaque chose en son temps. Viens dans mon bureau, on a à causer tous les deux"

Il ouvrit la porte du réduit et saisit Fred par le coude, le forçant à s'appuyer sur sa jambe blessée pour entrer dans le cagibi. Une fois à l’intérieur, Caleb verrouilla la porte derrière eux et prit quelques secondes avant d'allumer la lumière, histoire de bien faire monter la sauce. Quand il poussa l'interrupteur, une chiche clarté se répandit sur la scène, le pauvre Fred était appuyé gauchement sur une étagère, un bras tendu pour se protéger de la volée de coups qu'il appréhendait.

"relax petit" susurra Caleb d'une voix qu'il espérait apaisée, "on est juste là pour causer. En fait, je vais causer et tu vas écouter, ça sera plus simple comme ça. Depuis quelques temps, j'ai remarqué que t'avais pas la baraka avec toi, tu me fais penser à un aimant à emmerdes mais conçu pour souffrir. Souffrir à l'Académie, et même en dehors si j'en crois la rumeur. Tu es sur une pente fatale Fred, mais je suis en mesure de t'aider". L'autre n'en croyait pas ses yeux. A quel jeu pervers Caleb jouait il ? Allait il commencer à torturer ses victimes avant de les tabasser ? "Vois tu" reprit Caleb, "j'ai besoin d'avoir des yeux et des oreilles chez les plombs, de glaner quelques informations à l'intérieur et au dehors de l'Académie, et je suis sur que tu accepterai de m'aider. Tu m'aiderai, n'est ce pas ?. Caleb n'attendit pas la réponse du plomb et poursuivit. "C'est vraiment tout simple, je te demande de me rapporter tout ce que tu verras ou entendras au sujet de la résistance, tout acte de désobéissance, toute tentative de rébellion, ce genre de trucs. Des noms, des lieux, des dates, tout ce qui te tombe sous la patte, tu me l'envoie dans un joli paquet. En échange, je m'arrange pour te rendre la vie plus facile ici, par exemple en te prenant pour cible de choix, personne ne me pique mes jouets ici. Et disons que je pourrai faire l'impasse sur certaines punitions. Je suis grand seigneur, je te laisse quelques jours pour y réfléchir. Oh, pendant que j'y suis, si ça venait à s'ébruiter, ou si tu faisais le mauvais choix,il va sans dire que je te ferai chier tes molaires. Avant de partir, tu vas quand même pas t'en tirer sans un coquard, imagines, si on nous surprenait...ça jaserai...".

Caleb distribua quelques taquets à Fred avant de sortir. Il vérifia que personne ne traînait dans le couloir et tapa 2 fois à la porte. Le signal convenu, Fred attendrait une minute et sortirait à son tour. Il ne l'avait pas trop malmené, juste assez pour que ses coups marquent, histoire que tous comprennent que l'autre s'était fait choper. Les coups invisibles, Caleb les lui avait administré pour qu'il puisse se souvenir cette semaine, chaque fois qu'il pisserait difficilement quelques gouttes de sang, qu'il avait une décision à prendre. Il fallait entretenir ce petit côté martyr de Fred, ça attire la sympathie et ça pousse à la confidence. Il lui avait donné une petite lueur d'espoir aussi, qui brillerait beaucoup plus en contraste des souffrances qu'il se verrait infliger...ou pas, selon ses succès. Personne ne saurait qui avait amoché Fred de la sorte, mais tout le monde soupçonnerait Caleb, pour sur. Ce qui l'arrangeait, une réputation de cruauté était un bon atout, et quoi de plus cruel que de frapper un pauvre chaton, handicapé de surcroît ? C'est comme ça qu'on pousse les autres à se remettre dans le rang, ou à se rebeller ouvertement. Dans un cas comme dans l'autre, ça ferait son affaire. Caleb s'éloigna en sifflotant gaiement, décidément c'était une bonne journée.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans mes bras Promenons nous dans mes bras Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 23:02


Promenons nous dans mes bras.



Caleb & Frederic




    Être face à face avec Caleb Reed représentait le cauchemar de tous les pauvres petits Plombs innocents. Depuis le premier jour dans cette académie, Frederic avait appris les noms à respecter, ceux vers qui se tourner s'il avait des besoins, sans parler des filles aux mœurs légères. Il savait qui éviter à tout pris, devant qui baisser les yeux. Il ne l'avait pas toujours fait, certes. Mais il avait su éviter certains Platines archi violent, les espèce de choses robotomisées à qui il ne faut pas parler. Il n'était jamais allé leur chercher des emmerdes et il espérait que les choses seraient réciproques, qu'aucun Platine ne viendrait le voir pour n'importe quelle raison que ce soit. Mais malheureusement, c'était encore un rêve foutu en l'air.

    Frederic se pétrifia sur place en voyant Caleb Reed se planter devant lui et lui parler. Il frissonna entièrement et sentit son coeur s'arrêter de battre pendant au moins une bonne minute. Il allait crever de peur, encore. Comme la première fois que son regard avait croisé celui de Jason Lecter, quand ce même clown du sud l'avait piétiné au sol, sans parler de la fois où une blonde lui avait tiré une balle dans la jambe et en oubliant également son overdose, Frederic n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie et il crut que sa dernière heure avait sonné cette fois. Il se força à respirer. Il ferma les yeux. S'extraire de sa réalité n'allait pas suffire cette fois. Il gémit de douleur quand le bras plein de muscle de l'autre le poussa dans un cagibi tout moisi. La porte se referma, anéantissant toute lumière pendant une dizaine de seconde. Comme dans un film d'horreur. Un chat, la nuit, une souris. Une souris maigrichonne et apeurée, qui s'appuie comme elle peut sur sa jambe valise, sur le mur derrière son dos et mettant un bras en avant. Il en a laché ses béquilles. C'est horrifiant.

    Enfin, la lumière se rallume et Caleb se met à parler. Frederic écouta sagement, enregistrant ses paroles. Ses membres tremblent. Il refuse de croire ce que l'autre déblatère. Il a des drôles d'idées parfois. Il croyait que Caleb allait le tuer, purement. Non, au lieu de ça, il faut qu'il en rajoute une couche, lui aussi. Qu'il le torture, lui encore. Un autre nom à ajouter à la liste des gens super méga puissants qui veulent à tout prix éliminer Frederic. Mais au lieu de tuer ce pauvre orphelin sans défense, pourquoi ne pas le faire tourner entre les griffes des chats ? Oh bah oui c'est tellement amusant de faire souffrir un homme qui ne peut rien faire pour se sortir de la merde dans laquelle il s'est lui même fourrée. Mais là, Frederic n'a pourtant rien fait à Caleb pour mériter ça .... A part être un Plomb. Et ce besoin de poudre blanche, de pilules, d'héroïne, de n'importe quoi pour le calmer.

    Les demandes de Caleb étaient horribles en plus. Il attendait de Frederic qu'il devienne un traître. Un putain d'horrible traître. Il n'avait même pas idée. Aider les Platines à taper sur des Plombs. Il ne pouvait pas faire ça ... Ca serait juste trop affreux ... ]Tu vas te faire frapper à la place de tous tes copains ? Quels copains ? S'il ne dit rien sur ... Attention, poing en approche. Frederic se laissa frapper, encore. Il cracha quelques gouttes de sang. Le cagibi avait du en voir d'autre. Des trucs bien plus horribles que ça. La porte se rouvrit et Caleb partit, mais Frederic resta. Incapable de bouger. Incapable de se décider sur une conduite à suivre, des gestes à avoir. Incapable de pleurer aussi. Trop de larmes ont déjà coulé.

    [ ... ]

    Frederic passa une semaine atroce. Encore.

    Sept jours plus tard, exactement, il revenait devant le cagibi, avec une demi heure d'avance. Il espérait que Caleb ne le serait pas. Il avait encore une heure pour réfléchir aux mots exacts à prononcer. Il s'adossa contre le mur pour avoir un autre point d'appui que ses deux pieds. Il se mordit la lèvre inférieure et regretta de ne pouvoir fumer à l'intérieur. Il n'avait que peu dormi ces derniers temps. Heureusement, la douleur de sa jambe gauche s'estompait pour laisser place à la douleur mentale, non, à la torture mentale. Au secours grands dieux estoniens, sortez le de là.

    "Saloperie de Platine ..." marmonne Frederic sans pouvoir s'en empêcher.

    Il soupire. Il déteste le chantage. Mais pour l'instant ... il va juste lui dire qu'aucun des Plombs qu'il connait ne désobéit ouvertement ... Enfin pas qu'il sache. Oui ça ira. Il ne va pas mentir. Mais il est mort de peur à l'idée que Caleb ne soit pas satisfait. Il a fait son testament avant de partir au moins. C'est déjà ça.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans mes bras Promenons nous dans mes bras Icon_minitime1Ven 23 Aoû - 23:50

Caleb arpentait les couloirs avec la nonchalance du lion qui arpente son territoire. Il faisait jouer ses phalanges tandis qu'il mimait des lancers de ballon. Bizarre comme le poids le changeait maintenant que la balle ovale avait été réaménagée. Les sensations n'étaient plus les mêmes. D'une certaine façon, la balle était plus légère, strictement parlant, et pourtant son contenu la rendait plus lourde. Subbutex, méthadone, un petit dérivé de morphine, des produits lourds qui rendent léger, c'était sans doute ça qui le perturbait. Comment pouvait on se laisser aller à abandonner tout contrôle sur son corps ? pourquoi chercher à fuir la douleur, le seul sentiment qui ne mentait jamais ? Décidément, les junkies étaient de bien sombres créatures, pas étonnant que les drogues étaient bannies par le Gouvernement et ses usagers incarcérés. Qui avait envie d'un voisin capable de voir en plein jour sa grand mère morte lui remonter la jambe, un couteau entre les dents ?. De plus, fuir la réalité, c'était chercher volontairement à nier l'existence de notre monde, et donc du Gouvernement, une sorte de fuite chimique permanente dans la recherche d'une utopie illusoire, un dernier goût du paradis perdu avant d'être cueilli par la mort. Même un suicide rapide était préférable à cette lente descente aux enfers.

Il approchait du lieu de rendez vous, Fred avait intérêt à être ponctuel, Caleb détestait attendre, à fortiori les subalternes dans son idée de hiérarchie. Il espérait que Fred serait suffisamment malléable à la vue de toutes ces bonnes choses qu'il tenait dans sa besace. Et qu'il lui avait été incroyablement difficile de réunir. Son plan était simple : après avoir tabassé Fred, l'avoir menacé, puis laissé macérer, il allait maintenant jouer la carte de la sympathie. Après tout, quand on visite un convalescent, on amène des chocolats. C'est l'intention qui compte, songea Caleb. Après le méchant flic, faire intervenir le gentil flic, la carotte et le bâton, un truc vieux comme le monde. Et si l'autre refusait ? les plombs ne passent pas pour de grands penseurs, et leur entêtement va souvent contredire ce bon vieil instinct de survie. S'il refusait ? et bien comme le disait César : alea jacta est.

Il arriva au lieu de rendez vous et vit Fred devant le cagibi. Comme la fois passée, il examina les alentours, ne vit personne et poussa Fred à l'intérieur...

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans mes bras Promenons nous dans mes bras Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 13:52


Promenons nous dans mes bras.



Caleb & Frederic



    Est ce qu'il avait au moins une idée du nombre de gens qu'il faisait flipper ? Ce mec avait un coté vraiment très bizarre. Super étrange. Une espèce de chose, comme ça. Inhumaine. Avant Frederic n'avait pas peur comme ça. Il n'était pas aussi froussard. Mais ça c'était avant. Parce que maintenant, la moindre petite Platine le fait frissonner. Parce que n'importe qui pourrait le tuer et facilement en place. Frederic est effrayé par la mort. Et par l'idée que quelqu'un puisse le tuer. Il ne veut pas mourir mais le vouloir et ne rien y faire ne sert à rien. C'est sans doute pour ça qu'il ne dort pas. Vivre dans le même bâtiment que des Platines armés jusqu'aux dents n'a rien d'un environnement paisible et rassurant. Mais au moins il ne vit pas seul. Si quelque chose lui arrive, on découvrira vite son cadavre.

    C'est uniquement cette volonté de vivre et de s'en sortir qui motive ses pas et ses actions. C'est pour ça que Frederic va faire ce que Caleb veut. Dans une certaine mesure, évidemment. Parler des pensées de Jethro ou de Spencer, jamais. Mais dénoncer d'autres Plombs moins proche de lui ou qui lui ont tourné le dos pour ne pas avoir de problème ... ou même des Zincs, tiens, tant qu'on y est, cela lui posera moins de problème sur la conscience. Lui ou les autres, se répète-t-il. Tant qu'il arrive à protéger au moins certaines personnes, ça ira. Et puis comme ça, lui même sera tranquille.

    C'est quand même profondément dégueulasse ce que tu vas faire. Tu le fais pour qu'il ne te tue pas, mais quand même. Ca craint ce que tu fais, ça craint vraiment. Tu crains Frederic. Tu peux encore arrêter, lui dire que tu ne diras rien sur tes camarades ... Ta gueule. Pourquoi est ce que tu me dis pas pour une fois que j'ai raison ? Parce que tu n'as pas raison ! Il va continuer à te menacer, c'est ce que tu veux ?

    Frederic ne sait pas ce qu'il veut, mais il sait ce qu'il ne veut pas. Il puise de la force dans ses réserves et se concentre sur ce qu'il va dire quand Caleb le pousse dans le cagibi. Noir, puis lumières. Les lieux sont connus cette fois, mais cela ne les rend pas moins effrayant. Tant pis, il pensera plus tard. Il a eu le temps de décider. Il doit agir maintenant. Cette situation peut s'arranger s'il coopère. Donc coopère. Tu n'as pas vraiment le choix finalement. Il inspire longuement.

    "OK. Je fais le bon choix je crois. J'accepte ton ... marché, si on peut appeler ça comme ça."

    Et voilà. Advienne que pourra. Frederic n'a aucune emprise sur son futur. A peine croit-il maîtriser un temps soit peu les choses qu'un nouvel événement arrive, le rendant de nouveau complètement perdu dans son univers. Il cligne des yeux et les baisse, ses mains se resserrent sur ses béquilles. Une partie de lui n'arrive pas encore à croire ce qu'il va dire. Il marchande avec le Platine le plus dangereux de l'académie. Il a un grain cet enfant.

    "Je sais que ... Mary-Sue Taylor se prétend capable de te mettre une raclée un jour ... et que Sidney Perks s'affiche clairement contre Gordon."

    Les pauvres petits Plombs qui vont mourir. Et c'est de sa faute. Il tremble. Il est une balance maintenant. Sa situation ne s'améliore pas, à lui. Au contraire, elle stagne. Il va bientôt redevenir poussière, et il n'aura pas fait grand chose de bien. Il aurait pu être un héros et mourir pour le bien des autres Plombs. Tu parles, pourquoi ? Pourquoi est ce que ce serait à lui de crever en héros ? Non, il n'est pas d'accord. Les merdes qui lui arrivent ne sont pas de sa faute. Il doit sortir vivant de ce cagibi. Même s'il doit dénoncer des copains pour ça.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans mes bras Promenons nous dans mes bras Icon_minitime1Mar 27 Aoû - 15:44

Caleb écouta le jeune plomb balancer deux personnes d'une voix chevrotante. Intérieurement, il en ronronnait de plaisir, l'affaire semblait bien partie. Extérieurement, il affichait un visage de marbre, l'air sévère et attentif d'un père qui écouterait les confessions d'un enfant turbulent. Fred tremblait à présent, sous les effets du dégoût, de la résignation, de la peur et de la souffrance de son corps meurtri, et peut être aussi parce qu'il était en manque. Mais ça, il ne le savait pas encore. Restaurer un lien de dépendance à diverses substances ne serait pas difficile, puisque le sujet présentait de sérieux antécédents en la matière. Il suffirait d'une pichenette pour le faire replonger, rien de plus. Mais créer une dépendance affective, voilà qui serait un challenge autrement plus ardu. Il fallait bien commencer par quelque chose de basique. Caleb ouvrit le ballon ovale et en sortit les produits, qu'il déposa ensuite lentement à côté de lui sur l'étagère. Il aurait été trop simpliste de les lui donner de la main à la main, ou de les lui fourrer dans les poches, mais Fred aurait pu se dire qu'on l'avait forcé à accepter, comme pour le chantage. Non, il attendrait que Caleb soit parti pour se ruer sur les cachetons et la petite bouteille et cela ajouterai à son sentiment de culpabilité quand il ressentirai avec extase les frissons de son prochain trip. Ha la culpabilité...tout comme les remords, elle avait ceci de commun avec la drogue : c'était avant tout une question de dosage, il fallait que ça ronge l'âme mais juste assez. Caleb s'arrangerait pour être à la fois le sauveur et le destructeur du plomb, tout dépendrait en fait de son utilité. Encore une question de dosage sans doute. Il s'adressa alors à Fred, d'un ton totalement neutre, dénoué de toute note de reproche comme de compassion :

"Je t'avais dit que tu ne serais pas perdant si tu faisais le bon choix. Tu as rempli ta part du marché, j'ai rempli la mienne. Bien entendu, je vais devoir prendre un peu de temps pour vérifier tes tuyaux. Tu n'as quand même pas imaginé que j'allais te croire sur parole, si ?. Si tes dires s'avèrent fondés, tu sera tranquille un bon moment, ce sont les termes de notre accord. Dans ce cas, je reprendrai contact avec toi et tu me donnera de nouvelles informations. Par contre, si je découvre que tu t'es payé ma fiole..."

Caleb laissa planer la menace dans l'air quelques secondes, le temps pour Fred de se demander s'il allait s'en ramasser une juste pour la forme. Il continua :

"Au cas où tu souhaiterai à n'importe quel moment rompre notre partenariat, par exemple parce que ça te fais vomir de dénoncer tes petits camarades, repenses à ce que je vais te dire maintenant : il n'y a aucune honte à aider à démasquer les ennemis du Gouvernement, ceux de l'intérieur comme ceux de l'extérieur. Bien au contraire, si tu veux dépasser ta condition et devenir un citoyen respecté, il est temps de prendre tes responsabilités, de te comporter en homme. Mais si tu choisis de déformer mes propos et de te fourvoyer dans la voix de la rébellion, voici ce qui t'attends : je ferai courir dans toutes l'Académie et au dehors la rumeur que tu es une balance, et le plus beau dans l'histoire c'est que ça ne serait même pas un mensonge. Et je laisserai les autres plombs s'occuper de toi, tu auras alors tout le loisir d'apprécier la gentillesse de tes pseudos amis."

Caleb lui mis le ballon de foot sous le nez :"la balle est dans ton camp l'ami, rejoins moi et nous ferons de toi un être meilleur. Trahis moi, et sois prêt à en assumer les funestes conséquences".

Caleb sortit tranquillement du réduit et regagna sa chambre. Il repasserait plus tard voir si Fred avait emporté les produits avec lui. S'il avait trouvé la force de les laisser, il remonterai d'un cran dans son estime, ce qui revient à dire qu'il quitterai l'échelon zéro. S'il les avait embarqué, ça voudrait dire qu'il avait mordu à l'hameçon. Dans les deux cas, ça arrangerait Caleb. Mais pour l'heure, il allait se pencher sur les deux noms qu'il avait récolté, il allait avoir du boulot dans les jours qui suivraient.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans mes bras Promenons nous dans mes bras Icon_minitime1Mer 11 Sep - 16:22


Promenons nous dans mes bras.



Caleb & Frederic



    Putain. Ce mec avait déposé de la drogue sur l'étagère, limite en libre service. Non, pas limite, en libre service. Caleb Reed avait laissé de la drogue en libre service, sur l'étagère à coté de Frederic Host bordel de merde. Frederic avait un besoin certain de drogue médicale contre la douleur, une énorme envie d'avoir le cerveau déglingé pour ne pas penser à sa triste vie minable, et ce mec laissait de la drogue sur une étagère. Il se demanda un instant lequel était le plus salaud des deux, avant de se dire qu'il connaissait la réponse. C'était définitevement lui puisqu'il n'était qu'une balance.

    Tout ceci était surement le test de Caleb pour savoir ce que Frederic avait dans le ventre. Un putain de jeu qu'il était sur de gagner parce qu'ils étaient un Platine et un Plomb. S'il n'y avait pas eu les récents évènements, Frederic aurait peut être pu se payer le luxe de se foutre de la gueule de l'autre jeune homme. Mais pour le moment, il était tellement centré sur lui même et sur sa volonté de guérir, de passer à une autre partie de sa vie et à atteindre son vingtième anniversaire en un seul morçeau qu'il ne pouvait définitivement pas se foutre de la gueule du Platine le plus cinglé de l'Académie. Ca aurait été une très mauvaise idée. Mais il en avait eu des pires alors il 'était plus à ça près. Il devait juste éviter de refaire de grosses conneries.

    Enfin en théorie bien sur puisqu'on pourrait penser que balancer des camarades Plombs à Caleb Reed était une énorme connerie. Mais tant qu'ils continuaient à rester discrets, tant que personne ne savait qui était ladite balance, tout pourrait éventuellement continuer. Et puis les Plombs comprendraient. Il misa là dessus. Il tenta d'imaginer certains de ses camarades Plombs en face de Caleb avec les mêmes menaces. Il sourit malgré lui. Bien sur, Spencer ou Jethro n'auraient surement jamais agi comme ça. Mais Frederic voulait juste rester envie. Lui ou les autres. Il n'était pas ami avec Mary-Sue ou l'autre. Il ne les connaissait pas, ils ne se fréquentaient pas alors il avait moins de remors.

    Il frémit quand Caleb quitta la pièce et poussa un léger soupire de soulagement. Quelque part, il était presque heureux que sa journée soit enfin terminée. Il n'aspirait plus qu'à rentrer dans sa petite chambre d'étudiant de Weins, de s'allonger sur son lit et de dormir, enfin. Il lui manquait pas mal d'heures de sommeil. Se reposer lui ferait le plus grand bien.

    Il fixa les petits cachets sur l'étagère. Il ne devait pas, il ne devait pas, il ne devait pas, il ne devait pas. Il se répeta ses quatre mots en se forçant à reprendre ses béquilles. Il ne devait pas prendre les cachets qui font délirer, ce n'était vraiment pas une bonne idée, mais alors vraiment pas. Caleb le testait peut être encore, ce n'était peut être que des bonbons. Ou autre chose. Putain, non. Malgré lui, il approcha sa main vers les dits cachets. Il se maudit à l'avance. Il écarta les pilules roses. Il ne les voulait, il ne devait pas les prendre, il ne devait pas prendre des cachets qui font rire tout ça. En revanche, le dérivé d'héroïne ... donc le but premier est de guérir les douleurs ... servi dans les infirmeries dans des cas graves ou dans les hopitaux ... tout ça quoi ... Frederic hésita grandement et prit ledit dérivé avant de l'avaler.

    Il se mordilla la lèvre inférieure. Merde. Bordel de merde. C'était une autre idée à la con, alors qu'il était sensé éviter d'en avoir.


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