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INTRIGUE ▬ La Cafétéria
Directeur Weins
Les bruits de pas
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ÂGE: Tu ne sauras pas.
CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans le personnel et ces gosses me tapent méchamment sur le système


MessageSujet: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mar 24 Sep - 1:00




« CAFÉTÉRIA »



▬ Discours d'ouverture de la journée par Hunter Stanton :

« Weins n’est pas une académie ordinaire et pour beaucoup elle est entourée de mystères, d’une réputation que par ignorance, par crainte certains entachent volontiers. Vous n’ignorez pas qu’avant toute chose c’est à des jeunes hommes, des jeunes femmes en difficulté qu’elle apporte un soutient. Il ne s’agit nullement pour eux de punition, car Weins ne véhicule pas l’idée de changer ces jeunes esprits mais de leur fournir les outils, la matière afin de les rendre prêts, capables d’affronter les turbulences d’une vie d’adulte. Parfois la tâche est rude, demande nombre d’efforts mais ils paient et au jour de leur départ c’est la tête haute que nos étudiants nous quittent, fiers du chemin parcouru. Voilà dix ans que l’Académie a vu le jour et cette journée vous dévoile le travail accompli entre ces murs. En ce quinze Novembre vous aurez l’occasion, mesdames mesdemoiselles et messieurs de visiter l’établissement, d’assister aux démonstrations sportives de l’ensemble de nos clubs mais aussi, d’interroger nos élèves qui se feront un plaisir de répondre à vos questions. Afin d’illustrer l’enseignement dispensé, des cours auront lieu et vous pourrez y assister librement. Pour terminer, une exposition de photographies vous attend à la cafétéria et des visites guidées sont offertes dans le hall.
Au nom de notre Directeur, de l’ensemble de nos étudiants et du personnel puis en mon propre nom je vous souhaite la bienvenue et une excellente journée au sein de l’académie Weins. Merci de votre attention.
»


La grande cafétéria a été réaménagée pour l'occasion : la moitié de la pièce est occupée par de magnifiques panneaux où l'on peut voir des photos des anciens élèves diplômés ou bien d'équipes revenant de compétition avec un trophée dans la main. Les élèves sont souriants sur les photos et il s'échappe d'eux une aura de satisfaction et de confiance. On peut voir l'équipe de cheerlader de 2089, la promo de 2092, l'équipe de natation de 2094, etc... tout est bien classé par ordre chronologique.
Dans l'autre moitié de la pièce, on a aménagé un grand bar et dans les cuisines, on s'active. Des Plombs servent à manger et à boire tandis que les Zincs et les Platines répondent aux questions concernant les photos et l'établissement en général. Les invités rient fort et dégustent avec une satisfaction non dissimulée les bons plats et gâteaux préparés par les cuisiniers de l'Académie.

Élèves : On vous surveille alors n'essayez même pas de voler de la nourriture ou de dire des choses négatives sur l'Académie. Hunter Stanton, le psychiatre, veille au grain et le moindre petit signe de débordement sera immédiatement étouffé dans l'oeuf. Gardez le sourire et répondez aux sollicitations : faites semblants s'il le faut mais faites-le bien.

Citoyens : Vous pouvez profiter d'un bon café, de biscuits ou de plats plus consistants tous aussi délicieux les uns que les autres. Vous pouvez aussi admirer les photos des différentes promos et équipes de l'Académie et demander des informations si vous en avez besoin aux élèves ou au personnel présent. N'hésitez pas à demander à certains élèves ce qu'ils étaient en entrant dans l'Académie et ce qu'ils sont maintenant : vous serez étonnés par leurs réponses...


Autres lieux d'intrigue : le Hall, le Gymnase et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mar 24 Sep - 20:19


INTRIGUE



Rp commun



    C'était une magnifique journée d'hiver. Il y avait un peu de soleil, comme si ce dernier avait décidé de venir faire la fête avec toute l'Académie. Frederic a un mal de crâne épouvantable. Il a du mal à récupérer de sa gueule de bois de l'avant veille et cette journée s'annonçait longue, très longue. Il prenait sur lui pour sourire et il se forçait, il se forçait vraiment parce qu'il était de son devoir d'étudiant de cette école de le faire. Mais il sentait déjà la fatigue arriver. Et avec elle l'énervement de tant d'hypocrisie, de fausse joie de vivre, de tout ce qui faisait cette école et qu'il détestait. Mais non, il ne devait pas s'énerver, ce n'était pas le jour ni le moment.

    Fais bonne figure Frederic et fais ce que tu as à faire. Emplis leurs assiettes de jolis petits gâteaux avec un grand sourire faux mais qui doit paraître vrai. Il sait qu'il doit montrer combien il est heureux de faire parti de Weins alors que les posters montrant les joueurs soudés, heureux, gagnants, lui donne envie de fuir le plus vite possible loin d'ici. Il serre ses béquilles de toutes ses forces, s'aidant d'une seule main pour continuer à mettre des gâteaux dans les assiettes. Autour de lui les autres Plombs s'activent mais ne semblent pas décider à venir lui parler. Et ils ont raison. C'est pas le jour.

    Frederic se montre souriant, parce qu'il ne peut pas montrer son vrai visage et ses idées toutes pourries en ce qui concerne cette Académie. Il espère qu'au moins Jethro ou Spencer vont se décider à se pointer, histoire qu'il ne soit pas complètement seul dans cette journée tant redoutée. Les gens continuent à parler autour de lui, racontant des jolies histoires sur le gouvernement si beau et vanter les mérites de l'école. Il n'y a rien de beau là dedans. La capitaine des Cheerleaders est une meurtrière et le plus respecté des Platines n'est rien qu'un beau salaud. Un jour, peut être, les gens vanteront les mérites des Plombs qui ont continué à lutter courageusement contre cette école. Mais ce n'est pas pour maintenant, se dit-il en forçant de nouveau sur ses zygomatiques.

    Il a déjà besoin d'une pause, de fumer une bonne cigarette, d'aller loin de tout ça alors que la journée vient à peine de commencer. Il continue d'espérer que sa jambe gauche lui fichera la paix au moins aujourd'hui, ce qui semble être le cas pour le moment. Ces heures vont être très éprouvantes pour ses nerfs. Il aurait bien envie de ce café qui lui frémit aux narines depuis tout à l'heure. Mais faut pas rêver. Cette journée célèbre les Platines et leur dévouement au gouvernement, cette journée vante les mérites de Mickaël Gordon. Alors faut pas rêver. Lui n'est qu'un Plomb qui se déplace en béquille. Il doit continue à faire ce qu'il fait et sourire, devenir impassible, comme eux. Tant que personne ne lui parle, ça ira. Mais c'est long des heures entières à mettre des gâteaux dans des assiettes et à faire des sourires aux gens.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mer 25 Sep - 22:17


Intrigante intrigue



Après son discours d’ouverture prévu pour annoncer la couleur des événements de cette journée Hunter Stanton avait fait le tour des lieux afin de guider les groupes principaux et leur faire connaître les destinations prioritaires. Il était évident que les adultes fortunés le choisissent d’emblée comme interlocuteur plutôt que les étudiants, aussi excellents fussent-ils. Maintenant, chacun avait trouvé ses marques et les invités découvraient le bâtiment au gré de leurs envies, rendant sa liberté au psychiatre qui s’autorisa un passage par la cafétéria le temps d’un café. Assis à une table, une tasse fumante à portée de main et le regard embrassant la salle, il observe comme à son habitude la foule et ses manies, les tics de chacun, profilant jusqu’au faux plis sur un bas de manche.
Une chose le dérange toutefois légèrement … la sélection dite « naturelle » opérée pour reléguer les Plombs au rang de serviteurs du jour. Balais, plateaux, service, c’est à la limite de l’esclavagisme et il ne manquera pas d’en toucher deux mots -et plus encore- au directeur. N’étant pas professeur et n’ayant aucun droit de regard sur l’organisation, on a pas jugé utile de le consulter et pourtant, cette attitude punitive envers les éléments dits perturbateurs est une sottise sans nom. Comment donner envie à ces jeunes de se hisser au rang des zincs et des platines quand ceux-ci sont affairés à la discussion, au visites guidées pendant qu’eux triment derrière ? Il fallait au contraire leur donner une occasion de se mettre en avant, de plaire au public et leur donner l’envie de briller sans mensonge. À croire que certains membres du personnel de l’Académie n’ont rien à y faire … c’est presque déprimant pour tout autre que lui. De marbre en tout temps, il n’est au final pas contrarié au point d’afficher une mine sombre. Bien trop maîtrisé qu’il est pour ça.

Avalant une gorgée de café, c’est le son régulier des béquilles claquant au sol qui lui fait tourner la tête. Frederic s’affaire, comme il peut et il a beau sourire le psychiatre voit le rictus s’assombrir de seconde en seconde. Ce gamin va finir par craquer, exploser malgré tout les efforts de politesse qu’il tente de déployer pour cette démonstration de perfection académique. Plus loin, un groupe de femmes discutent et tendant l’oreille Stanton entend qu’elles s’interrogent, se demandent pourquoi un jeune blessé s’active de la sorte. Si vous saviez … mais vous ne saurez rien. Avec élégance, Hunter quitte sa chaise et s’avance en direction de Frederic pour lui poser une main sur l’épaule. « Je vois que tu as bien avancé Frederic, toujours à trop en faire n’est-ce pas ? » Glisse-t-il, lui accordant un léger sourire. « Prends une pause, cette journée est aussi celle des élèves et personne n’attend de vous que vous vous transformiez en serviteurs. » Tendant le bras, il invite le jeune homme à rejoindre la table qu’il occupe lui même et s’écarte seulement le temps de servir un café qu’il lui rapporte. Lorsqu’il reprend sa place, il lève les yeux sur ces dames qui lui sourient chaleureusement et il y répond d’un signe de tête. Beaucoup sont certainement mères et n’apprécient guère le spectacle d’un adolescent mal en point qu’on pousse trop. Les voilà rassurées et de toute manière, avec ou sans elles Stanton aurait arrêté Host. Il y a des limites à ne pas franchir en sa présence. « Gueule de bois peut-être ? » Avance-t-il à voix basse, portant son café à ses lèvres non sans une oeillade presque complice. Bien sûr qu’il a remarqué des détails et puis il a tellement soigné de dépendances que l’abus de boisson et ses signes ne sauraient lui échapper. Ça et bien d’autres choses encore.

© Jason Lecter


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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Jeu 26 Sep - 15:19

INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Tumblr_ms0k1dfDv61qhdboqo1_500


Non content de devoir se lever pour une journée "portes ouvertes" dont il se préoccupe autant que de son premier cours d'Histoire frelatée dans cette Académie (qui n'a de lieu d'enseignement que le nom d'ailleurs), Jethro est obligé de jouer les larbins à la cafétéria. Est-ce-qu'un seul visiteur trouvera cela étrange ? Que seuls les Plombs sont assignées aux tâches ingrates ?

Après avoir passé la matinée à faire montre de son don presque inné avec un arc dans le gymnase - en hésitant à tourner son arme vers le moindre Platine qui passait dans son champ de vision et à faire un carnage - Jethro devait finir cette foutue journée dans la servitude à la cafétéria. Il écourta rapidement son passage dans les vestiaires. Rapide et efficace parce qu'il restait une seconde de plus au milieu des robots, il allait vraiment péter un câble. Quel ramassis de crétins...aussi frétillants que des poissons hors de l'eau, se demandant avec des intonations frisant l'hystérie s'ils allaient pouvoir voir Gordon en chair et en os. De véritables groupies en rut qui se damneraient presque pour un autographe gribouillé sur une serviette en papier de leurs idole. Hors de question d'assister au spectacle des cheerleaders, il avait déjà du subir le match de foot et voir des dindes s'agiter après les australopithèques courir après un ballon ne le branchait pas plus que cela. C'est à pas lents et avec une poignée de minutes de retard qu'il se présente à son poste. Bien évidemment, on ne manque pas de lui faire une remarque sur sa tenue, déplorant qu'il ai laissé ses cheveux noirs et bouclés en bataille plutôt que de les nouer sur sa nuque comme prévu. Jethro s'est contenté de hausser les épaules en augurant que sa maladresse risquait fort de faire des dégâts. Au moindre impair lui promet-on, il finira à la plonge ou au balai. Là encore, il s'en fiche. Du moment qu'il n'a pas à subir les Platines débordant de bonnes intentions, les parents qui s'extasient sur la robotisation de leur rejeton, les curieux qui vantent un gouvernement qui infantilise à outrance le peuple...bref, du moment qu'il n'a plus à entendre des stupidités de cet acabit, ça lui convient. Nettoyer des assiettes sales ou ramasser des petits fours tombés par terre, aux côtés d'un autre Plomb, serait bien plus intéressant que zigzaguer entre des convives puant le parfum bon marché et papotant joyeusement à propos des bienfaits apportés par Saint Gordon-priez-pour-nos-pauvres-âmes-égarées.

C'est sourire hypocrite accroché aux lèvres et qui n'a absolument rien de sincère que Jethro se promène au milieu des visiteurs. Un gamin d'une dizaine d'année lui demande si c'est bien lui qui était au tir à l'arc tout à l'heure. L'expression ouvertement feinte de Jethro s'efface lorsqu'il se baisse au niveau de l'enfant pour le lui confirmer. Yep. C'est bien moi, le futur Robin des Bois. "Robin qui ?" Enième référence littéraire que personne ne comprend. D'un côté, comment en vouloir aux plus jeunes ? La légende de cet anglais qui s'est élevé contre un roi usurpateur, détroussant les plus nantis pour aider les plus démunis ne doit pas être dans les listes des ouvrages à lire. Une voix feutrée s'élève derrière lui...n'oubliez pas votre service, Mr Wentworth, lui ordonne souplement un enseignant. Jethro soupire en ébouriffant les cheveux du gamin avant de tendre le poing devant lui. Le môme le regarde, un peu indécis avant que l'adolescent ne lui prenne le poignet, referme les petits doigts et appuie légèrement ses phalanges contre les siennes. C'est comme ça que se saluent des potes. Sourire ravie, le gamin s'esquive pour aller piller le buffet comme un môme tout ce qu'il y a de plus normal mais qui malheureusement viendra se faire broyer ici. Jethro se redresse, plateau à la main en suivant des yeux la petite silhouette tellement minuscule au milieu du parterre d'adultes et c'est amèrement qu'il pense à un "chuis désolé, mon petit gars" avant de remarquer Fred qui s'approche de la table de celui qu'il a affectueusement surnommé "le Violeur Mental".

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Jeu 26 Sep - 18:30

THE intrigue





Je me sentais comme un petit soldat ce jour-ci. Mission simple et claire : accueillir les visiteurs et parler en bien de Weins en cette belle journée « portes ouvertes and welcome Mr Gordon ». Il fallait promouvoir la réputation de l’Académie et c’était nous, étudiants pris en otage qui étions chargés de ce devoir. Armes fournies : aucune. Armes requises : éloquence (dont j’étais malheureusement dépourvue).
En marchant vers la cafétaria (mon poste que je devais tenir à tout pris), je constatais que même en essayant de penser de façon un peu humouristiquue, cela n’allégeait pas la boule que j’avais dans le ventre.
Je n’aimais pas Weins. J’avais beau avoir passé un nan ici, je ne m’y étais pas habituée. Et il était probable que je ne m’y habituerais jamais. Rien ne changeait à mon état de profond malaise dès que j’y mettais les pieds. Je n’y étais tout simplement pas à ma place.
Depuis mon arrivée, mon cerveau avait été accaparé par la phrase de Henri, prononcée si longtemps auparavant dans la salle commune aux domestiques de la maison Lassiter. La simple question « comment arrivent-ils à changer les élèves » me hantait, et depuis, j’étais terrifiée à l’idée de devenir une autre, de ne plus être Gabrielle. Alors je me surveillais sans cesse, scrutant la moindre altération de mon comportement. Et puis ajouté à cela le stress des cours, et mon incapacité à réagir rapidement et avec pertinence aux questions, il fallait dire que cette journée où il fallait de soi même vanter le mérite d’une école dont on avait peur avait tout d’une journée en enfer mes yeux. C’est pour toutes ces raisons que je me sentais vraiment mal en entrant dans la cafétaria. Je ne voulais pasparler aux gens, même si c’était la tâche qu’on m’avait assignée, j’avais peur de dire une énormité, de me couvrir de ridicule (cela passait encore) mais en plus de prendre un savon de la part du psychologue par la suite, qui devait être présent avec nous.

J’avançais à tous petits pas timides, veillant à ne coriser aucun regardpour éviter qu’un visiteur ne donde sur moi pour me mitrailler de questions. Invisible, je devais devenir invisible. Je parcourais la salle des yeux. Instinctivement, je notais la dynamique de la pièce et de ses occupants. Tout convergeait vers le buffet. Tout partait de là et se construisait autour de ce point central. Les humains restaient des animaux. La nourriture gardait un attrait irrésistible pour eux. Je me mis dans un coin éloigné des photos accrochées au mur tandis que des dizaines de détails me frappaient. Une broche accrochée à la veste d’une femme, le sourire faux du Plomb occupé à servir, des mots résonnants plus forts que les autres dans tout ce brouhaha. « Prestige », « quelités », « renommée »…et bien d’autres choses encore qui s’entremêlaient et ne firent qu’accentuer mon malaise.

J’étais dans une ruche.

Une ruche occupée par des abeilles ouvrirères tandis que des grelons venues d’une autre colonie s’apprêtaient à tout envahir. L’image était si prenante que j’avais l’impression que tout borudonnait furieusement et provoquait en moi le même dégoût que si j’vais été entourée d’insectes de taille humaine.

D’ailleurs, deux frelons visiteurs tournèrent la tête vers moi, l’air prêt à m’adresser la parole. Vite ! Je fonçais vers le Plomb occupé au buffet, bousculant légèrement un autre élève en passant. Alors que j’allais l’atteindre, j’aperçus du coin de l’œil M. Stanton, qui n’était pas loin. Alerte rouge !! Machine arrière, stop stop !
Je freinais des quatre fers. Ma respiration était haletante, j’avais les jambes comme du coton et je finis par m’adosser au mur à bonne distance du psychologue. Il fallait absolumment que je me calme. Je connaissais les premiers symptômes de la crise d’angoisse et il fallait que je stoppe l’engrenage. Entourant mes bras autour de ma poitrine, je me mis à murmurer.

- Trois, neuf, quatre-vint un, six-mille cinq cent soixante et un….quarante deux-millions….

Je commençais vraiment mal.

 



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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Ven 27 Sep - 23:33



Daniel n'avait pas compris complètement ce qui avait poussé cette académie à ouvrir leur porte pour montrer la splendeur d'un établissement banal en apparence, à la réputation fascinante. Tout cet attrait lui échappait, et pourtant il se devait de venir pour aider, disait-on, pour dire à quel point l'académie était parfaite, que les élèves d'y plaisait et tout le tralala. Daniel n'aurait pas dit le contraire puisque que l'académie était devenu son terrain de jeu depuis qu'il y était, et s'en plaindre serait comme cracher sur son jouet préféré. Malheureusement il avait cru comprendre qu'il devrait passer à la cafétéria où Hunter Stanton les surveillerait. D'un certain point de vue ce n'était pas si mal de servir des gâteaux infectes qu'on trouvait délicieux à des fascinés par la grandeur de Weins. Il savait que d'autres endroits avaient été arrangés pour l'occasion et aurait adoré faire un petit tour juste pour constater l'efficacité de l'administration et il l'aurait sans doute fait s'il n'avait pas été élèves. Admirons Daniel Lassiter de ne pas être venu en tant que chef de la famille des Lassiter. Mais une porte ouverte n'étaient pas un bal, un galas de charité, ou une autre réception qui se passait dans le quartier ouest.

Il tira sur sa cigarette, avant de rentrer dans l'établissement. De nombreux élèves se pressaient pour faire visiter l'académie. En retard comme toujours dirons nous, Daniel s'en fichait énormément. Il dirait que les bouchons l'avaient retenu. Il n'avait pourtant pas pensé au fait que Gabrielle serait également présente comme n'importe quel élève. En y pensant, il eut un pincement au coeur que le jeune homme ne laissa pas paraître. Il serait trop amusant de voir comment son amie d'enfance se comporterait devant tout ce monde. Elle vivait chez lui et malgré le fait qu'ils se croisent régulièrement en cours où dans la maison, leur relation semblait être comme un fil : tendus, emmêlé et lié. Étrange sensation n'est-ce pas de se sentir lié à quelqu'un. Daniel était bien conscient de ce qu'il faisait subir à la pauvre jeune femme et en tant que jeune homme de bonne famille il aurait dû s'occuper du bien-être de la fille. Pourtant, son plaisir vicieux reprenait le dessus sur ses bonnes actions. Bonnes ? Mais quelle ironie vous ne trouvez pas ? On ne pourrait pas mettre Daniel et bon dans la même phrase. Daniel avançait tranquillement dans le couloir, partageant cette pensée folle d'être aimable, tandis que ces chaussures magnifiquement cirés, grinçaient sur le parquet.

Daniel Lassiter voulait que cette journée ou ces journées si ça continuait dure très rapidement pour qu'il puisse rentrer enfin chez lui et s'installer confortablement à lire le bouquin emprunter chez Roger Manesse. Il l'avait commencé et il est vrai que cela le passionnait de comprendre le fonctionnement du régime politique. Peut-être qu'en réalité ça pouvait l'intéresser de savoir que tout le monde était espionné par tout le monde. Il ne pouvait critiquer ça pourtant puisque lui-même s'abandonner à ce genre de folie. Fou ? Il commençait à penser que le monde entier l'était. Une rage incontrôlable monta en lui et il s'arrêta dans les toilettes les plus proches. Un homme sortis rapidement ayant terminés ce qu'il faisait. Daniel frappa contre le mur en face, lorsqu'il entendit le battement de la porte. N'importe qui, un misérable être humain aurait pu rentrer dans les toilettes qu'il n'en aurait rien eut à faire. Le jeune homme observa son poing qui rougissait. Il le passa précipitamment sous l'eau. Profitant d'être dans les toilettes pour faire sa petite affaire. La violence montait en lui de nombreuses fois, surtout ces temps-ci. Daniel sentait pourquoi. Il était comme frustré. Et le pire de tout ça c'est qu'il connaissait la cause de son mal aise. Roger Manesse. Quel abruti ! Tout était sous contrôle ! Gardons cette pensée à l'esprit.

Il sortit de l'endroit presque trop propre pour y être bien et fonça vers la cafétéria. Il y avait déjà dû monde. Daniel constata Frédéric Host et Jethro Mentworth et il remarqua surtout Gabrielle. Restant droit, il passa à côté d'elle pour aller aider les autres à servir. Pourtant, lorsqu'il la vit s'agiter un peu partout, Daniel eut le réflexe de l'observer. Il l'a suivi des yeux, ne s'occupant plus vraiment de ce qu'il faisait comme un robot. Elle finit par s'adosser contre le mur, à l'abri des regards indiscrets et elle mit ses bras autour de ses genoux. Daniel finit de servir un adulte, avant de s'en aller vers elle. Il n'aurait pas dû il le savait et pourtant c'était bien plus fort que lui. Il n'aurait pas dû bouger de sa place à cause du psychologue, il n'aurait pas dû aller voir son amie. Mais pourtant il s'approcha d'elle et s'agenouilla à ses côtés :

« Tu utilises toujours les nombres pour te calme ?!

Ce n'était même pas une question, plus une affirmation détournée en interrogation. Il se rendit compte qu'il n'avait jamais vraiment eu à faire à quelqu'un qui faisait une ... crise ? Oui c'était ce qu'elle était en train de faire. Et Daniel ne savait pas comment faire. Il se releva. Puis il fixa de haut Gabrielle avant de s'accroupir devant elle :

« ça va aller ! Il faut que tu te reprennes ! Sinon on risque de passer un mauvais quart d'heure.

Il aurait pu et aurait dû partir. Du coin de l'oeil il fixait le psychologue occupé à autre chose. Il sentait que si Gabrielle avait des problèmes, il en aurait aussi et honnêtement il ne savait pas ce qui le dérangeait le plus : avoir des réprimandes ou que Gabrielle aille mal. Ce n'était pas ces affaires après tout, mais il se sentait embarqué maintenant. Ha pourquoi fallait-il ça ?

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Policiers
Caleb Reed
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DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Je sais ce que tu penses : « C'est six fois qu'il a tiré ou c'est cinq seulement ? ». Si tu veux savoir, dans tout ce bordel, j'ai pas très bien compté non plus. Mais c'est un Magnum .44, le plus puissant soufflant qu'il y ait au monde, un calibre à vous arracher toute la cervelle. Tu dois te poser qu'une question : « Est-ce que je tente ma chance ? ». Vas-y, tu la tentes ou pas ?

Cet engin raffiné est un Magnum 44 automatique. Redoutable. Correctement utilisé, il efface un homme et ses empreintes digitales aussi.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Lun 30 Sep - 23:28

INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Tumblr_ms3xrvQm7Q1snlrzgo1_500


Caleb prit son temps pour rejoindre la cafétéria. Il avançait nonchalamment, son paquet sous le bras, savourant pleinement la journée portes-ouvertes. C'était un accomplissement pour l'Académie, recevoir en ses murs le peuple de New York pour leur montrer que les choses pouvaient changer grâce au Gouvernement. Enfin, si l'on s'en donnait les moyens, ce qui était loin d'être joué d'avance. Caleb se doutait qu'en dépit des mesures de sécurité prises à l'occasion de l'événement, il se trouverait bien quelques inconscients pour tenter d'entrer -ou de sortir- sans autorisation. Il croisait dans les couloirs des citoyens ordinaires, du moins le semblaient ils. Badauds, curieux, parents d'actuels et de futurs élèves, certainement quelques agents de la police secrète, et sans doute aussi quelques résistants. En croisant ces visages inconnus, il se demandait lesquels d'entre eux il allait un jour devoir traquer, sur qui il pourrait compter. Bah, il aurait bien assez tôt le loisir de le découvrir, en attendant, il comptait bien aller siroter un café et profiter de l'instant présent. Il aimait jouir des choses simples et le moment s'y prêtait tout particulièrement. Il continua son bonhomme de chemin vers la cafétéria en sifflotant, tout sourire, ça allait être une merveilleuse journée.

En arrivant sur place, il constata une agitation fébrile. Les plombs faisaient le service, ou plutôt affectaient de s'y appliquer, assez bien d'ailleurs. On finirait peut être par en faire quelque chose après tout. Il régnait un joyeux brouhaha dans la pièce, qui contrastait avec le calme habituel d'une journée ordinaire. L'endroit était de ce fait plus vivant et les conversations allaient bon train. Il nota la présence de quelques têtes connues, et trouva rapidement celui qu'il était venu chercher. Fred était attablé avec Hunter, une surprise qui pouvait être exploitée. Il alla chercher un plateau, remplit lui même trois tasses de café, prit un peu de sucre et de lait et amena le tout à leur table. Il s'assit tranquillement, le plus naturellement, comme s'il y avait été convié, et salua respectueusement Hunter, et amicalement Fred. Il ne leur laissa pas le loisir de répondre, il avait encore la faveur de l'élément de surprise et choisit de pousser son avantage. Il ouvrit le paquet qu'il tenait et en sortit une genouillère et quelques produits, qu'il étala devant Fred. Il lui expliqua en détail leurs usages, comme s'il reprenait avec Fred une conversation interrompue quelques minutes auparavant. Caleb songea que son attitude ne duperai probablement pas le psychologue, mais il espérait surtout que les autres élèves n'en perdraient pas une miette.

Voici qui devrait faire l'affaire, on en avait parlé l'autre jour. C'est une genouillère spécialement adaptée à la rééducation des sportifs, elle est ajustable et soulage le poids du corps sur l'articulation, on peut la régler pour faire plus d'effort et diminuer sa compensation, mais c'est quand t'as déjà commencé la kiné. Les produits qui vont avec, ceux là servent à entretenir la genouillère, elle puera énormément avec la transpiration si tu ne la nettoie pas. Les crèmes, c'est pour les inflammations et les frottements, puisque ça va serrer de mi-tibia jusque mi-cuisse, mais normalement, avec ça, tu peux laisser tomber la béquille. N'oublie pas, ne dort jamais avec, jamais ne la porte quand tu restes des heures immobile, sauf si tu veux avoir une jambe bleue. Caleb se laissa retomber sur son dossier et prit sa tasse. Il renifla l'arôme du café en souriant, principalement en voyant les réactions alentour, et but une longue et agréable gorgée.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mar 1 Oct - 0:20


INTRIGUE



Rp commun



    Oh oui une horrible, une lamentable gueule de bois qu'il traine depuis deux jours. Elle a été sévère celle là, il devrait quand même envoyer un message à Cain pour savoir s'il a été le seul à finir dans cet état. Aussi, quand Hunter lui proposa une pause, Frederic lacha tout, gâteaux, assiettes, le torchon qu'il avait coincé dans la poche arrière droite de son jean. Il aurait tout donné pour un café alors maintenant qu'on lui en proposait un, il allait le boire, bien chaud, bien serré, bien corsé. Quelque chose lui disait qu'il en aurait besoin pour le reste de la journée. Bien sur la question se pose que le psychologue de l'école décide de lui offrir un café, mais l'attrait de la caféine et surtout le désir de se poser cinq minutes rien que pour le plaisir d'étendre sa jambe est bien trop fort.

    Frederic goûte à la sacro sainte boisson, ses béquilles posées en équilibre sur la table à coté de lui et malgré lui, il lâche un soupir de soulagement. Comme si son mal de crâne appréciait également le café chaud et délicieux. Plus jamais, plus jamais il ne boira comme ça deux jours avant des journées pareilles. Il aurait bien eu besoin de toutes ses faibles forces. Il sourit doucement en reposant sa tasse aux trois quart vides.

    "Ca se voit tant que ça ? ... Merci pour le café. Il fallait ... au moins ça. Et vous avez raison, on est pas des serviteurs. C'est juste l'impression que ça donne."

    Les apparences, toujours, pour les pauvres petits Plombs. Faire semblant d'apprécier ce foutu gouvernement pour ne pas avoir de problème. Le regarde de Frederic vadrouille sur les autres présents. Il reconnait les boucles folles de Jethro, qui doit se forcer aussi pour jouer les larbins. Il voit Daniel aussi parler à une jolie jeune fille et il termine son café. Il manque s'étrangler en voyant Caleb rentrer. Il n'était pas sensé être là, il devrait être dans le gymnase avec tout les autres membres de son club pour la présentation des magnifiques joueurs de football alors pourquoi est-il ici ?

    Dans un état second, Frederic entend la voix de Caleb lui parler, en posant des objets sur la table et bizarrement, c'est comme si le monde s'arrête de tourner. Ses mains se mettent à trembler et la tasse qu'il tenait encore lui glisse des doigts et tombe au sol sans se briser, dans un coup de chance monumental. Frederic est incapable de répondre, il fixe la genouillère. Il sait ce que c'est. Ses pouvons crient leur manque d'air et quand il se remet à respirer, il a les larmes aux yeux. Il se mord l'intérieur de la joue pour s'empêcher de pleurer, pas ici, pas maintenant. Le café fume de la nouvelle tasse que Caleb vient d'apporter, mais il ne lui fait aucune envie.

    Mais quel salaud, sans déconner. Le Frederic d'avant lui aurait balancé le café chaud à la figure, mais ce geste aurait désormais une impression de déjà vu. Et pourtant il sent la colère monter, accompagnée de la tristesse et d'un désespoir qui le frappe quand il réalise que toute la salle a vu, a entendu et a compris ce qu'il se passe. Eh oui, Frederic Host traite avec Caleb Reed. On lui aurait dit que lui même il n'y aurait pas cru. Et pourtant. Il se force à trouver quelque chose à répondre, il doit répondre, il doit réagir, maintenant. Bouge. Parle. Allez. ALLEZ.

    "... Très cher Caleb ..."

    Allez, lève toi, encore, sois fort, encore. Ce n'est qu'une humiliation de plus. Ferme les yeux, reprends tes béquilles, relève toi, allez, allez ! Tout le monde ou presque te regarde, ils attendent que tu bouges. Bouge toi. Ils n'ont encore jamais vu Frederic Host en colère au point de se jeter sur Caleb. Quitte à y passer. Il sent qu'il tremble, parce qu'il en a tellement envie. Il crève d'envie de le frapper, de toutes ses petites forces, d'essayer de lui faire mal, de se battre contre lui, même si c'est sans espoir. Mais il n'est pas fou, en tout cas il ne l'est plus.

    " ... Merci pour ta générosité ... "

    Il serre ses béquilles. Il a eu son café, il crève d'envie d'une cigarette. C'en est trop, beaucoup trop à supporter en quelques mois pour ses toutes petites épaules faibles et maigres. De nouveau, il mord l'intérieur de sa joue, le goût du sang se répandant dans sa bouche. Il ne trouve rien à dire de plus. Que peux-t-il ajouter de toute façon ? Il est trop tard. Encore.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mar 1 Oct - 16:21


Intrigante intrigue



Alors qu’ils entament leur café, d’autres élèves ont fait leur entrée et s’activent autour. Vaguement, Hunter a cette impression d’assister à une représentation de théâtre de marionnettes. Nul besoin de se forcer pour voir ces enfants liés de ficelles aussi translucides qu’une toile d’araignée, les mouvant sous l’ordre de dieu seul sait quelle main perfide. Si on leur laissait le choix nul doute qu’ils seraient ailleurs, loin de cette démonstration d’excellence et d’efficacité pourtant déjà hautement certifiée. Honnêtement mis à par l’idée de faire taire les rumeurs qui vont bon train concernant l’Académie en dehors de ses murs, le psychiatre ne voit pas grand intérêt à cette journée. Mais son rôle n’est pas celui d’un conseilleur, il est informateur et ne souhaite pas s’inquiéter outre mesure du pourquoi des événements, il a déjà bien assez à étudier avec le cerveau humain. Sans réellement sourire -au pire en donne-t-il l’impression- Hunter acquiesce d’un signe de tête lorsque Frederic interroge sur l’évidence de sa gueule de bois. Oui, c’est visible mais qu’il se rassure. Ça ne l’est pas pour tout le monde. « Je t’en prie, vous pouvez bien profiter au minimum du buffet et des boissons, c’est le but d’une telle journée que chacun la vive au mieux. » Le but ça oui, pour autant derrière on a bien laissé entendre aux étudiants qu’ils avaient intérêt à toucher avec es yeux. Et c’est à se demander -une fois de plus- à quoi ont pensé les organisateurs ? Que penseraient les riches parents d’un établissement exploitant les élèves sans même leur accorder une pause « syndicale » ? Qu’ils servent, fassent visiter ou s’illustrent en spectacle sportif -pour prouver leur capacités d’organisation et leur implication- il est bien logique qu’eux aussi se posent le temps de converser simplement avec le public. Aider oui, faire le travail des employés de cantines et du personnel d’entretien comme en temps d’esclavage, non. C’est du pire effet ! Dans un lieu de prestige, on soigne les pensionnaires bien plus volontiers qu’on les tue à la tâche. Une fois de plus l’homme note intérieurement d’en référer au Directeur. Certains semblent rencontrer quelques carences logistiques de toute évidence …

Mais voilà qu’approche Caleb Reed. Le psychiatre l’a vu entrer du coin de l’oeil et aussitôt avait tiré la conclusion qu’il n’avait pas choisi ce lieu au hasard. Avec de telles capacités, le Platine numéro un pouvait très bien briller dans l’amphithéâtre ou guider les invités dans une visite. Pourquoi ici, c’était tellement simple : la présence particulière des plombs. La scène prend des allures de chasse et le tigre approche sans se presser comme un véritable tyran au milieu des fourmis ouvrières, trop heureux à la seule idée de les écraser sous une seule de ses pattes. Mais méfies toi Caleb, prends garde ! Tu es bien, fier et en pleine lumière sur la plus haute branche mais dans cette jungle il n’y a pas que les fauves dont il faut se méfier. Salut offert avec respect à l’un, amitié à l’autre et Hunter laisse tomber son avis en lui même comme une pierre au milieu d’un lac gelé : Hypocrisie. C’est faux et en soi ce n’est pas bien grave. On enseigne aux meilleurs qu’ils doivent plaire et savoir se tenir. Caleb met en pratique et recevrait une note idéale mais ce n’est pas une évaluation ici. Croisant les mains sur la table et remerciant le Platine pour le café apporté Hunter lève un œil sur ce dernier. Indéchiffrable, il attend de voir et … ce qu’il voit puis entend le laisse à mis chemin entre une infime fierté et une toute aussi infime contrariété. Fierté car oui, bravo Caleb c’est une démonstration des plus fines qui te fait passer à la fois pour un sain et la pire ordure. Subtile vraiment. Contrariété et voilà le problème … contrarier Hunter Stanton ne mène à rien de bon. Ce discours est une humiliation publique, un message subliminal aux Plombs qui laisse supposer un échange de bon procédés entre Caleb et Frederic et que possède un Plomb sinon des noms ? Des informations ? Un regard sur Frederic dont la tasse a roulé au sol, Hunter le voit en proie à une volée d’émotions et il faut agir car même si le garçon déploie des trésor de contenance ça ne pourra pas durer.

C’est dans une lenteur élégante que Stanton se lève, ramassant la tasse avant de la reposer sur le plateau puis ramenant ensuite une poigne rassurante sur l’épaule du jeune Plomb.  Détends toi jeune homme ; tu n’es pas aussi seul que tu le crois pour l’heure. « Monsieur Reed, c’est un plaisir de constater qu’enfin vous prenez le temps de vous pencher sur le sort de vos jeunes camarades. Loin de moi l’idée de vous jeter la pierre, je connais le nombre de vos obligations sportives et le travail que requière une dernière année. » Fin sourire, posture droite ne souffrant d’aucune faille. Hunter n’est pas un fauve, c’est un reptile. Ce crocodile alangui, placide sur la berge et se laissant porter par le courant, surgissant sans annonce pour mieux entraîner par le fond. Te voilà, Colosse, avec un adversaire à ta mesure que tu ne traumatiseras en aucune façon.  « J’imagine que voilà votre premier instant libre depuis longtemps, vous revenez à peine de votre match. » Dit-il, relâchant l’épaule du brun. « L’accident de Frederic nous a tous ému, et je suis certain que tout le monde ici est rassuré de constater que nous sommes en cette académie une famille unie et que les élèves ont a cœur de venir en aide à leurs camarades avec un désintérêt total. Notre Directeur appréciera lui aussi je n’en doute pas. » Autour les sourires s’agrandissent, touchés. L’esprit de camaraderie est toujours vivement recherché dans les établissements scolaires. Voilà donc les invités rassurés, ces charmants petits étudiants s’aident à chaque occasion, n’est-ce pas beau ? Passons.

Revenant à sa place et refermant les doigts sur sa tasse le psychiatre lève un regard neutre sur Reed. Il ne fallait tout de même pas que la chose passe pour une mise en scène de trop dans le décor. Maintenant il ne s’agit plus de calmer l’assemblée, elle a eu matière a parler et s’en retourne à ses discussions. « Plaisante démonstration Caleb, il m’est avis cependant que vous devriez sous peu retourner auprès de vos joueurs. Il serait fort dommage que certains cèdent à quelques effets de zèle comme ce fut le cas dernièrement envers les Cheerleaders dans le gymnase. Les gens capables de se tenir de manière irréprochables en toutes circonstances sont rares. » Et non cette fois il ne s’est pas si bien tenu ce cher Reed. On aurait eu matière à penser qu’il en faisait trop. Avalant une gorgée de café, aussi calme qu’on puisse l’être Stanton poursuit, le ton à peine plus grave. « Ainsi donc vous discutez quelques fois messieurs ? J’ose espérer qu’il s’agit de conversation et non d’une certaine forme de conditions pour des arrangements quelconques, n’est-ce pas Caleb ? » Bien sûr que si. Et voilà qui n’est pas glorieux …          

© Jason Lecter


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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mar 1 Oct - 19:17



Les yeux noirs rivés sur Fred face à Hunter, Jethro distingue celui que tout Weins doit frétiller à l'idée qu'il papote avec les civils. Caleb Reed, le fleuron de l'Académie, le produit fini par excellence qui répand une odeur de plastique neuf, aussi lobotomisé que Jeth' n'est anarchiste et c'est d'un pas léger, celui du conquérant qui entre dans son domaine, que cette affreuse marionnette approche de la table de l'autre Plomb. Mentworth ne peut retenir une longue expiration de colère qu'il bloque, tandis qu'on réapprovisionne son plateau de flûtes de champagne. Il n'a aucune idée de ce que le Platine va bien faire à cette table, de ce qu'il va dire de manière onctueuse puisque Mr Viol de Cerveau est présent, mais ça sera loin d'être joli. Certainement tout en finesse, mielleux à en donner la nausée mais aussi tranchant que l'acier. Jethro ne peut pas rester planté là. Il doit agir. N'importe comment...le môme avec qui il vient de parler repasse devant lui et l'idée aussi stupide que puérile fuse.

Hé mon pote. Apostrophé, le petit garçon s'approche de Mentworth qui l'entraîne discrètement et avec suffisamment de détachement pour pas paraître douteux vers les photos de visages souriants qui s'étalent sur les panneaux. Tu veux m'aider à faire une blague à un copain? "Pour sûr." répond le môme avec un grand sourire.OK...alors dès que tu me vois approcher de ce grand gaillard là-bas. Tu me fonces dedans. Mais très très fort, hein? "Mais tu vas renverser ton plateau..." réplique le petit avec un froncement de sourcils. Claquement de langue et clin d'oeil. Tous les mômes sont pareils avant d'entrer ici, la perspective d'un mauvais coup sans gravité, ça emballe n'importe qui. Oui. Et la tronche qu'il va tirer ça vaut bien un peu de verre brisé, nan? Jethro tend le poing et le gamin le frappe du sien. Parfait...en route Mentworth. Après ça, tu vas prendre cher mais ce sale fils de...nan, la mère de Reed est peut-être une femme délicieuse...ce sale enfoiré de Reed ne s'en tirera pas comme d'habitude.

D'un pas égal, Jethro zigzague entre les civils jusqu'à se ménager une belle ligne droite dans le dos du Platine. Signe du destin, on vient déposer de nouvelles flûtes pleines sur son plateau. Hunter semble avoir terminé ce qu'il avait à dire et toujours aussi innocemment, l'adolescent s'avance vers la table. Choc quand le gamin lui fonce dans le dos avant de filer sans demander son reste. Le plateau se déséquilibre et Jethro accentue le mouvement pour que tout ce qui s'y trouve se renverse dans le dos du Platine qui ne manque pas de se retourner. Bruit de verre brisé, odeur d'alcool qui se répand alentour et les visiteurs se tournent tous vers le lieu du tapage. Les yeux sombres du Plomb croisent ceux du footballeur. Imperceptible moment de flottement, à peine le temps d'un battement de coeur, où l'arrogance du plus jeune se fracasse contre l'assurance de l'aîné. Il devrait avoir peur ou au moins redouter ces bras qui pourrait le plier en deux, en quatre ou en six au détour d'un couloir. Mais non. Caleb...je...je suis vraiment désolé. Voix bredouillante, mains tremblantes qui tirent la serviette de serveur posée sur son avant-bras pour commencer à éponger gentiment le dos du Platine ; pour qui ne connaît pas Jethro, ça ressemble à une véritable gêne, à de sincères excuses. Mais pour ceux qui connaissent l'animal sauvage aux boucles brunes, ça sonne affreusement faux. Je...je vais te chercher d'autres serviettes. Désolé...je suis vraiment vraiment désolé. Il n'y a pas que les Platines qui savent jouer la comédie.

Et alors que le Plomb s'apprête à faire demi-tour plein de zèle hypocrite, une main se pose sur son épaule. Voix froide qui lui frôle l'oreille. "Mr Mentworth, laissez. Un de vos camarades va s'occuper de ça. Suivez-moi en cuisine, s'il vous plaît." Dos raide, le brun emboîte le pas à l'enseignant. Les doubles-portes des cuisines s'ouvrent et c'est sans réelle douceur qu'il est poussé en avant. "Pour l'un des meilleurs archers de l'école, vous êtes bien maladroit, Mr Mentworth." réplique la voix de l'adulte qui charrie des glaçons. Jethro hausse les épaules. Je sais viser, ça ne signifie pas que je suis serveur, Professeur. Paroles qu'il devrait regretter ausitôt en voyant les iris flamboyer de colère en face de lui...mais plutôt que de montrer son manque évident d'intérêt, Jeth' préfère baisser le regard en se mordant la langue. "Que j'entende encore une fois parler de vous, Mentworth, et la sanction sera bien plus sévère qu'un simple changement de poste." Bien, professeur.

L'ensignant disparaît et Jethro se tourne vers les Plombs qui ont arrêté leurs actions pour le fixer, l'air interrogateur. S'emparant d'un torchon pour se poster devant les éviers et essuyer les verres, il laisse tomber en un sourire victorieux. Je viens d'offrir une douche au champagne à Reed... D'abord un puis deux puis trois...et les Plombs se succèdent pour lui taper sur l'épaule avant de se remettre au travail.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mar 1 Oct - 20:52

THE intrigue





Quarante trois millions quarante six mille sept cent vingt et un, quarante trois millions quarante six mille sept cent vingt, quarante trois millions quarante six mille sept cent dix neuf, quarante trois millions quarante six mille sept cent dix huit…

Compter à rebours. Lentement, avec précaution, tandis que les nombres se fichaient dans mon esprit, comme sur un tableau noir. Je les voyais mentalement en surbrillance et ils éclipsaient toute autre image. Je resserrais ma prise autour de mes genoux, toujours recroquevillée sur moi même. Je tremblais un peu. Je n’aurais pas du être là, j’aurais du courir aux toilettes m’enfermer. Mais c’était trop tard.

Compte maintenant, concentre toi sur les nombres, et rien qu’eux.

Le bruit de fond parut s’atténuer. Et une voix parut se détacher de tout ce vrombissement assourdissant. Simultanément je reconnus une vague odeur de cigarette avec une pointe de parfum, et je relevai la tête.
Daniel.
J’étais tellement surprise de le voir ici, à la cafétaria, que je faillis perdre mon compte. Je n’avais pas imaginé qu’il puisse être là aussi bête que cela puisse paraître, je l’avais pensé à l’amphithéâtre ou au gymnase. En tout cas, je ne m’attendais pas à le voir. Ou plutôt, il n’avait pas à venir me voir là maintenant. Nous appartenions à deux mondes différemment, il me l’avait bien fait comprendre, ainsi, il n’avait aucune raison de s’intéresser à mon cas. précipitamment, J’avalais une bouffée d’air précipitamment. Je n’avais pas compris le sens de sa question et de toute façon, j’étais incapable de répondre quoi que ce soit. Je devais me détendre, cela je l’avais bien compris, mais je n’y arrivais pas, j’avais l’impression qu’un petit courant électrique venait paralyser mon cerveau.

Quarante trois millions quarante six mille six cent quatre vingt dix neuf, quarante trois millions quarante six mille six cent quatre vingt dix huit, quarante trois millions quarante six mille six cent quatre vingt dix sept…

J’ignorais si je comptais à voix haute ou intérieurement. Les abeilles et frelons avaient disparus, complètement happés par la suite numérique. Les nombres symbolisaient le délivrance. Contrairement à tout ce qui nous entourait dans ce monde, ils ne dégageaient aucune émotion. Ils ne vous jugeaient pas, ils ne vous testaient pas. Contrairement aux humains, ils n’attendaient rien de vous, et vous n’attendiez en retour rien d’eux, à part qu’il restent ce qu’ils sont. Vous les prenez tels qu’ils sont parce que c’est de leur essence même dont vous aviez besoin. Pour vous repérer. Les nombres sont repères, stables. Ils ne vous tromperont jamais. Jamais.

quarante trois millions quarante six mille six cent quatre vingt seize…

Daniel s’était accroupi auprès de moi. Je plongeais mon regard dans le sien….je recherchais…je ne sais quoi…peut être du soutien, ou tout simplement une lueur familière dans ses yeux, celle que je reconnaissais en tant qu’enfant. Ou peut être que je fixais simplement dans le vide, et qu’il se trouvait par hasard, dans mon champ de vision. Bizarrement, je ne me sentais pas gênée d’être dans cet état, alors que normalement, en présence d’un autre, ma panique aurait doublé d’intensité. Là, au contraire, je sentis les muscles de mon corps se relâcher, ma respiration s’apaisa. Je ne cessais de compter cependant. Je me sentis rassurée, cela allait passer…
Quand la peur reflua complètement, ce fut un soulagement intense. Si intense, que j’avais presque envie de pleurer. Je poussais un énorme soupir, fermant les yeux quelques secondes pour me reprendre. Mes bras retombèrent sur le sol. Je respirais profondément, tâchant de reprendre un peu d’énergie pour être capable de me relever.

- Je vous prie de m’excuser, dis-je doucement baissant les yeux, je ne voulais pas vous attirer d’ennuis.

Je n’arrivais pas à m’empêcher de le vouvoyer. C’est là qu’un bruit me fit sursauter, et je levai la tête. Un bruit de verre qui se casse. Il semblait y avoir de l’animation pas très loin de nous. J’humais l’odeur du champagne. Avec deux, trois coups d’œil, j’eus un aperçu global de la situation : un Platine avait reçu un geste « amical » d’un Plomb. Je me relevai doucement et lentement, vérifiant que mes jambes me soutenaient convenablement :

- Apparemment, c’est plutôt à lui de se prendre un savon.

J’avais remarqué l’œil furibond d’un prof qui s’était empressé de foncer vers le Plomb. Cela ne m’amusait pas de voir quelqu’un se faire enguirlander, mais il fallait être honnête, grâce à lui, j’étais passée inaperçue.

 



Policiers
Caleb Reed
Caleb Reed
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AVATAR : Jensen Ackles

DC : Ézéchiel

DISPONIBILITÉ RP :
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COMMENTAIRES : Je sais ce que tu penses : « C'est six fois qu'il a tiré ou c'est cinq seulement ? ». Si tu veux savoir, dans tout ce bordel, j'ai pas très bien compté non plus. Mais c'est un Magnum .44, le plus puissant soufflant qu'il y ait au monde, un calibre à vous arracher toute la cervelle. Tu dois te poser qu'une question : « Est-ce que je tente ma chance ? ». Vas-y, tu la tentes ou pas ?

Cet engin raffiné est un Magnum 44 automatique. Redoutable. Correctement utilisé, il efface un homme et ses empreintes digitales aussi.
CRÉDITS : Fish

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CASIER JUDICIAIRE
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CAMP: Adhérant au Gouvernement
JE SUIS: dans l'élite, le gouvernement croit en moi


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mer 2 Oct - 0:23

INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Tumblr_inline_mrkxicFsiu1rg7n0x


Caleb en avait plein la veste. Il puait maintenant le champagne, sa cravate n'avait pas non plus été épargnée, et il allait devoir se changer après une bonne douche. Malgré les bredouillantes excuses, et les tentatives de laisser croire à un accident, il n'était pas dupe : ce petit fils de pute avait délibérément provoqué l'incident dans le but de se payer sa tête, au vu de tout le monde. Caleb l'aurait cru moins suicidaire. Cette petite fiotte d'archer avait visé juste et jouait à présent la carte de la maladresse. Choix très judicieux, somme toute, quand il songeait à ce qu'il lui préparait. Pour être si gauche, il n'avait probablement pas besoin de ses poignets de toute façon. Mais pour l'heure, il devait faire attention à se tenir. Cela ne devait pas déborder du cadre du petit accident domestique, et affectait une mine surprise et un peu dépitée. L'autre se pencha très près pour lui éponger le dos, assez près pour seul entendre cette petite phrase murmurée :

Le petit con était resté de marbre, il fallait bien lui laisser ça. Il n'avait peut être pas le loisir de répondre puisqu'un professeur l'appelait déjà pour le réprimander. Caleb le regarda s'éloigner sans plus sourire, il allait attendre un peu le temps que Jethro revienne briquer le sol, ça l'amuserai un moment et il voulait le voir dans son élément naturel. Il ôta sa veste, défit sa cravate et posa le tout sur une chaise à coté. Fred était resté debout, on pouvait discerner de la stupéfaction sur son visage, il était resté bouche bée et ne savait plus comment réagir. Le plomb était certainement partagé entre la joie de voir son bourreau humilié, et l'horreur de le savoir si contrarié. Contrairement à Jethro, qui n'avait pas mesuré les conséquences d'un acte aussi téméraire que stupide, Fred savait déjà ce qu'il en coûtait de provoquer le Platine. L'autre l'apprendrai bien assez tôt. Caleb guettait du coin de l’œil les réactions de Fred, quand il s'adressa à nouveau à Hunter. Ce dernier lui avait parlé avant l'interruption, et Caleb n'avait pas pu répondre. Il afficha un sourire des plus courtois, comme s'il avait déjà passé l'éponge sur ce qui venait de se produire. Hunter saurait qu'il 'en était rien, mais il avait dit que les gens capables de bien se maintenir en toutes circonstances étaient rares, autant lui en présenter un, il apprécierait surement le geste.

"N'ayez pas d'inquiétude, monsieur, j'ai repris les choses en main depuis l'incident avec les cheerleaders. Depuis, nos équipes travaillent à nouveau de concert et cela nous a été mutuellement profitable." Il n'avait pas menti, il avait pris le problème à bras le corps et lui avait fait avaler quelques dents. Depuis, c'était le calme plat et Caly avait bien compris qu'il ne fallait pas interférer avec son équipe. Il se demandait ce qu'Hunter savait de toute cette histoire, probablement tout à vrai dire, rien ne semblait échapper à "monsieur glaçon". Et dans le doute, il valait mieux présumer que le psychologue avait des yeux et des oreilles dans chaque recoin de l'Académie. Caleb ne pensait pas que toutes ses actions étaient passées inaperçues durant ces six dernières années, ou alors il était entouré de simplets. Quand bien même, il n'avait jamais reçu de sanction pour ce genre de chantage ou pour quelques ratonnades de plombs, et si quelqu'un en haut lieu savait, c'était qu'il laissait faire. Une forme d'encouragement ou d'acquiescement qui lui convenait. Il poursuivit, d'un ton serein : "Quand à la genouillère, rien de plus qu'un coup de pouce pour Fred. Il fait partie du club des volleyeurs, ses genoux sont capitaux pour les appuis et les réceptions, et ça me fout vraiment un coup que je pense à ce qu'il va endurer pour retrouver son niveau. Entre sportifs, c'est bien la moindre des choses de s'entraider, j'avais dit que j'essayerai de lui dégoter un truc, je l'ai fait, je suis un homme de parole.... Caleb reprit une gorgée de café et attendit de voir la suite des événements.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mer 2 Oct - 20:44



Daniel observa les cheveux blonds de Gabrielle, ses yeux couleurs noisettes plutôt étrange par ailleurs selon le stéréotype. Il se souvenait de nombreuses photos qu'il avait prise d'elle et que par perversion il conservait précieusement sur son ordinateur. Souvent il se demandait ce qu'il ferait si on tombait par hasard sur son ordinateur ? Sans doute que les gens s'en serviraient pour des choses malsaines. Imaginer les gens prendre les photos de sa meilleure amie, puisqu'il ne pouvait l'appeler autrement, dans un but hideux était répugnant. Rien que d'y penser Daniel sentit un mélange de rage et de dégoût se mélanger dans sa gorge. C'était étrange de constater qu'il arrivait toujours à voir Gabrielle comme une amie malgré la froideur qu'il lui réservait, froideur accentuer parce qu'elle faisait naître en lui. Il reporta son attention sur Gabrielle. Elle parla, sa voix douce, si pure enivrant ses oreilles. Était-ce permis d'être aussi droite et fragile ?Depuis si longtemps elle avait dû porter le poids de cet affreux emprisonnement commis par son grand-père, pourtant Gabrielle avait réussi à se relever. Celle-ci s'excusa en lui disant « vous ». Daniel aimait sentir ce pouvoir, cette satisfaction, cette impression de puissance que d'être le maître. Il ressentit un bien être intense. Malgré tout il trouvait ça tellement superflue dans cette académie. Les élèves ne se vouvoyaient pas entre eux ou seulement avec certains beaucoup plus âgés ou influent. Et quand bien même ce serait le cas, on ne devrait pas le faire, pas aujourd'hui, surtout pas aujourd'hui. Cette marque de politesse appréciable et désastreuse lui fit perdre un instant son calme serein. Fureur.

Il serra son poing à nouveau, ne laissant rien paraître sur son visage, juste du marbre qui se disait fortement qu'il aurait besoin d'une cigarette. Évidemment le jeune homme se devait de rester stoïque de ne pas montrer ni même sa faiblesse par rapport à Gabrielle et encore moins montrer son manque de contrôle. Faiblesse, contrôle, on lui avait appris ça, mais c'est comme si le fait que son grand-père se soit éloigné il ait perdu tout ça. Ou alors juste que cette fichue académie commençait vraiment à déteindre sur lui. La bonne blague. Il en faudrait bien plus pour qu'il en arrive à là. Daniel se demanda si les gens les écoutaient ou s'ils étaient trop occupés par la dite splendeur de l'académie pour se soucier de deux individus banal. Ceux qui venaient du quartier ouest n'étaient pas sans le connaître, ni même sans savoir qu'il était à Weins, mais aucune rumeur ne serait lancé tant qu'il ferait le nécessaire. Malgré tout venir en aide à Gabrielle, pouvait-il lui causer du tort ? Notamment sur sa réputation, créer difficilement au fil des années. Toutes ces questions le turlupinaient et son cerveau semblait s'agiter un peu comme lorsque Gaby compte les nombres pour se calmer. Cependant, ce n'était pas l'endroit pour se poser ce genre de question, il se devait d'aller vite.

«  Ne me vouvoie pas ici ! Tu ferais encore plus pitié !

Il avait été brusque il le savait très bien, crachant un venin d'une voix sèche, avec un ton un peu faible, pour que les gens autour ne les entendent pas. D'accroupis il passa de debout, avant de se dire qu'il devrait peut-être rattraper ces paroles, quand bien même Daniel s'en ficherait. Il allait corriger cette brutalité envers Gabrielle mais n'eut pas le temps de faire quelque chose qu'il entendit le bruit strident de verres qui s'écrasent sur le sol. Sa tête tourna au quart de tour et il aperçu Jethro Menthworth se tenant raidit devant Caleb Reed. Du champagne qui se répondait par terre, des bouts de verre un peu partout et pour couronner le tous les regards de curieux tournés vers la table où se trouvait Frédéric, Hunter Stanton et les deux miséreux. Les choses devenaient palpitantes, magnifique d'observer ça. Il en oublia même ce qu'il venait de dire à Gabrielle et se surpri à esquisser un sourire du coin de la lèvre. Trop loin pour entendre ce qu'il se disait, Dany se retourna vers son employé, ex-amie :

«  C'est fous ce que j'adore cette académie ! C'est toujours tellement animé.

Il se mit à rire bruyamment de la phrase sans sens qu'il venait de sortir. Un rire, ou plutôt un bruit qui pouvait y ressembler. Il s'arrêta lorsqu'un des membres du personnel qui les observait du coin de l’œil, depuis un moment vint leur demander de servir s'occuper de réparer la faute du plomb. Il donna un plateau à Gabrielle et posa des coupes de champagne. Daniel trouvait vraiment la situation d'un comique affreux. S'amuser du malheur des autres était tellement plaisant que l'on pourrait sans problème le qualifié de pervers, mais il n'en avait que faire.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Ven 4 Oct - 15:48


INTRIGUE



Rp commun



    Un moment de temps s'arrête tout à coup. Plus rien pendant un temps, à part une volonté énorme d'arrêter de ressentir cette faiblesse, de frapper Caleb pour se calmer. Péter les plombs, tout simplement. Être quelqu'un d'autre pendant un temps, ne plus être cette personne faible, absolument exécrable qu'il détestait être, sans parler de cette tristesse sans nom qui l'envahissait. Évacuer toute cette rage. Il écoutait à peine le discours d'Hunter avant que celui ci ne pose sa main sur son épaule et ne parle de son accident. Son accident ? Sans déconner, un accident ? Il fallut encore beaucoup de retenu et savoir qu'il y avait beaucoup de gens fan du gouvernement de Weins pour ne pas répliquer que ce qui s'était passé n'avait rien d'un accident.

    C'était dégueulasse parce que ce qu'il s'était passé venait de servir à la bonne renommée des Platines, montrer comme ces personnes sont gentilles, adorables, que tout le monde doit les imiter. Magnifique vision, très réaliste. Les Plombs sont des nazes, les Platines sont géniaux. Putain. Les gens n'ont aucune idée de comment c'est chiant d'être Plomb et de voir sa vie descendre aux enfers petit à petit. C'est dégueulasse. Il fixa avec envie le café encore fumant sur la table et pendant un moment il se demanda sincèrement s'il devait prendre cette ... genouillère et tout les produits qui allaient avec ou faire genre être un warrior et ne rien prendre, se débrouiller tout seul. Mais il ne pouvait pas faire ça, parce qu'il s'imaginait déjà avec ça à son genou, avoir moins mal au moins un temps. Au moins un temps.

    Mais comme Frederic ne fait rien, c'est l'autre tête brûlée parmi les Plombs qui décide d'agir, en l’occurrence Jethro et enfin, Frederic sort de sa léthargie. Il esquisse un sourire. Oui, il est temps pour les Plombs de marquer des points. Arroseur arrosé. C'est une bonne chose. Hein, tu vois maintenant ce que ça fait que de se prendre une humiliation publique. Comme ça doit être dur d'être un Platine. Jethro s'en repart vers les cuisines et Frederic prend une décision. Marre d'être faible. Il prend la genouillère sous son bras, les produits dans l'autre pour les mettre dans sa poche et une partie de lui même n'en revient pas de ce qu'il fait. Il préfère ne pas écouter sa conscience pour le moment et se concentre pour ce qu'il fait pour que ses mains ne tremblent pas.

    "Vraiment Caleb, c'est un cadeau magnifique, je ne le mérite pas. Le club de volley va être heureux de retrouver un joueur qui lui faisait défaut. "

    Mais qu'est ce que tu es hypocrite Frederic. Hypocrite et très con aussi, tout ce que tu détestes. Mais il fait bien de l'être. Il se tourne vers Hunter et lui adresse également un sourire un peu moins hypocrite.

    "J'aimerai passer dans votre bureau prochainement. Les traumatismes liés à mon accident sont encore nombreux et je souhaiterai grandement dépasser ça en me servant de tous les services que Weins peut m'offrir. "

    Ou, aller dans le bureau de Hunter pour pouvoir rager tranquille sur tout ce qui lui arrive. Il serre la précieuse genouillère acquise au prix de nombreux efforts et se dirige vers la cuisine. La pause est finie, alors va continuer à faire le larbin. Il croise Jethro en se dirigeant vers une étagère et lui adresse un sourire respectueux. Lui même ne l'aurait pas fait. Il vient juste de se mettre à dos le seul mec qu'il ne faut pas se mettre à dos mais à part ça tout va bien. Il pourra l'aider, il sait ce que c'est.

    "Bien douché ... C'est dommage de gâcher un champagne qui avait l'air si bon mais c'était pour la bonne cause. Tout mes respects."

    Sincère, bien dit. Parce qu'il ne l'aurait pas fait, parce que Frederic est devenu une personne faible qui a peur. Il pose la genouillère avec les produits et il la fixe, se demandant comme un truc aussi simple peut faire autant de dégâts. Cette histoire est loin d'être fini. Le plus sereinement possible alors qu'intérieurement il bouille, il reprend son service de gâteau. Mais il n'arrive plus à sourire.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Ven 11 Oct - 14:58


Intrigante intrigue



Une opportunité. Voilà ce qu’il faut toujours chercher à saisir, l’instant où vient une chance de mettre en avant une décision. Bonne ou mauvaise ça, c’est au jugement de chacun et les conséquences ne concernent -en général- que les instigateurs. À moins que dans l’action surviennent des dommages collatéraux, ce qui n’est jamais prévisible. Stanton ne bougea pas d’un millimètres lorsque le plateau déversa ses flûtes de champagne sur Caleb Reed, se contentant d’une vague oeillade en direction de Jethro. Sa panique est feinte, ses excuses tellement fausses mais le public n’y verra que du feu. Les accidents ça arrive parfois, et il semble tellement désolé ce pauvre garçon … mauvaise idée de jouer à ça aujourd’hui quand les Platines se plaisent à briller un peu plus encore qu’à leurs habitudes mais la guerre des rangs est venimeuse, elle lacère les Plombs depuis trop longtemps pour qu’au moins un se refuse à profiter de l’occasion pour exécuter une vengeance publique. Nul besoin d’entendre la phrase murmuré, il suffisait de la lire sur la bouche de Reed et le psychiatre n’apprécia guère de telles paroles. À son niveau bien entendu. L’homme est connu pour une capacité émotionnelle rappelant vaguement celle d’un iceberg ; autant dire qu’une pointe de contrariété en rayera à peine la surface et ne changera rien à sa journée. Cela étant, les représailles sont mal vues à Weins … Un homme valable et éduqué ici n’a pas à perdre du temps pour des querelles de ce genre. Il doit être au dessus de ça. Certes Caleb est une belle pièce sur cet échiquier, dorée à l’or fin mais s’il tient à le rester il ferait bien de se tenir parfaitement car si Hunter met en avant les progrès et qualités, il a bien plus vite fait de pointer du doigt les petits points noirs à peine visibles mais hautement dérangeant lorsque l’ouvrage est sensé être parfait. De faux pas, on en tolérera aucun chez Caleb qui en est à sa dernière année.

« Ravi d’apprendre que cet incident aura permis une mise au point. Quant à votre geste envers Frederic, c’est tout à votre honneur. Un homme de parole, voilà qui a tendance a se faire rare de nos jours. Il est plaisant de constater que vous êtes de ces personnes. » Certes certes … Aucun étonnement lorsque Host se lève, remercie Caleb pour sa générosité et pas d’avantage lorsque celui-ci précise qu’il viendra bientôt consulter Stanton à son bureau. Ce serait judicieux effectivement. Infime sourire aux lèvres, l’homme hoche délicatement la tête. « Avec plaisir Frederic, à n’importe quelle heure et quand bon te semble. Ma porte reste ouverte. » Elle l’est toujours et après sa première visite le jeune homme repartira avec les coordonnées complètes de Stanton parce que le psychiatre est disponible partout et en toute occasion ; pas seulement ici dans son bureau.

Ainsi donc le voilà seul à la table avec Reed. Une occasion comme une autre pour cet analyste psychique en puissance de faire le point sur l’étudiant. Le Directeur aime à recevoir des notes le concernant afin de déterminer s’il représente toujours l’Académie comme il se doit. Inutile de prendre des gants maintenant que les visiteurs sont retournés à leurs bavardages. La discussion peut être ouverte, ils sont seulement deux à cette table après tout. Et l’un en sait de toute évidence bien plus que l’autre. « On m’a informé que vous suiviez Frederic de près mais aussi, que vous étiez particulièrement attentif aux Plombs ces derniers temps Caleb. Si j’avais la certitude que vous souhaitiez les aider je ne prendrai pas la peine de poser ce sujet sur la table … seulement je doute de vos méthodes. Le chantage et les menaces n’apportent rien de durable dans le temps. » Est-il contre les idées du Platine ? Pas du tout ; faire évoluer les potentiels révolutionnaires et les rendre plus sages serait une bonne chose. Reposant la tasse après une nouvelle gorgée de café, le psychiatre poursuit. « Ne vous méprenez pas, je ne suis pas votre ennemi. Néanmoins, si votre but est réellement de voir les plombs grandir et de les voir entrer chez les zincs … vous devriez reconsidérer votre façon de faire. Vous souhaitez vous venger de Jethro bien sûr, ne le faites pas ce serait renforcer son aversion contre l’excellence des Platines. Soyez plus subtile, vous aussi étiez perdu autrefois. Quant à Frederic … il deviendra Zinc croyez le. Il suffit de jouer les bonnes cartes. » C’est un sale jeu de rôles, tout le monde le sait bien. Et pour qui sait lire entre les lignes, Stanton est homme auquel il faut s’allier. S’en faire un ennemi n’apporte rien … hormis un numéro de tombe entre deux allées d’un cimetière.           

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Cet engin raffiné est un Magnum 44 automatique. Redoutable. Correctement utilisé, il efface un homme et ses empreintes digitales aussi.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Lun 14 Oct - 20:40

INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Tumblr_mluh8hyq3y1qzgnl1o1_500


Caleb écouta attentivement les paroles du psychiatre. Maintenant qu'ils n'étaient plus qu'entre eux, il n'avait plus besoin de continuer à jouer la comédie, à sourire comme un gland en affectant une bonhomie de bon aloi et la mine réjouie de circonstance. L'incident avec Jethro avait douché sa bonne humeur -au propre comme au figuré- en même temps que l'enthousiasme qui l'avait habité toute la matinée. Il l'avait rêvé tellement parfaite, cette journée qui aurait du être SA journée, celle des Platines, celle de l'harmonie retrouvée. Aujourd'hui, l'instrument bien rôdé du Gouvernement devait jouer une partition sans fausse note, la mélodie du bonheur au cœur de l'Académie, à la gloire du sauveur de la nation. Caleb faisait la gueule à présent, il était redevenu sérieux, toute envie de badiner un tant soit peu s'était envolé, et il était concentré sur le discours d'Hunter. L'homme qui parlait était une des rares personnes de l'Académie pour lesquelles il ressentait plus que du respect, plutôt un suave mélange d'admiration envieuse et de crainte révérencieuse. Hunter était vraiment un homme à part : il avait du pouvoir, donc de l'influence. Il savait presque tout sur tout le monde, mais personne ne savait rien sur lui, il ne se départissait jamais de son calme ni de son flegme, une qualité qui faisait encore défaut à Caleb. Il eut une étrange vision, il s'imagina un instant Hunter en animal, et l'association d'idée fulgura dans son esprit : un serpent. Toujours froid, sinueux et silencieux, patient comme le sont les reptiles, fascinant aussi, venimeux parfois...mortels enfin. C'était un homme dangereux parce que discret et très bien informé des petits secrets, des arrangements, de tout ce qui se tramait en coulisse dans l'Académie, et certainement au delà de ses murs. Aussi l'une des rares qu'on ne contrariait pas sans payer le prix fort, les conséquences pouvaient vite devenir dramatiques. Il tourna donc sept fois sa langue dans sa bouche avant de répondre au psychiatre. L'avantage, quand on parle à une personne capable de déchiffrer les esprits et de lire entre les lignes, c'est que l'on peut rester franc, même s'il désapprouve vos propos. L’honnêteté ne coûtait rien avec de genre d'homme, et Caleb trouva cela rafraîchissant. Il retrouva un peu de sa bonne humeur et esquissa un sourire, la journée continuerait et il devrait faire bonne figure en toute circonstance, il se fondit à nouveau dans son rôle. Hunter saurait qu'il ne lui était pas destiné, mais Caleb souhaitait lui confirmer qu'il avait toujours la tête sur les épaules.

En effet, monsieur, j'ai fait plus attention aux Plombs ces temps derniers, je craignais que d'aucun ne cherche à saboter cette journée, et j'ai eu la preuve tout à l'heure de mon échec. Les plombs sont par nature instables et j'ai cherché à savoir lesquels risquaient le plus de ruiner la journée. Maintenant -trop tard sans doute- j'ai un début de réponse. Au sujet de Frédéric, je crains que vous ne vous mépreniez : il ne s'agit pas de chantage mais d'une main tendue. Je lui fait comprendre que la coopération et l'entraide rapprochent les gens et abolissent les différences. Vous pensez que je l’achète sans doute ? Vous avez raison, on peut le voir comme ça, je préfère le motiver pour l'aider à aller mieux que de le brutaliser pour rien, c'est un élève qui a du potentiel, mais difficilement exploitable s'il reste entouré d'éléments comme Jethro. Il est sincèrement loyal envers ceux qu'il croit être ses amis, et ça ne lui apporte que des ennuis. J'essaye de lui faire comprendre qu'il a mal placé sa loyauté, et qu'il peut se reprendre en main, que ses efforts peuvent être récompensés. J'ai choisi la carotte plutôt que le bâton, mais j'espère qu'il verra plus loin que le bout de son nez et ne se bornera pas à penser que l'odieux platine essaye de le manipuler. Comme vous l'avez si bien dit tantôt : le chantage et les menaces n'apportent rien dans le temps".

En reprenant les mots du psychiatre, Caleb voulait lui faire comprendre qu'il avait retenu sa leçon. Lui aussi continuait d'apprendre, jour après jour, parfois à la dure, les enseignements de la vie. Il voulait aussi qu'en écho à ses propres mots, Hunter sache qu'il ne servait à rien de le menacer. Caleb ne nuirait jamais à l'Académie, et que, s'il avait récemment commis quelques débordements, il était bien conscient de sa place, il cherchait juste à tirer sur sa laisse pour voir si les limites de son territoire avait été quelque peu repoussées. Il sondait régulièrement son champ d'action, les marges de manœuvre qu'il avait, à tâtons, quitte à se faire taper sur le museau de temps en temps. La connaissance était à ce prix.

Quand à Jethro...C'est une autre histoire. Il est d'un autre acabit que la plupart des autres plombs. Je n'avais pas une idée très précise du personnage, jusqu'alors, mais je découvre qu'il est tête brûlée et bon comédien, une dangereuse combinaison. Et il n'a pas besoin de moi pour exacerber son dégoût des Platines, de l'autorité aussi. C'est un fouteur de merde né, et vous n'ignorez pas que je sais de quoi je parle. J'étais sans doute aussi indiscipliné et perdu que lui à mon arrivée, en effet, mais je n'avais que des préjugés positifs sur les Platines, je voulais en faire partie. Lui, c'est tout l'opposé. Son aversion pour l'excellence est presque palpable tant elle est dense, et il les détestait sans doute avant même d'en avoir croisé un, j'imagine. Vous me demandez de ne pas chercher à le lui faire payer  soit, je vous obéirai. En tenant compte du fait que je ne suis pas le seul Platine et que d'autres pourraient s'en occuper, que tout le monde trouvera étrange que je laisse couler la chose. Certains y verront une marque de faiblesse, d'autre chercheront une explication logique et fantasmeront. J'ai encore du mal à voir ce que pourrait me rapporter cette option, hormis le fait d'éviter vos foudres, mais je trouverai. Quand bien même j'y laisserai des plumes, je tournerai cette situation à mon avantage, car, avec tout le respect que je vous dois, quelque chose me dit que vous êtes en train de me tester, monsieur Stanton. Je relève le défi"  

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Jeu 24 Oct - 18:43


« CAFÉTÉRIA »



▬ La moitié est faite : il est environ 13h. :

La matinée est passée plus ou moins lentement en fonction des points de vue. L'Académie est toujours remplie d'étudiants, de professeurs et de citoyens et citoyennes qui sont venus pour admirer l'établissement et ceux qu'on appelle à leurs sorties, les « Perles de la Nation ». La matinée s'est déroulée sans problème et mis à part l'annulation au dernier moment de la présentation du club de volley, tout va bien.
Le soleil est haut dans le ciel et s'il fait froid dehors, dans l'établissement et dans le gymnase, la température est très agréable. Il est prêt de 13h et si certains élèves terminent leurs pause, pour d'autres cela vient juste de commencer. Le discours de Gordon est prévu pour bientôt et le moment fatidique de son arrivée se rapproche sans arrêt un peu plus. A chaque fois que les grilles s'ouvrent, on s'imagine que c'est lui mais pour l'instant il faut ronger ses freins et continuer à apprécier le moment présent.

Cela fait depuis ce matin que vous attendez de pouvoir vous reposer et ce moment est enfin arrivé ! Après tout ce que vous avez fait ce matin, vous pouvez vous reposer à la cafétéria et manger votre repas. Évidemment il faut que vous vous mêliez aux invités pour pouvoir répondre à leurs questions, si questions ils ont !


Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Sarah Jonhson, Calypso R. Storm, Daniel C. Lassiter, Emily Mentworth et Alanis Pendcastle.

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COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Jeu 24 Oct - 19:47

Calypso avait passé la matinée dans le gymnase à répondre aux questions et à regarder les autres clubs de sport faire leurs représentations. Le club de volley avait d'ailleurs été annulé au dernier moment, sans doute parce qu'ils étaient de toute façon trop nuls et qu'ils allaient juste foutre la honte à l'Académie. Le club de volley n'en foutait pas une et ça aurait été bien ridicule de voir Frederic ramper après le ballon alors que quelques heures plus tôt, Calypso s'élevait à huit mètres au dessus du sol sans rien se casser. L'équipe des cheerleaders avait été parfaite et Calypso les avait chaleureusement félicité à la fin de la représentation. Globalement tous les clubs avaient été bons et même le club de natation avait fait une démonstration dans la piscine. Maintenant que tout le monde était de retour dans le gymnase, la blonde avait été appelée par un professeur et avec plusieurs autres élèves, on lui avait attribué un autre endroit. Hugo, par exemple, restait dans le gymnase mais la plupart des élèves changeaient de lieux et ce n'était pas plus mal car rester la journée entière dans ce gymnase... ça aurait été atroce ! La blonde marchait dans les couloirs lorsqu'elle croisa James. Il lui adressa un salut de la tête et la blonde lui sourit tout en continuant son chemin : c'était sa pause de midi et il était absolument hors de question qu'elle en perde une seule miette en parlant avec lui !
Les élèves et professeurs qui se dirigeaient vers la cafétéria étaient ceux qui avaient une pause-déjeuner à partir de 13h. Les autres avaient déjà repris leurs places ou bien ils attendaient patiemment que leur tour vienne. La blonde entra dans la cafétéria et se dirigea immédiatement vers le stand de nourriture où un homme d'une trentaine d'année lui servit un plateau-repas conséquent et  très esthétique. Calypso mourrait de faim et elle n'avait rien eut le temps de grignoter après la représentation des cheerleaders : elle était prête à bouffer le premier individu chiant se présentant. Collant un sourire chaleureux sur sa face, la blonde s'assit à côté d'une petite famille se composant des deux parents et de trois enfants. Elle s'assit donc en face d'un adolescent boutonneux qui la relooka sans discrétion. Calypso se contint pour ne pas lui planter sa fourchette dans l’œil : de quel droit la regardait-il comme ça ?! Le père paru se rendre compte du regard lubrique de son fils et le rappela à l'ordre en se raclant la gorge. Le fils paru comprendre l'avertissement et replongea ses yeux globuleux dans son assiette vide. La mère adressa un sourire chaleureux à Calypso et c'était presque écrit sur son front qu'elle voulait parler mais la blonde avait trop faim pour être aimable. Elle mangea son entrée, un petit pâté de campagne accompagné d'un morceau de pain délicieux et d'une salade de saison craquante à souhait, puis attaqua son plat de résistance, du canard cuit à la perfection avec des pommes de terres et des haricots verts : c'était délicieux ! Calypso avait hésité au moment de choisir car les cuisiniers proposaient plusieurs autres plats avec par exemple du poisson, d'autres légumes, des brochettes, etc... mais finalement son choix s'était arrêté sur le canard qui lui faisait de l’œil et elle avait eut complètement raison. Une fois arrivée à la moitié de son plat, Calypso reposa ses couverts et se tourna vers la mère de famille qui ne l'avait pas quittée des yeux depuis son arrivée.

« Oh excusez-moi, je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise ! » s'exclama immédiatement la femme.
« Ne vous inquiétez pas, vous ne m'avez pas gênée... »

Pas comme ton porc de fils, pensa Calypso sans rien laisser paraître.

« Je me demandais... Vous êtes ici depuis longtemps ? »
« C'est ma cinquième année ici. »
« Eh mais c'est toi qu'étais en haut de la pyramide ! » s'écria la plus jeune des enfants, une petite brune, en manquant de s'étouffer.
« Oui, je suis la capitaine des cheerleaders. »
« Wouaaaah ! »

L'adolescent lubrique avait levé ses yeux de son assiette pour regarder la poitrine de Calypso pendant que sa petite sœur observait la capitaine avec des étoiles dans les yeux. Famille de cons, pensa Calypso. Il restait une place de libre à côté de Calypso, en bout de table, et la blonde espéra mentalement que quelqu'un vienne la sauver de cette famille de dégénérés mentaux.

« T'es capitaine depuis longteeeeeeeemps ? »
« Depuis quatre ans. »
« Wouaaaaaaaah ! Et c'est toi qui... »
« Enfin Chloe, tu vois bien que tu déranges la jeune fille, laisse-la manger ! » dit le père en souriant à Calypso qui en profita pour terminer son plat.
« Et pourquoi êtes-vous entrée dans l'Académie ? » demanda la mère.

Plus clairement : t'as tué quelqu'un ou t'as volé ? Calypso décida que c'était le moment parfait pour lâcher une bombe et ainsi pouvoir manger tranquillement son dessert.

« J'ai tabassé à mort une fille. » répondit-elle en souriant comme si elle parlait du beau temps.

La réplique réussit son coup puisque les sourires se crispèrent et l'adolescent lubrique lâcha un « oh putain ! » que son père ne pensa même pas à corriger. La blonde avala une cuillerée de mousse au chocolat d'un air innocent. Délicieuse, cette mousse était délicieuse !

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mar 29 Oct - 14:12



Daniel commençait vraiment à en avoir marre de toute cette histoire. Ho ce n'était pas tant le fait qu'il ne voulait pas être là, c'était simplement le fait que cette journée s'éternisait beaucoup plus que les autres. Déjà en cours, il avait beaucoup de mal même s'il le suivait régulièrement. De plus Gabrielle était partie. Caleb également et les deux autres plombs pareil. À la place il avait récupérer d'autres élèves qu'il connaissait bien évidemment, mais qui ne le connaissaient pas. Si Daniel n'avait pas une certaine présence, on aurait pu l'appeler le fantôme. Ce surnom l'aurait tellement fait marrer si c'était vrai. Le temps de manger était venu. Manger ?! Manger de la nourriture de cette cafétéria ? Il n'avait pas le choix s'il voulait paraître un bon élève. Il prit son plateau, se servih de ce qu'on pourrait bien lui donner et comme un frimeur invétéré alla porter son plateau d'une main à la table la plus éloigné de tous les visiteurs. Près de la fenêtre en somme, là où il pensait ne pas être dérangé et espérait vraiment de tout son être que ce ne serait pas le cas. Il commença à boire son verre d'eau. Dehors il pouvait apercevoir les visiteurs qui se grouillaient de rentrer dans le hall pour pouvoir manger, ou tellement presser de pouvoir poser des questions idiotes. Il continuait donc à manger ces haricots verts et son cordon bleu. Daniel devait avouer que l'académie faisait des efforts sur la nourriture pour que tout le monde voit qu'on mangeait bien à Weins. Mais Daniel avait toujours préféré mange chez lui dès qu'il le pouvait.

Des nuages noirs commençaient à arriver, comme s'il allait pleuvoir. Ou alors peut-être une grande bourrasque de vent. Le vent c'était tellement enivrant de le sentir contre lui. Il aurait bien été dehors tiens. Il attaque son assiette avec acharnement, tel un gamin qui voudrait éradique des méchants imaginaires « ha tu vas mourir saleté de Cordon bleu ! ». ... Quelque chose comme ça, oui. Daniel se rendit compte de la stupidité de son geste, reposa sa fourchette et fut attiré par le bruit de voix. Une voix douce qu'il connaissait très bien, mais à qui il n'avait jamais donné la réplique : Calypso Storm. Qui ne la connaissait pas ici ? Apparemment la famille qui se trouvait devant elle n'avait jamais entendus parlé de la reine. Peut-être que la hiérarchie qui régissait l'académie n'était pas connu de tous. Ce serait mieux en effet pour l'esthétique de l'école. Ho Daniel n'écoutait pas vraiment ce qu'il se disait à la table au loin et même il ne saisissait que quelques brides. En fait le jeune homme observait la capitaine des cheerleaders. Elle était belle sans aucun doute, qui l'aurait nié ? Elle avait des cheveux blonds longs qui descendaient sur ces courbes si attractives pour la plupart des hommes. Daniel devait quand même un truc avec les blondes : Gabrielle, Allegra, Calypso ... il ne manquait plus que Kennedy Cook et il les aurait toutes faites. Ouais enfin pour Kennedy, il fallait mieux oublier, se retrouver en face de Rebecca ne serait pas très agréable. Ha il restait le professeur, Sarah Jonhson, mais ça restait une autre histoire. C'est fou le nombre de filles qu'il y a l'académie. Peut-être n'y en avait-il pas tant que ça, mais Daniel avait au moins parlé à toutes une fois dans sa vie. Sauf à Calypso. Pourtant, il sentait que ça ne tarderait pas. Aujourd'hui ? Non, elle voulait sans doute manger toue seule comme lui.

Il semblerait que les autres n'avaient pas compris ça. Il se retrouva en face d'une femme d'un âge avancé, une blonde pour changer. Elle posa son plateau devant lui, observa par la fenêtre. Daniel l'observait attendant qu'elle dise quelque chose, qu'elle lui pose une question, qu'elle lui montre qu'elle n'était pas muette ou un truc du genre. Mais évidemment il ne laissait rien paraître et continuait à manger, lentement, fixant toujours les cheveux de la blonde devant lui. Voyant qu'elle ne disait rien, il tourna la tête à nouveau vers Calypso Storm en pensant sûrement qu'elle pourrait se retourner vers lui. Pourquoi ? Pour montrer qu'elle pouvait s'intéresser à autre chose qu'elle-même et son équipe de cheerleader. Soudain il entendit qu'on lui parlait. Ho ce n'était pas la fille qui était assise en face de lui et qui n'avait toujours pas parlé. Zombi qui mange, va !

« Excusez moi, désolée de vous déranger, je pourrais poser une question ?
« Vous en avez déjà poser une, mais faites donc il semblerait que vous n'ayez pas besoin de mon autorisation.


Heu on ne gêne pas Daniel Lassiter quand il mange ? On dirait bien. Il prit une profonde inspiration, se retourna vers la personne et tenta de montrer à quel point il était intéressé par ce que disait l'interrogatrice.

« Donc ?
« Je peux manger ici ? Il n'y a plus de place.

Daniel regarda autour de lui. Bizarrement oui, il y avait de la place, mais il semblait que c'était cette place qu'on voulait. Aller savoir pourquoi. Il soupira à nouveau.

« Mais oui je t'en pris, assied toi, il n'y a aucun problème.

Et il repartit manger le reste de son repas.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Sam 9 Nov - 17:57

C'était une rencontre magique. Alanis ne croit plus aux contes de fée mais cette apparition lui donne sacrément envie d'y croire. Le beau James Miller est apparu et l'a rescapé. Grâce à lui, elle a parfaitement joué son rôle au Hall. Son influence était envoutante. Par contre, toute chose à une fin. C'est son heure de pause et elle doit se séparer de son nouveau camarade. C'est dommage mais Alanis a gagné beaucoup de confiance en soi. Reste à voir si elle va en faire bon usage ou si elle va la garder, cette confiance. Le réfectoire est bondé mais ce n'est pas important. La zinc se met en ligne parmi les autres étudiants en pause. Par ailleurs, le nombre de zincs dans la place est carrément impressionnant, ça crève le plafond ! Il n'y a que quelques platines et des malheureux plombs isolés. Déjà que les zincs étaient pratiquement toujours majoritaires, la situation à la cafétéria vient concrétiser tout cela. Le repas servi est généreux à souhait. Le personnel a vraiment mis le paquet pour cette journée. Même la nourriture est mille fois mieux qu'à la normale. Une fois le plateau en main, la rouquine cherche un endroit où s'asseoir. Tout est occupé à l'exception d'une place près de Calypso Storm. Est-ce dû au hasard ou bien les gens ont beaucoup trop peur de la reine pour tenter de s'approcher d'elle ? Alanis penche plutôt pour la deuxième option. N'ayant pas le choix, elle se place près de la reine en détournant son regard. Elle évite de la croiser du regard. Elle n'a pas envie de lui parler, pas pour l'instant dû moins. Elle se contente que de manger tranquillement ce qui se trouve sur son plateau en faisant bien attention de ne pas trop faire de bruits avec sa bouche. L'irlandaise ne veut pas déranger Calypso avec ses gesticulations, ce serait dangereux. Par contre, ses oreilles eux écoutent toujours. Alanis est particulièrement intéressé par la conversation avec la famille. Cette discussion finit dramatiquement. La zinc est sur le point de trembler mais elle contrôle ses jambes qui ne demandent qu'à partir à vive allure. Elle ne veut pas avoir l'air d'une froussarde devant la reine de l'académie mais l'envie est omniprésente. Un sentiment contradictoire fait son entré avec brutalité dans l'esprit de la rouquine. C'est une sorte de défense contre la panique, un moyen efficace de se sortir de ce brouhaha émotionnel. Elle avale une grande gorgée de jus de raison en constatant que l'une de ses plus grandes qualités qui s'avère être un immense défaut vient la suivre et continuera jusque dans sa tombe. Ce trait de caractère, c'est la curiosité. Il est temps de mettre à rude épreuve la confiance que James lui à donner. L'irlandaise inspire un grand coup avant de se mettre à table.

- Calypso...

La reine se retourne vers elle, son coeur bat extrêmement fort. Non pas parce qu'elle est amoureuse ou toutes autres âneries du genre, ces sentiments, elle les garde pour James au préalable. La rouquine a terriblement peur mais elle s'est promis le jour où elle s'est réveillée à l'infirmerie qu'elle deviendrait beaucoup plus courageuse.

- Est-ce que je peux te poser une question ? Sans vouloir être indiscrète...

Elle semble accepter. Intérieurement, ça ne risque pas de l'être mais ce n'est pas important.

- Qu'est-ce que ça fait de tuer quelqu'un ? Souffle l'irlandaise ... Alanis n'est pas une meurtrière, c'est purement causé par la curiosité. Même si cette question peu portée à confusion, ce n'est pas son intention de l'expérimenter. Elle se console à l'idée qu'elle ne doit pas être la première à poser cette question et de la façon dont Calypso en parle, ça n'a pas l'air de perturber la blondasse...


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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Ven 15 Nov - 22:54

L'académie, les classes, les Cheerladers, les sports d'équipe, tout est bon pour vous donner l'illusion d'unicité, ici. Ils te font croire qu'avant d'être un individu propre, tu es un pilier de la pyramide, et qu'avant de songer à te hisser en haut, il faut élever ton équipe autant que tes forces te le permettent. Tout ça n'est pas sans rappeler une politique contre laquelle les Etats-Unis sont rentrées en guerre pendant plus de cinquante ans mais l'Etat désormais réduit à la ville rend l'esprit de la collectivité autrement plus facile à gérer. Et d'ailleurs, on n'en oublie pas pourtant cette bonne vieille entente capitaliste, présente à chaque pas que peut être fait dans les couloirs. Car ce que l'académie ne dit pas, ce que seule l'élite est capable d'entendre, c'est que derrière cette poudre aux yeux d'esprit d'équipe et autres balivernes se dissimulent les sentiers menant à la gloire. Et il n'y a pas de place pour tout le monde, dans la gloire. Il faut jouer le jeu, relever le défi communiste pour mieux briller ensuite, se démarquer sans en avoir l'air. Tout ça, Emily l'a parfaitement compris et quoique ça ne soit pas dans sa nature profonde, l'individualisme est une chose qu'elle a appris à la dure. Avant, c'était un individualisme à deux, certes... Mais dans tous les cas, rien ni personne dans cette société ne l'a amenée à penser que la masse était un réconfortant alcôve. D'avantage une bande de loups repérant le plus faible des agneaux pour le dévorer tout cru. Et grand dieu, les Mentworth ne sont pas faibles. Aucun d'entre eux. Même Jethro, si exaspérant soit-il, n'est pas à compter dans ceux qu'on dévore. Et cette journée signera la preuve que, enfin débarrassée des tares de son héritage, elle dispose des meilleurs atouts à travers lui.

Emily ne sert rien ni personne d'autre que Le Gouverneur, le Directeur et elle-même. Le reste est un amas de pions à disposer savamment sur l'échiquier. Et elle a encore des années pour apprendre correctement à ce faire.
Emily apprend vite.
Très vite.

La démonstration terminée, les Cheerladers et autres sportifs de haut niveau acclamés, elle se jette sous une douche brûlante et prend le temps de se préparer pour la suite. Une tenue mesurée, ni grossière ni trop démarquée, un pantalon sobre relevé d'un chemisier, d'une paire de talons discrets et d'une veste de costard. Elle noue ses cheveux en une queue de cheval, y dépose une barrette fine, retravaille sa frange et se poudre le nez. Tout est affaire d'apparence, de calcul, pas de place au hasard quand on plonge dans le grand bain. Fébrile, elle prend le temps de calmer ses ardeurs, avant de rejoindre quelques substituts d'amis pour se diriger vers le réfectoire. Rien ni personne ne doit empêcher les rencontres qu'elle compte faire, et les appuis qu'elle peut trouver. Il s'agit désormais de convaincre le monde qu'elle a l'étoffe des meilleurs, pour se fabriquer un avenir en béton armé. Tout obtenir à partir de rien, voilà le véritable esprit américain. Dans dix ans, elle sera avocate à la Grande Cour, et plaidera dans les affaires les plus importantes. Il n'y aura plus rien au dessus d'elle que le Gouverneur lui-même, avec lequel elle prendra le petit déjeuner sur une grande terrasse, au dessus du monde. Son propre monde.
Ainsi soit-il.

En chemin, elle croise un premier groupe entrain de partir et le contourne dans y prêter plus d'attention, saluant seulement les professeurs qu'elle aperçoit d'un poli signe de tête. Il serait pourtant difficile d'ignorer l'odeur acide du champagne de luxe imbibant ce si tristement célèbre Caleb Reed - que tout le monde connaît puisque ignorer le nom de l'empereur est passible de mort sociale et d'exil dans toutes les cultures. Quelque peu étonnée qu'un sportif de haut niveau soit assez maladroit pour renverser du champagne dans son dos, Emily ne s'y attarde pas d'avantage et passe les portes d'un pas preste.

Pénétrant dans la cafétéria, elle jette un oeil rapide autour d'elle pour repérer immédiatement par où elle peut commencer. Elle connaît le nom et le visage de toutes les personnalités influentes de New York, particulièrement dans le domaine juridique, elle les a appris par coeur pour l'occasion. Mais la cafétéria n'est encore que très peu remplie, tout ce qu'elle voit ce sont des élèves en bataille et quelques représentants de la plèbe. Dans un soupir déçu, elle se glisse derrière le rang d'oignons que forment les élèves pour s'emparer de son plateau, dans une parfaite ignorance de ceux qui la servent.  Après quoi elle se tourne pour trouver un refuge familier - et ma foi pas trop désagréable - à son repas de midi.  A une table, Daniel observe le monde de son habituelle et inimitable sérénité, véritable pub pour les boissons énergisantes ambulante.  Et près d'elle, la Reine de l'académie et mentor officiel de son parcours fait démonstration de ses talents de prestance à une famille éberluée. A ses côtés, la petite perle des zinc, aka " ma naïveté est telle que je devrais être embarrassée mais je suis trop naïve pour m'en apercevoir ". La rumeur des conversations parvenant à Emily la laisse sceptique, aussi se contente t'elle d'un hochement de tête amical à l'adresse de Calypso et part rejoindre son apathique préféré. Elle est vraiment trop concentrée pour se lancer dans une discussion enjouée et béate d'admiration sur les sensations que procure le meurtre - sans rire, les filles, c'est vraiment bizarre.

En face de Daniel, Emily repère malgré tout un membre du conseil d'administration de l'académie. Une femme pas bien haut dans l'échelle de l'autorité, avec laquelle elle s'est déjà entretenue à quelques reprises. Autant dire qu'on est bien loin de ses ambitions premières. Mais nourrir ses relations ne fait de mal à personne, aussi Emily se dirige t'elle vers la table, prenant soin d'adopter un angle d'arrivée de telle sorte à ce qu'elle la voie avant la fin du parcours. Il serait terriblement gênant de rester là comme une potiche à attendre que madame lève les yeux de son assiette.

" Ah, Emily. " s'étonna l'administratrice sur les derniers mètres, couronnant l'opération de succès. " Contente de te voir.
- Bonjour Madame Parsons. " répond l'ambitieuse, posant son plateau pour lui serrer la main. " Daniel " elle ajoute dans un sourire, la chaise tirée vers elle pour s'y asseoir. " Toujours aussi diablement enjoué, à ce que je vois. Fais attention, tu vas finir par nous risquer une attaque cardiaque. "

En face d'elle, une jeune fille qui venait de s'asseoir lui lance un regard noir. Elle n'a pas l'air assez âgée pour être déjà dans l'académie, sans doute une future élève parmi tant d'autres, venue chercher un mari riche, à en juger par la façon dont elle regarde la célèbre fortune rouquine assise à  ses côtés.  Gardant son attention pour l'adulte de la table, Emily répond volontiers aux brèves questions qu'elle lui pose, laissant échapper dans la foulée un projet de mémoire sur la constitution américaine pour ses cours de droit. Intéressée, la femme lui propose de faire jouer quelques contacts pour trouver un garant, réponse satisfaisante s'il en est. Mais l'échange est interrompu par la petite insolente, bien mécontente de se faire ainsi saper son plan " séduisons un riche agréable à regarder. "

" Et vous, que faites vous ici, exactement ? " minaude la belle, le regard planté sur Daniel. Retenant un sourire hilare, Emily se tait donc et le laisse reprendre la parole, ravie d'avoir pris l’initiative de s'offrir ce petit déjeuner spectacle.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Dim 17 Nov - 12:00



Les deux filles à côté de lui n'ont toujours pas parlé. Que c'est monotone. Bon ce n'était pas non plus comme s'il pouvait s'intéresser à leurs vies, mais cela aurait fait passé le temps. Non en fait tandis qu'il mange très lentement pour éviter qu'on le vire ailleurs que dans cette cafétéria, son regard est fixé sur Calypso et la jeune Alanis Pendcastle qui semblent en grande discussion sur la trépidante vie de la reine. Daniel ne connaît pas non plus l'histoire de tout le monde ... ha non peut-être que si finalement. Celle d'Alanis oui et il s'intéressait à son cas, se demandant comment on pouvait être aussi stupide pour être utilisé comme ça, sans qu'on ait besoin de jouer avec les mots. Vraiment il devrait essayer tantôt ça risquait d'être prolifique. Pour ce qui est de la reine en tout cas il n'a pas encore assez approfondis le sujet et compte bien le faire. C'est une lacune qui lui faudra régler, mais pas aujourd'hui. Honnêtement il se verrait mal aller vers la table et tenter de parler de sujet de filles avec elles. Il ne faudrait pas abuser non plus. Certes il pouvait jouer la comédie et tenter de montrer à quel point cela le passionnait, mais les deux filles en face et à côté de lui serviraient de spectacle aujourd'hui. Parce que oui il semblait qu'elles parlaient, enfin la personne en face de lui au moins.

Emily Mentwoth, soeur de l'autre qui avait renversé du champagne sur Caleb, venait de se diriger vers leur table et avait parlé à la femme devant elle, enfin non la femme avait parlé, Emily répondant rapidement sans grand intérêt. Magnifique la femme n'était pas un zombi finalement ! Mais ça ne changeait pas réellement grand-chose, puisque ce n'était pas au jeune homme qu'elle parlait. Daniel continuait toujours à manger avec son air tellement "tout ça j'en ai rien à faire", qu'Emily le remarqua et après l'avoir salué, lui fit constaté avec ironie que s'il continuait avec son air enjoué il finirait par avoir une attaque. Ah Emily ! Cette fille était vraiment très intéressante depuis qu'elle était venue pour lui demander l'immunité médiatique en échange de ce qu'elle pourrait savoir chez les platines. En effet avec leur histoire les Mentwoth était une source d'informations qu'il ne fallait pas tarir. Il avait écrit dessus dès leur arrivée pour mettre au courant l'académie, pour que ceux-ci sachent à qui il avait à faire. Daniel était un fouineur tout le monde le savait et même s'il écrivait sur presque tout le monde, les gens le lisaient quand même. Amusant. En même temps quand des gens comme Emily, Frédéric ou autres vous donnent des informations ce serait triste de tout garder pour vous, ou juste de garder le plus croustillant pour une future rencontre avec la personne dénoncée. Bien sûr Daniel savait qu'Emily lui donnait des informations pas forcément palpitantes, mais c'était très intéressant de la voir arriver pour lui parler. Sympathique avec son air toujours détaché et froid. Et c'est à lui qu'elle faisait des reproches. Daniel observa dehors par la vitre avant de se retourner à nouveau vers Emily pour lui répondre :

« Emily ! dit-il d'une voix sans intention avant de reprendre. Quitte à mourir autant mourir heureux n'est-ce pas ? Peut-être que si je fais en sorte de ne pas l'être la mort me laissera tranquille.

Étrange sentiment que de parler de la mort comme ça d'un coup. Une attaque cardiaque ! Quelle drôle de mort ce serait n'est-ce pas que de mourir ainsi. Daniel commençait à penser alors à la manière dont il souhaiterait mourir. Sûrement tuer par quelqu'un ou alors de vieillesse dans un bon fauteuil avec un whisky à rire de tout ce qu'il aurait fait de sa vie. Ouais ce serait bien comme mort. Alors qu'il aurait voulu continuer dans sa monotonie, entourés de ces trois belles femmes, l'autre à côté de lui qui lui avait demandé si elle pouvait s'asseoir se remit à parler. Daniel constatait que sa voix était grisante, mielleuse et on aurait dit le stéréotype de la fille parfaite pimbêche, qui a absolument tout ce qu'elle veut. Ici elle n'aurait rien de tout ça. Il aurait adoré la voir confrontée à l'autre pimbêche que l'académie connaissait : Evangeline Hopskin, cela aurait été amusant, même si aujourd'hui c'était à lui de s'amuser et de se donner en spectacle. Elle eut l'envie de lui demander ce qu'il faisait ici. Dany retint un sourire, se demandant s'il devait être gentil pour une fois. Il l'observa : elle n'était pas trop mal quoiqu'un peu jeune. Cela promettait d'être drôle. Il laissa un regard discret à Emily qui souriait avant de reporter son regard sur la jeune fille :

« Hum ce que je fais ici ? À l'instant T je dirais que je mange en la charmante compagnie de trois magnifiques femmes.

Il observa le visage de la jeune fille qui avait rougi et semblait bien gênée de ce qu'il vient de dire. En l'occurrence il venait de flatter les trois femmes sur sa table donc elle n'avait pas à prendre tout ça pour elle. Il retourna à son assiette, heureux d'avoir répondu à cette question. Et là elle, heureuse sans doute de l'avoir fait parler, lui reposa une question :

« Et comment êtes vous arrivé ici ?
« J'ai passé la porte, j'ai pris un plateau et j'ai marché jusqu'à cette table.


N'importe qui ne le connaissant pas aurait pu croire qu'il était idiot, mais en même temps la question était tellement vague. En plus elle minaudait. On aurait dit un chat qui voulait s'approprier sa proie, sauf que Daniel était loin d'être une souris. Ceux qui le connaissait en tout cas savaient très bien qu'il se payait la tête de la jeune fille et que cela l'amusait beaucoup. Dans sa stupidité elle continua quand même ces questions  :

« Au moins j'imagine que vous avez les jambes valides pour marcher. Dit-elle comme si elle pouvait avoir l'esprit de rhétorique.
- En effet ça m'est plutôt utile pour jouer au football. (quand on voit ce que ça donne quand il est sur un terrain on peut se demander si ces jambes sont fonctionnelles …)
- Ho vous êtes sportif ?
- Bonne déduction ...


Et là il la vit battre des cils, comme si elle était heureuse d'avoir rencontré quelqu'un de sportif. Ah ma chère vous allez voir n'importe qui ici, il sera sportif c'est une obligation ici. Et tandis qu'elle continuait à parler toute seule ayant parfois quelques réponses froides de Daniel, ce dernier se disait qu'il ne voulait jamais qu'elle aille à Weins, sinon il sentait qu'il allait l'avoir dans les pattes, ce qui serait horrible pour chiper des informations même si ça pourrait être très utiles. Elle aurait pu aussi lui servir de divertissement parfois lorsqu'il s'ennuierait, ha et il pourrait peut-être lui donner un peu de ce qu'elle recherchait, dans tous les cas ce serait une mauvaise idée. En fait Daniel fixait Emily qui continuait à discuter avec l'autre femme, cherchant une aide ou du moins une personne plus intelligente à qui parler.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Mer 20 Nov - 1:19


INTRIGUE - LA CAFETERIA
Feat Elèves & Prof

Cette fameuse journée était enfin arrivée. Et, comme prévu, c’était tout bonnement un enfer. Sarah avait accueilli la nouvelle avec un enthousiasme qui n’avait d’égal que l’agacement qu’elle pouvait réellement ressentir. Mais elle avait l’habitude de dissimuler soigneusement ce qu’elle pensait vraiment. Depuis tant d’années à l’Académie, elle avait réussi à ne pas se faire remarquer et elle entendait bien que cela reste ainsi. Qui aurait pu penser qu’une respectable enseignante en sciences était en réalité une rebelle patentée ? Personne, bien sûr. Mais elle était perpétuellement sur le fil du rasoir, risquant à chaque instant, à chaque mot ou geste de se faire repérer. Il y avait de quoi devenir paranoïaque, c’était sûr ! La matinée avait été aussi éprouvante que prévue. La ribambelle de parents s’était présentée, demandant des informations à la pelle. Et Sarah avait l’impression de répéter dix milles fois les mêmes choses. Elle était contrainte de vanter les mérites d’une école qu’elle détestait plus que tout. Comme quoi, elle était particulièrement habile dans l’art de mentir. Elle s’étonnait parfois elle-même. Ses paroles avaient tellement l’accent de la vérité qu’elle s’y tromperait. L’académie était rutilante, le ménage ayant été fait à fond, les élèves comme les profs tirés aux quatre épingles.

La bonne nouvelle, c’était que sa pause déjeuner était enfin arrivée. Sarah avait senti son ventre gargouiller une bonne partie de la matinée et il lui tardait de se rendre à la cafétéria. Elle craignait de croiser Roger mais depuis ce matin, ils ne s’étaient qu’aperçus de loin. Depuis la fin d’après-midi et le baiser volé, elle était perdue et ne savait que penser. C’était risqué, très risqué. Elle ne pouvait se permettre le moindre écart avec un enseignant à la solde de l’académie. Le risque était bien trop grand de se retrouver démasquée. Mais en même temps, la lutte était tellement difficile. La jeune femme était résolue à se concentrer sur la journée et sur rien d’autre. C’était déjà suffisamment difficile et pénible comme ça, pas la peine d’en rajouter non plus. Sarah marchait dans les couloirs, adressant divers signes de têtes, aux élèves favoris d’un côté, à des parents d’élèves souriants de l’autre. Elle se déplaçait avec aisance et bon nombre de regards se tournaient vers elle. Elle en avait l’habitude et ne s’en offusquait pas. Elle arrivait finalement dans la cafétéria, observant la multitude d’élèves qui s’y trouvait rassemblée. Un brouhaha sans nom résonnait dans l’immense salle, ainsi qu’un fumet des plus délicieux. Que leur arrivait-il au self ? On voyait bien que c’était la journée portes ouvertes. D’ordinaire, les odeurs qui s’échappaient du self n’étaient pas spécialement aguichantes. Sarah observa d’un vaste coup d’œil la salle. Les platines étaient présentes, naturellement. Son cœur se retourna de dégoût à leur vue mais ses lèvres formèrent un sourire chaleureux lorsque son regard croisa celui de l’une d’entre elle. Elle reporta son attention sur la file d’élèves et se saisit d’un plateau. Elle choisit un filet de canard avec des pommes de terres.

Cherchant une place des yeux, elle reconnut rapidement la Reine de l’académie, la petite pimbèche blondasse, Calypso. Dieu ce que cette fille était antipathique à ses yeux ! Arrogante, sûre d’elle et imbue d’elle-même, elle était la caricature de tout ce que Sarah détestait. A ses côtés se trouvait la jeune Alanis, une élève assez discrète et Sarah se demanda ce qu’elle fichait à côté de la Reine des Reines. Elle n’avait pas froid aux yeux en tout cas. Enfin, son regard se porta sur un élève qu’elle connaissait bien. Daniel. Un jeune garçon au charme certain, un peu rêveur, qui semblait d’une intelligence redoutable. Footballeur, il semblait avoir du succès auprès des filles.

Sarah s’avança vers la table où se trouvait le jeune homme mais s’assit en bout. Elle ne souhaitait pas spécialement s’incruster, surtout avec des élèves. D’autant plus qu’elle venait de reconnaître une platine, Emily, une petite teigne ambitieuse qu’elle ne portait pas dans son cœur, comme toutes les platines de façon générale. En face de Daniel, une jeune femme de l’administration a qui Sarah adressa un franc sourire. Son regard croisa alors celui de Daniel et elle lui adressa un signe de tête. Elle entendit vaguement la discussion, restant le nez dans son assiette et mangeant rapidement pour soulager son estomac qui criait toujours son indignation.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Jeu 21 Nov - 22:51


« CAFÉTÉRIA »




▬ La Fusillade :

Jusqu'à présent, tout était parfait. Vraiment tout. Les élèves étaient parfaits, les professeurs étaient parfaits, les visiteurs étaient satisfaits par tant de perfection : c'était la perfection de la perfection et avec l'arrivée du Président Gordon, ça en serait l'apogée. Mais ça ne pouvait pas continuer comme ça, non ? Qui dit perfection dit imperfection et c'est exactement ce qui frappa l'Académie Weins à 14h18.


C'est lorsque la femme qui parlait à Calypso R. Storm plongea la tête dans son assiette que les gens commencèrent à se poser des questions. Quel était ce comportement absurde ?! N'avait-elle pas honte ?! Trop préoccupé par ce comportement étrange, toutes les têtes et toutes les discussions, sans exception, étaient tournées vers l'incident et personne n'entendit le verrouillage des portes pas plus que le corps d'un cuisinier trainé dans la cuisine. C'est lorsque le mari voulu s'assurer que sa femme allait bien, qu'il posa la main sur sa nuque et qu'il la retira aussitôt, couverte de sang, que tout le monde comprit que quelque chose clochait. Certains se mirent à hurler, d'autres à pleurer mais tous eurent finalement le même acte désespéré : se jeter sur les portes avant même de chercher à identifier l'agresseur. La masse s'écrasa contre les portes sans résultat : elles étaient fermées et rien ne pourrait les déverrouiller : la technologie se retournait contre eux. C'est en regardant vers le centre de la pièce, après avoir fixé le mur, les portes, les fenêtres et cherché une issue de secours, que les individus découvrirent les deux inconnus tout de noir vêtu. On ne voyait pas un centimètre de leur peau et leurs yeux étaient cachés par des lunettes de soleil, une cagoule cachant l'intégralité de la tête. Personne ne savait ce que ces deux-là faisaient là mais ils n'étaient pas là pour plaisanter : ils étaient armés à en faire pâlir d'envie un militaire.

Au lieu d'attaquer l'adversaire, la foule se contente de hurler à la mort, de pleurer, de supplier, de se jeter par terre. Personne ne s'approche des deux individus qui ne disent pas un mot. On ne réfléchit plus, on ne pense même plus : on se contente de prier pour vivre. C'est une grande première : une prise d'otage de cette envergure, ça ne s'est pas fait depuis très longtemps. Que veulent-ils ? Aucune idée. Mais pas du bien : le sang qui coule sur le sol près de la chaise de la femme morte le prouve bien. Pourquoi ? C'est la question que tout le monde pose et se pose mais finalement personne ne trouve la réponse car tous ont bien trop peur pour réfléchir intelligemment. Tous, sans exception, n'ont qu'un objectif en tête : survivre.

Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Sarah Jonhson, Calypso R. Storm, Daniel C. Lassiter, Emily Mentworth et Alanis Pendcastle.

Autres lieux d'intrigue : le Hall, le Gymnase et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
Calypso
Calypso R. Storm
Calypso R. Storm
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AVATAR : Lindsay Ellingson

ANNÉE D'ÉTUDE : 5ème année

DISPONIBILITÉ RP :
  • Disponible


COMMENTAIRES : Sachez mes chers que vous vous trouvez face à la Reine de l'Académie. Reine que vous devrez acclamer, admirer parce que j'ai été élue par tout le monde comme étant la plus belle de cette fichue Académie. Mais ne vous réjouissez pas : beauté ne veut pas dire stupidité...
Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

Allez sans rancune : je suis magnifique et intelligente, t'es rien face à moi !


CRÉDITS : Shiya

MESSAGES : 1923

Date d'inscription : 05/05/2011

CASIER JUDICIAIRE
ÂGE: 22 ans
CAMP: Sans idées fixes
JE SUIS: un incertain, je peux basculer d'un côté comme de l'autre


MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   Icon_minitime1Ven 22 Nov - 16:15

Calypso n'avait même pas vu Alanis s'installer en face d'elle. Il fallait dire que l'irlandaise était particulièrement discrète et invisible. La blonde était plus préoccupée par ses voisins plutôt que par une petite Zinc sans grand intérêt outre sa naïveté. Calypso venait de lâcher une bombe en disant qu'elle avait tabassé à mort une autre fille et ça avait au moins eu l'avantage de rabattre le claquet de cette famille de chieurs. L'inconvénient c'était que maintenant, elle allait devoir rattraper le coup sans quoi on allait lui taper sur les doigts pour mauvais comportement. Mais bon, au moins l'autre dégueulasse arrêtait de la relooker comme un obsédé. Il fallait dire qu'une fille capable de battre quelqu'un à mort c'était pas vraiment le fantasme basique de petite-amie et l'obsédé ne devait sans doute pas se sentir assez "fort" pour prendre le dessus sur une violente comme Calypso et la blonde n'avait pas l'intention de le détromper là-dessus. Sale con.

« Calypso... Est-ce que je peux te poser une question ? Sans vouloir être indiscrète... Qu'est-ce que ça fait de tuer quelqu'un ? »

Elle déconnait là ? Calypso regarda fixement Alanis pour essayer de déterminer si la jeune fille était réellement stupide ou si elle essayait délibérément de la provoquer. Il apparut rapidement à l'air candide de la rousse qu'elle était tout simplement curieuse et naïve. Calypso fut tentée de lui envoyer son plateau à la figure mais elle ne pouvait pas non plus être trop méchante avec Alanis, après tout la jeune fille n'était pas désagréable. La rousse était, certes, particulièrement niaise mais elle n'avait jamais provoquée Calypso ni même critiqué dans son dos. La blonde soupira et décida de répondre à la question : tant pis, elle se ferait taper sur les doigts puisque ça allait forcément pas plaire à la famille de joyeux crétins d'à côté.

« Qu'est-ce que ça fait de tuer quelqu'un ? Au début c'est perturbant, ça fait peur et on se sent mal quand on réalise qu'on vient d'assassiner un être humain. Mais finalement c'est le premier cadavre qui est dur, ensuite tu t'y habitues. Après tout tuer quelqu'un c'est pas si différent de tuer un animal : c'est un tas de chair qui tombe sur le sol. Après ça diffère selon les personnes puisque certain tue par plaisir. Mais ça je ne pourrais pas te l'expliquer : tuer ne me procure rien d'autre que de la lassitude. Être bourreau c'est au final très simple. Ce qui est le plus dur et le plus effrayant c'est d'être la proie et de ne pas savoir comment faire pour s'échapper.»

Elle voulait une réponse, eh bien elle l'avait eut. Il n'y avait rien de plus à dire : tuer ne faisait pas plaisir à Calypso et ça ne lui procurait pas de plaisir particulier. Elle le faisait quand elle était "obligée" et si elle pouvait l'éviter, elle le faisait. Généralement elle laissait le sale boulot aux assassins nordiques ou à Taleh et Sven mais bon, il y avait des fois où c'était à la Reine de montrer l'exemple en tirant alors elle le faisait. Comme les bouchers ouvraient les cadavres d'animaux morts, Calypso privait un humain de sa vie. Et alors ? Pour survivre, on était prêt à tout et la blonde ne faisait pas exception à la règle.
Un bruit sourd retentit dans la cafétéria et Calypso tourna la tête, surprise, vers la mère de la famille chiante. Sa tête venait de tomber dans son assiette comme si elle était tombée dans les pommes. Bon d'accord ce que Calypso avait dit n'était pas tendre mais il n'y avait pas de quoi en tomber dans son assiette, mince alors ! Pour qui elle se prenait cette gourdasse ? Elle pensait peut-être que Calypso allait s'excuser si elle s'empalait la tête sur son couteau ? Eh bah non ! Au contraire, tomber dans son assiette c'était tellement ridicule que la blonde n'était pas prête de lui adresser la parole de nouveau. La famille était perplexe et toute l'attention de sa salle entière s'était tournée vers eux. Calypso eut envie de gueuler qu'il n'y avait pas de quoi spéculer mais la réaction du père la coupa dans son élan. Il venait de retirer sa main de la nuque de sa femme et elle était couverte de sang. Calypso fut la première à réagir et alors que la famille commençait à assimiler la chose, la blonde se leva, faisant tomber sa chaise et se mit à courir vers la porte. Elle se jeta contre les portes mais elles étaient fermées et ce n'était pas son poids plume qui allait y changer quoi que ce soit. La foule comprit enfin ce qui venait d'arriver et lorsque le meurtre traversa leurs cerveaux, ils se mirent tous à hurler, à pleurer et à se jeter vers les portes. Voyant la masse courir vers elle comme un seul homme, Calypso se jeta sur le côté à temps pour ne pas finir écrasée contre les portes. Une petite fille n'eut pas la même chance qu'elle et Calypso l'entendit gémir alors que son père, rendu fou par la peur, l'écrasait sur la porte sans s'en rendre compte. Si la Reine allait la sauver ? Absolument pas. Calypso était morte de peur et elle avait autre chose à penser que de s'occuper d'une gamine inintéressante : elle devait assurer sa survie. La blonde comprit rapidement que les portes étaient toutes fermées : ils étaient coincés ici avec un cadavre qui allait se mettre à puer dans pas longtemps. Mais qu'avait-elle fait pour mériter ça, merde ?!
Calypso se mit à pleurer et elle s'assit sur le sol, dos au mur. Une table et des chaises vides cachaient sa vision et elle était de toute façon trop occupée à pleurer pour se rendre compte des deux paires de jambes immobiles au milieu de la foule en mouvement. Ils continuaient de se jeter contre les portes comme si la force de leurs corps allaient pouvoir forcer une technologie dernier-cri... Bande de bouffons ! La blonde serra ses genoux contre elle et les entoura avec ses bras. Elle était morte de peur. Elle avait vu beaucoup de cadavres mais autant ça ne la choquait pas de tuer quelqu'un, autant l'idée de ne pas pouvoir contrôler le tir la pétrifiait de peur. Elle n'avait aucune idée de ce qui se passait mais elle savait une chose : ils allaient tous crever. La mère de famille conne avait été la première, la gamine à la nuque brisée contre la porte avait été la deuxième et Calypso n'avait aucune envie d'être la prochaine. Entrée dans un véritable état de choc, la blonde se balançait doucement d'avant en arrière, se murmurant des paroles incompréhensibles telles que « Calme-toi, Matthew va arriver. Sven et Taleh aussi. C'est qu'une blague, c'est du faux sang. Calme-toi t'as vécu pire ! » Mais Calypso n'avait jamais vécu ça et sûrement pas pire : jusqu'à présent elle avait toujours sut comment réagir à ce qui lui était arrivée. Elle savait qu'il suffisait qu'elle ferme sa gueule lorsqu'elle était avec Andrew, qu'elle devait être impitoyable avec les non-nordiques, qu'elle devait être impartiale à Weins mais là que devait-elle faire ? Elle n'avait aucune idée de comment elle pouvait réagir et surtout de comment elle pouvait s'en sortir. Son cerveau était vide et cette absence de pensées l'effrayait. Elle n'avait plus rien d'une Reine, plus de comparaison possible avec une Dirigeante. Elle était elle-même : Calypso, une humaine comme les autres qui n'avait pas de solution miracle et qui allait crever dans un lieu qu'elle détestait entourée de personnes qu'elle méprisait. Mais qu'avait-elle fait pour mériter ça ?!

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