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INTRIGUE ▬ La Cafétéria
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Ven 22 Nov - 19:18

INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Tumblr_mmsuxiI83A1sn1vp9o1_500

Alanis écoute les explications de Calypso d'un air presque émerveillé. Ça ne lui donne pas envie d'accomplir un meurtre mais tout ça la laisse tout de même bouche bée. Elle n'a pas reçu un plateau à la figure ou pire, un talon aiguille de la célèbre marque Boulou en plein visage. C'est rassurant de savoir qu'elle ne va pas mourir aujourd'hui. Son coeur se détend et la rousse se contente de répliquer avec un simple et classique merci à la reine. Ainsi, elle n'a plus rien à lui dire. Elle baisse les yeux et retourne à son repas tranquillement. Finalement, elle a plutôt hâte de voir le discours de Gordon. Selon beaucoup de gens, il sera merveilleux. Peut-être qu'ils ont tort, peut-être qu'ils ont raisons, peu importe, elle veut l'écouter attentivement pour voir de quoi il en retourne. C'est vraiment une bonne journée pour la jeune irlandaise !

Tout s'est passé beaucoup trop vite. Le tir, le sang, le cadavre, les hurlements et les pleures ont tous été mixés pour donner une cacophonie macabre indescriptible. Tout le monde s'est mis à courir vers les portes comme des fous furieux. Alanis est resté à sa place, regardant le sang coulé aussi rapidement que la foule qui désire fuir. Elle ne sait pas quoi faire, la rouquine est tout simplement estomaquée. Son corps ne répond plus. Elle doit partir, prendre la poudre d'escampette et fuir au plus vite mais elle ne fait rien. Ses jambes sont complètement paralysées sur le coup. Il n'y a que son regard entièrement vide qui fixe la carcasse sans vie de la dame. Puis, elle se retourne vers la masse qui est bloquée aux portes. Aucun moyen de s'échapper. Ça sent l'hécatombe à plein nez et Alanis le sait. Son coeur a battu tellement vite que désormais, il semble ne plus exister. Comme si celui-ci avait subitement explosé d'un seul coup. Elle décide de bouger, elle ne doit pas rester là. Elle n'ose même pas se lever de sa chaise, elle se contente que de ramper sous la table de la cafétéria. Comme un petit animal fragile apeuré par la nature sauvage qui l'entoure ou bien un petit enfant qui a peur du gros méchant monstre. Ses bras tremblent, ainsi que ses mains, ses jambes et... pas mal tout ce qui peut trembler dans son corps le fait à un rythme effréné. Son coeur recommence à battre avec un rythme saccadé qu'elle n'a jamais ressenti avant. Toujours couché au sol, elle avance telle une limace sous la table pour s'éloigner de la marre de sang venant de la femme défunte. Au moins, elle a eu une mort rapide. C'est ce que la rouquine se répète sans cesse dans sa tête. Elle ne regarde pas en arrière. Alanis ne veut pas voir les assaillants, elle ne veut pas que les attaquants la voient non plus. Puis, elle trouve un coin assez isolé et caché et elle y reste, soi-disant protégé par le toit que formait la table. Cela la rassurait d'avoir quelque chose au-dessus de sa tête, en quelques sortes. Soudainement, une autre fille vient près de la petite rousse complètement apeurée. Une invitée, plus âgée qu'elle. Il faut croire que l'irlandaise n'est pas la seule à avoir eu l'idée de se cacher sous les tables. Elle se met à pleurer et non seulement ça, elle n'arrête pas de parler.

- Pourquoi ? Nom de Dieu pourquoi ?

La pression est énorme, Alanis cherche à retrouver son calme mais il est sans cesse perturbé par la dame qui n'arrête pas de jacasser. Bientôt, elle va se mettre à pleurer tout comme elle n'a plus la force de l'entendre. L'envie lui prend de plus en plus. Par contre, elle ne veut pas céder à la panique. Elle se rappelle des cours, de ce qu'on lui a dit, des codes d'éthique, de bonnes manières... Au diable toutes ces conneries !

- Fermez-là !

Alanis se met à sangloter sous le regard outré de la demoiselle. Peu importe les invités, la journée est gâchée, son bonheur est tâché, tout est perdu...

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Dim 24 Nov - 13:30

A la réflexion de son débordement d'affection ambulant préféré, Emily laisse échapper un rire bref. Les meurtres, les crises cardiaques et un bout de réflexion sur une cure de la mort par l'ennui, on est très loin de l'ambiance guillerette et chaleureuse qu'ils sont tous plus ou moins censés montrer à leurs chers visiteurs.

" Décidément " souffle t'elle dans un sourire en coin " Les élèves de Weins ont des discussions bien morbides, aujourd'hui. " Heureusement que le psychiatre a quitté la pièce. "

Il serait fichu d'y voir un signe d'appel, bizarrement. C'est à croire qu'ils sont trois à avoir eu un bref instinct de divination, le troisième oeil du trépas, le fil des Moires qui leur titille l'hypothalamus...
Observant d'un regard en coin le manège de Daniel et de sa nouvelle groupie, la jeune fille s'en amuse sans tenter un seul instant de le secourir. Et puis, monsieur n'est pas trop malheureux, apparemment, à en juger par la façon qu'il a de la dissuader sans vraiment le faire. Quel coquinou, ce petit Daniel. L'instinct de séduction chevillé au corps, l'héritage de Don Juan et Casanova réunis coulant dans ses veines... Dommage que ce ne soit pas son type, finalement. Il aurait la situation sociale idéale, et il faut lui reconnaître un charme, derrière ses allures d'intello un peu dégingandé. Les ambitions d'Emily sont vénales et assumées comme telles, elle veut et exige un mari capable de suivre ses propres attentes en société. Mais ils se ressemblent trop, ils ne pourraient pas être deux glaçons dans le même bac, la vie finirait effectivement par ressembler à un ennui mortel, tels deux manchots abandonnés sur la banquise. Non, ce qu'il faut à Daniel, c'est une Gabrielle, une nana débordant tellement de tendresse qu'elle irradie autour d'elle tel un distributeur de nounours en guimauve ambulant. Tout le monde aime les nounours en guimauve mais personne ne l'assume.

Retournant donc à ses trépidants échanges de banalités avec l'administratrice, dans l'espoir secret de la voir rejointe par quelqu'un de plus intéressant, Emily tourne dos à la scène et ne remarque pas vraiment le silence général installé autour d'elle depuis quelques secondes. Elle ne comprend pas pourquoi, tout à coup, des hurlements fusent derrière elle. En jetant un regard incrédule derrière elle, tout ce qu'elle voit, c'est une troupe informe de gens paniqués se ruer vers les issues.

" Quoi ? Quoi ?! " crie t'elle bêtement, par dessus le capharnaüm ambiant, tout juste levée de sa chaise pour chercher autour d'elle un indice susceptible d'éclaircir le mystère. Au loin, elle voit un corps avachi dans son assiette, une tache de sang dans son dos. Et à quarante degré ouest du cadavre, deux hommes en noir, bardés d'armes à feu, de la tête au pied.

La même panique l'envahit que le reste de la foule, si ce n'est qu'elle la fige sur place; le regard chevillé aux tireurs, incapable de bouger un muscle. C'est quand elle est bousculée et qu'une main inconnue la tire vers les portes qu'elle se met enfin en route, dans un cri spontané, un couinement suraigu dans lequel elle ne reconnaît pas sa propre voix.


BoumBoumBoum


A moitié jetée contre les portes closes, Emily est prise en sandwich entre deux silhouettes, elle a l'impression que sa cage thoracique va littéralement péter, côte par côte. Dans un gémissement de douleur, elle essaye de jouer des coudes, mais il n'y a rien de plus immuable qu'une foule en panique. Tout s'est passé si vite, elle voit des étoiles et les oreilles lui sifflent. Jetant des regards sans cohérence un peu partout autour d'elle, elle ne sent plus le moindre raccord entre son cerveau et ses muscles.


BoumBoumBoum


A droite, le tignasse rouquine de Miss Naïveté se secoue par spasmes, dans une crise de sanglots. A gauche, contre le mur, Calypso est recroquevillée, le visage inondé des mêmes larmes de terreur. Bon sang, si même Calypso Storm, La Reine du Nord, Madame je sais ce que ça fait de tuer quelqu'un, je m'en fais un tous les jours au petit dej, se laisse envahir par la panique, c'est que la situation est vraiment désespérée.  Emily cherche Daniel du regard mais impossible de se tourner pour le voir, et les cris sont tels qu'ils l'assomment à moitié.
Et c'est alors que, dans la poche avant de son jean, une masse rectangulaire se rappelle à sa cuisse.


BoumBoumBoum.


Jouant des coudes, Emily glisse d'un mètre sur la gauche pour atteindre Calypso au milieu de la foule avant qu'elle ne se disperse. Les corps entassés les uns aux autres sont un élément clé de ce que son cerveau a envie de faire, même si elle n'est pas sûre d'être d'accord avec lui. En chemin, elle extrait son téléphone de sa poche et, arrivée à destination, se penche un peu vers Calypso pour faire mine de la réconforter.


BoumBoumBoum


Ne pas regarder les tireurs, ni le téléphone. Cachée dans le pli que forme son pubis avec ses cuisses fléchies, sa main tremble comme une feuille. Les battements de son coeur l'assourdissent et c'est comme si ses poumons avaient oublié le mode d'emploi de la respiration. Vibrante, elle garde les yeux plantés dans les mirettes claires et humides de la Reine, cherchant un renfort à sa panique. Fébrilement, elle jette une oeillade d'une seconde à peine à son téléphone pour entrer le contact de sa Tante.


BoumBoumBoum... Heureusement qu'un étudiant sait taper un message sans même regarder son portable, ni se faire repérer par les profs... BoumBoumBoum ... Dos aux tireurs, elle n'a pas la moindre idée de ce qui se passe derrière, et ça la paralyse de peur ... BoumBoumBoum... S...O...S... BoumBoumBoum... F...U... BoumBoumBoum... S... I...LL... BoumBoumBoum... A...D...

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Mer 27 Nov - 11:25



La fille à côté de lui continuait toujours de parler encore et encore comme si sa langue n'avait pas de limite et que ces pensées obscures voulaient tout connaître de lui. Il en faudrait plus pour savoir qui était Daniel Carson Lassiter. Personne ne le pourrait vraiment et même lui parfois avait des doutes sur ce qu'il pouvait et voulait être. Emily cette fois ne lui serait d'aucun secours sans doute absorber par son repas ou par la discussion passionnante qu'elle avait avec la femme de l'administration. Cette journée était vraiment monotone à mourir et il aurait mieux fait de rester chez lui pour dormir. Son repas principal était fini lui. Il avait passé beaucoup de temps pour manger ces quelques aliments infectes que lui servaient cette cafétéria. Daniel passa donc à l'étape suivante qui consistait à manger son dessert encore plus lentement. Il se saisit de sa cuillère et attaqua le seul aliment qui lui restait sur son plateau. Tandis que l'autre à côté qui ne mangeait absolument rien, trop occupé à lui parler de la dernière manucure qu'elle avait fait, chose qui ne le passionnait alors pas du tout, Daniel ne se rendit pas compte du chaos qui fusait autour de lui. La cuillère en main, prête à rentrer dans sa bouche, la foule commença à s'agiter autour de lui, sans qu'il sache bien pourquoi.

La jeune fille à côté de lui poussa alors un cri. C'était le genre de cri qui vous faisait crever les tympans. Daniel sentit sa tête vibrer et il se boucha les oreilles pour éviter d'entendre d'autres bruits stridents. Qu'est-ce qu'ils avaient tous à se mouvoir comme s'ils étaient tous des animaux ? Ils semblaient tous qu'ils allaient passer à l'abattoir. C'était pourtant ce qui arrivait. Tandis que tout le monde se jetait sur les portes qui semblaient closes, Daniel restait là, cuillère en main, peut-être pour une future arme contre les agresseurs. Il ne savait pas vraiment s'il était paralysé par la peur ou juste parce qu'il ne comprenait pas ce qui se passait. Les deux sûrement, même s'il doutait vraiment que l'angoisse ou la peur puisse l'atteindre. Sa table s'était vidé en un rien de temps et Daniel avait juste eut le temps de voir un corps tombé sur un plateau. Que faire dans ce genre de moment, si ce n'est faire comme tout le monde. Mais tout était passé si vite que lorsqu'il s'était levé, le jeune homme avait remarqué que tous se trouvaient au centre de la pièce. Des hommes en noirs qui portaient des pistolets, prêt à tout moment à tirer, les tenaient en respect. Daniel dans un geste plus ou moins stupide, s'abaissa rapidement et se plaça sous la table. Il était dans un coin de la salle et pensait très fort pour que personne ne le voit. Oui prions pour que ça n'arrive pas.

À travers les chaises, il voyait les autres pétrifiés par la peur, certains pleuraient. La jeune fille bavarde tremblait, pleurait et se balançait sur sa place. Si elle survivait, plus jamais elle ne voudrait mettre les pieds ici et ça l'arrangeait bien qu'elle ne vienne pas. Emily, Calypso et Alanis étaient proches les unes des autres. Daniel était quelque peu rassurés de les voir ensemble, car il savait qu'en cas de danger au moins elle ne serait pas seule. Est-ce que ce qui venait de se passer avait lieu ailleurs ? Oui probablement, les envahisseurs n'étaient pas stupide, puisque avouons-le la cafétéria n'est pas le lieu idéal pour prendre les autres en otage. C'est petit confiné, pleins de chaises, pleins de déchets, c'est immonde. Daniel pensa alors que s'il devait attaquer quelqu'un il aurait prit un autre endroit. Le gymnase lui paraissait bien, puis qu'en effet personne ne pouvait se cacher et il suffisait de se mettre à un endroit en hauteur pour voir tout le monde. La question qui était sur tous les lèvres c'était qui était à l'origine de cette mascarade ? Daniel restait là dans son coin, sous sa table, ni angoissé, ni terrifié, mais simplement énervé de se dire qu'il finirait peut-être comme ça, alors qu'il avait tant d'autres choses à faire avant de mourir. Oui il ne voulait pas mourir ainsi et ferait tout pour survivre quitte à sacrifier des gens pour ça. Pour le moment valait mieux pour lui rester ici sans bouger, avec cette respiration haletante et cette volonté de fer de vivre.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Mar 3 Déc - 2:09


« CAFÉTÉRIA »




▬ La Fusillade :

Une seule balle, une seule morte et des dizaines de personnes paniquent. C’est ça l’être humain, ça ne pense plus lorsqu’il devient question de sauver sa peau. Les deux silhouettes n’ont pas bougé de leur position et observent, simplement ces gens qui s’écrasent les uns sur les autres, qui se brisent sur les murs. C’est la cohue, c’est la débandade et ils semblent bien loin de s’en soucier. L’un se met en mouvement, bientôt imité par l’autre et ils se penchent par ci par là, vérifiant ce qui se trame sous les tables, dans les coins …
L’un se redresse, attire d’attention de son collègue d’un mouvement de bras et le second se précipite aussitôt, bougeant un meuble avec une telle violence qu’il s’écroule sur le côté avec le fracas des couverts qui s’éparpillent autour.

C’était suicidaire jeune fille. Ils sont venus armés et équipés, ils ont repéré le signal de son téléphone sans doute et une main l’arrache des siennes, parcourant rapidement du regard le texte que qu’elle tentait de taper. L’objet est lâché au sol, écrasé sous un talon renforcé comme une malheureuse araignée.
« Tu pensais faire quoi hein ? » Enrage la voix déformée, avant que les doigts se referment sur ses cheveux pour la tirer au milieu de la cafétéria où elle reçoit une gifle étourdissante. La première ombre approche d’une blonde repliée sur elle même, elle se moque bien du titre de reine qu’elle porte ici à Weins et tend un petit calibre à bout de bras.
« Hey ! » Appelle-t-elle à l’intention de la jeune femme. « Tu crois que Gordon aimera toujours autant sa pute de luxe si on lui rend trouée ? » Et il tire, atteint la blonde à l’épaule non sans rire et aussitôt la foule se fige, paralysée sur place.

« Tous en rang et vite ! » L’autre redresse l’étudiante qui a tenté d’envoyer un message et lui met un panier -qui a servit à contenir les petits pains du buffet- dans les mains avant de se planter derrière elle, le canon de son arme braqué sur sa nuque.
« Vous déposez tous vos téléphones là dedans et ensuite vous vous allongez par terre ! Le premier qui l’ouvre, qui tente n’importe quoi ou qui voudrait garder son portable se fait descendre c’est clair ? » D’un geste impatient, le type exige que le rang se forme et c’est à coups de gestes tremblants, tour à tour que les téléphones rejoignent le panier. Ceux qui n’en ont pas se débarrasse de leur manteaux, ouvrent leurs poches ou leur sac pour bien prouver qu’ils sont honnêtes et s’en vont ensuite s’allonger à plat ventre. C’est terrible n’est-ce pas ? Ce qui vous arrive, mais ne vous leurrez pas ! Ce n’est pas encore terminé loin de là et vous ne savez toujours rien concernant leurs intentions...    


Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Sarah Jonhson, Calypso R. Storm, Daniel C. Lassiter, Emily Mentworth et Alanis Pendcastle.

Autres lieux d'intrigue : le Hall, le Gymnase et l'Amphithéâtre

https://projet-weins.forumgratuit.org
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Ven 6 Déc - 21:06

Elle lève sa tête, comme une taupe qui oserait lever sa tête au grand jour. Le spectacle qui s'offre à elle est semblable au soleil qui aveugle l'animal. Tout semble flou, vague et imprécis. Tout à l'air si loin et irréel. On dirait un mauvais film dramatique mixé à la violence qui se déroule devant elle. Une mise en scène, un spectacle désagréable à voir. Le temps ne se déroule plus comme avant. Les heures, les minutes et les secondes n'existent plus. Il n'y a que des intervalles qui se démarquent par leur ignoble bruit de coup de feu. Entre chaque coup, on dirait qu'une heure entière se défile à une vitesse incertaine. Ce n'est pas l'extase, ni une profonde peine mais bien un état perturbant qui expose la petite rouquine à une vision de la vie qu'elle n'a jamais cru voir un jour. C'était donc ça, la fameuse violence que tout le monde a la bouche. Cette chose dont tout le monde discute, parle et commente. Cette entité qu'on ne voit que dans les livres et les films, elle est bien là et n'attend personne pour se manifester. La violence s'est présentée au rendez-vous sans y être invité, c'est peut-être pour ça qu'Alanis n'avait jamais eu le malheur de la voir d'une manière concrète et véritable comme en ce moment. Pourtant, celle-ci ne lui a pas fait de cadeaux, la haine n'en fait jamais, sinon, c'est probablement une bombe à retardement envelopper d'un joli papier brillant et d'une boucle bien lissée. Calypso Storm, la grande Reine du puissant quartier Nord et de toute l'académie Weins a été bafouée d'un seul coup. Cette femme que l'Irlandaise croyait invincible et intouchable vient de se faire balayer telle une vulgaire étudiante qui se serait baladée un peu trop près de leurs canons. Calypso de se faire pousser de son trône en une fraction de seconde, en une seule et unique balle de fer. Ça aurait pris beaucoup plus que cela pour lui voler son trône en temps normal, et même plusieurs cadavres pour accompagner tout cela. Vue d'une certaine manière, c'est une véritable révolution qui s'opère là. Par contre, ce n'est pas la révolte du peuple qui s'oppose à des modèles trop tyranniques et des idées qui ne leur plaisent point mais bien des gens qui veulent et prennent par la force des armes. Cette violence n'a visiblement aucune justification, aucun but ni objectif, c'est de la cruauté à l'état pur. C'est justement ce qui provoque de nombreux spasmes aux jambes et aux mains d'Alanis. Ces tueurs sanguinaires pourraient très bien foncer vers elle et la mitrailler sans répit comme on l'a fait à Bonnie et Clyde. Sauf que cette fois, la petite rouquine est seule...

Les tireurs demandent à ce que les rangs soient faits. Alors, rangs ils auront ! Légèrement accroupie, l'Irlandaise se place vers les murs comme la plupart des gens. Ça reflète bien un humour noir de constater que même en cas d'urgence, elle préfère se fondre dans la masse et faire comme tout le monde. Alanis voit cette décision de deux façons. Soit elle fait tout ce que ces meurtriers demandent et qu'elle finit par avoir la vie sauve suite à une épopée de plus en plus forte en émotion, soit elle se place dans la bonne ligne de mire pour une exécution générale. Dans tous les cas, ça ne l'enchante pas. Est-ce qu'elle a l'air d'être amusée par quoique ce soit en ce moment ? Si ce n'est que par le pressentiment grandissant que la faucheuse rôde avec impatience, en attendant de récupérer la prochaine âme malchanceuse qui se présente, accompagné de ses bonnes amies, la haine et la violence, bien entendue...

Un instant perdure, un seul. Alanis n'arrive pas à juger hypothétiquement à quel point le temps à défiler sans qu'elle s'en rende compte. Une fille qu'elle ne connaît ni d'Adam ni d'Ève débarque avec un panier, accompagné de son bourreau vêtu de noir et d'un énorme fusil d'assaut. Le stress que cette pauvre fille doit subir... Non, Alanis revient à la réalité ! Ce n'est pas le moment pour avoir pitié des autres, cela, elle le fera et très bien en plus de ça lorsque tout sera terminé. Pour l'heure, elle doit se mettre à penser comme bien des gens font en permanence. C'est-à-dire, elle doit être égoïste et pensée qu'à elle seule. Elle sait très bien qu'elle regrettera cette attitude nombriliste malgré le fait que dans un contexte pareil, c'est totalement justifié, et même nécessaire. Puis au fond, elle ne peut rien y faire non plus et n'a rien fait de mal pour l'instant, si ce n'est que faire abstraction des gens qui pleurent sans les aider. Alanis est déjà préoccupée par ses propres tremblotements et ses larmes près de sortir. C'est son tour, on quémande son téléphone portable. Est-ce que la petite irlandaise de classe zinc et de première année par-dessus le marché possède réellement un objet aussi dispendieux ? Absolument pas ! En temps normal, personne n'aurait pris la peine de lui poser la question, la réponse est évidente. La rouquine vide tout ce qu'elle peut vider sur elle pour prouver qu'elle ne possède rien. Puis, la fille et son geôlier partent, laissant à l'Irlandaise un semblant de sécurité. Enfin, c'est ce qu'elle croit...

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Sam 7 Déc - 16:03

" Tu crois qu'ils vont venir pour nous aussi ?
- Oui.
- ...
- Pas tout de suite mais un jour. Ils viendront, un jour. Mais je suis là, moi. Je te protégerai.
- Jet... Tu crois vraiment que ça suffira ? "


BoumBoumBoumBoumBoumBoumBoumBoumBoumBoumBoumBoum
...


Un grand fracas derrière elle. Un bruit à vous glacer les os, le clairon revisité à grands renforts de couverts en argent. Ne pas penser qu'il s'agit d'elle, ou qu'on vient pour elle. Il ne reste plus qu'une lettre, une toute petite lettre, bientôt inscrite avec les autres. Un infime espoir que cette minuscule lettre, alors que les pas se rapprochent à grand bruit. Mais le stress est trop grand et le corps trop faible, la main chevrote en cherchant le bouton d'envoi, sans parvenir à le trouver. La fille panique, la main aussi, et l'échec est couronné d'un gémissement faible. Comme il fallait s'y attendre, quelque chose lui passe sous les yeux, trop vite pour qu'ils ne l'assimilent vraiment. L'appareil est ôté de ses mains, et la terreur atteint son paroxysme.

Au moins, elle aura essayé.

Emily ne peut plus respirer. La voix difforme derrière elle tempête et elle, elle ouvre la bouche pour happer un peu d'air, sans le moindre succès. C'est comme si on avait rentré un ballon de force dans sa gorge pour le gonfler à l'intérieur de sa poitrine, et qu'il prenait toute la place. Un ballon rempli d'acide, dont le contenu se déverserait par un orifice microscopique sur son diaphragme, pour lui trouer les entrailles un à un. C'est douloureux, la peur. C'est une sensation affreusement étouffante, et terriblement douloureuse. Son cerveau envoie des signaux dans tout son corps pour lui hurler de fuir, et le paradoxe créé avec son obligation de rester inerte lui fait mal aux jambes. Elle a envie d'uriner, aussi. De se faire dessus, de relâcher tous ses sphincters, comme on larguerait une infime dose de peur. Un tout petit peu d'acide. Ne répondant pas à la question tonitruante, parce qu'elle est tout bonnement incapable de prononcer le moindre mot, elle sent une main s'emparer de ses cheveux et lâche un cri bref. Par réflexe, ses doigts s'accrochent à ceux qui la tiennent pour les faire lâcher prise et le contact du cuir contre son épiderme lui envoie une décharge électrique dans la colonne.

Traînée en arrière, elle n'a pas le temps de se redresser, et bat des jambes pour tenter de poser les pieds au sol, garder un semblant de cohérence spatiale. Mais elle n'a pas le temps de se soucier de son équilibre, qu'une gifle achève de l'assommer. Ce n'est qu'une bonne claque, pourtant elle ne se rappelle pas avoir jamais subi de coup aussi brutal. Pathétique. La tempe choquée, le mal de crâne surajouté au reste, c'est presque avec soulagement quEmily s'étale au sol, trouvant ainsi un appui solide, une chose pour arrêter cette sensation atroce de chute qui lui broie le crâne.Un coup de feu résonne près d'elle, il lui sonne littéralement les tympans, l'espace d'une seconde. Elle n'entend plus qu'un sifflement strident, continu, le genre à vous masquer, au moins pour un temps, les clameurs des sanglots alentour.  Prise de vertiges, elle réalise à peine quand on la remet sur pieds et doit battre des paupières pour renouer avec son corps. Dieu qu'elle a mal au crâne. C'est insupportable. Fébrile, Emily contemple sans comprendre la panier déposé entre ses mains, et la menace froide d'un canon armé derrière elle achève de la ramener à la réalité.

Elle ne lève les yeux sur aucun d'entre eux. Toutes les personnes qui défilent à sa vue pour venir déposer leurs téléphones, elle les snobe, gardant ses belles mirettes résolument enfoncées dans l'osier déposé entre ses mains. Elle n'a pas la force de les regarder, de lire sur leur visage sa propre peur, sa détresse à elle. Même quand elle en reconnaît certains, même quand une mains ensanglanté passe sous son regard et lui rappelle qu'elle a attiré vers la Reine des tueurs capables de lui tirer dessus, même quand la chemise de Daniel apparaît dans son champs de vision... elle ne bronche pas d'un cil. La peur est trop grande, et c'est l'esprit, cette fois, qui est trop faible. On n'est peu de choses, finalement. Emily entend près d'elle des gens en pleurs implorer Dieu de leur venir en aide, et elle repense à toutes les lettres qu'elle envoyait au Très Haut. Elle le supplie, elle aussi, d'oublier les ranconeurs passées et de lui venir en aide. A cette heure ci, Emily n'en a plus rien à carrer du gouvernement et de la gloire. Elle se fout éperdument de la société, de Gordon ou de ses prétendus camarades. La seule chose à laquelle elle pense, c'est qu'elle ne veut pas mourir. Et elle supplie Dieu, très fort, pour ne pas mourir.

Et puis, Emily pense à Jethro. Elle ne l'admettrait pas sous la torture, même si ça ne devait être qu'à elle mais plus qu'à Dieu, elle pense à son frère. Elle se demande où il est, ce qu'il fait, s'il est vivant ou pas. Elle a peur qu'il soit mort. Elle se raccroche comme un diable à l'idée que, s'il était mort, elle le sentirait. Quand bien même elle a tranché le fil qui la liait à lui depuis longtemps, elle veut croire qu'il existe, et que Jethro n'est pas mort. Dieu, pitié, je t'en supplie, fais qu'il ne soit pas mort.
Et Emily enrage, de ne pas pouvoir faire autre chose que de l'espérer, stupide soumission biologique, dictât infâme de son irrationnel. Elle lui en veut, pour ça. Et elle lui en veut de ne pas être là. Qu'est ce qu'il fait, s'il n'est pas avec elle ? A quoi ça sert, tout ça, si même maintenant il n'est pas avec elle ? Pourquoi il n'est pas là ? Pourquoi il ne la protège pas ? Ca servait à quoi, de lui faire croire qu'il la protégerait si, au bout du compte, c'est pour en arriver là ? Elle lui en veut à en crever, à le crever, à lui tirer elle même une balle dans le crâne. Menteur, Jet. Tu es un menteur.
Mais pitié, Seigneur tout puissant, faites que tu ne sois pas mort.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Dim 8 Déc - 18:27



Daniel est toujours sous sa table a fixer ce qui se passe. Il observe le comportement des tueurs. Oui tueurs c'est ainsi que l'on peut dire cela et pas autrement. Comment appeler autrement des gens qui tuent par simple plaisir ? Se servir d'une arme rend les gens égoïstes et stupides. Encore faut-il être capable de s'en servir ce qui ne peut pas être le cas pour tous. Mais eux, ceux qui se tiennent devant les pauvres victimes sont des professionnels. Daniel ne peut pas imaginer un seul instant que dans le regard des ravisseurs il y ait la moindre faiblesses. En fait il les admire en quelque sorte. Il les admire tant que lui est bien protégé. Non il les admire pour leur manière de tirer, pour leur sang froid. Qu'ont-ils vu pour devenir comme ça ? Est-ce qu'ils ont eu un passé mouvementé ou est-ce juste que comme certaines personne ils n'ont pas pu résister à leur pulsion meurtrière. Daniel pense que c'est simple de pouvoir trouver un pistolet, un fusil ou une quelconque arme à feu ici à New York. Il devrait s'en procurer une. Mais Daniel n'est pas un tueur, il le sait que trop bien. Il est trop lâche pour ça. Pourquoi ne pas vaincre tout ça ? Pourquoi ne pas passer au-delà de la peur de se faire tuer ? Parce que Daniel tien à des personnes. Très peu certes, mais il n'accepterait pas sous prétexte qu'il tien une arme à feu qu'on puisse leur faire du mal. C'est ignoble de s'attaquer à des gens comme Gabrielle ou comme sa mère. Des gens faibles. En fait ces hommes qui se tiennent debout devant lui sont presque aussi lâches que lui. Ils suivent des ordres, ils tuent des gens faibles et innocents, pour couronner le tout ils n'ont aucun scrupule à le faire. L'admiration se transforme en dégoût pour ces êtres ignobles et malveillant. C'est le sommet du mal toute cette brutalité lorsqu'ils bougent les tables pour se ruer sur le groupe qu'on formée Calypso, Emily et Alanis. C'est injuste. Non en fait les trois filles ne sont pas faibles, enfin à par la petite zinc. La froide platine a voulu jouer la grande en utilisant son téléphone portable et s'en mord bien les doigts à présent. Daniel voit. Il n'est pas fou au point de se ruer pour protéger des personnes auxquelles il pourrait tenir. Le jeune homme reste là sans dire un mot, sans émettre une seule émotion, le regard déterminé, observateur de la situation.

Calypso se trouve derrière Emily. Elle est apeuré et pourtant Daniel ne sait pas si elle va tenter un acte désespéré. C'est inutile, ça ne marchera pas. Les tireurs lancent une balle dans l'épaule de la reine. Oui ils s'en fichent pas mal de la hiérarchie mise en place à Weins. Ils s'en fichent qu'elle soit presque proche de Gordon, ils s'en fichent qu'il s'agit de Calypso Storm. Aujourd'hui à ce moment précis, tout le monde dans cette pièce sont des cibles potentielles, des cobayes qu'on teste devant des fusils, devant des questions stupides, devant le miteux gouvernement. Oui c'est ce qu'ils sont tous autant qu'ils sont, juste des pions dans un grand jeu d'échec. Et la reine est en faillite. La tour, Emily Mentwoth, se fait tirer par les cheveux pour avoir osé tricher et la pauvre misérable plomb ne sait pas comment réagir devant la brutalité même de l'espèce humaine. Lui Daniel le fou reste en place. Un fou qui n'est pas fou, c'est une première. Non un fou qui n'est pas suicidaire. Le rire de l'adversaire résonne dans le silence qui vient d'apparaître, comme un son strident, une flûte qui enchante. Les parties du téléphone sont explosé par terre, rien ne s'est jamais produit sauf si on leur demande à tous de donner l'objet de communication. Oui cet objet miraculeux. Daniel se lève après s'être cogné la tête contre la table, la foule se mouve elle aussi. Il sort son téléphone de sa poche, l'observe un instant avant de se dire qu'il pourra en acheter un autre si jamais il finit comme l'autre et que ces fichiers sont sauvegardé sur son ordinateur chez lui. C'est donc sans aucune émotion qu'il balance l'objet dans la corbeille à pain. Et maintenant ? Dans ce rang de personnes qu'est-ce qu'il devient ? Vont-ils tous les exécuter, ou peut-il aller retrouver sa place sous la table. Non Daniel ne doit pas bouger. Les tueurs partent chercher les autres portables, alors il s'affaisse et s'installe en tailleurs. Maintenant qu'il n'est plus protégé par la table, les observer serait un véritable acte de provocation. Inutile de tenter le diable. Il se met en tailleurs et jetant un coup d’œil vers les autres victimes, contemple ceux qui prient, ceux qui pleurent et ceux qui tentent de se faire fantôme.

Mais Daniel n'est pas un fantôme, il ne l'est pas réellement, sauf lorsqu'il doit guetter quelqu'un pour en apprendre sur lui. Le jeune homme aime qu'on le voit, aime être important, mais pas cette fois. Sa grande bouche doit se fermer comme le coffre d'une voiture et son corps ne doit plus se mouvoir, sauf si on le lui ordonne. Qu'est-ce que tout ça va devenir ? Va-t-on lui demander quelque chose ? Honnêtement qu'est-ce qu'on voudrait de la part d'étudiants, d'enfants, de parents, de personnes âgées à part réalisé une boucherie monumentale ? C'est peut-être ça le but après tout ? Faire de Weins des ruines, tuer tout le monde et mettre le feu pour brûler les empreintes. On pourrait tellement faire mieux non que de les tuer avant de mettre le feu ? Les endormir et lorsque les premières flammes auront débutés, les laisser s'entretuer pour atteindre la sortie. Certains ne passeraient pas la fenêtre, ils mourraient. Certains voudraient affronter les flammes, la mort assurée et d'autres tenteraient d'éteindre un feu qui ne s'éteindra jamais. Toute la misère humaine réunit en un seul lieu.

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Je suis également la Dirigeante en chef du Quartier Nord et je peux vous faire décapiter d'un simple claquement de doigt. Je suis également une prostituée de luxe et mes clients me sont entièrement dévoués alors dis un seul truc de travers sur moi et j't'envois en prison jusqu'à la fin de ta vie !

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Dim 15 Déc - 14:08

« AH PUTAIN ! »

En temps normal, Calypso n'était pas spécialement vulgaire et elle préférait au contraire employer des mots plus recherchés que « sale fils de pute ! » ou « putain de bordel de merde ! ». La Reine avait plutôt tendance à tenter d'éviter la vulgarité car cette dernière n'avait comme seul résultat que de la faire redescendre au niveau du commun des mortels. C'était toujours plus énervant d'avoir une fille rabaissant en utilisant des mots recherchés plutôt qu'une bimbo crachant plus d'insultes que d'arguments. Alors pourquoi crachait-elle des insultes alors que, vu la situation, elle aurait mieux fait de se taire ? Eh bah peut-être parce qu'elle s'était pris une balle dans l'épaule, tiens...
Elle avait senti que ça puait l'embrouille lorsque Emily s'était accroupie face à elle et avait commencé à pianoter sur son portable. Des fois Calypso se demandait si la Platine avait un cerveau ou si elle avait juste un petit pois refusant de pousser à l'intérieur de sa boîte crânienne. Qu'est-ce qui lui était passé par l'esprit en s'installant à côté de la blonde pour écrire son putain de texto qu'elle n'était même pas capable d'écrire vite, hein ?! A cause de cette crétine, la Reine avait été repérée par les deux dingues en noir. Calypso avait réussi à se faire plutôt discrète en cachant sa tête derrière ses bras mais l'autre débile de Platine avait tout gâché avec ce fichu texto qu'elle n'avait même pas réussi à envoyer ! L'académie aurait dû lui greffer deux bras à cette débile, au moins ça lui aurait permis de faire quelque chose d'utile plutôt que provoquer la rencontre entre les assassins et Calypso. Merde ! Et puis l'autre enflure de dingue qui lui avait tiré une balle dans l'épaule en disant que Gordon serait sûrement moyennement ravi de voir sa pute avec des trous dedans. Espèce de pauvre con !
Calypso gémit de douleur et des larmes se mirent à couler tant cette fichue balle faisait mal. Ils éloignèrent Emily pour lui foutre une raclée et Calypso ne fit rien pour les arrêter. D'abord elle avait une balle dans l'épaule, donc assez à gérer pour ne pas en plus s'encombrer les bras avec une meuf inutile, et en plus elle n'avait qu'une envie : buter Emily à cause de qui elle avait maintenant une balle dans l'épaule. Connasse de merde de Platine d'incapable de raaaaaaaaaaaaaah... Calypso se cogna la tête contre le mur en se disant que ça allait peut-être faire passer la douleur. Mais non. Évidemment... Putain de merde !

« Tous en rang et vite ! »

Des rangs ? Ils voulaient des rangs ?! Eh bah putain elle allait leur en filer des rangs ! Dans leur face de macaques encagoulés ! Elle allait les flinguer, leur péter les rotules, leur arracher les dents une à une et les livrer à Jason avec une petite note « ils ont dit que le Nord c'était mieux que le Sud » histoire qu'il les torture à son tour pour laver l'affront imaginaire fait contre son cher et tendre quartier. Et puis il était où l'autre crétin de Matthew ? Et les deux boulets de Taleh et Sven ?! Ils n'étaient pas censé la protéger ?! Alors ils étaient où, hein ?! Non parce que là Calypso avait sérieusement besoin d'être protégée ! Elle avait l'impression qu'on lui avait arraché un bras, quoique se faire arracher un bras ça devait être plus douloureux que ça..., et son cerveau fonctionnait à la douleur alors oui, bordel de merde, elle avait besoin d'aide ! Et puis l'autre couillon de Hunter, hein ?! Il était où lui aussi ?! Enfin remarque, inutile comme il était, il se serait contenté de la fixer en sortant une connerie du genre « vous devenez vulgaire lorsque vous souffrez... serait-ce une particularité propre à votre enfance ? ». Bordel de putain de merde ! Mais pourquoi Calypso ne s'entourait qu'avec des abrutis inutiles et bêtes ?! Qu'est-ce qu'elle avait fait pour mériter cette vie de merde, hein ?!

« Allez la pute, on se bouge ! »

Calypso tenta de lancer un regard lourd de mépris à l'individu même pas capable d'assumer sa propre voix mais elle avait tellement mal que son regard ne devait pas être efficace...De toute façon il la prenait pour qui cet espèce de gros con même pas capable d'assumer son apparence, hein ?! Ça se cachait derrière des tissus noirs et des trafiqueur de voix et en plus ça se permettait de lui donner des ordres ? Mauviette !
Néanmoins, malgré son état d'esprit particulièrement acide et violent, Calypso tenta de se lever. Ben oui hein... elle n'avait pas l'intention de mourir en ne se levant pas assez vite... Lâche ? Vous avez dit lâche ? Eh bah prenez-vous une balle dans l'épaule et on en reparlera...
Calypso réussit à se mettre debout sans pour autant réussir à contenir le flot d'injure et de gémissement qui accompagnait sa douleur. Elle avait tellement mal qu'elle avait presque l'impression que la Mort serait une délivrance. Mais Calypso était bien trop lâche pour tenter un ultime geste de rébellion dans le seul but de briller une dernière fois avant de se retrouver face contre terre, une belle dans la bouche. Alors la blonde tenta de bouger pour rejoindre les stupides rangs d'oignons qu'avaient formés les couillons-faibles-mauviettes-enflure-raaaaaaaaaaaah... La blonde serra les dents mais ça ne suffit pas à empêcher le gémissement de sortir. Putain de bordel de merde ce que ça faisait mal ! Elle s'apprêtait à se laisser tomber par terre pour attendre que quelqu'un la traine ou la soulève mais elle n'en eut pas le temps puisqu'elle sentit une bras la prendre par la taille. Immédiatement, elle se raidit en pensant que c'était un des deux dingues qui s’apprêtait à la balancer contre un mur, mais il s'agissait en fait d'un Platine. Calypso ne le reconnu absolument pas : après tout elle avait tellement mal qu'elle avait l'impression que tout le monde était flou autour d'elle : faute aux larmes. Le Platine était plus grand qu'elle, en même temps qui ne l'était pas ?, et s'efforçait de lui transmettre sa force sans pour autant lui tirer sur l'épaule. En voyant tant de générosité et de courage, Calypso eut envie d'embrasser le Platine. Alors que tout le monde baissait les yeux pour ne pas prendre de risque, lui avait pris l'ultime risque de venir la chercher et de l'aider à avancer en faisant attention à ne pas la faire souffrir d'avantage. Il y avait donc encore des gens biens dans ce fichu monde. Calypso souffla un discret « merci » au Platine tout en s'agrippant à lui pour avancer. S'ils sortaient vivants de ce massacre, elle l'embrasserait et lui offrirait tout ce qui voulait. Amoureuse ? Non, Calypso venait juste de découvrir un super-héros dans un monde de super-vilains et de super-inutiles.
Le Platine ne la laissa pas tomber et ne la lâcha pas un seul moment. Il l'aida à rejoindre les rangs et poussa un peu les autres afin qu'il puisse rester à côté d'elle. Il la maintint et lorsque Calypso dû prendre son portable, il chercha à sa place dans les poches de la blonde, pour éviter qu'elle bouge son épaule blessée. Mais il ne trouva rien. Il interrogea Calypso du regard et la blonde lui renvoya un regard chargé de douleur :

« Je l'ai laissé dans mon sac, au gymnase. »

Emily commençait à arriver avec son fichu panier à portable et il fallait trouver une solution. Les tueurs ne croiraient pas un seul instant que Calypso avait oublié son portable dans le gymnase, même si c'était effectivement le cas. Le Platine plongea son regard dans celui de Calypso puis lui mit son propre portable entre les mains. La blonde ne comprit qu'au moment où il l'aida à le déposer dans la panière : il prenait un nouveau risque pour elle en étant celui qui n'avait pas de portable. Est-ce que les assassins allaient s'en rendre compte ? Aucune idée mais s'ils captaient, Calypso dirait toute la vérité. Qu'elle crève, cela n'avait au fond pas autant d'importance que ce qu'elle avait cru au premier abord, mais ce Platine devait rester vivant : le monde avait besoin d'individu comme lui. La douleur revint comme un boomerang mais Calypso réussit à ne produire aucun bruit. Le Platine, néanmoins, s'en rendit compte et la serra contre lui pour qu'elle puisse s'appuyer et sentir qu'elle n'était pas seule.

« Gordon va arriver. »

Était-il complètement barge, ce Platine ? Calypso n'en avait strictement aucune idée mais dans le doute, elle préféra le croire et elle se reposa contre le corps de celui qui croyait si fort en son Président qu'il continuait d'espérer et d'aider, et ce malgré la situation actuelle.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Lun 16 Déc - 15:34


« CAFÉTÉRIA »




▬ L'arrivée des secours :

La foule s'était docilement rangée et les deux tueurs n'eurent pas besoin de répéter aux otages de se la fermer. Plus personne n'osait parler et tous tremblaient de peur à l'idée que leur corps pourrait rejoindre celui de la femme assise plus loin. La Platine récupérait un à un les téléphones portables et lorsqu'elle s'arrêta devant l'étudiante blonde qui avait prit une balle dans l'épaule, le tireur tiqua. Il avait bien remarqué le petit manège du jeune homme. La blonde essayait-elle de cacher son portable ? Qu'importe, le résultat serait le même. Le tireur jeta au sol celle qui récupérait les portables, sans même se soucier de voir les portables glisser par terre. Le deuxième tireur soupira et posa son pied sur le portable qu'un homme d'une cinquantaine d'années essayait de récupérer. L'homme s'écroula au sol, la cervelle explosée.

« Tu pensais à quoi ? Ton portable, la pute. »
« Je ne l'ai pas. Je l'ai oublié dans les vestiaires. »
« Tiens donc... comme c'est pratique... »

Le tireur jeta l'homme sur qui la blonde s'appuyait par terre et appuya son pied contre sa gorge. La blonde hurla de douleur en tombant au sol mais le tireur n'en avait rien à faire. Ce mec avait cru pouvoir tromper les deux assassins ? Eh bien il y réfléchirait à deux fois lorsqu'il ne pourrait plus bouger son corps sans hurler de douleur avant de crever.

« Alors mon mignon, on a voulu jouer les héros ? »

Faisant fi des murmures de la foule et des gémissements de douleur, le tireur posa le canon de son arme sur le front de l'étudiant écrasé par terre. Et alors qu'il s'apprêtait à appuyer sur la gâchette, les talkies-walkies se mirent à grésiller.

« On annule la mission, dégagez en vitesse !! »

Les deux tireurs hésitèrent pendant un moment avant d'agir. Finalement ils se mirent à tirer dans la foule, oubliant complètement l'étudiant allongé à leurs pieds. Quatre femmes et cinq hommes, tout âges confondu, tombèrent au sol avant que la porte ne soit défoncée et que la Police tire. La Police, avec à sa tête Samson H. Hugher aka celui qui avait arrêté James J. Miller, venait sauver les otages. Samson abattit d'un coup de feu le tireur qui s'apprêtait à tirer sur l'étudiant allongé par terre, semblant par-là se rappeler son existence. Le deuxième tireur fut maitrisé et on lui passa les menottes avant qu'il ait le temps de bouger. Samson se dirigea vers l'étudiant et l'aida à se relever.

« C'est bon, ils ne te feront plus de mal. »

Le policier jugea le nombre trop élevé de victime du regard et cria à deux de ses hommes d'envoyer les infirmiers et les médecins immédiatement. Ceci fait, le policier se pencha vers le cadavre du tireur et lui retira sa cagoule pendant qu'un autre policier retirait celle du survivant. Ou plutôt de la survivante. Les deux tireurs étaient des femmes d'une trentaine d'année, toutes deux mates de peau.

« Ne bougez pas d'ici tant qu'on a pas délivré tout le monde. Les médecins et les infirmiers vont s'occuper de vous. Respirez : vous êtres libres et plus personne ne vous fera mal. »

Quelques policiers, dont Samson, sont parti en courant pour se diriger vers le gymnase. Au même moment l'amphithéâtre est libéré, vous l'apprenez grâce aux policiers vous l’annonçant. Les infirmiers et les médecins sont entrés dans la cafétéria et se sont empressés de proposer des couvertures, des boissons chaudes et de la nourriture. Ils s'occupent des blessés et une dizaine de policiers surveillent les entrées et sorties afin que plus personne ne menace la vie des citoyens et que personne ne prenne le risque de quitter l'académie alors que la zone n'est pas bouclée. Respirez : vous êtes libres et les tireurs sont hors d'état de nuire.

Dans ce RP ne sont autorisés à poster que : Calypso R. Storm, Daniel C. Lassiter, Emily Mentworth et Alanis Pendcastle.

Autres lieux d'intrigue : le Hall, le Gymnase et l'Amphithéâtre

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Jeu 19 Déc - 2:41

Une autre personne va mourir en cette funeste journée. Cette fois-ci, ce n'est pas la grande Reine du Nord qui, au bout du compte, méritait surement une balle, c'est ce qui arrive lorsqu'on s'amuse à péter des rotules. Personne n'aime goûter à son propre poison. Mais là, c'est une âme noble qui a décidé d'aider une femme désarmée sous la pointe des canons des tueurs. C'est trop, beaucoup trop... Comment peuvent-ils être aussi inconscients de leurs actes ? Comment peuvent-ils oser menacés tout ces gens aussi impunément ? Quel est leur droit légitime de faire ça ? Il n'en a pas, c'est purement gratuit. C'est un gentil platine, il ne mérite pas le châtiment qui va bientôt signer son arrêt de mort. Pourtant... Aucun coup de feu ne retentit, aucun sang gicle autours du platine, il ne tombe pas raide mort. Que se passe-t-il ? Les yeux de fouine de la rouquine observent la scène avec attention. Un silence macabre s'installe. Étrangement, cette soudaine absence de bruit provoque un mal aise au cœur d'Alanis encore plus grand que lorsque l'exécution du platine s'avérait être inévitable. Elle retient son souffle et ses battements de cœurs. Trois, deux, un... Boum...

L'Irlandaise perd toute force et s'écroule sur le sol au lieu d'y être assise. Avant même qu'elle se rende compte de ce qui se passait, c'était déjà trop tard. La balle de fer a volé plus vite que sa propre capacité de réflexion. Qui a les réflexes d'éviter un coup de feu ? Personne, Alanis n'est pas personne, c'est un être humain, comme tout le monde dans cette pièce, pas une espèce d'extraterrestre plus douée que tout le monde. Elle regarde le plafond, laissant les aveuglantes lumières de la cafétéria tâchée sa vision de tâches noires, bleues foncées ou bien orangée. Alanis prend un coup de froid. Pourtant, elle avait tellement chaud il n'y a que quelques secondes. Un liquide rouge coule le long de son bras gauche. Sa manche est trouée, sa peau aussi. Les cris stridents se mêlent aux pleures, la rouquine tourne sa tête vers son bras humide et d'une douleur tellement intense qu'elle n'arrive même pas à crier pour l'exprimer. Il n'y a que de petits gémissements impossibles à entendre dans tout ce brouhaha qui sortent de la bouche d'Alanis. Son visage se crispe en voyant le sang bien chaud coloré son bras et le plancher. C'est son sang ! C'est la première fois qu'on la saigne, qu'on la blesse ainsi et avec autant de brutalité. Son souffle saccadé est presque étouffant. Oui, c'est ce qu'elle ressent, l'Irlandaise à l'impression de s'étouffer sur place. Elle ne pleure pas, elle sanglote. Les larmes coulent et tombent contre le sol, se mélangeant au sang frais. Alanis a l'impression de mourir, à petit feu...

Les tirs arrêtent. La situation se stabilise. La respiration de la rouquine se tranquillise, le jeu s'est calmé et étrangement, son état aussi. Quelqu'un, une silhouette fend l'air et se penche vers le visage totalement inexpressif de la rouquine. Un homme lui répète sans arrêt que tout va bien allé, que tout est fini et que la blessure va se guérir. L'Irlandaise sent une pression contre son bras gauche, ça lui fait mal et elle tente faiblement de se débattre contre l'emprise du médecin mais celui-ci lui demande d'être calme. Elle trouve un semblant de calme et se laisse visiblement soigner. L'enfer est terminé. Néanmoins, est-ce que son supplice est réellement achevé ? Alanis a toujours aussi mal mais ce n'est pas que son corps qui agonise, son âme est dévasté. Peut-on la blâmer ? Elle n'a jamais connu cette violence-là, ça lui fait peur et la peine s'accumule. Cette histoire n'est pas finie...

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Dim 22 Déc - 19:35



Daniel ne bouge pas, suicidaire, mais pas trop. Qu'est-ce que ce Platine a voulut en donnant son téléphone à Calypso Storm ? Pouvoir rentrer dans les bonnes grâces de la reine. En ce moment même s'il se fait tuer son rêve ne pourra jamais se réaliser. Un autre homme dépendant de sa machine portable tente de récupérer son jouet parmi le flot multicolore qui est tombé par terre. Daniel observe tout ça assit en tailleurs. Oui il n'en a rien à faire de tout ça, il s'en fiche complètement qu'on tue devant lui, encore que même s'il estime que ces meurtres sont mérités par la stupidité, il n'est pas totalement pour la méchanceté gratuite. Il y a tellement d'autres moyens d'impacts sur le gouvernement ou même de faire souffrir quelqu'un. Alors pourquoi s'embêter ainsi ? C'est vrai qu'il pourrait paniquer, il pourrait pleurer ou prier, mais en réalité Daniel ne veut qu'une chose que tout ça se termine d'une manière ou d'une autre. S'il doit mourir, il mourra, s'il survit tant mieux. La vie est faites ainsi, tu vis tu meurs c'est tout point final. Après la manière est à choisir, encore que là elle n'est pas tellement décidée par les individus concernés. En fait si, si on se tien tranquille on a plus de chance de vivre ; Alors pourquoi se platine stupide et ce vieillard n'ont pas compris ça ? Même les enfants ont rendus leurs sanglots silencieux, même la fille bavarde de toute à l'heure se balance d'avant en arrière sans faire de bruit. Le silence et la lutte pour la survie seule chose qui compte. D'autant que Daniel constate l'agitation qui suit. Calypso hurle de douleur ce qui est bien normal. Et l'autre platine stupide qui pense que Gordon va arriver. Il est stupide, Gordon est très bien où il est. Une pensée le frappe : et si le gouverneur n'existait pas ? Ce serait tellement jouissif de voir les platines totalement désemparés. Mais en même temps tellement dangereux. Daniel imagine Caleb ou James en libertés et ne peut que frissonner. Tandis que ces pensées effleurent sont cerveau, les tireurs reçoivent dans leur téléphone un message. Les victimes ne comprennent pas tout et cherchent à ne pas se faire avoir par le flux de balles qui suit. Quatre femmes, cinq hommes, neuf cadavres chutent. Et Daniel lui se met à l'abri sous une table à nouveau, se protégeant de chaises ou autres personnes. Oui la lutte pour la survie est individuelle.

Les portes de la cafétéria se voient éclatés en quelques secondes et plusieurs policiers arrivent, mettant en ligne de mire les tireurs. Daniel reconnaît Samson Hugher celui qui avait arrêter James il fût un temps. C'est bon ils sont tous sauver et le jeune Lassiter pourra choisir une autre manière de mourir. Tout les psychopathes contre Gordon sont arrêter. Oui on suppose que c'est contre Gordon, ce serait stupide que des fanatiques arrivent avec des pistolets pour l'accueillir. Faut être logique. Les policiers démasquent les misérables tireurs et expliquent que tout le monde est libre, mais personne ne doit bouger. Évidemment les personnes blesser doivent être secourus. Daniel se lève non pas sans s'être cogné la tête contre la table, il sort avec difficulté et enlève la poussière de ces vêtements. La seule remarque qu'il se fait à lui même c'est que cette journée monotone au début est devenus bien palpitante. Et que l'adrénaline de croire qu'on va mourir c'est tout simplement enivrant. Fou ? Oui on dira ça.  Les infirmiers et médecins se bousculent pour venir aider tout le petit monde qui se trouve ici. On leur propose des couverture, des boissons chaudes et de la nourriture. Daniel reste debout observant le remue ménage. Oui les secours sont arrivés et c'est tant mieux, pas la peine d'en faire un fromage on sait que ça devait arriver. Lui n'a même pas eu besoin de soin avec sa technique. Peut-être refuse-t-il de croire que cette fusillade ait atteint sa psychologie, mais il reste là un instant stoïque,  avant d'aller s'asseoir dans le fond de la pièce, place qu'il avait occupé pendant le repas. Les gens se prennent dans les bras, s'embrassent, oubliant peut-être les cadavres dans cette pièce que les policiers enlèvent. On lui demande s'il veut quelque chose et il prends un café pour se réconforter. Le café c'est la vie et cela fait tellement du bien de se remettre sur pied. Normalement comme on dit "ça fait beaucoup d'émotion", mais Daniel n'en a ressentis qu'une seule : la colère. Une seule qui occupe toujours ces pensées d'habitude. C'est tellement courant qu'il ne se sent pas différent après tout ça. Il jette un coup d’œil par la fenêtre. Dehors les voitures de police, les tireurs sont emmener loin. Pourquoi ne pas bouger ? Il aurait tellement apprécier aller dehors fumer une petite cigarette. Ou non aller dans les couloirs et voir s'il ne reconnaît pas ce visage si familier, en espérant qu'il sourit toujours.

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Ça fait six ans que je suis réélue, et je compte bien continuer jusqu'à mon départ.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Lun 23 Déc - 0:38

Évidemment qu'ils s'étaient rendu compte du petit manège du portable. A quoi pensait-il, ce Platine, hein ?! Pourquoi prendre autant de risque pour Calypso ? Elle n'avait rien à lui offrir : ni liberté, ni sécurité. La Reine n'était même pas capable d'assurer sa propre survie alors comment aurait-elle pu assurer celle des autres ? Elle ne serait jamais ce ''sauveur'' dont Sven parlait quelques fois. Elle ne se dresserait pas face à l'adversité, malgré ce que Cain aurait pu imaginer. Elle ne prendrait pas le risque de se lever pour proclamer le droit à la liberté face à des assassins plus préoccupés par le carnage que par les lois. Calypso n'était pas une héroïne capable de sauver le monde en refaisant sa manucure. Ce n'était pas non plus quelqu'un de froid comme la glace et pouvant regarder tout ce qui se passait autour sans prendre peur, tout en étudiant chaque mouvement suspect. Calypso n'était pas celle qui sauverait le monde et pour l'instant, elle aurait juste voulu être celle qui sauverait sa propre vie et celle du Platine.
Lorsqu'un des tireurs jeta le Platine à terre, Calypso voulu se rebeller mais le choc provoqué par sa chute manqua de la faire s’évanouir. Pour une fois dans sa vie, Calypso était prête à sacrifier sa vie pour sauver une autre. Pour une fois, la Reine était prête à accomplir un acte désespérément juste et on ne la laissait pas faire. Elle aurait préférée être celle allongée par terre, un canon de flingue sur la tempe plutôt que de voir son sauveur, l'être généreux et juste, menacé de mort par quelqu'un qui ne méritait même pas de vivre. Si jamais la blonde s'en sortait vivante, elle n'aurait de cesse de traquer la vérité jusqu'aux coins les plus sordides. Elle creuserait encore et encore jusqu'à découvrir qui était l'investigateur de tout ça et elle le ferait souffrir au centuple de ce qu'elle avait elle-même souffert aujourd'hui. Elle ne pardonnerait jamais. Jamais.

« On annule la mission, dégagez en vitesse !! »

Calypso releva légèrement la tête en entendant cet ordre. Mission ? Ils étaient là en mission ? Mais pour qui se prenaient-ils ?! Pour des serviteurs de Dieu venant accomplir leur mission en massacrant des innocents ?! La blonde aurait voulu se relever et se jeter sur cet individu qui tenait toujours en joue le Platine mais elle n'en avait pas le courage et encore moins la force. La douleur était trop intense et Calypso se maudit d'être aussi faible et impuissante. Pourquoi n'était-elle pas capable de rendre la pareille ? Pourquoi ?!
Lorsque les neuf corps tombèrent au sol, éclaboussant de sang les alentours, Calypso ne s'en préoccupa pas. Toute son attention était fixée sur le Platine qui n'avait pas encore été exécuté. Comme si par le seul pouvoir de son regard, la blonde pouvait arrêter une balle... Elle ne le pouvait pas, évidemment. Mais elle n'en eut étrangement pas besoin. La porte de la cafétéria sauta et laissa apparaître la Police qui se mit immédiatement à faire feu. Heureusement qu'ils n'avaient pas tenté de réciter leurs droits aux assassins avant de tirer, sinon tout le monde serait mort... Les deux tireurs tentèrent de faire le plus de mort possible et lorsque l'un d'entre eux failli appuyer sur la détente pour tuer le Platine, Calypso voulu hurler. Mais le son resta dans sa gorge et elle ne put qu'assister, impuissante, à l'action d'un policier qui se jeta sur l'assassin. Calypso, trop préoccupée par l'état du Platine, ne reconnu pas Samson H. Hugher, celui qui avait apparemment arrêté James. Comment aurait-elle pu le reconnaître, d'ailleurs, puisqu'elle ne l'avait jamais vu ? Lors de l'arrestation de James, la blonde était au Japon et ne risquait donc pas de voir à quoi ressemblait le fameux policier.
Jamais, de toute sa vie, la Reine ne fut aussi heureuse de voir débarquer la Police. Lorsqu'ils arrachèrent les cagoules des assassins et que la blonde découvrit qu'il s'agissait de deux femmes, Calypso fut réconfortée dans son idée de ne jamais faire confiance à des femmes. Réflexion stupide mais dans l'état actuel des choses, elle était incapable de raisonner correctement. Elle n'écouta presque pas le discours du policier, trop occupée à essayer de se relever. Son épaule la faisait tellement souffrir qu'elle ne pouvait pas faire un mouvement sans grincer des dents de douleur. Mais une fois encore, son sauveur apparut. Le Platine s'était relevé et venait de s'accroupir à côté de Calypso.

« Merci pour tout à l'heure. » dit-il, calme comme si l'apocalypse ne venait pas du tout de se produire.
« Merci ? » grinça Calypso.
« Lorsqu'elles ont demandé pour le portable, tu as immédiatement dis la vérité. Tu aurais pu mentir pour te protéger mais tu ne l'as pas fait. Merci. »
« Hin... ça devrait être à moi de te remercier. Tu m'as sauvée. »

Le Platine sourit et fit un grand signe pour indiquer aux infirmiers que la Reine était blessée. Ces derniers l'aidèrent à se relever, à s'assoir sur une chaise et l'examinèrent, sous le regard protecteur du garçon qui avait risqué sa vie pour la sauver. Les infirmiers grincèrent des dents, appelèrent un médecin et ce dernier déclara qu'il fallait vite opérer la jeune femme. Mais personne ne pouvait sortir, ordre du policier, alors le médecin se démerda pour bloquer l'épaule du mieux possible pour éviter que la balle ne se déplace encore et il plaça Calypso en tête de liste pour être évacuée au plus vite. Le médecin partit examiner d'autres personnes et le Platine mit une couverture sur le dos de Calypso. Il l'a posa délicatement pour ne pas blesser la Reine et resta à côté d'elle tout du long, jusqu'à ce que le carnage soit officiellement terminé. Calypso ne savait pas ce qu'elle avait fait pour mériter un tel soutient et pour avoir été sauvée mais elle n'oublierait pas. La Reine n'oublie jamais ce qu'on lui fait. Jamais. Que ce soit du bon ou du mauvais, elle n'aura de cesse de se remémorer encore et encore pour ne jamais oublier.

« Vous allez regretter de vous être attaqué à Weins... » murmura-t-elle.
« Tu as dit quelque chose ? »
« Non rien. Ou plutôt si : merci. »

Le Platine sourit et ne releva pas le regard noir de Calypso, trop occupé à regarder les infirmiers et médecins s'activer dans la salle. Elle se vengerait. Qu'ils se cachent ou qu'ils se montrent, elle les trouverait et les éliminerait. Le châtiment de Frederic Host leur paraîtrait être une caresse face à ce qu'elle allait leur faire subir. La vengeance est un plat qui se mange froid ? Pas quand on s'appelle Calypso Ruby Storm.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Ven 27 Déc - 15:38

A bon entendeur, salut.


Ils ne pouvaient pas se contenter de lui demander de s'écarter ? Ou même de la pousser un peu sur le côté ? Non, Emily n'a même pas le temps, ou l'envie, de lever les yeux sur ce qui dérange son bourreau, qu'elle est attrapée par le col et étranglée pour être jetée par terre. Dans un cri de surprise, le panier lui échapper des mains et se répand au sol, son corps suivant naturellement. L'osier se rompt sur son poids et s'enfonce dans sa hanche, sa main ripe sous un portable étalé et son bras s'étale brusquement par terre, d'un mouvement que son épaule n'apprécie pas. Elle entend le craquement atroce de son articulation cédant sous la force de l'impact avec le sol et s'enfonce les dents dans la langue pour changer le hurlement strident qui lui déferle dans la gorge en un grognement guttural, suivi d'un gémissement plaintif. Une douleur cuisante lui cingle toute la ceinture scapulaire mais elle n'ose plus bouger, ravalant les larmes qui lui brûlent les paupières pour les mêler au sang que sa langue percée répand dans sa bouche, liquide de rouille et de sel. Elle n'a pas le temps de se remettre des vertiges de sa chute qu'un nouveau coup de feu se fait entendre, et un cadavre tombe à côté d'elle, nez à nez, ses yeux vitreux comme plongés dans les siens. Cette fois, c'est naturellement que le cri se bloque entre ses côtes, sous le choc, mu presque immédiatement en un sanglot compulsif.
Arrêtez ça.
Que quelqu'un fasse arrêter cette horreur.
Que quelqu'un la remonte hors de cet enfer.

Emily se fout éperdument de ses camarades et ne pense plus qu'à sa mort prochaine. Les évidences sont là, elle va crever comme un chien au bord de la route, comme la moindre foutue personne dans cette pièce. Alors Emily reste ventre à terre et cache son visage au sol pour se faire morte avant les autres, pour qu'on l'oublie, pour avoir une chance de survivre quelques minutes de plus. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'a pas envie de mourir. Elle est une humaine soumise à l'instinct égoïste et naturel de conservation de sa propre peau. Quelle que soit l'équipe, l'académie, le gouvernement ou même la citoyenneté, elle vendrait n'importe qui pourvu que ça lui permette de vivre. Elle est prête à se lever si on lui demande et à dénoncer une à une toutes les personnes présentes dans cette salle à qui veut bien l'entendre.
Toute, sauf une seule.
Mais cette même et unique personne est aussi la plus stupide et arrogante qu'elle connaisse, le sang des héros de guerre lui coulant dans les artères de son encéphale en sur régime, et vue la tournure que prenne les choses, cette personne n'aura besoin d'aucune autre pour se condamner à mort. Il l'est sans doute déjà, son frère. Mort. A cette idée, elle sent son ventre se soulever et ravale la gerbe qui lui remonte dans la bouche avant de la recracher. Le contenu acidifié de son estomac se mélange au sel des larmes, et à la rouille du sang.

Nouveau coup de feu. Dans un élan aussi inutile que désespéré, elle cache son visage sous son bras valide et attend que la fureur basse, espérant seulement ne pas se sentir mourir quand une balle lui arrivera dessus. Dans la tête, ce serait idéal. Pour ça, il faudrait peut être retirer le bras qui dissimule sa boîte crânienne. Mais encore faudrait il qu'elle en soit capable.

Ce n'est que quand elle entend, près d'elle, un homme jurer à quelqu'un qu'il ne lui sera plus fait aucun mal, qu'Emily redresse enfin le bout du nez hors de son imbécile substitut de cachette. Autour d'eux, des uniformes des forces de l'ordre s'agitent et prononcent des mots de réconfort, les responsables sont maîtrisés au milieu des cadavres épars. Contemplant l'agitation ambiante, certaine que l'enfer doit bel et bien y ressembler, la jeune fille prend appui sur son bras intact et se relève dans un gémissement de douleur, évitant de justesse une femme lancée vers elle pour aller se jeter dans les bras de quelqu'un derrière. Ses oreilles entendent les congratulations mutuelles de la reine et du miraculé sans que son cerveau se donne la peine de les enregistrer. Assommée, anesthésiée, Emily se dirige comme un automate vers les portes de sortie, en tenant son bras contre elle, car la seule évidence qu'il lui reste dans le cerveau est le probable cadavre de son frère derrière ces foutues portes. Elle ne sait plus rien, ne pense plus à rien, et n'est plus mise en mouvement que par ce seul état de fait, qui lui prend la tête et les muscles comme une pensée unique. C'est à peine si elle assimile l'identité de l'homme qui lui barre la route.

Hagarde, Emily proteste faiblement quand on l'écarte gentiment du chemin entrepris et qu'on lui assure la nécessité d'un soin. Elle marmonne quelques mots incompréhensibles et tente de reprendre sa route mais le bougre insiste plus fort et l'assoit d'autorité sur une chaise, en attendant l'arrivée d'un médecin. Quelques minutes plus tard, voilà qu'un autre inconnu avec un badge médicale et une stupide mallette en cuir lui manipule le bras et le visage pour constater l'étendu des dégâts.

" Vous ne comprenez pas, il faut que je sorte, il faut que... "

Elle essaye de se relever mais on la rassoit encore. Ca commence à bien faire. " Je dois vous remettre l'épaule en place. " dit il. " Ca risque de faire mal. " A cette phrase, Emily braque ses yeux gigantesque sur lui, comme animée d'un nouvel électrochoc. Non. Non non non non. Rien qui fait mal, plus de douleur, pitié. Hors de question. Non et non. Mais l'homme prend son bras d'autorité, malgré ses protestations, et fait un grand geste avec avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir, profitant de ses muscles bandés sous la résistance pour remettre l'articulation en place. Le hurlement sort, cette fois. Franc. Sonore. Elle ravale sa salive et se résigne à l'idée qu'on ne la laissera pas partir, comme elle était tantôt persuadée qu'elle allait mourir. On lui passe une écharpe pour lui plier le bras sur le torse et on lui demande de maintenir de la glace sur l'endroit où la gifle a percuté sa tempe. Et les images du cadavre de son frère continue de danser parmi la foule.

" Daniel... Toujours aussi enjoué, à ce que je vois. "

Dans un pauvre sourire; Emily s'effondre sur une chaise à côté du jeune homme. Elle l'a repéré parmi la foule, visage familier, le seul qu'elle avait un tant soit peu envie de voir. D'une main, elle attrape un verre et la cafetière posée devant eux pour se servir le même breuvage que lui, les yeux noyés sur la salle en attendant le moindre signe annonçant qu'on la laisse enfin sortir, ou une annonce des corps retrouvés dans l'amphithéâtre fraîchement libérés. Que le calvaire de l'incertitude s'arrête enfin.
Mais, au moins, au milieu de sa douleur et de sa faiblesse, Emily est encore assez intelligente pour ne rien laisser transparaître du calvaire.

" C'est le moment d'aller réconforter ta conquête, je crois. " elle ajoute dans un murmure rauque, le sourire faiblard pendu à ses lèvres. " C'est du tout cuit, maintenant. "

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MessageSujet: Re: INTRIGUE ▬ La Cafétéria INTRIGUE ▬ La Cafétéria   - Page 2 Icon_minitime1Lun 20 Jan - 15:49


« CAFÉTÉRIA »




▬ Bilan et Conclusion :

L'établissement est sécurisé et malgré les pleurs, les morts et les blessés, l'Académie Weins est de nouveau libre. Les terroristes ont été tués et les quatre survivants ont été embarqués par la police. Grâce à son intervention-éclair, la police a empêché les assassins de tuer plus qu'ils n'avaient déjà fait. Le bilan est lourd : 82 morts et 60 blessés dont 20 dans un état critique. Mais malgré ça, les autorités tâchent de ramener le calme et l'espoir chez les anciens otages.

Pendant une semaine, l'Académie Weins a fermé ses portes afin de laisser les policiers enquêter en toute liberté. Les élèves logeant habituellement dans l'internat ont été déplacés dans des hôtels dans le Centre-Ville et dans le Quartier du Milieu. Tous les frais d'hospitalisation, de soin, de nourriture et d'hébergement ont été pris en charge par le gouvernement et par l'Académie. Les cours ont été annulés et on a laissé les habitants et les étudiants faire leurs deuils.

Une semaine a passé. Les cours reprennent officiellement aujourd'hui et les internes retrouvent leurs chambres. Comme d'habitude, il est hors de question de sécher les cours et pour cause : Monsieur Hunter Stanton s'apprête à faire un discours qui changera beaucoup de choses dans l'Académie Weins...


Pour lire le discours de Hunter Stanton : cliquez ici

Pour lire la Conclusion de l'intrigue : cliquez ici



Bilan pour la cafétéria : 11 morts et 10 blessés. Calypso s'est fait tirer dans l'épaule, Alanis a été touchée au bras gauche et Emily s'est déboîté l'épaule.

Autres lieux d'intrigue : le Hall, le Gymnase et l'Amphithéâtre

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